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  • La poche de Dunkerque//édition 2020

    Résultat de recherche d'images pour "manifestation avocats dunkerque" Anne-Sophie Chazaud

     Une nouvelle fois, il est nécessaire d’évoquer l’impopularité historique de cet exécutif et notamment du chef de l’État bunkerisé.

     Dunkerque a dû être transformée en camp retranché pour y recevoir le président le plus détesté de la 5ème République.
     Un avocat manifestant a été arrêté, ce qui a provoqué la colère du barreau.
    Que diront les ardents défenseurs de cette Macronie dégénérescente,  cette fois-ci ?Que c’est la faute de Taha Bouhafs ?La faute des séditieux ? Des factieux ?
    J’entendais hier soir des éditorialistes serviles sur une chaîne d’info, prétendre que la détestation de Macron était en réalité de l’antisémitisme .Quand on est à court d’arguments, bien penser à sortir ce talisman délirant, ça peut toujours marcher sur quelques esprits faibles...
    À Versailles, même accueil, mêmes causes mêmes conséquences : un rejet total du peuple.
    Plus aucun membre de ce gouvernement ne peut se présenter devant le peuple sans se faire huer sans parler des syndicats félons qui font désormais l’objet du même rejet.
    Mais attention petit lapin, tu risques de te faire pincer très fort, au sujet de ces derniers, il ne faut pas dire «collaborateurs », car c’est mal, c’est excessif.Parce que le recours au point Godwin ne vaut jamais que d’un côté.

    Et, face à l’évidence, qu’entend-on ?
    Les explications aussi stupides qu’emplies de morgue de madame Belloubet, la dame qui ne sait pas compter le nombre de ses biens immobiliers, jugeant que les Français ne sont pas capables de s’habituer assez vite, stupides qu’ils sont, tandis que Sibeth N’Diaye revendique la violence d’un réformisme hystérique comme méthode de gouvernance (tout comme le fait de mentir, suppose-t-on).
    On retrouve là tout le mépris imbécile d’une partie importante du personnel politique depuis quelques décennies: si les Français nous rejettent, ce n’est pas parce que nous sommes dans l’erreur de fond, ce n’est pas parce que nous nous trompons.
    Non. C’est parce qu’ils ne nous ont pas compris.
    Parce qu’ils sont un peu débiles, en fait...
    Ce travers fut notamment la raison majeure de l’échec du Parti Socialiste jospiniste puis valssiste, imbu de la conviction de détenir le Vrai.
    Aucune capacité à la remise en question de soi.
    Et, par conséquent, aucune capacité à concevoir l’illégitimité et l’ineptie de son action perçue comme la pire des violences.
    Croire qu’il suffit d’avoir été élu pour être légitime à faire n’importe quoi, c’est à peu près aussi intelligent que de croire qu’il suffit d’avoir fait 20 heures d’auto-école pour savoir conduire.

    C’est, dans le fond, la stupidité si banale et vulgaire du kéké arriviste.

    Le problème, c’est que la bêtise mène au crime.

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  • Nantes. Un policier : « L’institution judiciaire nous empêche de faire notre travail et d’assurer la sécurité des Nantais ».

    La délinquance liée aux mineurs étrangers isolés explose à Nantes depuis deux à trois ans – une partie d’entre elle recouvre des vols à la roulotte, mais aussi des vols à la tire ou des vols de collier, souvent à main armée.
    Un mineur qui se dit âgé de 13 ans – un âge qui permet d’échapper à l’emprisonnement ferme – a été arrêté trois fois en trois jours à Nantes.

    Arrêté trois fois en trois jours…

    Il a en effet été arrêté trois fois les 13 et 14 janvier, pour vol, recel de vol et enfin vol à main armée d’un collier en or – sous la menace d’un couteau, en réunion, dans la soirée du 14 à l’arrêt Hôtel-Dieu, véritable point noir de l’insécurité en centre-ville.
    A chaque fois il a été remis en liberté – cependant il pourrait légalement aller en prison, ou en centre éducatif fermé, ce qui est impossible en-dessous de 13 ans.« Les magistrats se plaignent du sous-effectif et de l’augmentation de l’insécurité, mais ils en sont directement responsables », tempête ce policier nantais chevronné. « Quand ils remettent dehors des délinquants chevronnés, quand ils libèrent ou refusent de poursuivre des gens qui se disent mineurs mais qui n’ont, d’abord, rien à faire sur notre sol, ensuite, qui ne sont pas mineurs du tout, ou n’ont pas l’âge qu’ils disent et enfin, qu’on a déjà arrêté trente ou quarante fois, ils leur disent en substance ‘’bravo les gars continuez, vous êtes libres de piller, voler, violer à Nantes, vous ne serez pas punis’’. A se demander s’ils habitent ici ou s’ils ont des enfants ? »
    Déjà condamné à Montpellier

