• Une mise en examen injustifiée et abusive.

    L'AURORE.overblog.fr -:-:-:-:-:-:- par Manuel GOMEZ

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    Je ne dirai pas « dans quel monde nous vivons », mais dans « quel pays nous vivons » car, dans d’autres pays cela ne se passerait pas de la même manière puisqu’il n’existe pas une justice à « deux visages ».

    *Un journaliste, Taha Bouhafs, indique sur son tweet : « 21 h., je suis actuellement au théâtre des Bouffes du Nord (Métro de La Chapelle) 3 rangées derrière le président de la République, Emmanuel Macron. »

    Suite à ce tweet, des manifestants sont arrivés et une mini émeute s’est produite et ces manifestants ont dû être expulsés manu-militari.

    Aucune mise en examen pour ce journaliste.

    *Des membres de la CGT Energie, du Val de Marne, privent 30.000 habitants de courant électrique et notamment RUNGIS et toute sa chaîne alimentaire, ainsi qu’un site classé « Seveso », avec tous les risques que cela comporte.

    Cette action a été revendiquée par Franck Jouanno et cela a été considéré comme un acte de malveillance avéré par ENEDIS, qui, peut-être, portera plainte.

    Aucune mise en examen pour ces perturbateurs.

    *Une adolescente est menacée de mort par des milliers d’individus « pour avoir insulté l’islam » et un membre du CFCM, Abdallah Zekri, qui dirige l’observatoire national contre l’islamophobie, se permet de déclarer : « Je dis que cette fille, elle sait très bien ce qu’elle fait. Qui sème le vent récolte la tempête. Cette fille elle sait ce qu’elle a dit. Elle a pris ses responsabilités. Maintenant, elle assume les conséquences de ce qu’elle dit. Les propos qu’elle a tenu, je ne peux pas les accepter. »

    Quelles sont les conséquences que cette jeune fille de 16 ans devra assumer ? Des agressions violentes et, pourquoi pas, être violée ou assassinée ? Est-ce cela qu’a voulu exprimer ce responsable du CFCM ?

    Aucune mise en examen pour de tels propos incitant à la vengeance.

    Tous ces individus n’ont pas été mis en examen pour leurs actes et leurs dires, combien plus répréhensibles que le mien, si tant est qu’il le soit !

    Maître Jean-Yves Leborgne, lors de son remarquable débat avec Eric Zemmour, a précisé la droiture de la justice française. En est-il réellement conscient ? Que pense-t-il de ma mise en examen pour avoir publié un article, repris sur des médias nationaux, comme La Dépêche du Midi ou Valeurs Actuelles, et bien d’autres, sans nommer les intéressés.

    Ne peut-on considérer qu’il s’agit là d’une « mise en examen » abusive car injustifiée ? Une sorte d’abus de pouvoir de ce magistrat du TGI de Toulouse ?

    Je souhaiterais savoir ce que pourrait en penser la ministre de la justice, Nicole Belloubet ?

    Il me semble qu’un rappel à la loi s’imposerait, non ?

    Rappel de l'article publié le 19 janvier 2020 :

    Liberté d’expression, liberté d’informer, c’est du « pipeau », du « bidon ». Je suis journaliste depuis 1946, date où, grâce au grand Albert Camus, j’ai pu commencer ma carrière en Algérie, comme pigiste. J’ai écrit pour le quotidien « Alger républicain », puis suis devenu chef de rubrique à « La Dépêche d’Algérie ». Ensuite, en 1962, rentré en France, j’ai continué ma carrière à L’Aurore, puis à Paris Turf, et suis devenu correspondant du Méridional. À partir de 1995, j’ai commencé à écrire des livres, et j’en suis à présent à 21 ouvrages publiés, soit des milliers de pages. Parallèlement, avec la venue des réseaux sociaux, j’ai publié des milliers d’articles, sur différents sites qui ont eu la gentillesse de m’accueillir, comme Dreuz ou Boulevard Voltaire, sans oublier les sites de pieds-noirs, bien sûr.

