• La grande démission. Les entreprises face aux départs massifs

    Les entreprises face à une vague record de démissions rapporte le Télégramme dans cet article.

    « Les dernières statistiques du ministère font ressortir une augmentation du nombre de démissions de salariés en CDI, en juillet dernier, de 19,4 % par rapport à 2019, et une hausse de 25,8 % des ruptures anticipées de CDD.

    Les démissions atteignent des niveaux records en France : + 19,4 % en deux ans, en juillet dernier. La crise sanitaire a, le plus souvent, été le déclencheur, révélant les aspirations nouvelles de salariés insatisfaits au travail. Les entreprises vont devoir s’adapter ».

    Et encore, ici on ne prend pas en compte les… abandons de poste qui sont en pleine explosion notamment en raison de l’augmentation des coûts des transports des salariés. Ce phénomène touche plutôt la province et les zones où l’on roule beaucoup. Les 200 euros de plus mensuels nécessaires pour aller travailler rendent le SMIC tout simplement trop bas, puisque le net après frais (garde des enfants, déplacements, cantine) est autour de 800 euros dans bien des cas. C’est encore pire pour ceux qui ont des temps partiels mais qui nécessitent de venir tous les jours quelques heures comme par exemple ceux qui remplissent les rayons de nos supermarchés. Les abandons de poste deviennent donc monnaie courante.

    Pour en revenir à cet article du Télégramme, deux exemples illustrent également cette volonté de « changer » de vie.

    « Lauriane, 35 ans, travaillait depuis dix ans comme assistante commerciale dans l’automobile. Avant le premier confinement, elle venait d’être promue responsable de son service. « Une bonne boîte, un salaire, une maison : j’étais dans ma zone de confort », rembobine cette maman de deux enfants, qui habite Landéda (29). Et puis, la covid-19 a chamboulé cette « petite routine ». « Je me suis retrouvée trois mois à la maison, sans télétravailler, sans rien. Je me suis posé énormément de questions sur ma plus-value dans la société. Mon compagnon est agriculteur. Je lui disais : « Toi, tu nourris les gens, ton métier a du sens. Moi, je vends du rêve, rien de plus ».

    C’est alors que Lauriane est contactée par une entreprise de pompes funèbres qui cherche à recruter. « J’ai accepté l’entretien par curiosité : le secteur d’activité m’attirait mais la prise de risque n’était pas trop envisageable. Pourtant, en rencontrant celle qui allait devenir ma patronne, ça a été une évidence. Après une semaine de réflexion, j’ai posé ma démission. »

    Depuis un an, Lauriane est agent funéraire et responsable d’agence. Accueil des familles, transfert des défunts, préparation des cercueils, conduite des corbillards, supervision des cérémonies… « Je me suis trouvée ! », s’enthousiasme la jeune femme, évoquant un métier « polyvalent » qui la « fait vibrer » et la « transcende ». « J’accompagne les proches de A à Z, du mieux possible, dans un moment difficile. On a beau être confronté à la mort, c’est le métier le plus vivant du monde ». Cerise sur le gâteau : loin de perdre en salaire, elle gagne un peu plus qu’avant, et son travail est à cinq minutes de chez elle.

    il y a aussi le cas de David.

    David, 54 ans, technicien qualité et fournisseur projet chez Renault, a profité d’un plan d’aide au départ pour tourner le dos aux « directives, aux réorganisations répétées et aux rendez-vous en visio qui ont tué le relationnel ». Après un an de télétravail et de réflexion, Il a troqué son bureau « vue sur déchetterie » contre le bord de mer, à Saint-Malo (35). Financièrement, il y a laissé des plumes mais il assure ne rien regretter. Son nouveau métier : « concierge dans une résidence de vacances ».

    Il y a aussi le cas de ce prof de sport qui était remplaçant pendant des années et maltraité par l’Éducation Nationale une institution indigente en terme de gestion humaine. Il a laissé tomber l’enseignement puisqu’il fallait qu’il roule entre trois établissements pour quelques heures de cours et un salaire indigne. Il vient d’ouvrir sa société de peinture en rénovation !

    Le point commun est assez simple à trouver, c’est le confort de vie et la liberté. 