    Et ce d’autant que cet adolescent en particulier a déjà été condamné à des peines de prison ferme à Montpellier – il l’a cependant été par défaut, puisqu’il était absent à son jugement.
    « Ce genre de délinquant n’a rien à faire dehors », résume un autre policier nantais.
    « On sait très bien que dès lors qu’on va le libérer, il va retourner en ville, là où il a l’habitude d’agir, et il va recommencer. Encore et encore, parce qu’il sait que le système le protège. La seule chose qui marche, c’est que l’institution dise stop et l’envoie en prison. La bienveillance, ils prennent ça pour de la complaisance et commettent des délits toujours plus graves ».Un point de vue issu du terrain qui visiblement peine à se faire entendre auprès des magistrats à Nantes.
    « La conséquence, les Nantais la subissent au quotidien – la ville est de moins en moins sûre, et beaucoup s’inquiètent quand ils rentrent tard ou lorsque leurs enfants sont sortis. Ce n’est pas contre la police qu’il faut manifester. Nous on fait ce qu’on peut, avec très peu de moyens par rapport à tout ce qui se passe et à la gravité de ce qui se passe. Mais clairement, l’institution judiciaire nous empêche de faire notre travail et d’assurer la sécurité des nantais ».

    Louis MoulinCrédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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  • Retraites par points

    Retraite

    A titre d’exemple, en Suède avec 4 baisses de la valeur du point en 20 ans, il va falloir aux Suédois travailler jusqu’à 69 ans.

    Dans le système par répartition, l’inflation n’est que très peu ou pas du tout prise en compte.

    De plus, dans ce système à points, c’est l’injustice qui prime, car les très hauts salaires qui cotisent à plus de 320 000 € ne cotiseront qu’au niveau de 120 000 €.
    Ce qui sera un manque de 5 milliards d’euros au détriment de la solidarité.Par contre, les Banques et les Société d’assurances en sortent gagnantes sur toute la ligne, pour créer des fonds de pension.
    Pour les cotisants les plus bas, ce sera, soit travailler plus longtemps, soit se satisfaire d’une retraite insuffisante.
    Macron veut reprendre le contrôle de 350 milliards d’euros que représente le financement de l’ensemble des retraites.
    Le système à points lui permettrait de jouer sur la valeur du point en fonction des finances de l’Etat. Finances qui se dégradent régulièrement sans qu’on puisse apercevoir le bout du tunnel.
    Les délocalisations, les ventes de nos industries de pointe à l’étranger et l’immigration qui « coûte un pognon de dingue » ne sont pas faites pour en renflouer les caisses.Il se peut qu’à la fin, ce soit le Parlement qui tranche pour mettre un point final à toutes les grèves et perturbations pour le plus grand bonheur du Gouvernement et des financiers en créant un régime de retraite par capitalisation.
    Les classes moyennes, dans ce plan Macron, n’ont rien à gagner mais surtout voir diminuer leur pouvoir d’achat.
    Les mondialistes partisans de l’argent roi, rêvent d’un nivellement par le bas.
    Les riches continuant à être toujours plus riches et les classes populaires devront travailler plus longtemps pour en arriver, comme on le voit aux Etats Unis et même en Allemagne, à mettre des prospectus dans les boites aux lettres, à récupérer des bouteilles vides pour vendre le verre, ou à trouver un petit emploi à temps partiel s’ils en trouvent.
    Plus que jamais les mots prémonitoires du Président que le monde entier nous envie, se vérifieront « Il y a ceux qui ont réussi et ceux qui ne sont rien ».Quant au relèvement de la retraite des agriculteurs, on ne peut que s’en féliciter.
    Mais derrière il y a une petite combine coutumière de ce Gouvernement.
    A ce sujet une proposition de loi avait été adoptée à l’unanimité de l’Assemblée Nationale le 2 Février 2017 afin de porter le minimum des pensions de retraites agricoles de 75 % à 85 % du SMIC soit 1 000 € mensuel à compter du 1er Février 2018.
    Ce blocage gouvernemental a eu pour effet de donner maintenant l’impression généreuse de lâcher du lest.
     Et puis rassurez vous Braves Gens, il reste encore une possibilité de maintenir le niveau des retraites. Delevoye a vendu la mèche récemment : Faire rentrer des millions de «migrants» qui viennent pour se faire entretenir et pas pour travailler, car ils ne savent du moins pour la majeure parti, rien faire, afin de payer vos retraites et celles de vos enfants.
     C’est pas génial ça ?
    Jacques LAURET

