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  • Ultra-gauche terroriste

    Auteur : Michel Janva

    Ultra-gauche terroriste

    Depuis 2 ans, une dizaine d’incendies criminels ont eu lieu à Grenoble. Notamment l’incendie de l’église Saint-Jacques qui a été détruite.

    Mais, comme les auteurs font partie d’un groupe d’ultra-gauche, le procureur n’avait rien fait jusqu’à présent.

    Depuis deux ans une dizaine de bâtiments, publics et privés, ont été victimes de départs de feux, tous d’origines criminelles.

    Une qualification terroriste permettrait d’avoir « des moyens différents » pour les enquêtes, a fait valoir lundi 13 janvier le procureur de la République au sujet des dégradations et incendies criminels revendiqués par « l’ultra-gauche libertaire » et qui ont eu lieu depuis le printemps 2017. Le procureur de la République de Grenoble a annoncé avoir demandé au parquet national anti-terroriste de se saisir des dossiers de la vague d’incendies criminels de la région grenobloise revendiqués par « l’ultra-gauche libertaire », après le sinistre qui a détruit des véhicules d’Enedis dans la nuit.

    « Nous avons saisi le parquet national anti-terroriste d’une demande (de saisine) des dossiers. L’ensemble de ces destructions concernant aussi bien des sociétés que des biens publics revendiquées par l’ultra-gauche libertaire peuvent être considéré comme des attentats terroristes ». « Nous soumettons chaque fois les dossiers au parquet national et celui-ci , dans cette affaire comme dans les précédentes, les évalue et donnera sa décision. Pour l’instant, il ne l’a jamais fait et nous espérons que cette fois-ci il le fera ». « Il y a une augmentation permanente du nombre de faits attribués à cette mouvance, il y a un mouvement national et il y a beaucoup de faits sur le ressort de Grenoble : cela justifierait cette qualification terroriste ». « Ce sont des enquêtes difficiles, les auteurs des faits sont particulièrement prudents et vigilants (…) Nous avons à faire à un groupe très organisé »

    Près d’une quinzaine de dégradations ou d’incendies ont eu lieu dans l’agglomération grenobloise depuis le printemps 2017, dont des incendies de casernes de gendarmerie, de la salle du conseil municipal de Grenoble ou d’une église, ainsi que des locaux de France Bleu Isère, sans que des suspects soient appréhendés.

     

    Source : lesalonbeige


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  • WEF Greta Thunberg vient en Suisse avec une exigence radicale

    Greta Thunberg a été la grande attraction du forum de Davos l'an dernier. Elle sera de retour la semaine prochaine.

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  • Photo de Paule Madeleine Lartigue D'oranie.
    Paule Madeleine Lartigue D'oranie

    de Jacques Martinez BV

    En 1962, Pieds-Noirs et Harkis étaient moins bien accueillis que les migrants aujourd’hui.

    [[Etaient même très mal accueillis dans certains coins de France où on les a disséminés -ordre de de gaulle de nous séparer, et c'est ainsi que parfois pendant des dizaines d'années des familles ne se sont pas vues. C'est une chose que je ne lui PARDONNERAI JAMAIS.]]

    Où étaient-ils, ces gens si généreux aujourd’hui, si absents, si hostiles en 1962 ?

    Qu’il y ait en ces jours rassemblements et pétitions pour ceux qui fuient les décapitations par les islamistes, c’est louable. Mais combien de Français se sont rassemblés ou ont pétitionné pour nous défendre en 1962 –j’avais 16 ans– à notre arrivée d’Algérie (française), notre terre natale ?

    Le réalisateur Bernard Murat, suivi par 66 « pros » du spectacle, appelle à soutenir les réfugiés : « Nous ne pouvons pas rester claquemurés dans l’indifférence et le silence devant la tragédie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui meurent, faute d’être accueillis, victimes de la barbarie…» Que n’a-t-il écrit les mêmes phrases en 1962 à l’adresse des pieds-noirs et harkis, «victimes de la barbarie» d’autres égorgeurs?

    Né en… Algérie, à Oran, mais étant depuis longtemps à Paris, il avait alors 21 ans:
    a-t-il été parmi la minorité de Français nous ayant secourus ou parmi la majorité de «métropolitains» qui, à l’image d’un Jean-Paul Sartre ou du socialiste Gaston Defferre, futur ministre de l’Intérieur de François Mitterrand, ont été hostiles à notre venue ?
    A-t-il protesté contre ce Defferre haineux ordonnant «que les “pieds-noirs” aillent se réadapter ailleurs»?
    A-t-il dénoncé Jean-Paul Sartre pour ses propos sur les Français d’Algérie :
    « … il faut tuer : abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre : le survivant.» (préface des Damnés de la terre, du tiers-mondiste Frantz Fanon, 1962)

    Ces mêmes questions sont à poser aux pétitionnaires qui, en 1962, étaient eux aussi en âge de réagir à notre exode : Line Renaud (34 ans) ou Pierre Arditi (18 ans)… Ainsi qu’aux Français ouvrant grand leurs bras à ceux qui, c’est vrai, méritent un havre de paix. Mais où étaient-ils, ces gens si généreux aujourd’hui, si absents, si hostiles en 1962 ?