    Nous n’avons qu’une vie, et nous sommes de plus en plus nombreux à ne pas vouloir perdre notre vie à la gagner pour reprendre un slogan plutôt de gauche !

    Et vous savez que dans ces colonnes je défends ceux qui gagnent de l’argent dans le respect des autres. Créer des richesses c’est bien, c’est important, essentiel même.

    Mais cela ne peut se faire de manière totalement inhumaine.

    Notre système économique mais aussi technique est devenu complètement inhumain. Tout est sur Internet. Plus d’humain pour vous aider. Remplissez le formulaire sur le web. Un problème créez votre espace client. Téléchargez vos pièces justificatives etc, etc.

    C’est ce système épuisant qui entraîne une rupture, car le temps humain est bien plus lent que le temps des machines et des serveurs.

    Il est temps de ralentir et d’envoyer tout cela promener et d’imposer aux entreprises de nouvelles façons de travailler et de collaborer.

    Charles SANNAT

     

    Source le Télégramme.fr ici


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  • La quatrième victoire d’affilée d’Orban en Hongrie est un coup dur pour la caste mondialiste

    L'ampleur de la victoire de Viktor Orban a laissé muets tous les tenants de la caste mondialiste. Elle montre qu'à condition d'en prendre les moyens il est possible de résister au tendances totalitaires du progressisme occidental. Le Courrier des Stratèges entame une série d'articles sur la Hongrie de Viktor Orban - pour appréhender sans parti pris les forces et les faiblesses de ce conservatisme libéral et populaire à la fois qui repose sur l'idée qu'il ne suffit pas de gagner les élections, il faut défendre les libertés perosnnelles dans tous les domaines: religieux, culturel, éducatif en particulier. Commençons par contacter l'ampleur du résultat.

    En début de soirée ce dimanche 3 avril, le directeur de cabinet de Viktor Orban avait appelé à la prudence: la victoire sera large, disait-il en substance, mais nous n’obtiendrons pas la majorité des deux tiers. C’est celle qui permet de procéder éventuellement à des réformes constitutionnelles. 

    En réalité, le Premier ministre a déjà procédé aux réformes des institutions – par exemple en introduisant un système de vote à l’allemande, mélange de proportionnelle et de scrutin uninominal. La question du seuil des deux tiers des députés était donc plus symbolique qu’autre chose. Il s’agissait de conserver les 133 députés que l’on avait acquis en 2018. 

    Eh bien, en fin de soirée, les résultats quasi-définitifs tombaient, surprenants : 

    • le Fidesz, parti d’Orban, avait deux députés de plus qu’en 2018
    • l’opposition unie, qui avait composé un assemblage hétéroclite allant des néonazis aux socialistes en passant par des conservateurs et des libéraux, avait perdu sept sièges. 
    • Humiliation suprême: le chef de cette opposition hétéroclite sinon cacophonique, Peter Marki-Zay, est battu au scrutin uninominal, et largement, dans sa circonscription (50% au Fidesz, 39% pour lui). La trahison de son camp et de ses valeurs n’aura pas réussi à ce catholique conservateur, véritable produit marketing destiné à damer le pion à Orban le chrétien-démocrate. 
    • le parti néonazi faussement assagi Jobbik se voit damer le pion par un nouveau parti de la droite dure,le “Mouvement de la patrie”,  qui obtient des sièges au Parlement. 

    Les sondages ne donnaient que trois points d’avance jeudi soir au Fidesz. Au total, il en a dix-huit! 

    Evidemment, très frappante est l’opposition entre Budapest (20% de la population du pays) et le reste de la Hongrie: 

    La carte du pays est orange, quasi-complètement, sauf dans la capitale, où la majorité de la ville a voté pour l’opposition unie.

    Viktor Orban gagne donc parce qu’il n’a pas négligé la “Hongrie périphérique”, au contraire! Il n’a pour autant pas essayer de jouer le populisme contre l’élitisme. Son programme est authentiquement conservateur, soucieux de faire travailler ensemble “les deux nations”, pour parler comme Benjamin Disraeli. 

    C’est dans cette réalité d’un conservatisme libéral et populaire que nous plongerons dans les jours qui viennent.  

