•  Roncq:  Un collégien de 12 ans victime de coups de couteau à un arrêt de bus Le jeune garçon a été agressé à un arrêt de bus dans le quartier des Chats-Huants à Roncq. PHOTO FRANÇOIS FLOURENS

    Le jeune garçon a été agressé à un arrêt de bus dans le quartier des Chats-Huants à Roncq. PHOTO FRANÇOIS FLOURENS - VDN
     Par J. D. 

     
    Selon les premiers éléments recueillis, le jeune garçon se trouvait, ce vendredi en début de journée, à un arrêt de bus dans le quartier des Chats-Huants, lorsqu’il a été pris à partie par deux personnes. Les agresseurs ont réclamé le téléphone portable de la victime âgée de 12 ans sous la menace d’un couteau.
    Malgré son jeune âge, le collégien roncquois ne s’est pas laissé impressionner
    « Il a résisté à ses agresseurs et c’est à ce moment-là qu’il a reçu des coups de couteau », indique une source policière. 
    Il aurait été touché à trois reprises, dont au moins une fois à l’abdomen.

    Transporté au CH Dron     
                                
    Les pompiers de Bousbecque sont rapidement intervenus pour lui porter secours. 
    Même si ses jours ne sont pas danger, la jeune victime a été transportée au CH Dron pour y être soignée. 
    La nature exacte de ses blessures n’a pas été précisée.
    À l’heure actuelle, les deux agresseurs sont toujours en fuite et activement recherchés. 
    La police s’est immédiatement rendue sur les lieux pour lancer les premières investigations
    On ignore si des témoins ont assisté à la scène mais la municipalité de Roncq s’est mise à disposition des forces de l’ordre en fournissant les images de vidéosurveillance qui pourraient être utiles à l’enquête.

    lavoixdunord

    votre commentaire
  • 15 ans, violée dans le TER Marseille-Aix sans que personne n’intervienne !

    Elle est montée à Gardanne pour se rendre à Aix, soit 14 minutes de trajet dans un train très fréquenté.
    C’était mercredi, en début d’après-midi, quand les collégiens vont et viennent ; pas les premières heures de la nuit, encore moins celles où des passagers énervés et avinés rentrent au bercail. 

