• Fête de la musique 2019 : la scène sera 100 % féministe à l’Élysée et 100 % rap à Matignon

    Fête de la musique 2019

    Après le DJ Kiddy Smile et ses danseurs afro-gays qui ont stupéfiés le monde entier en se trémoussant sur les marches de la Cour d'honneur de l'Élysée pour la Fête de la musique l'année dernière, Emmanuel Macron a invité pour 2019 le duo Brigitte (sic), composé de Aurélie Saada et Sylvie Hoarau, pour un live acoustique. Ce groupe a été en 2018 à l’origine du projet de reprise de l’hymne de MLF « Debout les femmes », en collaboration avec la Maison des femmes.

    Une dénommée Iris Gold sera également de la fête. Mais aussi une certaine Pongo, rappeuse angolaise au style très particulier. Et enfin le groupe irlandais pro-avortement Saint-Sister...

    La Cour d’honneur de l’hôtel de Matignon qui accueillait l’an dernier plusieurs orchestres de musique classique fera place nette, cette fois-ci, à des « artistes » rap, R’n’B, ou encore hip-hop dont les noms n’ont pas encore été dévoilés.

    Source : http://fdesouche.com

     


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  • “Recule, Recule !”

     
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    institutjustice

    Chère Madame, cher Monsieur,

    Depuis quelques semaines, une vidéo tournée début mai, dans le quartier Saint Michel, à Bordeaux, circule.
    On y voit une voiture siglée Police nationale et une voiture banalisée, arrêtées dans la rue.

    Il y a beaucoup de monde autour.
    L’ambiance est hostile…
    Puis des projectiles commencent à fuser de partout en direction des voitures. 
    Un policier tente de se dégager à l’aide d’un aérosol de défense. 
    Mais les projectiles pleuvent de plus en plus nombreux, on entend des cris. 
    La situation devient totalement incontrôlable et expose la vie des policiers.

    « Recule, recule ! » crie un policier au chauffeur de l’une des voitures. 
    Les véhicules finissent par s’en aller rapidement, sous les cris et un tir nourri de projectiles.
     


    Cette vidéo n’a pas été tournée dans l’une de ces centaines de « cités sensibles » qui sont autant d’enclaves dans lesquelles la police ne pénètre plus, sauf en montant des opérations « coup de poing », quasi militaires…

    Nous sommes dans le centre-ville de Bordeaux. 
    Une ville prospère, autrefois réputée pour sa douceur de vivre.
    Mais hélas, même ici, la situation se dégrade à vue d’œil.

    « Ce quartier, c’est la guerre ! J’avais écrit trois fois à Juppé pour le signaler, mais personne ne fait rien. J’ai peur. Parfois, je ferme avant l’heure normale tellement ça chauffe. Ce quartier, c’est mauvais, mauvais, mauvais ! », explique un cafetier de Saint-Michel au journal Sud-Ouest.

    Il veut aujourd’hui vendre son établissement et partir de ce quartier. 
    Mais qui voudra le lui acheter ?
    Jeudi soir, deux groupes d’une vingtaine de personnes se sont affrontés place Meynard, au milieu des terrasses de café bondées.
    Ils étaient armés de battes de base-ball, de clés à molette, de lames de cutter, de barres de fer pour une véritable guérilla urbaine en pleine ville de Bordeaux…
    Nombre de témoins de cette rixe violente évoquent un conflit entre « les Albanais et les Algériens ». D’autres parlent de « conflits entre clandestins d’origines différentes », selon Sud-Ouest.
    Toujours est-il que ce sont les commerçants et les riverains qui n’en peuvent plus et se retrouvent au milieu de ces affrontements.
    Et la police semble bien impuissante. 
    Obligée de reculer devant les voyous, d’abandonner le terrain pour ne pas se faire lyncher, comme sur la vidéo que j’évoquais.

