Il fut un temps où la musique adoucissait les mœurs… Mozart, Puccini, Vivaldi, Ravel, pour les mélomanes, Trenet, Aznavour, Dalida, Piaf, puis encore Sardou, Whitney Houston, Johnny Halliday, et même pourquoi pas Michael Jackson...
Et puis vint le rap… Je me rappelle de la perplexité qui nous empara, avec quelques amis qui fréquentions le Palace dans les années 80, quand nous entendîmes les premières notes de cet étrange tintamarre. Et encore, à l'époque, un MC Solaar avait un zeste de poésie dans les textes.
Et puis, le rap quitta la marge de ses débuts et entama son empire sur les ondes, écrans, Iphone et MP3… C’est devenu le genre musical le plus porteur, l’étendard « culturel » de la jeunesse des banlieues : normal que le rap envahit tout, comme disait Engels « à partir d'un certain nombre, la quantité devient une qualité »… Si l'on peut parler de « qualité » à ce propos. Pas besoin de citer des textes de cette « musique » pour savoir que notre gauche bien-pensante accepte de ce courant « artistique » dix fois plus qu'elle ne tolère de n'importe qui d'autre, qu'il s'agisse d'apologie de la violence, machisme, sexualisation du corps féminin réduit au statut d'objet, homophobie, misogynie, apologie du terrorisme, appel au meurtre, racisme et appel au génocide racial (voire Nick Conrad)…
Le rap, c’est le témoin le plus bruyant, le plus effrayant de ce que l’époque fait endurer à notre pays. Il sonne, pour nous Français enracinés, le glas de notre soumission à l’immigration de masse, à l’Islam, au communautarisme, mais aussi au paganisme de ces « teufs » où des « meufs » à moitié nues agitent leur popotin devant des « grosses caisses », allemandes, de préférence… Le glas aussi d’un certain art de vivre à la Française, à la fois convivial et raffiné, mélange de bonne franquette et de salon chic…
Et comme si tout cela ne suffisait pas, en plus du son, il nous faut endurer l’image : celle de ces faciès patibulaires, ces rictus sordides, ces gueules animales bavant la haine. Il nous faut subir le spectacle des rixes publiques et surmédiatisées entre « stars » de la sauvagerie, hier Booba contre Karis et leurs gangs respectifs en plein Orly, puis Rohf contre le même Booba, aujourd’hui Sadek contre Bassem… Sans parler de MHD, en prison pour meurtre. Idéal, pour l’image internationale de la France : ça doit donner envie au monde entier de venir voir notre hexagone et son accueillante population, une vraie carte postale touristique, vous ne trouvez pas ? J’entendais l’autre jour Rokhaya Diallo se gargariser que l’immigration ait porté la France au sommet du rap dans le monde : c’est peut-être la pire des choses qu’elle nous ait jamais faite…
Olivier Piacentini