• « Notre pays attire les Black Blocs étrangers car ils s’y savent en toute impunité ! »

    Alexandre Langlois, syndicaliste policier, réagit à la venue annoncée de 1.000 casseurs à la manif du 5 : « Cela décourage les gens de venir manifester. » Il fait le point sur les moyens mobilisés par la préfecture de police et s’inquiète de la stratégie du préfet Lallement.

    La manifestation intersyndicale prévue jeudi aura bien lieu à Paris. Elle fait partie des 245 points de manifestations recensés par le ministère de l’Intérieur. Le préfet de police de Paris annonce la venue de 1.000 casseurs. Ces casseurs pourront-ils être neutralisés avant qu’ils ne commettent les violences dont on les accuse d’avance ?

    Le syndicat VIGI préconise d’interpeller toutes ces personnes et de leur interdire l’accès à la manifestation avant qu’elles commettent des dommages. Sur les manifestations, comme celles des gilets jaunes, de la loi Travail ou encore de la Manif pour tous, des gens viennent désorganiser les manifestations et ne sont quasiment jamais interpellés.
    On se demande ce que M. Lallement entend par casseurs. S’il considère qu’une dame de 60 ans qui n’est pas dans le même camp que lui est une casseuse, alors il va y avoir de nombreux casseurs. Si ce sont réellement des casseurs tels les Black Blocs, qui viennent commettre des actions criminelles et délictuelles pour de vrai, on retrouve toujours un noyau dur de 300 à 400 personnes sur les grosses manifestations parisiennes, connues des services de renseignement.
    Des personnes viennent toujours profiter de ces manifestations pour se déguiser en noir et se donner une dose d’adrénaline. Par conséquent, on trouve tout et n’importe qui dans ce Black Bloc.
    Notre pays attire les Black Blocs étrangers pour la simple et bonne raison qu’ils peuvent agir en toute impunité chez nous. Ce phénomène peut aussi gonfler les chiffres.
    Sur le mouvement des gilets jaunes, il a été possible de faire des interpellations préventives pour des motifs divers et variés. On aimerait que le préfet de police Lallement applique la même sévérité pour des personnes qui causent réellement des dommages et des destructions.

    Comment explique-t-on cette impression d’impunité de ces militants d’extrême gauche ?

    Je ne donnerais pas d’étiquette politique. On ne sait toujours pas qui est derrière ces Black Blocs. Par rapport au Code pénal, j’ai juste parlé de criminels et de délinquants. Chacun fera son analyse. Ces personnes-là peuvent agir en toute impunité à chaque fois. Nos collègues sur le terrain n’ont pas ordre de les interpeller quand ils se présentent devant eux. Depuis plusieurs années, quand les CRS, les policiers et les gendarmes mobiles ont enfin l’ordre d’intervenir, ces personnes lâches s’enfuient très rapidement et laissent les manifestants prendre les coups à leur place. Par conséquent, les gens n’ont plus envie de manifester, craignant pour leur sécurité.
    25 personnes ont été mutilées depuis le début du mouvement des gilets jaunes. C’est quand même un record, en France, pour des gens qui n’ont rien fait. Si ces gens commettaient des agressions, jetaient de l’acide ou des pavés, ce serait dans le cadre de la légitime défense. Mais dans ce cas précis, ces gens n’ont rien fait. En revanche, cela permet de faire de « jolies images ».
    Lors d’un acte des gilets jaunes sur la place de la République, trente délinquants avaient crié aux policiers « Suicidez-vous ». Mes collègues sur place m’ont témoigné qu’ils n’avaient pas eu l’ordre de les interpeller. Autant il est idiot de traiter ces personnes par du maintien de l’ordre, autant, dans une opération de police judiciaire, c’est très efficace. Qui sont ces personnes ? Pourquoi ne les interpelle-t-on pas ? Seules les personnes dans la salle de commandement ont ces réponses.
    Ce soir-là, M. Castaner avait déclaré « Je vais tout mettre en œuvre pour retrouver ces personnes ». Les services de police judiciaires sont déjà submergés de travail pour qu’on leur rajoute le travail qui aurait dû être fait en cinq minutes l’après-midi. On donne dans la posture politique et la communication politique. En revanche, d’un point de vue opérationnel, on frôle le niveau zéro. Cela aggrave même la situation et complique le travail des policiers sur le terrain.

