• Nestlé, la grande arnaque

      

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  • Le gouvernement veut consigner les bouteilles en plastique et les canettes

    Brune Poirson lance mercredi 19 juin un "comité de pilotage" pour mettre en oeuvre ce dispositif.

    ANDIA VIA GETTY IMAGES

    ÉCOLOGIE - “Comme on le faisait jadis avec certaines bouteilles en verre”. Dans une interview au Parisien mardi 18 juin, la Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson, annonce que le gouvernement va lancer un plan pour mettre en place un système de consignes pour les bouteilles en plastique et les canettes. 

    “Parce que la France est à la traîne en matière de tri des déchets recyclables”, fait valoir la ministre, soulignant qu’à “l’échelle du pays, seules 55 % des bouteilles en plastique et 45 % des canettes en acier sont récupérées pour avoir une deuxième vie”.

    “Le principe est que les consommateurs qui achètent une bouteille d’eau, une canette ou un produit emballé dans du plastique payent au départ une caution qu’ils récupéreront en ramenant l’emballage”, poursuit Brune Poirson. 

    La ministre se rendra ce mercredi 19 juin “où la consigne existe” à Kelh, en Allemagne, “afin d’observer le fonctionnement des machines de déconsignation”. Elle ira ensuite “dans un hypermarché à Strasbourg afin d’échanger sur la mise en place concrète de la consigne”, selon un communiqué diffusé mardi. 

    “Ce que l’on doit déterminer, c’est où rapporter sa bouteille? En magasin ou dans une borne dans l’espace public? Qui installerait ces bornes? Qui se chargera de collecter l’ensemble des cautions? Les premières conclusions sont attendues à la rentrée pour nourrir le débat parlementaire sur la loi anti-gaspillage”, indique encore au Parisien Brune Poirson, qui lance ce mercredi “le comité de pilotage” censé répondre à ces questions.

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  • Les racailles de la Bac

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    Par L'Obs avec AFP 

    Affaire de la Bac Nord de Marseille : 18 policiers renvoyés en correctionnelle
     La justice reproche à la plupart de ces policiers des vols en réunion de drogue, de cigarettes ou d’argent, en marge d’interventions dans les quartiers Nord de Marseille.
     
    Sept ans après les révélations sur les dérives de la Bac Nord, qui avaient fait vaciller la police marseillaise, 18 de ses anciens membres ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel, notamment pour vols aggravés, a-t-on appris lundi 17 juin de source judiciaire.
    L’instruction a mis au jour « la réalisation systématique d’infractions pénales, allant bien au-delà d’un simple laisser-aller professionnel ou d’un manque de rigueur » chez ces policiers, dont plusieurs ont fait deux mois de détention provisoire au début de l’affaire.

    « Gangrène » minant l’unité
     
    La justice reproche à la plupart d’entre eux des vols en réunion de drogue, de cigarettes ou d’argent à des revendeurs, en marge d’interventions dans les quartiers Nord.
    Alors que le procureur de l’époque avait parlé d’une « gangrène » minant cette unité lors de la révélation de l’affaire, le magistrat instructeur n’a finalement pas retenu la circonstance aggravante de « bande organisée »

    Faute de preuve, il a également abandonné les poursuites pour « violences volontaires ».
    « Chaque opération » des trois groupes de la Bac Nord mis en cause était devenue « prétexte, soit à l’attribution de produits en vue d’une éventuelle rémunération d’informateurs officieux, soit à un enrichissement personnel », selon l’instruction.

    Argent et cannabis dans les faux plafonds

    A l’appui de ces accusations, des heures de conversations interceptées au téléphone, ou dans les bureaux et les six voitures de la Bac qui avaient été sonorisées en 2012.
    Lors des perquisitions, la police des polices avait découvert de l’argent liquide et des barrettes de cannabis au domicile de certains policiers et jusque dans les faux plafonds des douches et des vestiaires de ces unités dédiées aux interventions dans les quartiers sensibles – mais pas particulièrement aux « stups ».
    Dans cette affaire à propos de laquelle le ministre socialiste de l’Intérieur Manuel Valls avait promis en 2013 d’aller « jusqu’au bout », les policiers ont déjà reçu des sanctions disciplinaires. 

    Trois ont été révoqués, l’un a été rétrogradé, les autres ont écopé de suspensions allant jusqu’à deux ans dont une partie avec sursis, ou de blâmes. 

    nouvelobs

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  • Ecologie, payez les gueux, l’Assemblée rejette la taxation du secteur aérien !



