• La France octroie 3 millions d’euros au Burkina Faso pour l’organisation de ses élections ..

    Annick-Girardin-burkina-faso

    C’est la moisson de la visite de la secrétaire d’Etat au développement et à la Francophonie, Annick Girardin (Parti radical de gauche) au Burkina Faso sept mois après la crise politique ayant secoué ce pays et conduit au renversement de Blaise Compaoré et sa fuite du pays.

    L’accord de l’engagement a été signé ce mardi à Ouagadougou. Le Burkina Faso entend organiser les élections législatives et présidentielles en octobre 2015 et à cet effet, Annick Girardin souhaite que le Burkina Faso organise «  des élections transparentes et inclusives dans le pays » En marge de la visite officielle, elle a rencontré les responsables de la société civile qui n’ont pas hésité à lui faire part de leurs inquiétudes, en particulier au sujet du code électoral. Face à cela, Annick Girardin a tenu à préciser la position de Paris visant la stabilité du pays et l’organisation rapide des élections qui vont rétablir l’ordre

    cohttp://www.medias-presse.info/la-france-octroie-3-millions-deuros-au-burkina-faso-pour-lorganisation-de-ses-elections/30901nstitutionnelle. Aux frais du contribuable français… 


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  • Rap : un nouveau clip fait scandale

    VIDÉO. "Eider", tourné dans le quartier Neuhof à Strasbourg, fait l'apologie du trafic de drogue et des armes à feu. Une enquête a été ouverte.

    L’amateurisme de la vidéo peut faire sourire, comme l’allure du jeune rappeur strasbourgeois Abdelos, au fond plus malicieuse que menaçante. N’empêche. Son nouveau clip "Eider", qui fait la publicité du trafic de drogue dans la cité du Neuhof en déployant toutes les provocations imaginables, se trouve scruté de près par la police. Le parquet de Strasbourg a ouvert une enquête après sa diffusion sur YouTube, qu’il a confiée à la direction départementale de la sécurité publique.

    Les autorités pouvaient difficilement rester indifférentes. La vidéo se donne les airs d’un documentaire sur la préparation de la cocaïne et des barrettes de cannabis dans les caves des HLM, et montre des dizaines de jeunes gens rassemblés devant les immeubles. Beaucoup exhibent des armes à feu, souvent à visage découvert, certains brandissent des drapeaux marocains, tunisiens et serbes. L’un d’eux, au passage, fait une "quenelle", le salut censément contestataire (et largement antisémite) d’Alain Soral et de Dieudonné. Dans le clip, Abdelos se félicite que "ça bosse" dans tous les coins du quartier. "Au Baller", "à la Demi", "à la Lyautey"… "même l’État français a remarqué qu’au Neuhof ça bosse".

    Prison

    Selon les Dernières Nouvelles d’Alsace, plusieurs des protagonistes apparaissant à visage découvert ont déjà été identifiés par les forces de l’ordre. "L’un d’eux, ajoute le quotidien régional, a été condamné l’an passé à cinq ans d’emprisonnement ferme avec mandat d’arrêt lors du procès de la demi-lune (l’un des immeubles du quartier, NDLR) au cours duquel vingt-six personnes avaient été jugées par le tribunal correctionnel de Strasbourg dans le cadre d’un vaste trafic d’héroïne."

    En attendant, la polémique assure à Abdelos son heure de gloire sur YouTube : la vidéo, lundi matin, avait été vue plus de 60 000 fois. En mars dernier, c’était à Sarcelles (Seine-Saint-Denis) qu’un clip, "Premier pocheton" (du nom des sachets qui contiennent la drogue) avait fait scandale. Il montrait un groupe d’enfants et de préadolescents parler drogue, mitraille et sexe en agitant des armes et des liasses de billets.


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  • Des Italiens excédés détruisent des logements destinés aux migrants

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    A l'annonce de l'arrivée de migrants à Marino,  petite ville située aux portes de la capitale italienne, la rage des habitants s'est transformée en furie incontrôlable à tel point que, dans la nuit du 21 au 22 mai, 8 appartements destinés à 78 migrants ont été détruits.

    wc-cassésCette nuit là, les vitres ont été cassées et tout ce qu'il y avait à l'intérieur des logements a été détruit : les lits, les radiateurs, les wc, les cuisinières et le mobilier.[...] Désormais, ces appartement ne sont plus vivables et il est probable que l'arrivée des réfugiés soit momentanément retardée.

    .

    La situation est explosive à la rue Cesare Colzza 55, à quelques 30 km de Rome. Hier, une centaine de citoyens, pour la plupart locataires dans les immeubles voisins, ont protesté toute la journée. Ils étaient protégés par la police anti-émeutes.

    Ces gens sont épuisés et aussi inquiets, ils se retrouvent entre le marteau et l'enclume : d'un côté, il ne veulent pas passer pour des racistes et de l'autre, ils sont convaincus que, transférer ces réfugiés dans une co-propriété de HLM où vivent des familles avec enfants, des femmes enceintes et des personnes âgées, n'est pas une solution acceptable. Dans le quartier résident beaucoup de jeunes couples qui ont acheté des appartements dans le complexe l'année passée : il s'agit de 5 petits immeubles dont 3 ont été vendus. Dans ce complexe, il y a 24 appartement au total dont 8 sont destinés à l'accueil des réfugiés.

    [...]