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    Depuis quelques années, j’écris régulièrement pour Riposte Laïque, où je commente régulièrement la montée de la délinquance, la situation en Algérie, le pays où je suis né, et l’évolution de la politique en Espagne, où je vis la plupart du temps.

    En plus de 60 ans de métier, je n’ai jamais, que cela soit comme journaliste ou comme écrivain, connu le moindre ennui avec la justice. Il fallait que cela m’arrive, dans la France de Monsieur Macron et de Madame Belloubet.

    À 88 ans je suis donc « mis en examen » pour la publication, sur « Riposte Laïque », d’un article publié sur toute la presse, nationale et régionale : La Dépêche du Midi, France 3, Actu.fr, Valeurs Actuelles, Médiacités, et bien d’autres.

    https://ripostelaique.com/deux-surveillants-de-prison-fiches-s-allo-belloubet.html

    Article dans lequel je n’ai cité aucun nom, contrairement à d’autres informations, donc les « personnages » se sont reconnus directement, et je présume que ce sont eux qui ont déposé plainte contre moi.


    Je ne doute pas que tous ces autres médias, ainsi que les journalistes ayant diffusé auparavant ce même article, sont, ou seront, mis également « en examen », et que nous serons nombreux, le jour du procès, dans le box des accusés. A moins que cette décision des magistrats ne concerne uniquement que « Riposte Laïque », ou que les deux gardiens de prison accusé de « radicalité » n’aient déposé plainte que contre notre site ?

    C’est maître Pichon qui assurera ma défense. Je vous tiendrai au courant des suites de cette « importante affaire », qui confirme, dans une période d’ensauvagement général de la France, les priorités de la justice de Madame Belloubet !

     

    Manuel Gomez


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  • Si l’on en croit le JDD, En Marche ! se préparerait à une défaite aux municipales.

    Le mouvement qui a porté Macron au pouvoir ne spécule plus sur ses probables victoires : il affûte ses arguments… pour minimiser sa défaite.

    Il faut dire que le camp majoritaire a de quoi s’inquiéter : le mécontentement des Français contre la politique présidentielle va croissant.
    Selon Stanislas Guerini, le délégué général du mouvement, si le parti passait de 2.000 conseillers, actuellement, à 10.000, « ce serait un pas de géant ».
    Mais il ne parvient pas à convaincre ses troupes : des conseillers municipaux, même en nombre conséquent, ce ne sont pas des mairies gagnées.
    Le JDD rapporte le propos désabusé d’un député LREM : « Est-ce qu’on arrivera à passer le mur du son avec la multiplication du nombre de nos élus locaux ? »
    Le patron du mouvement n’y croit pas lui-même, alors, il joue le modeste : « Notre objectif est de faire gagner nos idées, pas de planter des drapeaux. »
    Il faut dire que la situation se présente mal.
    Toujours selon le JDD, un « poids lourd macroniste » se désespère : « Paris, c’est foutu ; à Marseille, je ne comprends plus rien ; on ne va jamais y arriver à Montpellier ; et à Bordeaux, on va se faire éclater. »
    Sans compter les dissidences : Cédric Villani, qui, après avoir été reçu à l’Élysée par Macron, lui fait une sorte de bras d’honneur et maintient sa candidature.
    Une situation qu’on retrouve dans une quinzaine de grandes villes, comme Lyon, Nîmes, Annecy, Besançon…
    On dirait que quelques marcheurs prennent leur indépendance et quittent les rangs.
    Sentiraient-ils le vent tourner ?
    Stanislas Guerini n’a plus qu’à sortir de ses manches une carte qui lui permettra, espère-t-il, de sauver les apparences.
    Il mise sur l’ambiguïté : « Je vise beaucoup de succès. Pas pour LREM dans une démarche partisane, mais pour la majorité présidentielle », déclare-t-il.
    Il soutient des maires sortants, qui ont toutes les chances d’être réélus, pour « fédérer des élus progressistes qui ne [les] avaient pas encore rejoints ».
    Il en est ainsi de Toulouse et d’Angers, où le parti majoritaire vient à l’appui des maires de droite.
    Un moyen facile de prétendre gagner des villes.
    À condition que les électeurs marchent dans ces combines électorales, ce qui est loin d’être sûr.
    Le même JDD rapporte que, selon un décompte qui circule au sein de la Macronie, « ce sont pas moins de 137 villes, de plus de 10.000 habitants pour la plupart », qui pourraient tomber entre les mains du Rassemblement national : 61 en PACA, 51 en Hauts-de-France, 14 en Occitanie, dont la ville emblématique de Perpignan, 9 dans le Grand Est.
    Au total, il pourrait emporter 11 villes de plus de 50.000 habitants.
    Saint-Quentin, le fief de Xavier Bertrand, serait même susceptible de basculer !
    Le parti de notre Président jouerait-il à se faire peur ?