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  • Les violences policières sont toutes des violences illégitimes.

    Résultat de recherche d'images pour "violences policières"
     Régis de Castelnau
    La reconnaissance du bout des lèvres, à la fois par le pouvoir et les médias qui le servent, de l’existence de « violences policières » nous a encore offert une séquence intéressante.
     
    Quiconque suit les réseaux, s’est penché sur le travail remarquable du journaliste David Dufresne, ou a lu les articles du Monde sait à quoi s’en tenir.
     
    Encouragée par le pouvoir à utiliser une violence débridée, protégée par une justice refusant de la contrôler et de la sanctionner, la police française s’est transformée en une milice qui par la violence et l’intimidation porte gravement atteinte à la liberté constitutionnelle de manifestation.
    Chez les soutiens du président et en particulier les « journalistes militants » du macronisme deux sortes d’arguments ont été avancés pour le justifier.
    Tout d’abord que très rares (!), ces violences policières n’étaient que la réponse aux « effroyables » violences des manifestants, et ensuite que la police n’utilisait à cette occasion que la « violence légitime » dont l’État est dépositaire.
    C’est simplement une manipulation, les « violences des manifestants » abondamment et systématiquement filmées et photographiées par la presse du pouvoir ont été celles de groupuscules provocateurs parfaitement identifiés et utilisés pour justifier la « riposte » policière.
    Ensuite on nous a servi la légitimité juridique de la violence policière, les forces de l’ordre usant d’un « droit républicain » de frapper, d’amputer, d’éborgner et de détenir.
    C’est un dévoiement complet du principe de légitimité dans toutes ses définitions.
     
    Tartufes et menteurs
     
    Avant de revenir sur la question de la légitimité pour l’État d’utiliser la violence, on se permettra quelques remarques.
    Sur la tartuferie de ces « journalistes militants » soutiens acharnés de l’aventure Macron, occultant soigneusement pendant plus d’un an une réalité que l’étranger regardait et commentait avec effarement, d’une police transformée en milice de nervis, et qui font maintenant semblant de découvrir ce que tout le monde voyait et savait.
    Un ban pour Anne Sinclair qui avec son tweet publié au spectacle de la fameuse vidéo du « croche-pattes », faisait semblant de découvrir la lune.
    Il y a aussi les inepties proférées par la macronie, gouvernementale ou pas.
    L’Oscar revenant comme souvent à Sibeth Ndiaye proférant une nouvelle énormité et nous confrontant comme toujours à la question obsédante : est-elle à ce point parfaitement niaise, ou s’agit-il d’un cynisme d’acier ?
    « Je ne pense pas qu’on puisse dire dans un État de droit, dans une démocratie extrêmement solide comme celle de notre pays, qu’il y a des violences policières, comme s’il y avait de manière générale chez les forces de l’ordre une attitude consistant à aller tabasser des manifestants systématiquement ou à violenter des personnes sans raison».
    Si, si Madame c’est bien le cas, et il y a des centaines de vidéos et des milliers de témoignages qui en attestent.
    Et lorsque vous dites « quand il y a eu des fautes, elles sont systématiquement sanctionnées », c’est simplement un de ces mensonges grossiers que vous revendiquez pouvoir proférer « pour protéger le président ».
    La justice depuis le début, dans le même temps où elle lançait une répression de masse sans précédent contre le mouvement social des gilets jaunes, a refusé de remplir sa mission de contrôle de la violence policière.
    Il y a eu une condamnation à trois mois de prison avec sursis (quelle sévérité !) pour un policier qui avait lancé un morceau de béton de la taille d’une brique sur des manifestants.
    Et c’est tout !
    Pas une suspension, pas une garde à vue, pas une révocation, pas une suspension, pas de jugement, juste une poignée de mises en examen pour des centaines de violences avérées.
    Et parallèlement des dizaines et des dizaines de classement sans suite scandaleux.
    Comment pouvez-vous à ce point vous moquer du monde ?
     