    La préfecture prend-elle cette manifestation au sérieux ? A-t-on une idée des effectifs qui seront déployés jeudi ?

    La préfecture de police prend cette manifestation très au sérieux. Si le préfet de police obtient gain de cause, 55 unités de gendarmes mobiles et CRS seront sous ses ordres. Cela fait quasiment la moitié des forces disponibles sur le territoire. Au début, il en voulait la moitié, mais on lui a dit qu’il n’y avait pas uniquement Paris en France. Six canons à eau seront déployés, dont deux de la préfecture de police et ceux des compagnies de CRS. Beaucoup de matériel sera déployé. Les unités vont être déployées, mais la vraie question est de savoir comment elles vont être utilisées.
    Certains de nos collègues sur le terrain sont très professionnels, mais encore faut-il qu’ils soient dirigés de façon cohérente par des professionnels.
    Le préfet de police Lallement a dit qu’il serait lui-même dans la salle de commandement et qu’il contrôlerait tout par l’intermédiaire des caméras de surveillance et des caméras tactiques, et qu’il donnerait lui-même les ordres. Vu ce qui s’est passé sur ses précédentes opérations de maintien de l’ordre, on peut craindre le pire, non pas parce que mes collègues ne sont pas bons sur le terrain, mais parce qu’ils sont mal dirigés.

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Propagande LGBT – Chez Playmobil, les enfants ont deux mamans...

    Chez Playmobil, la propagande LGBT est bien intégrée. En témoigne cette boîte d’un enfant accompagné de deux femmes.

    La notice d’accompagnement du produit ne laisse pas de place au doute : “Les mamans vont faire du shopping avec leur enfant”.

    Un jouet à ne pas mettre sous les sapins ce Noël !

     


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  • LOUIZI MOHAMED (unique compte officiel)@MohamedLOUIZI

    Discrètement, fondu dans la masse, Amar Lasfar, président des Frères "Musulmans de France" (ex-UOIF) et de l'association du Lycée Averroès, a bel et bien été présent à la manif contre ladite "islamophobie" du 10/11 à Paris. Met-il la charia au-dessus des lois de la République ?

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  • Caméras tactiques à Paris : le plan secret de la préfecture de police pour le 5 décembre

      
    « Vous me les dispersez façon puzzle ! », n’hésite pas à ordonner sur les ondes radios le préfet Lallement, répétant une célèbre réplique des Tontons Flingueurs... - AFP
     
    Info Marianne
    Le plan est prêt.
    Comme avant chaque manifestation parisienne, il tient sur une grande carte de Paris colorée, avec les zones interdites, les couloirs de manifestation et la position de départ de chaque unité policière.
    Le plan de la journée du jeudi 5 décembre est sobrement intitulé « manifestation sociale ».
    Ce mardi, il prévoit sur le pavé parisien le déploiement de « cinquante-cinq forces » (CRS et gendarmes mobiles).
    Autant que le nombre d’unités déployées le 8 décembre 2018… Record égalé.
    Parmi ces unités lourdes, quatre seront déployées dès minuit sur le secteur des Champs-Elysées et sept auront pour mission le « bouclage de l’Élysée ».
     
    A leurs cotés, 16 unités de BRAV (pour Brigades de répression de l'action violente), les équipes mobiles, sont mobilisées, ainsi que quarante-quatre équipes « d’agents verbalisateurs » qui auront pour but de remettre des amendes à ceux qui franchiront les zones interdites.
     