    Il veut surtout, selon l’habitude de son maître, effrayer les électeurs par la perspective d’une raz-de-marée du Rassemblement national.

    Faute d’avoir la capacité de séduire une majorité de Français, chercherait-il à refaire le coup de la présidentielle, c’est « moi ou le chaos » ?

    Mais il est peu probable que ceux qui se sont fait avoir une fois renouvellent l’expérience.

     « Tout sauf Macron » pourrait bien être leur devise.

    Philippe Kerlouan

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  • On aimerait pouvoir se réjouir de la baisse de 3,3 % du chômage enregistrée en France au cours de l'année 2019.

    Cette baisse est hélas en trompe-l'œil. L'atonie de la croissance, la persistance des délocalisations voulues par le CAC 40, exigées par les multinationales et imposées par le mondialisme globalisé, le poids de l'économie spéculative et l'abandon de notre politique industrielle ne permettent pas de voir en cette éclaircie un phénomène réel et durable d'inversion des courbes.

    Si les créations d'emplois sont en hausse, elles concernent essentiellement le secteur des services et s'accompagnent d'une précarisation accrue du travail, les emplois précaires représentant désormais plus de 13,5 % de l'ensemble.

    Le facteur majeur de cette baisse d'apparence est, en réalité, à chercher dans un effet mécanique de la diminution constante des Français actifs et du vieillissement dramatique de la population.

    Pour le Parti de la France, seule une politique vitaliste de libertés du travail, d'initiative et de responsabilité, de sortie des carcans fiscaux, de formation professionnelle adaptée aux réalités du temps, de recherche et d'innovation, de réindustrialisation de la France, de dynamisation de l'Europe, de protection raisonnée de nos marchés et de relance démographique permettra de reconstruire une économie prospère, créatrice d'emplois et génératrice de redistribution.

    Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France


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  • Paul-Marie Coûteaux : « Sur presque tous les sujets, Emmanuel Macron joue contre les intérêts de la France »

    Nouveaux propos polémiques tenus par  lors de son retour de Jérusalem. Le Président estime que la guerre d’Algérie peut avoir « le même statut que ce qu’avait la Shoah pour Chirac en 1995 ».

    Au micro de Boulevard Voltaire, réaction de Paul-Marie Coûteaux, qui s’insurge contre ce Président qui multiplie « les critiques acerbes contre son pays » et « les bourdes diplomatiques ».

    La guerre d’Algérie serait comparable à la Shoah, selon les mots d’Emmanuel Macron à un journaliste du Figaro lors de son retour d’Israël. Ces mots ont été très mal accueillis. Selon vous, qu’a voulu dire le président de la République ?

    Les mots étaient les suivants « La guerre d’Algérie peut avoir le même statut que ce qu’avait la Shoah pour Chirac en 1995 ». La phrase est absurde. Une guerre n’a pas de statut si ce n’est celui de guerre. Cela n’a pas de rapport avec la Shoah.