    Contentons-nous de constater, pour l’instant, combien à Bruxelles, à Paris ou à Washington, on avait “la gueule de bois”, hier soir. La caste mondialiste n’arrive pas à comprendre comment Viktor Orban a pu déjouer toute la pression qu’ils mettent depuis des années pour le faire chuter. 

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    Darmanin dit que c'est un salut nazi ! 


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  • Chine : la deuxième boîte noire du Boeing 737 victime du crash retrouvée

    La deuxième boîte noire de l’appareil a été retrouvée, dimanche 27 mars.

    Cet enregistreur contient les données du vol, comme la vitesse, l’altitude et le cap suivi. Son analyse et celle de la boîte noire contenant les conversations dans le cockpit permettront peut-être d’expliquer pourquoi l’avion a soudainement plongé vers le sol.

    Le second enregistreur contenant les données du vol qui s’est écrasé en Chine a été récupéré dimanche 27 mars et pourrait aider à lever le mystère sur la chute vertigineuse de l’avion en quelques minutes.

    « La deuxième boîte noire du vol China Eastern MU5735 a été retrouvée le 27 mars », a annoncé dimanche l’agence de presse Chine nouvelle, qui cite le centre de commandement des opérations de secours.

    Cet enregistreur contient les données du vol, comme la vitesse, l’altitude et le cap suivi.

    Le Boeing 737-800 de la China Eastern Airlines, qui reliait les villes chinoises de Kunming (sud-ouest) et Canton (sud), s’était crashé lundi sur une colline boisée de Wuzhou (sud), dans la province du Guangxi.

    Les causes de la catastrophe, qui a tué la totalité des 123 passagers et des neuf membres d’équipage, ne sont pas encore connues. Toutes les personnes à bord étaient de nationalité chinoise.

    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Crash en Chine : « Boeing risque d’être confronté à une enquête difficile et à une nouvelle dégradation de son image »

    Un premier enregistreur de vol, qui contient les conversations dans le cockpit, avait été retrouvé mercredi et envoyé à Pékin pour y être décodé. Son analyse devrait encore prendre plusieurs jours.

    Premiers éléments de réponse

    Dimanche, la télévision publique CCTV a diffusé des images de sauveteurs récupérant le deuxième cylindre de couleur orange recouvert d’un peu de terre, qui a été découvert à 1,50 mètre de profondeur au niveau des racines d’un arbre.

    Les deux boîtes noires de l’avion désormais retrouvées, les enquêteurs devraient obtenir d’ici quelques jours ou semaines les premiers éléments de réponse sur les causes de l’accident.

    Après avoir confirmé les identités de la grande majorité des victimes grâce à des tests ADN, l’administration chinoise de l’aviation civile (CAAC) a annoncé samedi soir que l’ensemble des personnes à bord de l’appareil étaient mortes.

    Il s’agit du pire accident d’avion depuis 1994 en Chine, où la sécurité aérienne est toutefois jugée très bonne par les experts.

    Des centaines de sauveteurs et enquêteurs, certains habillés de combinaisons intégrales blanches de protection, poursuivaient dimanche leurs recherches sur les lieux du drame.

    Sur cette colline pentue et terreuse entourée d’une végétation dense, aidés de pelleteuses de couleur orange ou jaune, ils récupèrent des débris de l’avion, des restes humains et tout élément pouvant servir à l’enquête.

    Longeon

    Selon le site spécialisé FlightRadar24, l’appareil a perdu en seulement une minute près de 21 250 pieds (6 477 mètres).

    Après une brève remontée, il a plongé à nouveau, de 4 625 pieds (1 410 mètres), selon le traceur, pour se trouver à 3 225 pieds (983 mètres) du sol. Il n’y a pas de données pour le vol ensuite. D’après plusieurs experts, ces données sont relativement inhabituelles.

    Aucune suspicion ne se porte pour l’instant sur le capitaine et ses deux copilotes, qui cumulaient respectivement 6 709, 31 769 et 556 heures de vol, a précisé China Eastern.

    Sur la base d’une enquête préliminaire, les états de service de ces pilotes étaient « très bons » et leurs situations familiales étaient « harmonieuses », a précisé la compagnie aérienne.

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