    Quatre camions de transport des personnes interpellés sont prévus, ainsi que huit monospaces, des unités en charge de signifier leurs droits dans un délai d’une heure aux manifestants arrêtés.
    « Dans les journées "Gilets jaunes" de 2018, nous avons dû relâcher de nombreuses personnes, faute de pouvoir leur notifier leurs droits dans ce délai d’une heure », se souvient une source policière.
    Ce jeudi 5 décembre, la préfecture de police va déployer ses deux canons lanceurs d’eau, plus les quatre canons supplémentaires des CRS.
    Trois drones survoleront le ciel parisien.
    Mais surtout, innovation récente, la police parisienne prévoit d’implanter à certains endroits stratégiques, des « caméras tactiques ».
     
    "caméras tactiques"
     
    Selon nos informations, le 16 novembre dernier, la salle de commandement de la Préfecture s’est retrouvée en grande partie « aveugle » place d’Italie, de nombreuses caméras de vidéosurveillance de la place ne répondant plus.
    Vérifications faites, une armoire électrique centralisant l’alimentation des caméras fixes, aux abords de la place, a été sabotée en cours de manifestation.
    Hasard des dégradations ou action ciblée ?
    La préfecture soupçonne « un commando », manifestement bien renseigné, d’avoir spécialement visé cette armoire électrique dans le but de neutraliser les caméras.
    Ce jeudi 5 décembre, les nouvelles « caméras tactiques », pré-implantées en toute discrétion, devraient permettre à la salle de commandement de toujours surveiller certains points stratégiques, y compris si les caméras fixes sont dégradées ou privées d’alimentation électrique.
     
    C’est dire si la préfecture se prépare au pire…
    « D’autant, confie un spécialiste parisien du maintien de l’ordre, que les blacks blocs, de manifestations en manifestations, s’aguerrissent. On sait qu’ils pré-positionnent désormais du matériel, des vêtements de protection, des masques ou des projectiles, dans des caches sur les itinéraires, de façon à déjouer les fouilles en amont de l’accès aux cortèges. »
    Autre « nouveauté » du 16 novembre dernier : l’apparition de « films plastiques », tendus en travers de certaines rues, dans le but de faire chuter des motards de la police, surpris par ces fils transparents. « Le 16, nous avons aussi constaté des dispersions de cônes métalliques et des clous destinés à crever les pneus des motos de la police », glisse une autre source en préfecture.
    Il y aura donc ce jeudi, une mobilisation policière massive dans les rues de Paris.
    « Et encore, en fin de semaine dernière, une première estimation des moyens a fait chiffrer par la préfecture les besoins à soixante-cinq unités ! » confie une source au ministère de l’Intérieur.
    Compte tenu des effectifs policiers en France, et des demandes d’autres villes, la Préfecture parisienne a donc dû revoir sa copie à la baisse pour « faire » finalement avec cinquante-cinq unités lourdes.
    La France comptant au total cent-soixante « forces » (donc, compte tenu des congés et des repos, cent-vingt à cent-trente opérationnelles à l’instant T), la capitale absorbera à elle toute seule la moitié des forces de l’ordre françaises.
     
