• Irresponsabilité pénale avant 13 ans : du laxisme à l'encouragement

    En annonçant son intention d'établir un seuil d'irresponsabilité pénale à 13 ans, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, ne fait pas que se conformer aux desiderata de diverses organisations internationales telles que la Cour de justice européenne ou la Convention internationale des droits de l'enfant : elle crée les conditions d'une déferlante de la délinquance et de la criminalité tolérées par l’État, organisées et légalisées par les pouvoirs publics.

    Dealers des cités, petits et grands caïds venus d'ailleurs, sauront utiliser cette main d’œuvre incondamnable, tandis que le sentiment de totale impunité sera renforcé, livrant nos rues à la sauvagerie.

    La France vit depuis des décennies dans le laxisme. Elle entre avec la macronie dans l'ère de l'encouragement.

    Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire


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  • Champ de Mars en soutien à SOS Méditerranée… et cela ne dérange personne ?

      
     L’art éphémère peut sembler paradoxal.
    L’ambition d’un artiste n’est-elle pas, presque toujours, de défier le temps ? 

    Même si la musique est fugitive, qu’une note chasse l’autre et que le silence les chasse toutes, la partition et l’enregistrement permettent de recréer l’émotion, et c’est tant mieux. 
    L’art comme instrument politique, c’est aussi paradoxal : pourquoi la recherche du beau et de l’émotion qu’il suscite devrait-elle servir un autre dessein que cette émotion ? 
    Mais ça existe depuis Mathusalem, et peut-être même avant, avec des horreurs comme l’art officiel soviétique, par exemple. 
    L’art sacré est-il un art politique ? 
    Bonne question, mais ce n’est pas celle d’aujourd’hui… 
    Guillaume Legros, dont le pseudonyme est Saype (1), un artiste pionnier de la peinture sur herbe, réalise sur les pelouses du Champ-de-Mars, à Paris, un ensemble de six « fresques » monumentales sur 15.000 m². 
    Elles représentent des mains entrelacées qui se tiennent par les poignets. Il vaut sans doute mieux grimper au 3e étage de la tour Eiffel pour apprécier cette œuvre, mais les photos publiées laissent observer une œuvre intéressante, que la météo se chargera peut-être de dégrader plus vite que prévu. Oui, que les bobos-écolos se rassurent, la peinture utilisée est biodégradable, cette œuvre s’estompera jusqu’à disparaître un jour. 
    Cette œuvre, Beyond Walls (derrière les murs), est réalisée en soutien à SOS Méditerranée, l’association qui porte assistance aux migrants, celle qui a affrété l’Aquarius qui a défrayé la chronique. 
    Saype affirmait à 20 Minutes et à France Info : « Mon action est plus sociale que politique » et « Je n’ai pas envie de m’engager pour un parti, je veux travailler pour l’édifice du vivre ensemble et c’est ce que représente, je crois, SOS Méditerranée. C’est une fresque au service de l’humanité. » Les artistes sont-ils exonérés d’un devoir de cohérence ? 
    La collusion entre la mairie de Paris et l’association SOS Méditerranée interroge. 
    Bien sûr, les édiles n’ont aucun devoir d’allégeance envers un art officiel qui n’existe heureusement pas et qui détiendrait un monopole. 
    Mais est-ce opportun de se lier à cette association soupçonnée de complicité avec les passeurs dans ce qu’il faut bien appeler un trafic de migrants ? 
    Les poursuites dont elle fait l’objet relèvent-elles plus de l’acharnement juridico-policier contre de l’humanitaire dérangeant ou d’une fumée dont l’origine est forcément un feu ? 
    Ce n’est pas à moi de me prononcer. 
    Et puis, il y a ce désolant constat : les migrants focalisent encore et toujours l’attention des médias, des politiques, des réseaux sociaux et de nous tous en Occident. 
    Pourtant, ils ne sont qu’un symptôme et pas le mal lui-même. 
    L’absence de développement économique, la corruption, la captation par nos pays développés de la main-d’œuvre formée et qualifiée quand elle fait si cruellement défaut sur place, voilà des maux qui nous laissent indifférents, qui ne font pas la une de nos journaux. 

    Sans être le moins du monde prophète, tant que les pays d’Afrique n’auront pas, avec notre aide, résolu ces problèmes, nous aurons, nous, des problèmes de migrants. 
    Alors, un ensemble de fresques pour aider à soigner des symptômes, c’est juste un peu dérisoire, comme un cautère sur une jambe de bois. 