    Voilà où nous en sommes…

    La délinquance a prospéré dans certains quartiers situés à l’écart des centre-ville, à partir des années 1970.
    Puis les trafics, les délits et même les crimes graves se sont multipliés.
    Aujourd’hui de nombreux quartiers sont devenus quasiment impénétrables. Ce sont les plaques tournantes d’un gigantesque trafic de drogue qui inonde toute la France.
    Actuellement environ 1 400 quartiers relèvent de la « politique de la ville », ce qui représente cinq millions et demi de personnes. 
    Et on découvre de nouveaux « quartiers sensibles » presque tous les jours, au gré de l’actualité des crimes, délits ou autres fait-divers comme on les appelle dans la presse…

    Désormais l’insécurité chronique et la violence gagnent même les campagnes comme les centre-ville. 
    Y compris dans des parties du territoire jusqu’alors plutôt épargnées, comme à Nantes ou Bordeaux…
    On pourrait penser qu’avec une telle situation la sécurité et la justice devraient être la priorité de nos dirigeants.

    Vous savez qu’on en est encore très loin…

      Emmanuel Macron a renoncé à sa promesse de construire 15 000 places de prison supplémentaires durant son quinquennat.
      Madame Belloubet produit des réformes qui sont dans la droite ligne de Christiane Taubira et réussit même à faire plus laxiste encore !
      Et si Christophe Castaner s’est montré très ferme envers les « gilets jaunes » on ne l’entend guère concernant ces zones de non droit qui gangrènent notre territoire…

    Mais vous le savez, il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
    À l’Institut pour la Justice nous n’acceptons pas cette politique de l’autruche. 
    La situation est grave et nous n’avons pas peur de le dire tout haut, malgré tous ceux qui préfèrent détourner le regard, pour ne pas avoir à agir.
    Et vous, détournez vous le regard ?
    Si vous m’avez lue jusqu’ici, c’est sans doute que vous êtes sincèrement inquiets et en colère et que vous soutenez notre action.
    À l’IPJ, nous ne cesserons pas de nous battre pour changer cette situation qui nous menace tous désormais. 
    Nous ne cesserons pas de dénoncer les dysfonctionnements de notre justice et de proposer des solutions pour y remédier.
    Vous pouvez compter sur moi.
    Avec tout mon dévouement,

    Laurence Havel

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  • Écologisme : propagande dans les programmes de l’Éducation nationale


    Marche étudiante pour le climat, à Belfort.
     
    Thème 1 : « Science, climat et société » ; thème 2 : « Le futur des énergies » ; thème 3 : « Une histoire du vivant ».
    Non, il ne s’agit pas du programme d’Europe Écologie Les Verts, mais du programme de l’Éducation nationale concernant l’enseignement scientifique des classes de terminale, voie générale, publié en mai 2019.
     
    Si la complexité du système climatique est bien identifiée comme sujet à traiter dans le thème 1, l’accent est mis, par la suite, sur l’effet de serre atmosphérique et sur les climats du futur issus des modèles de prévision du GIEC. 
    Oubliant que le rôle effectif de l’effet de serre lié au CO2 (gaz carbonique) est fortement controversé (pour reprendre un mot cher aux médias traditionnels) et qu’il suffit d’aller, par exemple, sur le site www.wikiberal.org pour avoir une liste de scientifiques de haut vol qui le remettent en cause, il apparaît que ce programme d’enseignement tient plus de l’endoctrinement que de l’ouverture à la réflexion sur la construction rationnelle du savoir scientifique, comme cela est fixé dans ses objectifs généraux. 
    Si l’idée était réellement d’ouvrir à la réflexion, les thèses soutenues par les scientifiques sceptiques devraient être abordées également, mais ce n’est pas suggéré.
    Quant aux modèles du GIEC, qui prévoient (dixit le texte du programme) « une augmentation de 1,5 à 5 °C de la température moyenne entre 2017 et la fin du XXIe siècle », il suffit de se procurer un graphique, tels ceux publiés par John R. Christy, de l’Université d’Alabama, montrant l’évolution des températures mesurées dans la troposphère et celles prévues par les modèles, pour se rendre compte de la divergence importante qui existe entre les deux. 
    Quel professeur osera montrer un tel graphique ? 
    Est-il nécessaire de rappeler, également, que le GIEC est avant tout une organisation politique, comme son nom l’indique ? 
    Dans un rapport sorti en 2010, la journaliste canadienne Donna Laframboise affirmait : « Parmi les 34 membres supposés indépendants qui écrivent le rapport de synthèse [du GIEC] pour les politiciens, presque un tiers est associé à des organisations environnementales comme Greenpeace ou le WWF. » »
    Mais le programme scientifique de nos chers gamins ne s’arrête pas là. 
    Il demande également d’étudier les modèles démographiques et de se pencher plus particulièrement sur celui de Malthus, sans préciser toutefois que les théories malthusiennes ont été maintes fois réfutées par les faits et qu’elles constituent la base des penseurs (Institut Aspen, Club de Rome avec son fameux rapport « Halte à la croissance ») des mouvements écologistes qui sont nés dans les années 70.
    Le but est-il donc de donner aux élèves les bases scientifiques nécessaires pour poursuivre des études supérieures ou d’aller grossir les rangs des lycéens qui font grève pour le climat, suivant l’exemple de la fameuse autiste Greta Thunberg, ou encore d’augmenter le score de Yannik Jadot aux prochaines élections ?

