• Mulhouse : Macron ou la rustine pour sauver le « vivre-ensemble »

    Par un paradoxe d’apparence, c’est Mulhouse, ville emblématique de l’islamisation de la France puisqu’elle abrite la mosquée-cathédrale An-Nour gérée par des proches des Frères musulmans, que Macron a choisi pour inaugurer sa séquence « laïciste ».
     
    En se contentant de déplorer les maux du  « communautarisme » (terme équivoque car tous les communautarismes ne se valent évidemment pas) et du « séparatisme » (ce qui suppose une appartenance préalable), au lieu de désigner clairement les menaces que fait peser sur la France l’offensive multimodale et polymorphe menée par l’islamisme, Emmanuel Macron a tenté, dans une intervention aussi incantatoire que décalée, de dissimuler son impuissance à faire face. Il a surtout peiné à légitimer, par avance, les seules mesurettes que ce régime décomposé soit encore vaguement capable de prendre, énième « plan de lutte contre la radicalisation » dont l’annonce sera faite dans une dizaine de jours mais que  chacun connaît déjà : renforcement de la laïcité, contrôle des fonds cultuels venus de l’étranger et organisation du culte musulman. Ce n’est pas un plan de combat contre l’islamisme, tout au plus un garde-fous contre ses effets les plus criants. C’est surtout une méthode de rafistolage du « vivre-ensemble ».
     
    Ces dispositions légales ou réglementaires, en admettant même qu’elles soient un jour réellement appliquées, relèveraient de la politique de la rustine et aboutiraient, au final, à l’institutionnalisation définitive du salafisme et des Frères musulmans. Ce n’est ni l’abstraction communautariste, ni le trompe-l’œil séparatiste — concepts totalement étrangers aux organisations concernées qui visent bien plus haut et bien plus loin — qu’il s’agit de combattre, mais la réalité opérationnelle de la mainmise sur des pans entiers de notre territoire par l’islam politique mais aussi par les caïds des cités dans un partage consenti et organisé des quartiers, dans l’intérêt bien compris de chacune des parties.
     
    Une phrase devra être retenue de ce déplacement. Elle sonne comme un aveu : « face au communautarisme, la République doit tenir ses promesses car, quand elle ne le fait pas, d’autres cherchent à la remplacer (…) Il faut lutter contre les discriminations ». Autrement dit, pour Macron, la menace ne vient pas de ceux qui veulent imposer la charia, mais de la réaction populaire qui peut en découler.
     
    Seule une politique menée par une main de fer, d’arrêt immédiat et total de l’immigration dans ses composantes légales (immigration de travail et regroupement familial) comme dans ses filières clandestines ou liées au droit d’asile, suivie d’un vaste chantier de retour systématique au pays d’origine, couplée avec la mise en œuvre d’un nouveau code de la nationalité englobant la réforme des procédures de déchéance, et d’une législation d’exception permettant la relégation avant expulsion, pourra permettre à la France de sortir de la spirale mortelle dans laquelle elle s’enfonce, année après année.
    Jean-François Touzé
     

    Rédacteur-en-chef de la revue "Confrontation"

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/02/18/a-mulhouse-macron-prononce-son-discours-de-la-methode-rustin-6213771.html


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  • « Pas de rebond à la bourse »

    L’édito de Charles SANNAT


    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    La séance boursière du jour, enfin de la veille quand vous lirez ces lignes, a été passionnante.
    En effet après une lourde chute de 8 %, il était attendu logiquement ce que l’on nomme pompeusement un « rebond technique ».

    C’est quoi un rebond technique ?
     