    (1) Né en 1989 à Belfort, installé en Suisse, pionnier du land art et prix Forbes 2019 des 30 personnes de moins de 30 ans les plus influentes dans l’art et la culture. 

    Rémy Mahoudeaux

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  • « Arrêté kebab » à Pau : et si, pour les municipales, on mettait enfin les pieds dans le kebab de nos centres-villes ?

     

    Les infos kebab que je vous rapporte ne proviennent ni de Béziers ni de Benoît Hamon, mais de Pau, la bonne ville du bon roi Henri, dirigée par François Bayrou, parrain d’Emmanuel Macron.
    Pau, une ville historiquement socialiste, désormais macroniste. 

    À la présidentielle de 2017, Emmanuel Macron faisait 30 % au premier tour, 78 % au second. Et aux dernière européennes ? 27 % pour LREM, 15,5 % pour EELV et seulement 14 % pour le RN (ce qui est tout de même historique). 
    Une sociologie et des résultats en phase avec Paris, Deauville et les grandes métropoles, à quelques nuances près, notamment la tradition de gauche (Mélenchon y arriva second en 2017, avec 21 %, et le PS y a fait encore 10 %).
    Et pourtant, dans ce bonheur bourgeois rose-vert des centre-villes à l’immobilier inaccessible, sous le soleil du Sud-Ouest, quelque chose cloche. 
    On apprend, ce samedi, que la mairie de Pau a publié un arrêté instaurant une sorte de couvre-feu, d’obligation de fermeture nocturne pour les « épiceries de nuit et commerces de restauration nocturne », qui devront baisser le rideau de minuit à 6 heures en semaine et de 1 h à 6 heures du jeudi au samedi. 
    Le journal Sud-Ouest, en titrant « Un arrêté kebab pour limiter les nuisances », est sorti de sa bien-pensance habituelle et a mis les pieds dans le plat, loin des périphrases « bayrouesques ». 
    Oui, ce sont bien les kebabs, leur clientèle, leurs habitudes et leurs habitués, et peut-être aussi leurs trafics annexes qui, comme le rapporte le quotidien, empoisonnent la vie de « nombre de riverains » qui « se plaignent des incivilités, nuisances sonores et autres nuisances olfactives, générées par les commerces nocturnes ».
    La municipalité Bayrou reconnaît ce que nous, habitants des petites villes de la France périphérique, pouvons tous constater dans nos centres-villes à la fois désertifiés, abandonnés, mais « kebabisés ».
    Mais à Pau, c’est la France macroniste qui est visiblement dérangée, et c’est peut-être tant mieux : cette France commence à subir les nuisances qui gâchent son petit confort bourgeois. 
    Ce n’est qu’un début.
    Les prochaines municipales doivent être l’occasion d’une réflexion sereine mais ferme sur les centres-villes que nous voulons : est-il normal que ce type de commerces se multiplient alors que le reste des commerces est à l’abandon ? 
    Nos parvis et nos églises restaurés l’ont-ils été pour assister à cette prolifération du kebab ? 
    Le patrimoine, c’est aussi cela : des traditions commerciales, culinaires, urbaines. 
    Et le kebab n’en fait pas partie. 
    La civilisation, la culture, cela commence là : au café, en terrasse, sur nos places et nos boulevards. Nous avons inventé des labels pour produire, consommer français : viandes, volailles, fruits, textiles, etc. 
    Il nous faut la même démarche pour la gestion de nos villes et nos villages.
    Plus que jamais, le « label » pour les municipales MVMF « Ma ville – Ma France » doit s’imposer, attirer et motiver des candidats et des équipes, en ces temps où les vieilles étiquettes sont démonétisées, pour inscrire dans leur « programme commun » cette revitalisation des centres-villes, mais en mettant franchement les pieds dans le kebab, et pas seulement pour en « limiter les nuisances », comme le timide François Bayrou qui est en train de se cogner à la réalité. 

    Dominique Monthus

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  • Par: Sylvestre Brunaud ..

    La vérité est tronquée et manipulée…

    Quant à la triste fin de cette affaire, on refait plus ou moins l'Histoire..

    En avril 2006 monsieur Bouteflika déclarait que « la France était responsable d’un génocide de l’identité, de l’histoire, de la langue et des traditions algériennes »,"C'est faux" niant le bilan positif de la France  et mettant ainsi fin au projet de traité d’amitié franco-algérienne en gestation. 
    Cette affirmation, jamais reniée, est un mensonge inacceptable et une contre-vérité historique absolue et de ne pas subir au chantage ...