    Bref, le moment qu’on imagine le plus sûr de la journée, assez tranquille pour laisser une adolescente prendre le TER seule.
    Elle s’est fait violer. 
    Personne n’a bougé, n’a tenté d’empêcher son agresseur de perpétrer son crime, n’a même tiré le signal d’alarme ou appelé les trois agents de la police ferroviaire qui se trouvaient à bord du train.
    Qu’ont-ils fait, ceux qui se trouvaient à proximité du violeur et de sa victime ?
    Filmé la scène avec leur portable, peut-être, avant de balancer la scène sur les réseaux sociaux ?
    Accompagnée de sa famille, l’adolescente est allée le lendemain porter plainte à la gendarmerie. « Dans les heures qui ont suivi la plainte, la brigade de recherche d’Aix a exploité les images des caméras de surveillance du TER ainsi que des gares traversées, tandis que la rame était bloquée à Gap pour permettre de procéder à des relevés d’indices », rapporte La Provence
    Dans le même temps, « un dispositif de surveillance a été mis en place par la police en gare Saint-Charles, à Marseille, pour identifier le suspect filmé par les caméras du train », et bingo ! « Trahi par sa carte de métro, un jeune homme de 28 ans sera interpellé à Marseille par les policiers et les gendarmes. » 
    Il est, aujourd’hui, en détention provisoire.
    Au moins celui-là avait-il un titre de transport… chose assez rare, si l’on en croit les statistiques régionales sur le sujet. 
    Autre remarque : à 28 ans, on n’est plus un « jeune homme ». 
    Dans une société où l’on prétend vouloir donner le droit de vote à 16 ans compte tenu de l’extraordinaire intelligence politique de nos jeunes, on peut considérer que 28 ans est l’âge d’une maturité accomplie !
    L’affaire suscite l’émoi, nous dit-on. 
    C’est bien le moins. 
    Personnellement, je pense que qualifier cela de scandale serait plus juste.
    Scandale des passagers qui se gardent bien d’intervenir d’une quelconque façon. 
    Scandale des policiers du train qui, on le craint, ne servent à rien ! 
    Scandale des gadgets inutiles que sont les caméras – visionnables en direct ? – et dont les images ne sont exploitées qu’a posteriori
    Et scandale des syndicats qui, forcément, dénoncent les cadences infernales comme le manque d’effectifs et de moyens.
    Ainsi, le délégué Force ouvrière qui s’indigne : « On ne sait même plus ce qui se passe dans nos trains ! Notre direction ne nous a rien dit : c’est seulement par la gendarmerie, présente sur la ligne jeudi, que nous avons appris, choqués, cet acte gravissime », dit-il à La Provence
    Ah bon ! Dans mon vieux cerveau à la logique archaïque, il me semblait que c’était plutôt aux agents de sécurité de savoir : 1) ce qui se passe dans les rames qu’ils sont censés surveiller, 2) d’en informer la hiérarchie !
    Même son de cloche du délégué CGT qui dénonce « la suppression de l’humain, des contrôleurs systématiques »
    Et les trois agents, qui étaient dans ce même train quand l’adolescente s’est fait violer, ils jouaient à la belote ? 
    Le même s’emporte aussi contre les caméras – 14 dans le train en question ! – car « la vérité, c’est que personne ne regarde leurs images en direct »
    S’il n’y a, comme il le dit, qu’« un seul gars pour regarder 400 caméras » au PC de la gare Saint-Charles, à Marseille, c’est en effet une aberration, mais on avait cru comprendre que lesdites caméras étaient également consultable en temps réel dans le train, comme elles le sont dans les bus… 
    À vérifier.
    Ce vendredi matin, les syndicats ont déposé « un droit d’alerte », préambule, on le suppose, à un mouvement de grève… 

    Rien d’étonnant : quoi qu’il se passe dans ce pays, ça finit toujours par une grève. 

    Marie Delarue

    votre commentaire
  • Déchets électroniques et plastique contre réchauffement climatique : l’écologie du tiroir-caisse

    Seulement un objet électronique sur cinq est recyclé. 1 sur 5. Les autres ? Ben, les autres sont là. Ici, ailleurs, quelque part. Il y en aurait 48,5 millions de tonnes dont on ne sait que faire. Broyés, concassés, réduits en poudre, enterrés, entassés. Téléphones portables, téléviseurs, ordinateurs, frigos, imprimantes, sèche-cheveux. Combien étaient en état de marche lorsqu’ils furent jetés ? Sans doute beaucoup. Et même énormément. Et puis, il y a les défectueux qu’on ne se donne plus la peine de réparer. « Ah, c’est trop compliqué. Regardez, il y a le nouveau modèle. »

    La société marchande est parvenue à instaurer l’idéologie du nouveau modèle. La dictature de la nouvelle version. Celle qui n’apporte rien de plus que la précédente mais dont le visuel différent place l’utilisateur dans la crainte d’être à la traîne du modernisme. Pour le constructeur, l’enjeu n’est plus d’apporter une réelle amélioration mais de mettre au point un objet à l’apparence modifiée et comportant quelques minuscules variantes de manière à faire passer l’ancien modèle pour complètement ringard. D’où les millions de tonnes dans la nature. En réalité, personne n’a besoin du dernier iPhone. Aucun automobiliste n’a jamais souffert de ne pas avoir d’essuie-glaces qui démarrent automatiquement lorsqu’il commence à pleuvoir. Pas un seul conducteur ne s’est plaint que les phares de sa voiture ne s’allument pas tout seuls lorsque la nuit tombe. À défaut d’une vraie innovation tous les quatre matins, l’industriel se torture les neurones pour offrir une illusion de nouveauté technologique. Parce qu’il faut vendre, faire du chiffre et vendre encore.