    Il avait déjà tenu des propos similaires pendant sa campagne présidentielle. J’ai été sidéré d’ailleurs que cela n’ait pas empêché son élection. Si les Français étaient encore conscients d’eux-même et avaient un sens de la dignité nationale, ils n’auraient pas élu un personnage qui accuse la France d’un crime contre l’humanité comme il l’a fait en Algérie à propos de ladite guerre d’Algérie. Depuis lors, Emmanuel Macron multiplie les critiques souvent acerbes contre son pays. Ce n’est d’abord absolument pas la fonction d’un président de la République. Ensuite, il émet souvent ces critique lors de voyages à l’étranger. Il déprécie son pays devant des puissances étrangères. Il l’a fait en Hongrie, en Slovénie, au Danemark. On ne compte plus ses bourdes diplomatiques, car ce sont bien des bourdes. Cela stupéfait tout le monde. Elles font rire, sourire ou consternent – selon le degré d’affection de chacun pour la France – un très grand nombre de chancelleries à travers le monde.

    C’est un amateur. Tout le monde se rend compte que le président de la République n’est pas à la hauteur de sa fonction et qu’il n’est pas, d’une certaine façon, normalement constitué. Il n’est en tout cas pas intellectuellement normalement constitué. Tout est erratique et il contrôle toute l’information. Ses ministres sont épuisés, car il donne des ordres et des contre-ordres.

    On présente souvent le président de la République comme quelqu’un avec une pensée complexe, peut-être trop complexe…

    Elle n’est pas complexe, c’est de la choucroute philosophique. Sylvain Fort était une plume très correcte. Il arrivait alors à sortir des discours à peu près cohérents qui avaient leur force. Ce n’était plus du tout le cas quand il s’est pris d’écrire ses discours par lui-même Je prendrais juste en exemple le discours devant le Congrès réuni à Versailles en 2017, peu après son élection. Je défie à quiconque de comprendre quoi que ce soit à ce discours qui avait duré une heure et demi. D’ailleurs les députés étaient consternés et avaient renoncé à comprendre. Personne n’avait pu en retenir quoi que ce soit. C’était un mélange de Derrida, de Paul Ricoeur et de quantité de philosophes qu’il a très mal ingurgités.

    L’initiative démocrate aux États-Unis qui voudrait empêcher Trump de finir son mandat vous inspire-t-elle pour la France ?

    Ce que je disais sur Macron en matière de politique étrangère vaut pour tous les sujets, y compris en politique intérieure. On peut à ce titre prendre l’exemple des retraites. En multipliant les présentations absconses de sa réforme, plus personne n’y comprend rien. Moi-même, et j’ai pourtant été élève à l’ENA, je ne comprends plus rien à la réforme des retraites. Aussi bien que je ne peux même plus dire si je suis pour ou contre. Mais c’est voulu. Les Français se disent que si c’est flou, il y a un loup. De ce fait, ils descendent dans la rue. Il a ainsi toute légitimité à privatiser tout ce qu’il peut, en particulier tous les services publics. Le projet macronien consiste à privatiser des aéroports au réseau ferroviaire et à peu près tout ce qui lui tombe sous la main. Cela vaut pour en matière industrielle.  Thomsom n’est pas la seule affaire, Latecoere en est une autre. Il a lui-même fait venir Latecoere en France. Il laisse le patrimoine industriel français à des capitaux américains. Ensuite, ils deviennent majoritaires et emportent le morceau.

    Avec Macron, C’est la trahison nationale à tous les étages !

    Pour revenir à votre question. Il n’y a cependant pas en France de mécanisme institutionnel aussi précis que l’impeachment américain. Il y a certes la comparution pour trahison devant la Haute Cour de justice, mais il faudrait une majorité. Et dans l’état de l’opposition servile que nous connaissons, la perspective est impossible…En France, l’impeachment, est plutôt populaire. Au lieu de manifester contre les retraites, il faut arriver à créer une coordination des forces nationales. Tout le monde est le bienvenu. Il faut manifester pour exiger la démission du président de la République. Nous sommes déjà dans une situation pré-insurrectionnelle. On en arrive à placer des drapeaux algériens sur les toits des lycées français. C’est d’ailleurs la conséquence de ce qu’il dit à propos de la Shoah. Si la France a commis un crime comparable à la Shoah en Algérie, les Algériens sont fondés à venir se venger ici. Il donne une légitimité à ceux qui veulent détruire la France.