    L’Assemblée nationale rejette la taxation du transport aérien, les députés refusant une série d’amendements « prévoyant la taxation du secteur aérien ».
    La ministre des Transports, Élisabeth Borne, a appelé à une réflexion « à l’échelle européenne » sur ce sujet »…
     
    Comment dire, vous savez quoi penser des « réflexions au niveau européen » n’est-ce pas ?
    C’est évidemment l’organisation de notre impuissance collective, et il n’y aura aucun accord pour taxer le carburant utilisé par les compagnies aériennes.
    Le kérosène bénéficie d’une exonération de TICPE et pas le diesel du gueux d’en bas qui prend sa voiture pour aller bosser tous les jours. 
    « Celle-ci est « vécue comme une injustice sociale », alors que les automobilistes sont taxés sur le carburant, a soutenu la « marcheuse » Delphine Bagarry dans la nuit de jeudi à vendredi ».
    Non sérieux ?
    Vous pensez que le Gilet Jaune trouve normal de se saigner aux quatre veines alors que le bobo pleins de sous peut aller se faire bronzer à Bali à l’autre bout de la planète sans payer de taxe sur le kérosène ?
    Il n’y a pas que Bali, il y a toutes les destinations exotiques, et le fait que de manière générale, prendre l’avion, est rarement une nécessité absolue !!! 
    Tout le monde sait très bien que les budgets voyages, vacances, et autres, concernent assez peu tous ceux pour qui les fins de mois sont difficiles.
    Alors oui, cela est forcément vécu comme une injustice sociale légitime puisque l’indispensable est taxé et le superflu exonéré. 
    C’est un peu comme si nous surtaxions la baguette de pain avec une TVA majorée et que nous appliquions au caviar une TVA réduite …
     
    Charles SANNAT
     
    Source BFMTV ici

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  • L’État, cet ennemi du peuple


    Alexandros Michailidis / Shutterstock
    Robin de La Roche 
                  
    Une étude de l’Institut Coppet rappelle qu’à la fin de l’Ancien Régime, au XVIIIe siècle, les Français travaillaient 18 jours par an pour financer les dépenses de l’État, alors qu’aujourd’hui, vous turbinez du 1er janvier au 26 juillet pour l’État (!) pour que, in fine, il fasse ce-que-vous-savez de votre argent…
    L’avènement de la démocratie a donc permis de multiplier par onze la pression fiscale sur ceux qui passèrent du statut de sujets à celui de citoyens. 

    C’est fou ce qu’un changement de dénomination permet de faire avaler comme couleuvres…
    L’historien Nicolas Delalande (auteur de l’excellent ouvrage Les Batailles de l’impôt) rappelait récemment qu’autour de 1900, le taux d’imposition représentait environ 10 % de la richesse nationale… et qu’aujourd’hui, « le niveau des prélèvements se maintient entre 42 % et 46 % du PIB ».
    En 2013, l’inénarrable Bernard-Henri Lévy s’était fendu d’un édito appelant à « prier pour l’impôt ».
    Lisez plutôt : « Prions pour l’impôt, […] sans lui, plus moyen ni de protéger les plus faibles, ni de secourir les plus démunis, ni, surtout, de confier à la lettre d’une loi le principe de cette responsabilité pour autrui. »
    Et c’est ainsi qu’on en revient encore et toujours au même principe de cet État qui veut se substituer à MA charité, alors que chacun sait que sans le tissu associatif et bénévole – en grande majorité d’origine catholique – il n’y aurait nulle solidarité, nul soutien des VÉRITABLES plus faibles, nulle entraide.
    Le consentement à l’impôt vient d’un pacte simple entre le peuple et son monarque. Nous payons pour trois « prestations » fondamentales, régaliennes :
    – l’État protège l’intégrité du territoire (frontières, invasions) ;
    – l’État bat monnaie (garantissant l’indépendance de la nation) ;
    – l’État rend la justice (sans influence des puissances d’argent, privilégiant le petit et le faible, tel que théorisé – et appliqué – par Saint Louis).

    Or, aujourd’hui, alors que nous payons plus d’impôt que jamais dans l’histoire de notre peuple, l’État a ouvert les frontières, l’État ne bat plus monnaie, et l’État rend une justice politique servant des lobbies et/ou des idéologies contre le peuple.
    Nous sommes dans une situation simple, qu’il faut décrire par des mots simples, parce qu’elle a des précédents dans l’histoire du monde et qu’il serait criminel de se contenter d’une danse du ventre syntaxique pour cacher la vérité : en France, l’État est parfois l’ennemi du peuple.

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