• Un policier de la BAC victime d'un "guet-apens" en rentrant chez lui...


    Un agent de la BAC de nuit de la circonscription de sécurité publique de Saint-Dizier (Haute-Marne) affirme avoir été suivi par un véhicule et percuté par un autre, vendredi à l'aube, sur une route départementale de la Meuse. Une enquête est en cours.


    "Il a échappé au pire", selon le syndicat Unité SGP Police FO. Vendredi 6 décembre, un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) de nuit de la circonscription de sécurité publique de Saint-Dizier (Haute-Marne) affirme avoir été victime d'un guet-apens sur une route départementale de la Meuse, alors qu'il rentrait à son domicile, situé dans le même département.

    Selon le parquet de Bar-le-Duc (Meuse), l'agent a déposé plainte peu après les faits, pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique". Une enquête, confiée à la brigade de sûreté urbaine de Bar-le-Duc, a été ouverte, précise à franceinfo Stéphane Morisse, secrétaire national délégué à la zone est du syndicat Unité SGP Police FO.

    D'après le syndicat, les faits se sont déroulés vers 5 heures du matin, sur une route de la Meuse proche de Bar-le-Duc. Le policier regagnait son domicile après son service, quand un véhicule l'a suivi pendant plusieurs kilomètres. Ce véhicule "s'est mis en travers de la route", puis "un deuxième véhicule s'est également mis en travers de la route", devant la voiture de l'agent, précise Stéphane Morisse.

    C'est ce deuxième véhicule qui a ensuite "volontairement et violemment percuté le véhicule de notre collègue", assure le syndicat. "Le collègue a fait preuve de beaucoup de sang-froid, il a réussi à s'extirper du guet-apens en faisant des manœuvres", détaille Stéphane Morisse. L'agent a ensuite rejoint le commissariat de Bar-le-Duc, où il a porté plainte.

    Il est choqué. Il a des commotions, des courbatures après que le véhicule l'a percuté.

    Les premiers éléments de l'enquête font état de faits qui seraient consécutifs à une première affaire impliquant cet agent de la BAC, a précisé une source policière à France Télévisions. Les 2, 4 et 6 octobre, ce policier avait en effet reçu des jets de pierre et subi des menaces de la part de membres de la communauté du voyage. Des interpellations avaient eu lieu le 8 octobre. L'agent doit bientôt être contacté par un service de soutien opérationnel. Il pourra s'il le souhaite bénéficier d'un soutien psychologique, selon Stéphane Morisse. 
    Source : https://mobile.francetvinfo.fr/faits-divers/police/meuse-un-policier-de-la-bac-se-dit-victime-d-un-guet-apens-sur-la-route-de-son-domicile-une-enquete-ouverte_3733183.html#xtor=CS2-765-%5Bfacebook%5D-&xtref=http://m.facebook.com/
    Les Gilets jaunes sont "volontairement et violemment percutés" tous les samedis. Pour mémoire, vendredi, les mercenaires de la BAC à l’œuvre, des lâches en plus d'être des barbares :

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  • Familles de CRS menacées : les policiers, victimes expiatoires de la fermeté du gouvernement ?

     Familles de CRS menacées : les policiers, victimes expiatoires de la fermeté du gouvernement ?
     
    Capture d'écran Twitter des courriers menaçants, @UNITESGPPOLICE
     6 décembre 2019
     
     
    Des courriers menaçants adressés à des familles de CRS ont mis le feu aux poudres dans les syndicats de police, déjà mobilisés au sujet de la réforme des retraites et d'un inquiétant sentiment anti-policiers.                                   
    Les syndicats policiers Alternative et Unité-SGP ont fait part le 5 décembre de leur «effroi» et de leurs inquiétudes après que des policiers des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) ont reçu des courriers anonymes menaçant leurs familles de représailles, des faits «d'une extrême gravité» pour le ministre de l'Intérieur.
      