    Je l’ai déjà expliqué mais revenons dessus rapidement.
    Lorsque vous vendez à découvert, vous vendez généralement des actions que vous n’avez pas, avec de l’argent que vous n’avez pas non plus.
    Comme vous n’avez rien, ni argent, ni action, mais qu’il faudra à la fin du mois boursier « livrer » les actions que vous avez vendues, vous ne faites pas le malin généralement.
    Quand vous vendez à 100, le matin, une action que vous n’avez pas avec des sous que vous n’avez pas et que le titre chute de 8 %, vous avez intérêt à « acheter » le nombre d’actions que vous aviez vendu le matin et qu’il vous faudra livrer.
    Vous empochez les 8 % de gains.
    Pas mal sans avoir eu d’argent au départ ni d’action.
    C’est que ce l’on appelle le « rachat de short ».
    Quand tout le monde rachète en même temps ses « short » c’est-à-dire ses ventes à découvert, alors, cela provoque une hausse des marchés puisque tout le monde rachète en même temps.
    C’est ce phénomène que l’on appelle, ou qui provoque, les « rebonds techniques ».

    Quand on plonge de 8 %, généralement, il y a rachat de shorts et hausse le lendemain d’où l’augmentation au passage de ce que l’on appelle la volatilité.

    Mais pas de rachat de short, et bientôt tout le monde en slip !


    Short, slip, falzar, c’est une histoire de vêtements tout cela dirait-on… et bien non mes amis, c’est une histoire d’anticipation.
    Si vous avez vendu des actions que vous n’avez pas avec des sous que vous n’avez pas (ventes à découvert) et qu’après une baisse de 8 % et une hausse le lendemain en séance de plus de 2 % et que vous tenez votre position « short » c’est que vos anticipations sur l’avenir sont vraiment calamiteuses et que vous avez beaucoup de sang-froid à défaut d’avoir de l’argent et des actions…
    Et comment termine-t-on la séance hier ?
    Elle se termine en baisse de 1.46 %.
    Autant dire que la baisse est ancrée, même si elle n’est pas aussi forte que la chute de la veille comme vous pouvez le voir sur ce graphique qui retrace la séance d’hier.
    A noter également que depuis le 1er janvier 2020 le CAC40 est en baisse de 21 % et quelques.

    Pourquoi est-elle ancrée ?

    Car nous sommes entrés dans l’anticipation de l’arrêt de l’économie française, qui est la prochaine sur le liste après le confinement général italien.
    Nous allons faire nos élections municipales, munis de gel et de savon, pour un virus aéroporté qui peut aussi rester en suspension dans les salles fermées…
    Bref, les élections françaises, comme celles en Iran, seront un accélérateur de contamination de même que le rassemblement religieux de Mulhouse l’a été au niveau national et presque international.
    Vous noterez au passage que ce rassemblement était largement inférieur à 5 000 personnes, puisque de mémoire nous étions à 2 000-2 500 fidèles.
    L’Europe est touchée au cœur, et l’économie européenne s’éteint au fur et à mesure où l’épidémie s’étend.
    Aux Etats-Unis il peut y avoir un rebond, peut-être un peu plus visible.
    Mais lorsque les investisseurs prendront pleinement conscience du développement de moins en moins silencieux de l’épidémie sur le sol américain, lorsque la Maison Blanche sera obligée de décréter l’état d’urgence (et cela arrivera sans doute plus rapidement que l’on peut l’imaginer), alors, les marchés reprendront le chemin de la baisse.

    La baisse va se poursuivre, et ce n’est donc a priori pas encore le moment d’acheter des actions, contrairement à ce qu’a affirmé la secrétaire d’état de Bruno le Maire à ce sujet.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

    Charles SANNAT

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  • Entre Sneazzy et Pascal Praud, ce n’était qu’un quiproquo ! Et en plus on nous prend pour de doux idiots…

      

    « Un simple malentendu ? Les propos violents de Sneazzy envers Pascal Praud dans son titre “Zéro détail” ont poussé le rappeur à faire une mise au point », peut-on lire sur programme-télévision.org, site de Télé 7 jours. 