    À ces montagnes de déchets électroniques, il faut ajouter les 300 millions de tonnes de plastique produites chaque année. Production qui pourrait augmenter de 40 % d’ici 2030. Des particules de micro-plastique ont été retrouvées dans les entrailles de poissons vivant dans les abysses. Avec le temps, ces matières seront réduites à l’état de nanoparticules et, donc, respirées et ingérées au quotidien par les générations à venir.

    Si la responsabilité de l’homme est largement mise à mal dans les causes du fameux réchauffement climatique, la question de la pollution plastique et électronique ne fait, en revanche, aucun doute quant à son origine. Sur ce terrain, excepté quelques mesurettes comme le projet d’interdire certains objets à usage unique (pailles, gobelets, cotons-tiges, couverts), les forcenés des COP21, 22 et tutti quanti sont extrêmement silencieux. Nous n’avons guère entendu les Macron/Merkel, sauveurs de planète agréés, émettre le souhait d’établir des normes pour les emballages ou s’inquiéter du recyclage des portables et autres écrans plats. Le diesel présente le grave inconvénient de coûter moins cher que l’essence et le portable, l’énorme avantage de rimer avec rentable. C’est d’écologie du tiroir-caisse qu’il est question.

    Jany Leroy

    Source : http://bvoltaire.fr


    votre commentaire
  • Une riche Saoudienne poursuivie à Paris pour traite d'êtres humains

    Une riche Saoudienne poursuivie à Paris pour traite d'êtres humains 

    afp.com/GERARD JULIEN
    Par LEXPRESS.fr 
     
    Une riche saoudienne résidant à deux pas de la Tour Eiffel est poursuivie à Paris pour traite d'être humains, travail dissimulé et emploi d'étrangers non munis d'une autorisation de travail. 


    LIRE AUSSI >>Traite des êtres humains: "L'esclavage moderne existe en France"
     
    Shalimar Sharbatly, première artiste saoudienne à avoir eu l'autorisation du gouvernement de son pays pour réaliser des fresques murales et autres graffitis dans plusieurs villes du Royaume, a été dénoncée par ses employés de maison originaires d'Érythrée ou de Somalie, rapportent France Inter et Le Point ce jeudi. 
    Des personnes sans papiers très vulnérables. 

    Trois personnes dans une chambre de 7m2

    Une employée a par exemple indiqué à la police qu'elle était séquestrée par l'artiste, qui a été interpellée et placée en garde à vue le 18 avril, avant d'être convoquée au tribunal le 7 mai prochain. Les enquêteurs ont indiqué au Point que "les domestiques étaient soumises à des conditions de travail et d'hébergement contraires à la dignité humaine".
     
    Le témoignage de Mehdi Guenfoud, qui a travaillé pendant onze ans comme chauffeur pour Shalimar Sharbatly, sans jamais recevoir de fiche de paie, va dans ce sens.
     "Il y a une chambre, elle fait moins de 7m2, c'est comme une cellule de prison, y avait trois personnes qui dormaient à l'intérieur, mais il faut voir... C'est vraiment des esclaves, [elles] mangeaient des déchets...", a-t-il confié à France Inter. 

     
    LIRE AUSSI >>Esclavage domestique: 18 mois avec sursis pour avoir exploité une ado de 13 ans

    Il ajoute : les employées de maison "ne touchaient pas beaucoup. Elles touchaient 300 dollars par mois, à Djeddah, et quand elles sont venues à Paris elle [Shalimar Sharbatly] leur a donné 200 euros. Elle a augmenté Maida, je pense 500 ou 600 euros par mois, mais les deux autres filles c'était 300 euros." 
    Les employées étaient toutes payées en espèces, selon lui. 
    Mehdi Guenfoud affirme par ailleurs avoir vu la Saoudienne maltraiter ses employées : "Quand elle rentre, tout le monde se met debout devant l'entrée. Y a pas un jour où y a pas des insultes (...) Elle a son cendrier, parce que c'est une femme qui fume beaucoup, quand la fille oublie de ramener un café, le cendrier part directement vers la fille. Ce sont des agressions visibles, devant des invités qui sont des Français qui viennent voir Madame..." 