    Mais avant d’évoquer ce que fut réellement notre œuvre Française pendant 132 ans, rappelons à monsieur Bouteflika que la population algérienne entre 1830 et 1962 est passée de 2 millions à plus de 9 millions, ce qui ne fut pas le cas des Maoris de Nouvelle Zélande, des Aborigènes d’Australie ou des Indiens d’Amérique du Nord qui virent leur nombre divisé par dix avec l’arrivée des Européens. 
    Si nul ne conteste les exactions, les violences et les crimes qui ont toujours accompagné les conquêtes et les périodes de pacification au cours de l’histoire des peuples, la France n’a jamais cherché à détruire la culture et les traditions berbères ou arabes, ni à interdire leur religion ou leur langue. Par contre nul n’ignore que les Arabes ont conquis de façon définitive les contrées berbères pour y imposer la religion musulmane et la langue arabe. Où est le véritable génocide culturel ? .Comme ainsi pavoise aussi Choupinet  avec son crime contre l'humanité ...

    Quant aux exactions en tout genre, faut-il souligner que les Algériens n’ont pas été les derniers à faire preuve de barbarie, notamment en suppliciant des centaines de milliers de harkis dans d’abominables souffrances ? 
    Nous n’avons donc aucune leçon de morale à recevoir de monsieur Bouteflika . Ni de monsieur Macron !

    En 1830 cette région sous Régence turque et soumise à la loi coranique, ne possédait ni monnaie propre, ni routes, ni écoles, ni hôpitaux, ni agriculture. Elle n’était qu’un repaire de pirates esclavagistes, les redoutables Barbaresques qui écumaient la Méditerranée depuis des siècles, en quête de captifs pour alimenter leurs harems et leurs marchés aux esclaves. (vendre les les femmes sur les marchés)  Cette terre hostile s’appelait encore la Barbarie. C’est donc en 1830 que la France décida de mettre fin à la piraterie et s’empara d’Alger. A partir de cette date, et pendant 132 ans, ce pays qui allait devenir l’Algérie, connut le plus grand bond en avant de son histoire. D’un sol désertique et marécageux, les colons ont fait un verger en construisant de nombreux barrages, en forant des puits et en irriguant des centaines de milliers d’hectares. A son indépendance l’Algérie avait son autosuffisance alimentaire et pouvait exporter vins et agrumes. Il allait devenir 10 à 15 ans plus tard ,le pays positionner après le Japon en développement ...

    D’une population totalement analphabète, la France a scolarisé 50% de la jeunesse en construisant une cinquantaine de lycées et collèges et quatre facultés dont une de médecine. 
    Au plan médical, alors que le taux de mortalité infantile atteignait 50% en 1830, nous avons éradiqué la dysenterie, le paludisme, la variole, la peste, le choléra et le typhus par des campagnes de vaccinations massives et des soins gratuits pour tous. 138 hôpitaux furent construits et ainsi de nombreux relais de relais avec véhicules de soins sophistiqués  
    L’infrastructure ne fut pas en reste avec 54000 kms de routes et 80000 kms de pistes sahariennes, 4500 kms de voies ferrées, 23 ports et de nombreux aéroports. La France a installé des câbles sous-marins, des faisceaux hertziens et des structures de communications modernes qui faisaient de l’Algérie le pays le plus avancé d’Afrique...

    Dans le domaine industriel et minier nous avons exploité le fer, le zinc, le plomb, les phosphates et créé une industrie chimique et métallurgique moderne. Nous avons construit 4 centrales thermiques et mis en valeur le pétrole saharien qui a donné à l’Algérie une richesse inestimable équivalant à 95% de ses recettes. 
    Sans oublier les milliers de logements, les 274 stades et les complexes sportifs disséminés dans le pays. 
    Tel est le bilan de la France ,dont nous n’avons pas à rougir ,ou a s'incliné comme le gamin "Choupinet"  Saluons au contraire le courage et la volonté de ces  courageux explorateurs, ces militaires, ces missionnaires, ces médecins, ces paysans ,agriculteurs et tous ces « pieds noirs » anonymes qui ont bâti ce pays sans relâche dans le sang et les larmes pour le conduire vers la modernité. Ils ont non seulement fait de l’Algérie un État moderne, mais ils ont également fait la grandeur de la France... 

