•  Hautes-Alpes : une skieuse de 10 ans se tue en percutant un pylône

    ILLUSTRATION. C'est lors d'un cours collectif de ski de club encadré par des professionnels que l'accident fatal à la jeune skieuse a eu lieu. ILLUSTRATION. C'est lors d'un cours collectif de ski de club encadré par des professionnels que l'accident fatal à la jeune skieuse a eu lieu.
    LP / Matthieu de Martignac

    Une skieuse de 10 ans est morte vendredi matin, après avoir percuté un pylône sur une piste de la station d'Orcières-Merlette 1850 (Hautes-Alpes), a-t-on appris auprès du parquet de Gap .

    «L'accident a eu lieu vers 10 heures sur un parc de slalom ayant une déclivité d'environ 30% à l'occasion d'un cours collectif de ski de club encadré par des professionnels», a expliqué Sandra Reymond, substitut du procureur de la République de Gap.

    Demeurant dans la vallée du Champsaur, la victime a percuté «à pleine vitesse un poteau de séparation de pistes qui était protégé à sa base par un matelas de 5 à 6 centimètres d'épaisseur sur une hauteur de 2,20 mètres», a-t-elle également indiqué dans un communiqué. «Sur la zone de chute de l'enfant, il n'y avait aucune motte de terre ou d'herbe affleurante qui aurait pu la gêner et aucun autre skieur n'évoluait à proximité», a-t-elle encore précisé.

    Une enquête judiciaire a été ouverte afin de déterminer les circonstances de l'accident et confiée conjointement à la brigade de gendarmerie de Saint-Bonnet-en-Champsaur et au Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon. Les témoins de l'accident sont en cours d'audition.

    http://www.leparisien.fr/


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  • Le nombre de morts sur les routes en mars augmente de 14,2 %

    Sur les trois premiers mois de l'année, le nombre de morts a augmenté de 3,3 % par rapport au premier trimestre 2015. Cela représente 24 tués de plus.

    Source AFP  Le Point.fr
    Le nombre de morts sur les routes est reparti à la hausse en 2014.

    Le nombre de morts sur les routes est reparti à la hausse en 2014. ©MaxPPP/ JEROME BRULEY

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    Le nombre de morts sur les routes en mars augmente de 14,2 %

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  • Manifestation sauvage dans Paris : des incidents éclatent dans les 10e et 19e arrondissements


    Une vitrine de magasin brisée dans Paris en marge d'une manifestation sauvage, le 14 avril 2016. (PREFECTURE DE POLICE DE PARIS / TWITTER)


    Francetv info
    Mis à jour le 15/04/2016 | 06:11, publié le 14/04/2016 | 23:06

    En marge de la Nuit debout de la place de la République, un groupe de 300 personnes a commis des dégradations, annonce la préfecture de police.

    Des vitrines brisées, des abribus détruits, des poubelles brûlées…
    En marge de la Nuit debout, place de la République, un groupe d'au moins 300 personnes a commis des dégradations dans les 10e et 19e arrondissements de Paris, jeudi 15 avril, a annoncé la préfecture de police.
    Le mouvement a démarré peu après 22 heures, à la fin de l'émission "Dialogues citoyens" sur France 2, où François Hollande s'est exprimé pendant près de deux heures.

    Manifestation sauvage dans Paris

     
    Au départ, les manifestants criaient vouloir marcher vers l'Elysée, pour y accueillir François Hollande, après son intervention sur France 2.
     Mais un cordon de police a dévié de leur itinéraire les manifestants, qui se sont dirigés vers le nord de la capitale.
    Des jeunes, cagoulés pour certains, ont alors brisé sur leur passage des vitrines, des abribus ou encore des véhicules Autolib.
    Une antenne de Pôle emploi a également été prise pour cible.
    "Tout le monde déteste la police !", "la rue elle est à nous !", criaient des manifestants, défiant les CRS.

    Des forces de police ont été déployées en nombre et les manifestants se sont ensuite dispersés par petits groupes.
    La police a ensuite indiqué avoir procédé à divers contrôles d'identité. 
    "Des enquêtes sont d'ores et déjà en cours pour identifier les auteurs de ces faits et les traduire devant la justice", a assuré la préfecture de police dans un communiqué en fin de soirée.