    C’est un fait : les photos d’enfants (cathos, juifs, musulmans) émasculés puis égorgés par leurs amis du FLN n’étaient pas publiées mais censurées ! Et mes parents, «les oppresseurs» selon Sartre, passaient pour des gens bardés d’or après avoir fait « suer le burnous» : mon père, fort de son «certif’ de maréchal-ferrant » (et j’en suis fier) a évolué jusqu’à mécanicien sur avion et ma mère se vantait (et je l’admirais) de son «certif’ de sténodactylo». Avec cinq fils, ils ne roulaient pas sur l’or !
    Qui était là pour nous accueillir ? Toutefois, notre malheur était encore enviable face au drame des harkis qui, au lieu d’honneur, étaient honnis par ceux qui, en cette fin d’été, ouvrent leur porte aux victimes d’une même barbarie…

    Mais notre plus grand tort, alors, n’était-il pas, pour l’intelligentsia, que nous tous, pieds-noirs et harkis, n’étions que de modestes…Français ?

    Jacques Martinez


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  • Démissions collectives à l’hôpital !


    Puisque le gouvernement ouvre sa hotte de père Noël pour calmer une à une diverses corporations, il fallait s’attendre à ce que les médecins hospitaliers ne manquent pas sous le sapin. 

    Et il est bien vrai que la situation de nos hôpitaux est pour le moins alarmante : bagarres aux urgences, décès sur des brancards, enfants transférés à 200 km faute de lits… chaque jour en apporte une nouvelle illustration. 
    Aujourd’hui même, c’est probablement le squelette d’un patient disparu en octobre 2018 de l’hôpital de Béziers qui vient d’être découvert derrière la haie du parking du personnel !Six cents chefs de service et près de cinq cents responsables d’unités viennent donc d’annoncer leur démission de leurs « fonctions d’administration, de gestion et de représentation ». Rassurons leurs familles, il est peu probable que cette « démission » affecte leurs bulletins de salaire : le terme de grève administrative semblerait plus pertinent.En pratique, et comme l’annonce le professeur Grimaldi, chef de file du mouvement, ces médecins « ne feront plus ce qui selon eux ne fait pas partie de l’intérêt des malades. Par exemple les tableaux de bord, les indicateurs de qualité… Tout cela ne sera plus notre problème. […] Arrêtons de considérer l’hôpital comme une entreprise. »Or, c’est précisément parce que l’hôpital n’est pas une entreprise, mais est depuis longtemps devenu une administration, que rien n’y fonctionne normalement. Et qu’on y a embauché des masses de personnels administratifs dont la seule tâche semble être de compliquer celle de ceux qui soignent vraiment ! Comme les infirmières dont le salaire moyen est classé 28e sur 32 pays de l’OCDE, et dont un tiers fuient l’hôpital cinq ans après leur première prise de fonctions…
    « Ce qui nous coûte le plus cher en France, ce sont les frais de gestion », assène le professeur, qui cite l’exemple des codeurs : « À la Salpêtrière, où je travaille, nous avons recruté 14 % de codeurs en plus en dix ans. Nous réalisons moins d’actes, mais il y a une augmentation du chiffre en général. »Explication : les codeurs sont un nouveau métier (souvent médecins), né de la « T2A » (tarification à l’activité), dont le travail consiste à transmettre à la direction les informations permettant de facturer à la Sécurité sociale les actes effectués. Contrairement au conseiller fiscal, qui s’efforce de faire baisser la note, le codeur, lui, a la tâche inverse, et dans tous les établissements de soins. Mauvaise graisse dont la masse salariale vient s’ajouter à celle des « qualiticiens », consultants, ressources humaines, services de communication… sans aucun intérêt pour les patients. On n’en finirait pas de lister les éléments d’une organisation aussi pléthorique que catastrophique, dont l’innommable informatisation des dossiers médicaux, car n’ayant pas été pensée pour les médecins…Face à cela, les établissements de soins privés qui, quoi qu’on dise, prennent en charge le même type de pathologies que les hôpitaux, arrivent le plus généralement à vivre correctement, à payer des salaires décents, à conserver leur personnel médical et paramédical (tout en étant rachetés par de grands groupes, hélas souvent étrangers).Mais ce n’est pas le professeur Grimaldi, ex-trotskiste toujours entouré dans ses activités associatives et militantes de la fine fleur de l’antilibéralisme médical et des thuriféraires du service public, qui nous expliquera pourquoi les deux mondes diffèrent à ce point.
    Richard Hanlet

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