    On ne compte par ailleurs plus le nombre de fois où l’État  s’assoit sur plusieurs articles de la Constitution. Ce fut le cas de l’article 23 avec l’affaire Delevoye, mais on ne les compte plus.

    Sur à peu près tous les sujets, Macron joue systématiquement contre les intérêts de la France. On a rarement atteint un tel point de corruption du pouvoir d’État.


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  • Obsédé par l’Algérie, pourquoi Macron ne parle-t-il jamais de l’Indochine ?

    Indochine Algérie Archives

    Suite au tollé provoqué par les propos d’Emmanuel Macron en revenant de Jérusalem, l’Élysée récuse toute comparaison entre la Shoah et la guerre d’Algérie, expliquant que le seul lien qui existe entre ces deux sujets se situe au niveau de la charge mémorielle, que tout Président se doit de prendre en compte. Un rétropédalage peu crédible.

    D’ailleurs, une guerre, quelle qu’elle soit, ne peut avoir le même statut que la Shoah, qui fut la planification d’un génocide à l’échelle industrielle.

    En réalité, Emmanuel Macron n’a d’autre objectif que de donner des gages à l’électorat algérien et aux musulmans de France, dont il espère un soutien en 2022, comme en 2017.

    C’est d’ailleurs dans cette perspective qu’il avait accusé la France de crimes contre l’humanité devant les autorités algériennes, ajoutant par la suite que notre armée avait pratiqué la torture pendant la guerre d’Algérie.

    Si notre Président veut attiser la haine antifrançaise dans les cités, c’est réussi ! Il prône le « vivre- ensemble » tout en désintégrant la nation !

    Il a en outre une vision très sélective de notre Histoire !!

    Car il est tout de même curieux qu’Emmanuel Macron fasse de la guerre d’Algérie un sujet obsessionnel, une tragédie dont la France serait la seule coupable, alors qu’il n’a jamais  proféré la moindre remarque quant à la guerre d’Indochine, dont le bilan humain pour nos soldats est pourtant deux fois plus lourd.

    À l’égard des Algériens, c’est l’overdose de repentance à longueur d’année. Mais pour les Vietnamiens, pas un mot ! Il est vrai que ces derniers s’intègrent et travaillent sans jamais se plaindre de racisme ou de xénophobie.

    Selon les chiffres du général Yves Gras, le corps expéditionnaire en Indochine a perdu 60 000 hommes, tués ou disparus, répartis comme suit : 29 000 autochtones, 13 000 officiers et soldats français, 18 000 légionnaires et tirailleurs africains et nord-africains.

    Par conséquent, pourquoi deux poids deux mesures ? Pourquoi accabler sans arrêt la France pour le conflit algérien et ignorer superbement la guerre d’Indochine ? Une telle différence de traitement  entre deux pays qui ont connu à la fois la colonisation et la guerre d’indépendance, fait perdre toute crédibilité à notre donneur de leçon mémorielle.

    Les Algériens auraient-ils le monopole de la souffrance ? Les Vietnamiens seraient-ils des victimes moins politiquement correctes que les Algériens ? Tout cela n’est pas sérieux.

    En quoi la guerre d’Algérie aurait-elle droit au même statut mémoriel que la Shoah, mais pas la guerre d’Indochine ?

    Encore une fois, il y a un calcul électoral dans cette démarche indécente. En 2012, François Hollande avait fait la différence en récupérant 1,5 point chez les électeurs immigrés.

    Le vote immigré, c’est 6 % de l’électorat. En 2017, Macron a raflé la mise.

    « Certes, Macron a globalement bénéficié d’un argument massue, celui d’être le rempart à Le Pen – chez les électeurs d’origine maghrébine ou africaine, il obtient 89 % des votes contre 11 % pour Le Pen au second tour. » (source Libération)

    Dans chacun de ses propos, dans chacune de ses démarches, il convient de déceler en fond d’écran sa réélection en 2022. Macron ne décide jamais rien sans une arrière-pensée électorale. Tout le reste n’est que broutille.

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