    Dans un communiqué, Alternative joint la photo d'un courrier signé ACAB [All Cops Are Bastards, un acronyme signifiant «Tous les flics sont des salauds»] adressé à un CRS, l'auteur menaçant de s'en prendre à sa famille.
    Le secrétaire général du syndicat, Denis Jacob, a affirmé à l'AFP que plusieurs policiers, également CRS, avaient reçu le même courrier.
    Interrogée par l'AFP, la police nationale a fait état de «trois envois», tous adressés à des CRS, en ajoutant qu'il y avait eu dépôt de plainte et ouverture d'une enquête.
    Le syndicat Unité-SGP évoque, selon l'AFP, «quelques dizaines» de courriers adressés aux domiciles de CRS en déplacement et déclare : «Ce qui se passe dans notre pays est très grave.
    Nous avons passé un palier supplémentaire d'une République en passe de faillir, parce que ces seuls remparts sont attaqués et menacés dans leurs chairs».
     
    UNITÉ SGP POLICE@UNITESGPPOLICE
     
     

    Horreur! Plusieurs CRS ont reçu par courriers À LEURS DOMICILES, partout en France, de graves menaces contre leurs familles. Voilà le résultat d’une campagne de la haine contre les policiers, le fruit des discours idéologiques de la terreur. Nous sommes tous en danger désormais!

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    «Les faits rapportés par Unité-SGP sont d'une extrême gravité», a réagi sur Twitter Christophe Castaner, ajoutant : «Tout doit être fait pour identifier les auteurs de cette infamie.
    Je n'accepterai jamais que l'on menace ceux qui nous protègent, jusque dans leurs foyers ! Ces actes doivent être condamnés par tous».
     
    «Les forces de l'ordre ne sont pas une variable d'ajustement social»
     
    Interrogé par RT France, Jean-Pierre Colombies, ancien commandant de police et porte-parole de l'association policière UPNI (Union des policiers nationaux indépendants), a pour sa part rappelé que ces courriers arrivent dans un contexte de tensions sociales déjà exacerbées, le gouvernement étant en confrontation avec une frange croissante de la population française, notamment sur la question de la réforme des retraites, mais pas uniquement : «Les policiers sont devenus le réceptacle et le catalyseur de violences qui sont en réalité adressées au gouvernement... et le message, c'est un rejet massif de cette politique ! 
    Qu'en pensent les pauvres flicards qui n'ont rien demandé à personne ?
    Les dérives graves du préfet Lallement, qui aurait dû sauter sur sa sortie face à une Gilet jaune place d'Italie, et de Castaner, dont on ne compte même plus les erreurs, mènent à toujours plus de violences. Le résultat, c'est qu'on a radicalisé des gens qui ne portaient qu'une demande de justice sociale.»
    Et de prendre pour exemples les violences commises contre des policiers commises par des terroristes islamistes : «Ce gouvernement transforme les manifestants en sorte de djihadistes sociaux. Le triste exemple des assassinats de policiers à Magnanville [un couple de policiers avait été tué en juin 2016 par un terroriste islamiste] nous revient en mémoire, mais il s'agissait alors d'un fou de dieu. En réalité, c'est la première fois qu'on s'en prend directement aux policiers dans leurs foyers pour leur fonction républicaine. Il y a une véritable fixation sur l'institution police qui résulte d'une certaine utilisation de ses forces : nous n'en pouvons plus de voir les policiers être utilisés comme porte-paroles d'un gouvernement contesté... On pense à l'affaire de la clé USB de Mickaël Harpon aussi, qui contenait les adresses de tous ces fonctionnaires de la préfecture de police de Paris. Il y a quelque chose qui fermente en ce moment et qui n'est pas bon. C'est du jamais vu, de même que cette crise sociale qui ne fait que commencer. Mais du 5 décembre, ce qu'il faut retenir, c'est bien les milliers de personnes dans la rue, pas les quelques faits de violences.»
    Les policiers sont devenus le réceptacle de violences qui sont adressées au gouvernement et le message, c'est un rejet massif de cette politique ! Qu'en pensent les pauvres flicards qui n'ont rien demandé à personne ?
    L'ancien policier syndicaliste rapporte aussi la question de la violence au domaine du politique : «Nous nous trouvons dans une dynamique de légitimation de la violence à cause de l'action de ce gouvernement qui apparaît totalement sourd à une demande de justice sociale de sa population et qui s'appuie sur un vote de 2017 qui ne lui donne pas réellement mandat pour réformer. Ils nous expliquent que ces mesures répondent à une demande des Français, mais c'est faux ! Il suffit de regarder la rue. Les gens n'ont pas voté pour Macron, ils ont voté par défaut, pas par adhésion. Et les policiers ne sont pas là pour choisir "un camp" comme dirait le préfet Lallement, ni pour réduire la fracture sociale causée par le gouvernement. Les forces de l'ordre ne sont pas une variable d'ajustement social.»
    Jean-Pierre Colombies envisage de son côté le pire scénario : «Quand Emmanuel Macron fait montre de sa grande détermination, il dit qu'il ira jusqu'au bout... Jusqu'au bout de quoi ? De la guerre civile ? Parce que là, on en arrive à une situation où des menaces arrivent sur la vie des policiers et de leurs familles !»
     