    Marc Le Menn

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  • Macron se mêle des affaires des autres ,au lieu de regarder l'Etat de son pays dans la misère ...

    José Maria Ballester : « Ces jours-ci, en Espagne, M. Macron a gagné la réputation d’arrogance ! »

        La France se mêle des affaires politiques espagnoles en menaçant le parti Ciudadanos, coupable d’avoir conclu une alliance avec le parti Vox.
    Quant à Manuel Valls, arrivé 4e aux élections municipales de Barcelone, il se voit retirer l’appui de Ciudadanos pour avoir soutenu le maire sortant face aux indépendantistes catalans.

    Explications de José Maria Ballester au micro de Boulevard Voltaire.



    L’Élysée a menacé Ciudadanos de l’isoler politiquement s’il maintenait ses accords avec le parti Vox.
    Comment l’Espagne a-t-elle pris cette nouvelle ?


    Ça a été très mal pris dans le genre « de quoi je me mêle ». 
    On peut critiquer la stratégie de Ciudadanos, mais qu’un chef d’État étranger essaye de conditionner la stratégie d’un parti d’un pays allié a été très mal pris.
    Ces jours-ci en Espagne monsieur Macron a gagné une réputation d’arrogant.

    Manuel Valls est arrivé en 4e position aux élections de Barcelone. Néanmoins il s’est fait retirer l’appui de Ciudadanos pour avoir soutenu la maire sortante face aux indépendantistes catalans.
    Quels sont les tenants et aboutissants de cette histoire ?


    Monsieur Valls a effectivement voté pour la Maire sortante, Madame Colau. 
    Cette dernière est très ambiguë sur le sujet de l’indépendantisme. 
    Elle ne dit pas clairement sa position. 
    Manuel Valls a voté pour elle afin d’éviter l’arrivée à la mairie de Monsieur Ernest Maragall qui est un indépendantiste sans complexe. 
    Valls a misé sur la stratégie du moindre mal.
    Madame Colau n’est pas une fervente partisane de l’unité de l’Espagne et la politique de Ciudadanos.
    Le mouvement de Monsieur Valls a été mal interprété ou interprété de façon très critique par les dirigeants de Ciudadanos et par une bonne partie de l’opinion publique espagnole. 
    Il en a donc tiré les conséquences et a quitté Ciudadanos.

    On peut reprocher à Monsieur Valls d’être arrivé en trombe en Espagne. 
    La présidente de Géorgie est une ancienne diplomate française. 
    Elle a labouré le pays pendant cinq ans avant de se présenter aux élections. 
    Valls est effectivement né à Barcelone. 
    Il est également attaché à l’unité de l’Espagne. 
    D’ailleurs, on le remercie. 
    Mais il n’a peut-être pas saisi les codes politiques espagnols. 
    Ils sont très différents des codes politiques français, même s’il y a des points communs.

    Comment expliquer que Ciudadanos ait retiré son soutien à Manuel Valls dans la mesure où Ciudadanos n’a pas un parti favorable à l’indépendance ? 