    Francesca, une jeune habitante se dit sérieusement préoccupée : "Nous avons investi et économisé [pour acheter un appartement]et maintenant nous sommes contraints de cohabiter avec 78 immigrés (tous des hommes jeunes, ndt) qui squatteront les escalier et les espaces où maintenant nos enfants jouent sans crainte. Nous avons peur".
    Gianmarco, un autre habitant, lui aussi proteste : "Le préfet doit nous écouter, il ne doit pas permettre que notre vie soit bouleversée; nous serons contraint de mettre à l'abri nos femmes et nos enfants".
    Marco Comandini en appelle au Préfet afin qu'il trouve une solution alternative : "Il est important d'essayer de trouver d'autres endroits - dit-il - ce n'est pas du racisme mais un gros problème de sécurité".

    En attendant, la commune de Marino a écrit au préfet Gabrielli pour lui dire que ces immeubles étaient inadéquats [pour loger des réfugiés]. Pourtant, la préfecture ne veut pas faire marche arrière et condamne ce qui est arrivé : "Ces actes de vandalisme ont suivi d'autres actions d'intimidation et de menaces à l'encontre des employés de la coopérative qui devait gérer l'accueil des réfugiés. La préfecture de Rome veut dénoncer ces comportements empreints d'égoïsme, de violence et de racisme qui risquent de retomber sur toute la collectivité locale et donner une image très négative. Nous poursuivrons toute conduite relevant du pénal".

    Chiarahttp://www.lesobservateurs.ch/2015/05/23/des-italiens-excedes-detruisent-des-logements-destines-aux-migrants/#comment-75753 Rai / IL TEMPO  (trad. D. Borer)

     


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  • Le maire UMP d’Ardentes (Indre) diffuse une image anti-islam sur Facebook ..

    Après Robert Chardon, maire UMP de Venelles qui proposait purement et simplement d’interdire l’islam en France, c’est un autre maire, toujours UMP, qui part à son tour en croisade. Et le terme n’est pas innocent.

    Didier Barachet, maire d’Ardentes, dans le département de l’Indre, a partagé le 13 mai sur Facebook une image pour le moins équivoque, celle d’un chevalier et de son épée, avec, à côté, ce message clair :

    Jamais nous nous soumettrons à l’islam !

    Précision utile : la faute de grammaire est d’origine. En dessous de ce message figure une explication, au cas où la première formulation soit trop subtile : « Respectez nos traditions, notre culture, nos valeurs et mon pays, sinon quittez-le ! »

    Cette image a été diffusée sur le Facebook public du maire UMP. Comme l’écrit La Nouvelle République, « ce symbole du chevalier frappé de la croix de Saint-Georges est, sur les réseaux sociaux, d’habitude apprécié des nostalgiques d’extrême droite ».

    Le 14 mai, sur Twitter, Robert Chardon, maire UMP de Venelles, avait proposé à Nicolas Sarkozy d’interdire l’islam en France. Une déclaration qu’avait condamnée l’UMP, suspendant illico le premier édile avant d’ouvrir une procédure d’exclusion.

    Europe 1


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  • Photo de Allan Le Pilar.

    LE SILENCE DE BELKACEM
    UN LYCEEN PUBLIE UN JOURNAL SPECIAL CHARLIE HEBDO, IL EST MENACE DE MORT
    Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 21/05/2015 à 17:30 , mis à ...jour à 17:33
    Louis, 17 ans, a fait paraître un numéro spécial du journal du lycée titré "Je suis Charlie" en hommage aux victimes des attentats de Paris. Il a reçu depuis sept menaces de mort, et ses professeurs se mobilisent.

    Un cercueil, une croix gammée, une lettre le menaçant de mort. Ensuite, des balles. Pour avoir publié, le 22 janvier, un numéro spécial du journal du lycée en hommage aux victimes des attentats de Paris, un élève de Première du Val-de-Marne craint pour sa vie.
    Alors que l'enquête n'a toujours rien donné, plusieurs enseignants du lycée Marcelin-Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés ont décidé d'exercer leur droit de retrait ce jeudi et se sont rassemblés avec de nombreux élèves, pour lui manifester leur soutien.

    "Un hommage sans discrimination"

    En réaction aux attentats, Louis, 17 ans, avait fait paraître le 22 janvier un numéro spécial de La Mouette bâillonnée, le journal du lycée, un établissement réputé de 2300 élèves. Dans ce numéro titré "Je suis Charlie", des billets d'humeur, des poèmes, des dessins, mais aucune caricature de Mahomet. "C'était un hommage aux 17 victimes sans discrimination, pour les juifs, les journalistes, les policiers", explique Louis à l'AFP.

    Dès le lendemain de la diffusion, il découvre dans la boîte aux lettres du journal une enveloppe contenant la Une du fameux numéro sur laquelle ont été agrafés une croix gammée, un cercueil et une lettre de menace de mort. Il dépose plainte au commissariat de Saint-Maur qui ouvre une enquête. Au total, sept menaces de mort lui ont été adressées depuis fin janvier, dont deux comportant une ou plusieurs balles. La dernière, qui remonte à début mai, avait selon lui "un goût d'ultimatum".

    Des analyses biologiques sur les lettres

    "Cela dure depuis des mois. Au début, nous n'avons rien dit pour laisser l'enquête se faire, mais rien de concret n'a été fait", déplore Pascale Morel, professeure d'histoire, pour justifier le débrayage. Elle s'indigne du silence du ministère de l'Education nationale, "qui a pourtant fait de la lutte contre le harcèlement l'une de ses priorités". Sollicité par l'AFP, le proviseur de l'établissement n'a pas souhaité commenter.

    Une délégation de six personnes, composée de professeurs et de parents d'élèves, doit être reçue vendredi matin par le rectorat de Créteil. "Cette affaire est prise très au sérieux", indique à l'AFP une source judiciaire. "Plusieurs auditions d'enseignants et d'élèves ont déjà eu lieu et des analyses biologiques" sur les lettres sont en cours, précise cette source.
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