    "Il n'y a aucune atteinte à la dignité humaine"

    Un ancien agent de sécurité de l'artiste, employé sans contrat de travail ni bulletins de salaire, avait lui saisi l'inspection du travail, rapporte France Inter. 
    Il a également relaté que des employées de maison étaient entassées dans une chambre de bonne, mal nourries et payées de manière dérisoire. 
    D'après lui, leur patronne retenait leurs passeports. 
    L'inspection du travail avait saisi le parquet de Paris le 31 août. 
    La radio publique affirme qu'une dizaine d'employés ont été entendus par la police. 

    De son côté, Elie Hatem, l'avocat de l'artiste, a réfuté tout mauvais traitement auprès du Point
    Il a affirmé que si les employées de maison de Shalimar Sharbatly n'ont pas été régulièrement déclarées "c'est simplement par méconnaissance des procédures du droit du travail de la part de ma cliente. Il n'y a aucune atteinte à la dignité humaine dans cette affaire. Il ne s'agit pas d'esclavage moderne".

    source

    votre commentaire
  • « Suicidez-vous ! » : l’horreur… oui, mais 

     Ce dernier samedi, pour la 23e semaine de manifestation, la France n’ayant jamais connu une colère aussi longue dans le temps, il y a eu, en fin de parcours, sur la place de la République, des mots qui n’auraient jamais dû être prononcés par une foule en hargne. 

    Que des manifestants en arrivent à vociférer de telles horreurs pour inciter les policiers à se suicider comme 28 de leurs collègues est évidemment condamnable. 

    Mais les médias et les hommes politiques ont omis de dire que, le matin même, au départ de leur manifestation, les gilets jaunes avaient hurlé, avec la même force : « Ne vous suicidez pas, rejoignez-nous ! »
    Que ceux qui ont proféré ces propos à l’encontre de ceux qui les “nassaient” en fin d’après midi place de la République soient des « Ultra-jaunes », comme les appelle Christophe Castaner, ou des Black Blocs n’y fait rien : l’atmosphère de ces samedis est toujours la même, avec pour seule conséquence, une répression quasiment sans équivalent dans notre histoire sociale.
    Les responsables ne sont pas ces malheureux policiers qui ne font qu’obéir aux ordres, même si certains le font avec un peu trop de zèle. 

    Les responsables sont à la tête de l’État, Emmanuel Macron, en premier lieu, et son bras droit Christophe Castaner, avec toute la cascade hiérarchique allant jusqu’aux préfets.

    Si les cris « On déteste la police » et celui, récent, « Suicidez-vous » sont effectivement intolérables, c’est du côté des vrais responsables qu’il faut aller chercher, qui, depuis 23 semaines, épuisent les manifestants en les harcelant alors qu’ils descendent dans la rue dans le calme, comme la loi les y autorise. 
    La politique de Castaner rend insupportable la présence des ces milliers de policiers suréquipés qui, en fin de manifestation, interdisent aux gilets jaunes de quitter le lieu de dispersion. 
    Les bouches de métro sont fermées et, entre grenades de désencerclement et gaz lacrymogènes qui font suffoquer, qui supporterait sereinement une telle pression ?
    La seule question est de savoir pourquoi si peu de vrais casseurs sont arrêtés, et pourquoi, malgré la présence de milliers de flics, on les voit agir en toute impunité ? 
    Les atermoiements d’Emmanuel Macron à révéler ses malheureuses solutions peuvent amplifier la colère de ces gilets jaunes et – qui sait – révéler celle de leurs millions de sympathisants.

    Les problèmes sont devant lui ! 

    Ses mesurettes et sa politique de répression n’apaiseront pas une colère qu’il avait pourtant déclaré comprendre… 

    Floris de Bonneville

    votre commentaire