    Sapristi, c’est fou comme arrivent vite les quiproquos ! Sans doute un peu susceptible, voire un peu « premier degré »,  a mal compris et s’est froissé, obligeant (il faut dire que le parquet a ouvert une enquête) le rappeur , alias Mohamed Khemissa, à se fendre d’une explication de texte… Il en ressort que « ça mérite une balle dans le cervelet, le canon au fond de la bouche » n’est pas une menace de mort, quelle drôle d’idée, mais une métaphore. Nuance. La « balle dans le cervelet » évoque la « haine qui peut exister contre les musulmans et la volonté de les faire taire » : cela veut dire « ne pensez plus », et le « canon dans la bouche »« ne parlez plus ». C’est pourtant limpide. Le site de Télé 7 jours, bon prince et pédagogue, convient cependant que « les inhabitués du rap trouveront donc logiquement ce genre de texte dur à suivre, et seront naturellement amenés à établir de mauvaises interprétations de celui-ci ». Les inhabitués du rap peuvent être parfois tellement bourrins, n’est-ce pas ? Il faut toujours tout leur expliquer. 

    « Je suis rappeur, je jongle avec les mots/maux pour faire passer des messages à travers des “punchlines” », se justifie Sneazzy. « Je n’ai, en aucun cas, voulu attiser la haine, ni proférer des menaces envers M. Praud. » Une seconde de plus et il nous expliquait qu’il voulait même, par là, lui déclarer sa flamme. Il signe, d’ailleurs, « paix et amour ». Non content de menacer Pascal Praud, il le prend, en sus, pour un abruti. Et nous avec lui. 

    En octobre 2003, dans un article intitulé « Booba, ou le démon des images », un rédacteur de la Nouvelle Revue française voyait dans la formule « T’écartes les cuisses pour un Filet O fish »«, et autres poétiques trouvailles de ce style, des « métagores », autrement dit des métaphores gores, ou, comme le commente avec gourmandise un journaliste de Libération, en juin 2004, une « métaphore poussée à son point g »… enfin, sauf pour les cibles qui en goûtent assez peu, globalement, la volupté. 

    Et, depuis, fouette cocher, bénéficiant de l’immunité artistique – quiconque trouvant à y redire n’est qu’un philistin puritain au front bas -, les métagores ont galopé, année après année, toujours plus loin dans l’obscénité. Lorsque Nick Conrad, « jonglant avec les mots », dit qu’il a « baisé la France jusqu’à l’agonie », sans doute, dans le dico Sneazzy-français paru aux Éditions Télé 7 jours, faut-il comprendre qu’il l’aime plus que sa vie ? 

    Dans ce feu d’artifice de métagores, ce sont souvent les femmes les plus avilies. On pourrait convenir, fort du vent purificateur vengeur soufflant actuellement sur les écrivains et leurs maisons d’édition, que dans la chanson AUSSI les mots ont un sens, et que là non plus, TOUT ne peut être permis ?  


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  • Les collectivités locales polonaises défendent leur droit d’être pro-famille

    Par Olivier Bault.

    Article originellement paru en français dans le quotidien Présent.

    Pologne – La région Centre – Val-de-Loire, dirigée par les socialistes et les écologistes, a rompu ses relations avec la région polonaise de Petite-Pologne (Małopolska), dont la capitale est à Cracovie, elle-même aux mains du parti conservateur PiS. Tout cela à cause d’une résolution adoptée par le conseil régional de Petite-Pologne en avril 2019 et qui tient en peu de lignes (et que le journal Présent a traduit en français ici), puisqu’elle se contente de déclarer le soutien des autorités régionales à la famille traditionnelle et leur intention de protéger les écoles de la région de toute propagande LGBT. Une propagande et une idéologie dénoncées comme remettant en cause les libertés et droits fondamentaux garantis par le droit international et la constitution polonaise.