    Antoine Boitel

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  • Quand les masques tombent : et Greta Thunberg assuma au grand jour la réalité de son idéologie

      
    © Martin OUELLET-DIOTTE / MARTIN OUELLET-DIOTTE / AFP / AFP
    Publié le 05 décembre 2019
    Avec Laurent Alexandre    
    Pas grand chose à voir avec l'environnement
     
              
    Atlantico.fr : Le texte de Greta Thunberg publié dans Project Syndicate identifie trois causes qui peuvent être à l’origine du réchauffement climatique dont le racisme et le système patriarcal entre autres. Au vu de cela, quels sont les discours de ces mouvements portés par Greta Thunberg ?

    Laurent Alexandre : D’emblée, une chose étonnante est que ce discours a été écrit, ce qui montre bien que les spin-doctors (ou communicants) qui manipulent Greta Thunberg se sentent tout puissants.
    Ils se permettent de dire que le CO2 n’est pas leur objectif contrairement au fait de mettre la société occidentale – responsable de tous les maux de la terre - à mort.
    Ils ont tout de même dit que la crise climatique est liée au patriarcat raciste, colonial, oppressif et qu’il est nécessaire de le démanteler.
    C’est un discours trotskiste, révolutionnaire au sens propre du terme et il est très étonnant de voir ce passage à l’acte car ils vendent la mèche alors que jusqu’à présent ils n’ont jamais dit quel était leur véritable agenda.
    On est passé en réalité de la défense des coquelicots à la volonté de détruire l’homme blanc, hétérosexuel, chrétien et européen.
    Pour un peu, cela donnerait raison à Eric Zemmour.

    Était-ce un phénomène latent dans le mouvement écologique tel qu’il s’organise autour de cette figure-ci ?

    Greta Thunberg est issue d’un milieu d’extrême-gauche et jusqu’à présent, elle n’avait jamais commis de faute.

    Elle n’avait jamais révélé le fait que son agenda n’était pas écologique mais révolutionnaire.
    Dans son article, elle ne se réfère qu’à un courant écologique par opportunisme et le CO2 est le levier pour changer la société et pour la faire rentrer dans un paradigme d’extrême-gauche.
    Je ne doute pas une seconde que ce ne soit pas elle qui l’ai écrit, ce n’est pas un discours spontané.
    Il a clairement été écrit par son entourage.

    Le produit Greta n’est pas un produit vert, mais rouge.

    Vous dites que cela révèle une forme de trotskisme. S’agit-il réellement d’une idéologie communiste ou est-ce un gauchisme culturel venant des universités américaines ?

