•  Yvan Benedetti à propos des clandestins « réfugiés politiques » 

    « Quand on voit des jeunes gens qui ont abandonné leur maison, les tombes de leurs ancêtres, on a envie de leur dire "mais restez chez vous et battez vous !" Vous venez comme des lâches quémander de la nourriture, des logements. Qu'est-ce que c'est que cette histoiire de réfugiés politiques ? C'est une honte absolue, ces hommes n'ont pas d'honneur, pas de courage, qu'est-ce qu'ils ont entre les jambes ? » Yvan Benedetti - Calais, le 7 juin 2015


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  • Une passante verbalisée pour port du niqab à Clermont-Ferrand  

    Illustration. - Jean Francois Frey / ©PHOTOPQR/L'ALSACE

    Illustration. - Jean Francois Frey / ©PHOTOPQR/L'ALSACE

    Une femme portant un voile intégral a été contrôlée par une patrouille de police, ce mardi, vers 14 h 30, sur l’avenue Edouard-Michelin à Clermont-Ferrand. Un procès-verbal de contravention a été dressé sur le champ. 
    La passante, âgée de 40 ans, devra s’acquitter d’une amende de 150 euros. Le port du niqab, qui dissimule entièrement le corps et la tête, est interdit dans l’espace public en France depuis avril 2011.

    http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2015/06/09/une-passante-verbalisee-pour-port-du-niqab-a-clermont-ferrand_11473651.html


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  • Philippot gaulliste ? Menteur ou crétin ?

    Archives du mot-clé Florian Philippot ..

    Le matin du lundi 6 avril 2015, invité sur ITV, le vice-président du Front National, Florian Philippot, assène à Bruce Toussaint qu’il est gaulliste. Est-il un menteur ? Un crétin ? Jugez vous-même.

    Charles de Gaulle baignait, avant la guerre, dans les milieux proches de l’Action française, organisation royaliste se situant dans les mouvances de l’extrême-droite. Son bilan politique s’enracine sur deux choix fondamentaux qui ont à l’évidence marqué son existence et surtout l’image qu’en a gardée de lui la postérité, et notamment les Françaises et les Français :

    1°/ La résistance à l’occupation nazie et le refus de la collaboration

    En juin 1940, alors que la classe politique française, tétanisée par la défaite et l’avancée allemande occupant la France, se ralliait peu ou prou à la politique de collaboration avec les nazis, prônée par l’extrême-droite française, et choisissait de placer Philippe Pétain à la tête du pays, Charles de Gaulle, réfugié à Londres, appelait les Françaises et les Français à la résistance et commençait à mettre en place les réseaux combattants qui allaient permettre, quatre ans plus tard, à la France de faire bonne figure dans la victoire contre la barbarie nazie. Dans cette dynamique, De Gaulle, qui voulait rassembler toutes les branches de la résistance (communistes, socialistes et gaullistes), avait rompu totalement avec Charles Maurras, patron de l’Action française, passé à la collaboration la plus honteuse. Pour l’extrême droite et les collabos convaincus, l’occupation nazie fut qualifiée de « divine surprise » et ce fut pour eux l’occasion de tenter d’appliquer leur programme de haine de stigmatisation de racisme et de terreur contre la population. Et c’est avec plusieurs rescapés de cette aventure criminelle que Jean-Marie Le Pen a créé le Front national en 1973. Rappelons que le Jeune Jean-Marie Le Pen, alors étudiant en droit à la toute fin des années 1940, militait contre l’épuration qui consistait à éliminer des administrations ceux qui avaient trop collaboré avec l’ennemi.