    On pourrait faire aujourd’hui le bilan de ses départs des Pieds Noirs et de l’indépendance bradé sur un plateau d'argent par De Gaulle et le bon vouloir de toutes les gauches confondus , mais laissons plutôt la parole aux Algériens eux mêmes, que nul ne pourra soupçonner d’Arabophobie. : 

    • « S’il est en Algérie, un domaine où l’effort de la France ne se discute pas, c’est bien le domaine de l’enseignement. On peut et on doit dire que l’école a été un succès certain. Les vieux maîtres, les premiers instituteurs ont apporté toute leur foi pédagogique sans arrière pensée et leur influence a été extrêmement heureuse ». (Abderrhamane Fares instituteur.) 

    • « La scolarisation française en Algérie, a fait faire aux Arabes un bond de mille ans ». (Belkacem Ibazizen, Conseiller d’Etat.) 

    • « Trente ans après l’indépendance nous voilà ruinés avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de rapetoux qu’il n’abritait de colons »….  « Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des pieds-noirs, s’ils étaient restés nous aurions peut-être évité cette tragédie ».(Boualam Sansal écrivain) .

    • « En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul l’amour pouvait oser pareil défi…..Quarante ans est un temps honnête, ce que nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous qui sommes ses enfants ».(Boualam Salam) 

    • « Dire que du temps des Français, ici c’était un jardin ». (Aït Ahmed. ex leader FLN) 


    • « L’œuvre de la France est admirable ! Si la France était restée 20 ans de plus elle aurait fait de l’Algérie l’équivalent d’un pays après le Japon ». (Un ministre syrien à Ferhat Abbas au cours d’une visite à Alger). 


    • « Je ne pardonnerai jamais à la France d’avoir quitté l’Algérie » (Une Algérienne à Chirac lors d’un bain de foule). 


    • « Si les pieds-noirs n’étaient pas partis en masse, l’Algérie ne serait peut-être pas dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve…Franchement on pourrait presque leur en vouloir »(Malika Boussouf journaliste). 


    • «  A son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne disposait d’une infrastructure aussi développée que celle de l’Algérie »(Bechir Ben Yahmed Directeur de « Jeune Afrique »). 


    • « La France a commis un crime. Elle a livré le peuple algérien aux tueurs et assassins ». (Ferhat Abbas, leader du FLN). 

    Comme tout dirigeant incompétent qui tente de s’exonérer de ses propres responsabilités, Bouteflika a trouvé en la France le bouc émissaire idéal : un pays qui se complaît dans l’auto-flagellation et la repentance à tout propos. 

    C’est une grave erreur et si nos dirigeants n’ont pas le courage de défendre notre œuvre Française , c’est pour nous un devoir d’honorer la mémoire de nos ancêtres qui ont fait la grandeur de la France au temps où elle rayonnait sur un magnifique empire de 11 millions de kilomètres carrés et où les noms de Dakar, Nouméa, Hanoï, Cayenne ou Djibouti évoquaient des paradis lointains pour des générations de Français nostalgiques d’aventures exotiques. 
    N’en déplaise aux esprits chagrins et timorés, la France et ses hommes , fut pour des millions d’hommes le plus grand fait de l’histoire.

    Le destin des Français d'Algérie fut détruit par De Gaulle et les gauches complice de la destruction d'une partie de la France et le reste des départements Français suivront par cette Europe destructeur ...

    Il faut partir ou mourir.

    Tout bascule en ce mois du 19 mars 1962  qui fut le final , Le FLN arrive se sent fort , De Gaulle leurs a bradée ce pays plein de richesse . Aussitôt, c’est la terreur.Pour les indépendantistes algériens, tout ce qui vient de la France est suspect , la haine de ses habitant chrétiens d'Algérie. La panique nous gagne nous PN . Chaque jours dans les journaux, nous découvrons l’horrible spectacle sanglant de la veille . les guerriers du FLN ont pendu un couple d'agriculteur juste devant l’entrée d'un établissement scolaire etc etc..Et de pire en pire !...

    Alors là ! Le message est clair : il faut partir ou mourir voir (la valise ou le cercueil) Sans la protection de France et de nous avoir abandonnés aux bras des barbares ... 

    Ce qui se passe aujourd'hui en France comme en Europe, le devient petit a petit ce drame des Pieds Noirs..

    Je vous remercie  Sylvestre Brunaud


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