    C’est ignorer la mauvaise réputation de madame Colau dans l’opinion publique espagnole.
    N’oubliez pas que lors de sa première année en tant que maire, elle a refusé de serrer la main au stand de l’armée lors d’une foire à Barcelone. 
    Elle avait tout fait pour que les militaires ne soient plus présents lors des éditions suivantes, avec succès malheureusement.
    Madame Colau joue sur l’ambiguïté. 
    Ce n’est pas la personne la plus fiable.
    D’ailleurs, le lendemain de son élection, elle a trouvé un accord avec son adversaire, Mr Maragall, pour remettre le ruban jaune des indépendantistes sur le balcon de la mairie de Barcelone.
    Monsieur Valls a lui aussi connu un échec. 
    Ce matin, un site internet très connu en Espagne a publié la liste des donateurs de la campagne de Monsieur Valls. 
    Sur cette liste figurait sa compagne et future épouse, une riche héritière importante en Catalogne, et des hommes d’affaires de premier plan. 
    Si on a mis autant d’argent dans la campagne, alors pourquoi a-t-il échoué ?
    Des questions se posent, notamment sur sa méconnaissance du terrain et les moyens considérables dont il a disposé dont il n’a pas su faire usage.

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  • Procès de l’ancien légionnaire qui avait tué son agresseur gare du Nord

    La victime était un dealer qui avait agressé le militaire et sa compagne.
    Cinq ans après, l’accusé, qui a quitté l’armée, plaide la légitime défense.
     
    Un ancien légionnaire comparait ce mardi pour la mort d’un dealer l’ayant agressé gare du Nord à Paris en 2014. 
     Accusé de «violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner», l’ancien soldat entend faire valoir d’ici vendredi prochain la légitime défense de son acte.
    Il y a cinq ans, en 2014, un légionnaire et sa compagne sont accostés par un dealer gare du Nord, à Paris. 
    La discussion avait dégénéré, le dealer avait sorti un couteau et poignardé à la main le soldat qui avait réussi à arracher l’arme des mains de son agresseur. 
    À la suite de l’affrontement, l’agresseur s’était effondré pour décéder quelques heures plus tard à l’hôpital des suites d‘une blessure à la cuisse.
    Le dealer, connu des services de police et en fuite pour s’être soustrait aux conditions de l’aménagement de sa peine, avait déjà été condamné pour violence avec armes. 
    Il était sous l’emprise de l’alcool et du cannabis au moment des faits.

    La question de la légitime défense
    Si la légitimité de la défense de l’accusé n’est pas remise en cause par l’instruction, c’est la proportion qui est au cœur du procès. 
    Pour la défense, la victime s’est empalée sur le couteau qu’avait arraché le soldat des mains de son agresseur. 
    L’accusé soutient ne pas avoir porté de coups mais s’être mis en garde, couteau toujours en main, pour se protéger. 
    La victime se serait blessée mortellement en donnant des coups de genoux. 
    Cette thèse, jugée peu crédible par l’accusation, est soutenue par Me Henri de Beauregard, avocat de l’accusé. 
    Selon lui, «tous les experts médicaux qui ont examiné la victime ont constaté que la blessure était compatible avec cette thèse».
    Pour l’accusation, l’accusé a volontairement porté un coup de couteau à la cuisse de la victime, elle conteste donc la thèse de la légitime défense. 
    Pour Me Henri de Beauregard, l’accusé «avait la main transpercée de part en part, du sang qui giclait, la douleur qui lançait, et un agresseur qui ne cessait de revenir. 
    Il a fait au mieux, avec le seul souhait de se protéger et de faire cesser les assauts». 
    Selon son avocat, aujourd’hui, «il continue à dire que quelle que soit la manière dont il réexamine la situation, il ne voit pas comment il aurait pu faire autrement». 
    Défendant la probité de son client, attesté selon lui par la confiance que ses supérieurs avaient en ce légionnaire jamais condamné, Me Henri de Beauregard s’étonne de la difficulté à faire reconnaître la légitime défense. 

    «Avec la légitime défense, on a parfois l’impression qu’il faudrait l’appliquer avec tellement de rigueur qu’elle ne s’appliquerait jamais, déclare-t-il. Franchement, si elle ne s’applique pas ici, on ne sait pas quand elle pourrait s’appliquer». 

    lefigaro

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