    Le monopole de violence qu’est que c’est ?
     
    Alors comment comprendre l’utilisation par les amis du pouvoir du concept de « violence légitime » dont disposerait la police, pour répondre à l’émotion de l’opinion publique devant les exactions policières qui se déroulent depuis un an et dont l’évidence a fini par s’imposer ?
    C’est tout simplement un abus de langage avançant l’idée d’une d’une « autorisation juridique » donnée aux forces de l’ordre de violenter les corps dans l’intérêt de l’État.
    D’abord il y a une impropriété des termes puisqu’il s’agit en fait de ce que Max Weber appelait « le monopole de la violence » que seul l’État sur un territoire donné est autorisé à utiliser.
    Cette violence qui se caractérise par le « pouvoir sur les corps » est déléguée à la police à l’armée et ce qui est essentiel à la Justice.
    Pour deux raisons, d’abord c’est celle-ci qui punit les délinquants et qui si nécessaire les prive de leur liberté et enferme leur corps entre quatre murs (et auparavant pouvait le couper en deux).
    Mais elle doit aussi exercer son contrôle sur l’utilisation de la violence par les agents armés de l’État.
    Il est important de rappeler pour que cette violence dont l’État a le monopole soit « légitime », deux conditions indispensables doivent être réunies : d’abord que son usage en soit défini et réglementé par la Loi.
    En nature, en intensité, et en proportionnalité, pour que ceux qui vont en disposer sachent les limites de leurs pouvoirs et les risques de sanctions qu’ils encourent.
    Et qu’ensuite le caractère légal et régulier de cet usage soit contrôlé par le juge.
    La première condition est réalisée : user de la violence physique dite « légitime » par les forces de l’ordre est strictement encadré et le Code pénal prévoit une répression spécifique pour les agents publics titulaires par délégation de l’État du pouvoir sur les corps.
    Si l’auteur d’une violence illégale parce qu’excessive et non proportionnelle commise à l’égard de ses concitoyens, est un agent public, c’est une circonstance aggravante et elle devra être plus sévèrement punie que celle commise par un simple citoyen.
    Cette situation juridique et institutionnelle est fondamentale dans la mesure où l’État doit pouvoir conserver la totale maîtrise de l’usage qui est fait de ses pouvoirs par son personnel armé.
     
    Sans le contrôle de la Justice toute violence est illégitime
     
    Mais l’absence de la deuxième condition, celle du contrôle juridictionnel prive « le monopole de la violence » dont dispose l’État de sa légitimité juridique et démocratique.
    Car, force est de constater que si la loi a bien créé les outils légaux d’encadrement, la défaillance quasi totale de la justice française dans l’accomplissement de cette mission de contrôle a complètement déréglé le dispositif républicain et démocratique.
    La responsabilité du pouvoir exécutif est évidemment lourdement engagée qui a laissé faire quand il ne l’a pas directement organisé, mais celle de la Justice est première.
    Emmanuel Macron utilisant à l’égard des policiers et gendarmes de l’expression de « forces de sécurité intérieure » caractérise un glissement sémantique à la fois troublant et inquiétant.
    Les « forces de sécurité extérieures et intérieures » ce sont les forces armées.
    Gendarmes et policiers sont des forces de l’ordre.
    On ne peut malheureusement que constater qu’aujourd’hui les conditions institutionnelles et juridiques indispensables à l’usage du « monopole de l’État sur la violence » ne sont plus réunies.
    Ce qui veut dire que de ce point de vue notre pays a basculé dans une forme d’arbitraire, tout simplement.
    Un pouvoir minoritaire a décidé de ne plus respecter les libertés démocratiques fondamentales pour traiter un mouvement social profond.
    Il a pour cela donné carte blanche à une police dont une partie est dévoyée.
     La nomination de Didier Lallement  au poste de préfet de Paris, l’attitude des syndicats de policiers vis-à-vis du pouvoir multipliant les chantages, l’invraisemblable brutalité des forces de l’ordre sur le terrain dont témoignent des centaines de vidéos, tout cela augure mal de la capacité d’Emmanuel Macron à rétablir l’autorité républicaine sur la police.
     
    Si jamais lui prenait l’envie de le faire, ce qui est malheureusement très improbable.

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