    2°/ la signature des accords d’Evian

    Autre marque du Gaullisme, la décolonisation et notamment la décision de signer la paix avec les combattants algériens et de permettre l’indépendance de ce pays. L’extrême-droite, soutenant les colons les plus obtus, a toujours lutté contre toute avancée du statut de ce qu’on appelait à l’époque « les indigènes », refusant les réformes proposés par Ferhat Abbas, préconisant l’égalité républicaine entre tous les citoyens de l’Algérie. Cette inflexibilité a provoqué la révolte algérienne, débutant par la toussaint rouge, le 1er novembre 1954, s’achevant par la signature des accords d’Evian le 18 mars 1962 et le cessez-le-feu le 19 mars 1962. Pour tenter de bloquer ce processus, l’extrême droite crée l’Organisation de l’armée secrète (OAS) et se lance alors dans le terrorisme. Et c’est le putsch des généraux, le 21 avril 1961, ce que de Gaulle appelle « Un quarteron de généraux à la retraite », qui échoue lamentablement. Puis, ce sont des bombes et des crimes qui se multiplient, notamment la tentative presque réussie d’assassinat du général de Gaulle, le 21 août 1962. Le lieutenant-colonel Bastien Thiry, figure mythique de l’extrême-droite et du FN, jusqu’à aujourd’hui, organisateur de cet attentat, est arrêté, jugé, condamné à mort et exécuté le 11 mars 1963. De Gaulle ayant refusé sa grâce. Les anciens de l’Oas étaient nombreux à la fondation du FN, qui n’a jamais condamné cette organisation terroriste et qui continue à rendre hommage aux criminels les plus emblématiques. Récemment encore, à Béziers, le maire FN de la ville a fait débaptiser la rue du « 19 mars 1962″, pour lui donner le nom d’un activiste de l’OAS, condamné et emprisonné dans les années où de Gaulle était au pouvoir…

    Alors, comment peut-on, sans mentir, sans se payer la tête des Françaises et des Français, être vice-président du FN et se dire gaulliste ?

    https://jacquessoncin.wordpress.com/2015/04/06/philippot-gaulliste-menteur-ou-cretin/


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  • En France socialiste, les détenus font du surf ..

    Posté par Thomas Joly..

    C’est une innovation due aux politiciens du régime. Ont-ils voulu s’assurer, pour le cas quasi impossible où l’un des leurs finirait en prison, qu’il puisse continuer à mener la belle vie ? Corrompu comme Serge Dassault, insulteur et agresseur raciste comme Razzy Hammadi, escroc récidiviste comme Patrick Balkany, voleur condamné comme Jean-Christophe Cambadélis – arrêtons-nous ici, de Jean-Marc Ayrault à Thomas Thévenoud, les égouts du Parlement en vomissent par dizaines –, nombreux sont ceux qui devraient y croupir. Heureusement : Christiane Taubira veille.

    Au centre de détention de Plouharnel, en Bretagne, les détenus peuvent s’adonner à toutes sortes de sports-jeu-thérapies : le jonglage, le théâtre, mais aussi le surf. Quand certains Français peinent chaque mois à épargner quelques euros, les prisonniers, eux, bénéficient de « stages et animations toute l’année ». Malgré la crise est-il précisé : il y a des priorités. C’est une journaliste qui le note : dans ces lieux, les hommes sont vite « gagnés par l’ennui et la dépression », eux qui n’ont fait que voler, agresser des grands-mères, commettre des attouchements sexuels ou incendier des voitures.

    Les millions de Français rackettés par la mafia républicaine et qui ne peuvent même pas offrir à leur famille une semaine de vacances apprécieront. Avec leur argent, des criminels et des délinquants reconnus coupables et condamnés se voient eux offrir, en plus de cours de philosophie-jonglage – « si on essaye pas et qu’on rate pas, on progresse pas, donc ça valorise aussi tous les parcours […] avec des échecs des réussites, etc., et que les échecs justement, ça permet d’apprendre, de continuer » –, de théâtre, de musique, etc., des cours de surf au grand air.

    Car il ne s’agit pas que la prison sanctionne une atteinte à la société non : selon les journalistes, ce qui importe, c’est « leur redonner une vision d’avenir ». Ces détenus sont « en phase de réinsertion », il faut les « préparer psychologiquement ».

    Le surf leur apprend que « pour continuer, il faut persévérer ». Car pour les journalistes, il y a encore un autre fait important : ce ne sont pas ce qu’en pensent les victimes ou ce qu’a à y gagner – ou y perdre – la société, mais que les condamnés « retrouvent enfin [leur] liberté ». Et cela doit « empêcher la récidive ».