    On se croirait sur le campus d’Evergreen.
    C’est un discours qui fait de l’homme blanc hétérosexuel et père de famille le responsable de la totalité des malheurs sur terre.
    C’est une énorme faute de communication car on ne peut plus dire après un tel écrit «je ne m’occupe que de la science, du CO2, de la réalité scientifique ».
    C’est un discours politique extrémiste, masochiste pour l’Europe, qui est rendue responsable de tout ce qui ne va pas sur terre.
    Soit c’est une manipulation d’extrême-gauche dès le premier jour, soit les écologistes qui entouraient Greta Thunberg ont laissé passer la place à des gauchistes qui n’en ont que faire du CO2 et dont l’objectif est de mettre bas la culture occidentale.
    C’est un revirement massif et rien n’obligeait l’entourage de cette demoiselle à sortir un discours de cette violence-là.

    Ce discours sera-t-il écouté dans le monde ?

    Il y aura deux conséquences : ceux qui disent que l’écologie n’est pas le point premier et ceux qui disent qu’elle a raison.
    Il peut y avoir une polarisation accentuée et pas du tout une décrédibilisation de Greta Thunberg qui restera une égérie.
    Une fois que l’on a tenu ce type de propos, on ne peut plus jamais revenir en arrière et expliquer que l’on ne s’occupe que de la science.
    On est sur un registre autre.
    Elle a réussi à isoler les leaders de différents pays lors de son discours à l’ONU en organisant une attaque contre la France par exemple qui n’a jamais débouché par ailleurs.
    A partir de ce moment-là, des gens se sont mobilisés contre Greta Thunberg car ils ont compris son manège.
    Il est par ailleurs intéressant de voir qu’elle n’a jamais émis une seule critique contre le plus gros pollueur de la planète, à savoir la Chine.
    Elle ne s’intéresse qu’à l’attaque de l’Europe et le reste du monde à tous les droits.
    Elle attaque sans cesse la France, or nous sommes le pays dans le monde avec le meilleur ratio de CO2 par richesse produite, car Emmanuel Macron a été faible avec elle, plutôt que d’attaquer les vrais pollueurs qui eux sont forts.

    Elle ne tiendrait pas deux minutes sur la place Tienanmen.

    Pour retrouver l'article de Greta Thunberg : ICI 


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  • Débat sur la réforme des retraites : le naufrage de Darmanin et de Sibeth N'Diaye

    Toujours aussi avisé, le gouvernement a envoyé hier soir Darmanin et N'Diaye pour défendre la réforme des retraites sur le plateau de France 2. Il est vrai que Delevoye étant déjà carbonisé, on fait avec ce qui reste en magasin…

    Pour ceux qui soutenaient encore cette réforme, une chose est sure : après avoir entendu les deux ministres répondre aux questions du panel de Français, de Martinez et des autres, il y a de fortes chances qu'ils n' y croient plus du tout.

    Face à des Français très bien informés, ce sont les ministres qui ont fait figure d'amateurs. On aurait dit deux Séraphin Lampion, assénant slogans et plaisanteries de mauvais gout pour placer le produit…

    Darmanin a multiplié les blagues balourdes, les suppliques du style « moi je vais vous faire du mal ? », les évocations incessantes de sa mère, femme de ménage de profession, pensant faire larmoyer dans les chaumières.

    N'Diaye a passé son temps à contourner les questions dans un style ampoulé, énumérer les approximations, réclamer de la confiance, quand le gouvernement est passé maitre dans l'art de rouler la contestation (voir le « grand débat »)… On sentait vraiment les deux embarrassés, peu convaincus de leurs propres arguments.

    Dans ce naufrage, c'est Martinez, sourire jusqu'aux oreilles, qui s'est régalé : on ne l'avait jamais vu à pareille fête, reprenant de volée chacune des erreurs, approximations, omissions et contre-vérités des deux ministres.

    Si c'est avec ça que le pouvoir espère redresser la barre…

    Olivier Piacentini


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