    Le scandale a commencé avec la publication en janvier sur Internet d’un « Atlas de la haine » par un groupe de militants LGBT. Cet « Atlas de la haine », relayé en France par le magazine LGBT Têtu, est une carte de la Pologne avec, en rouge, toutes les collectivités locales qui ont adopté ce type de résolutions ou bien encore une Charte des collectivités locales pour les droits de la famille élaborée par l’Institut Ordo Iuris, une organisation d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille. Si cette charte est un engagement des collectivités locales polonaises à s’engager en faveur des familles comprises au sens normal, traditionnel, du mot, le sigle LGBT et le mot « homosexuels » n’y figurent pas, et il n’y est bien sûr aucunement question de discriminations à l’égard de quiconque, y compris sur la base de l’orientation sexuelle. Quand des médias français prétendent que cette charte prévoirait de supprimer toute aide financière aux organisations luttant pour les droits des personnes homosexuelles, ils se réfèrent en fait à un paragraphe par lequel les collectivités locales s’engagent à ne pas financer d’organisations remettant en cause l’ordre constitutionnel polonais. Y compris, donc, les organisations remettant en cause la nature millénaire du mariage rappelée dans la constitution polonaise, celle-ci imposant aux autorités publiques de soutenir le mariage et la famille.

    Toujours est-il que les auteurs de ce fameux « Atlas de la haine » ne font pas la distinction sur leur carte entre la Charte des droits des familles et les résolutions anti-idéologie LGBT et qu’ils l’accompagnent d’affirmations mensongères, parlant de « zones libres de personnes LGBT ».

    C’est pourquoi plusieurs représentants de collectivités locales signataires de la Charte des droits de la famille (déjà adoptée par 37 collectivités locales, dont une voïvodie) et le président de l’ONG Ordo Iuris ont annoncé le 3 février en conférence de presse à Varsovie qu’ils allaient engager des poursuites en diffamation à l’encontre des auteurs de cet « Atlas de la haine ».

    Les représentants de ces collectivités locales ne comprennent que l’on puisse qualifier la Charte des droits des familles de haineuse à l’égard des personnes homosexuelles. « C’est comme-ci nous signions une Charte des seniors et que quelqu’un considérait que c’est contre les jeunes », a expliqué l’un d’eux. « Les personnes qui nous diffament ne connaissent de toute évidence pas cette charte », a dit un autre. Un élu local, qui tient depuis 25 ans avec son épouse un foyer familial d’accueil pour enfants, affirme avoir voté pour cette charte pour une raison bien simple, fondée sur son expérience d’éducateur : « le rêve de chaque enfant est d’être avec ses deux parents, c’est d’avoir un papa et une maman même quand il sait que ce n’est pas possible ». Et c’est pourquoi, estime-t-il, il est important de soutenir les familles au niveau local.

    Roman Łucarz (PiS), président du powiat (comté) de Tarnów, où se trouve la commune de Tuchów avec laquelle le conseil municipal de Saint-Jean-de-Braye, en France, a décidé de rompre un jumelage vieux de 25 ans, interrogé par votre correspondant sur la décision de la municipalité française : « La commune de Tuchów a pris modèle sur une résolution que nous avions nous-même adoptée au niveau du powiat. Nous avions voulu exprimer notre position, dire quelles valeurs nous voulions transmettre aux élèves dans nos écoles. En tant que personnes libres, si nous sommes catholiques, si nous sommes pour les valeurs qui ont fait notre identité nationale depuis mille ans, c’est-à-dire la foi et la famille, nous avons le droit et le devoir de l’exprimer de manière claire. Un jumelage ne consiste pas à être d’accord sur tout. Nous sommes des gens différents, des collectivités locales différentes, et si les Français sont pour l’idéologie LGBT, je ne leur en fais pas le reproche. Ils sont libres eux aussi. »

    conférence de presse organisée par l’Institut Ordo Iuris. Au micro, Jerzy Kwasniewski, le président d’Ordo Iuris, en train de présenter la Charte des collectivités locales pour les droits de la famille (en polonais : Samorządowa Karta Praw Rodzin). Photo : Olivier Bault.

    Source : visegradpost

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