    Source : https://sitejeunenation.wordpress.com


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  • Quelques mots pour les victimes de Tourcoing .

    Depuis lundi, le quartier de la Bourgogne est mis à feu et à sac. Une soixantaine de véhicules et de poubelles incendiés, des véhicules de police et des bus endommagés, selon la préfecture. Des commerces, aussi.

    Ancien chef d'entreprise
     
    Pour Anne Hidalgo, les zones de non-droit en France n’existent pas. La preuve par Tourcoing.

    Littéralement en état de siège depuis le début de la semaine – les émeutes de la ville ayant gagné Roubaix et Wattrelos, on ne peut plus ni y entrer ni en sortir – à tel point que la frontière avec la Belgique est fermée, Tourcoing a explosé.

    Depuis lundi, donc, le quartier de la Bourgogne est mis à feu et à sac. Une soixantaine de véhicules et de poubelles incendiés, des véhicules de police et des bus endommagés, selon la préfecture. Des commerces, aussi. Des actes de vandalisme en représailles à la mort du passager d’un véhicule que les policiers poursuivaient pour avoir grillé trois feux rouges – le conducteur conduisant sans assurance – avant de terminer sa course folle encastré dans un arbre.

    La réaction du Républicain Gérald Darmanin, le député-maire de la ville ? « D’abord, je voudrais exprimer, une nouvelle fois, mes condoléances et pensées aux familles du jeune homme décédé et des jeunes blessés dans ce dramatique accident de la route. » La faute à pas de chance, à une virée entre potes qui aurait mal tourné, en somme. Voiture non assurée, feux grillés, têtes cagoulées ? Des broutilles.

    Mais vous ne connaissez pas la meilleure ! Si Darmanin s’est « exprimé une nouvelle fois », c’est parce que la première s’est tenue le jour même de la mort de l’acolyte cagoulé chez…les parents de ce dernier ! Même que M. Zighem lui a offert un thé qu’il a depuis du mal à digérer. En effet, M. le maire a eu le toupet de lui demander si son fils « avait un casier ». De fait, Pierre-Eliott, que son père avait « du mal à canaliser », élevé pourtant « dans la droiture », en avait un. Ce qui, en tant que passager du véhicule, ne le rend pas responsable de l’accident, s’est emporté le père. Et d’affubler le maire du délicieux nom de « Républicon » !

    Des condoléances donc, mais pas d’excuses aux contribuables qui vont casquer pour la remise en état des biens publics. Pas davantage pour les commerçants dont le gagne-pain est détruit, dont les tarifs d’assurance vont s’envoler, pire, qui ne seront plus couverts par leurs compagnies. Pas un mot aux habitants qui ne dorment plus de la nuit. Avec ces victimes-là, pas question de causette autour d’un café, mais des expressions usées jusqu’à la corde : « Aucune violence n’est excusable, aucune » , « l’ordre républicain doit être respecté », et patati et patata…

    Le quartier de la Bourgogne, l’un des nombreux à faire l’objet de multiples encadrements avec des médiateurs de rue qui reviennent de tout, « trop compliqué de faire de la médiation », impossible de « créer les conditions de dialogue entre les jeunes et les forces de l’ordre », « quand le désordre et la violence sont là, c’est trop tard », avouent-ils, désenchantés, habitants d’une ville où la moitié des ménages provient largement de l’immigration et vit sous le seuil de pauvreté.

    Trop tard en 2015 quand le phénomène inquiétait déjà en 1990. L’immigration, l’intégration, « c’est un problème permanent et gigantesque », reconnaissait Alain Juppé dans Lui, cette même année. Eh bien, 25 ans plus tard, il exhorte à ne pas comparer les situations !

    En attendant, vendredi soir, deux hélicoptères survolaient Roubaix. De combien d’hélicoptères aurons-nous besoin pour la France entière ? Quand ? Pendant combien de temps ? Ne pas comparer 1990 avec 2015 ? Parce que c’est terrifiant !


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