    Zone interdite
     
    Ce 5 décembre, la Préfecture parisienne compte déployer son dispositif sous trois sous-commandements : l’un sera en charge de la surveillance de la « zone interdite » et les deux autres au suivi des cortèges syndicaux.
    Colorée en jaune sur la carte préparatoire, la zone interdite de ce jeudi couvre plusieurs périmètres distincts.
    Le principal va de la porte Maillot à la place de la Concorde sur l’axe des Champs-Elysées, englobant l’Élysée et intégrant la zone Haussmann des grands magasins.
    Un autre entoure le Trocadéro, le pont d’Iéna, la Tour Eiffel et le Champ-de-Mars.
    Une troisième zone couvre l’esplanade des Invalides et s’étend à l’Assemblée nationale et à Matignon.
    Ces périmètres seront interdits à toute manifestation, sous peine d’amende.
    Pour couvrir ce vaste secteur, la préfecture prévoit l’immobilisation de vingt-neuf unités de CRS ou de gendarmes mobiles, épaulées par six unités de BRAV.
    Le reste des forces disponibles, soit vingt-six unités lourdes et dix BRAV sont positionnées autour des deux axes de manifestation prévus, rive droite, avec convergence place de la République, et dispersion place de la Nation.
    « Un trajet de manifestation classique, sur un terrain que l’on connaît bien et surtout qui ne passe pas place d’Italie, une des pires places parisiennes en matière de maintien de l’ordre, avec un centre commercial d’un coté, un commissariat et une mairie de l’autre », confie un spécialiste, dépité par la journée du 16 novembre dernier.
    « Vous me les dispersez façon puzzle ! »
    Didier Lallementpréfet de police de Paris
     
    Autre inquiétude parmi les experts du maintien de l’ordre, l’apparition probable ce jeudi de black blocs dans des cortèges « lambda ».
    « Ces derniers mois, on s’est habitué aux manifs de gilets jaunes avec des black blocs agglomérés, des cortèges où il n’y a quasiment plus de badauds, confie un policer. La nouvelle doctrine du maintien de l’ordre prévoyant d’interpeller et de réagir vite dès que des black blocs apparaissent, il va falloir faire preuve de discernement au milieu de manifestants pacifiques traditionnels », prévient cette source policière, un tantinet « inquiète » d’éventuels « mouvements de foule ». « Pour des manifestants novices, se retrouver au milieu d’interpellations de black blocs par des Brav, cela peut faire assez peur. La salle de commandement va devoir redoubler de calme et de sang froid », prévient cette source.
     
    Aux commandes, le préfet Didier Lallement en personne, qui occupe désormais dans la salle de commandement l’ancien fauteuil du chef d’état-major de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC).
    Dans l’axe central des caméras, un casque vissé aux oreilles à l’écoute des fréquences radios, le préfet de police, entouré de tout l’état-major de la DOPC, pilote désormais en personne les opérations.
    « Il ne règne plus à la salle le calme d’antan, quand un Pierre Mure, légendaire patron de la DOPC, donnait ses ordres à voix basse dans un silence de cathédrale », constate un ancien de la Préfecture. « Vous me les dispersez façon puzzle ! » n’hésite pas à ordonner sur les ondes radios le préfet Lallement, répétant une célèbre réplique des Tontons Flingueurs.
    Un commandement énergique qui, selon nos sources, fait le bonheur des uns et provoque des sueurs froides chez d’autres.
    « Lallement fait le job », disent les premiers.
    « Le maintien de l’ordre, ce n’est pas la guerre », alertent les seconds.
     

     


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  • Sommet de l'OTAN : il faut en sortir et vite !

    Communiqué du Parti de la France

    Au moment où, afin de célébrer les 70 ans du Traité atlantique, débute à Londres un sommet de l'OTAN sous haute surveillance américaine et dans la discorde européenne, le Parti de la France rappelle son opposition totale, absolue et définitive à la persistance d'une alliance militaire intégrée dont l'objet n'a plus aucune raison d'être depuis la fin de la guerre froide et la dissolution des forces du Pacte de Varsovie.

    L'organisation atlantique qui ne répond à aucune des nécessités de défense civilisationnelle de notre Europe n'est qu'un outil dont use Washington pour appuyer sa politique de domination mondiale, stratégique, économique et moralisatrice tout en écartant un rapprochement partenarial entre l'Union européenne et la Russie que sa position géographique, son Histoire, ses intérêts et sa dimension spirituelle désignent comme notre alliée naturelle.

    L'exercice "Europe Defender" qui mobilisera au printemps prochain près de 40.000 soldats, dont plus de la moitié américains, sera pour nous l'occasion de rappeler que l'Europe ne peut attendre son salut que d'elle-même.

    Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France


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