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  • Journal de Béziers : l'AFP déboutée face à Robert Ménard

     
      
    L'AFP a été déboutée jeudi pour vice de forme.
     
     Le Tribunal de grande instance de Paris a prononcé la nullité de l'assignation, estimant qu'elle n'était pas "suffisamment claire et complète" pour "permettre à la ville et à Robert Ménard d'organiser utilement leur défense".
    L'AFP et son photographe ont été condamnés à verser à la ville de Béziers et à Robert Ménard 1000 euros chacun. Voici le communiqué de la ville :
     
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    Michel Janva

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  • Les pirates somaliens meurtriers

    Pourront, après leurs peines,
    rester en France

    Cette semaine, la cour d’assises de Paris vient de
    les condamner à des peines de 6 à 15 ans de prison.

    8 septembre 2011, le soleil décline dans le golfe d’Aden, la mer est calme, il est 16 h. Évelyne Colombo et son mari Christian, après avoir quitté le Yémen, naviguent pour rejoindre le sultanat d’Oman. Ce couple de plaisanciers a vendu sa maison d’Ollioules trois ans plus tôt pour un catamaran de 17 mètres et compte entreprendre le rêve de jeunesse de l’ancien infirmier de la marine marchande : un tour du monde à la voile.

    Le couple est sur le pont. Soudain, ils entendent « un bruit métallique », une barque bleue à moteur remplie de bidons en plastique fonce vers le Tribal Kat. Brutalement de la chaloupe partent des tirs d’AK-47. « C’est une attaque », hurle le retraité de 55 ans. Il se précipite à la radio et lance un premier appel au secours. Puis sa femme prend son relais et continue à émettre des messages de détresse. Lui, l’ancien de la Royale, fait face aux neufs assaillants. Debout, il réplique avec pour toute arme un Flash-Ball et un pistolet. Hélas, il ne peut rien contre les tirs nourris des fusils d’assaut (38 impacts seront relevés sur le voilier). C’est la dernière fois qu’Évelyne verra son mari vivant.

    Au milieu des assaillants qui pillent le catamaran, prenant des vêtements, un stylo de marque et 400 dollars, elle trouve encore le temps de mettre à jour le livre de bord : « 16 h 15, Christian décédé. » Le voilier étant trop malaisé à manœuvrer, les agresseurs décident de regagner la barque, avec leur nouvel otage. Contrainte de sortir de la cabine, elle aperçoit le corps recroquevillé de son mari baignant dans une mare de sang, couché sur ce bateau qu’il a lui-même construit. Pour ajouter à l’horreur, deux des attaquants jettent en partant le corps par-dessus bord : « You are murderers! », hurle-t-elle au milieu de ses larmes.

    Évelyne Colombo croupira dans le skiff des pirates, cachée sous une bâche trempée, avec trois armes braquées sur sa tête. Heureusement, la justice immanente se présente 48 heures plus tard sous la forme d’un bâtiment de guerre espagnol. Celui-ci repère la barque des pirates, un commando de la Marine les aborde et ouvre le feu sur ces derniers. La Française est libérée, les deux chefs sont tués, les sept autres sont appréhendés et remis une semaine plus tard aux autorités françaises. Ils sont immédiatement incarcérés à Fresnes (Val-de-Marne) et à Fleury-Mérogis (Essonne) en vertu de la loi française anti-piraterie de 2011.

    Cette semaine, la cour d’assises de Paris vient de les condamner à des peines de 6 à 15 ans de prison pour l’attaque meurtrière du voilier. L’avocat général avait requis des peines plus lourdes, de 16 à 22 ans de réclusion criminelle, contre ces hommes « unis par une volonté commune » de piller et rançonner le Tribal Kat. Elle avait aussi demandé une « interdiction définitive du territoire ». Elle n’obtint pas satisfaction, la défense expliquant qu’on ne peut expulser un Somalien.

    Les sept accusés ont été reconnus coupables de détournement de navire ayant entraîné la mort, de séquestration et vol en bande organisée, mais pas d’association de malfaiteurs, ce qui explique l’important écart entre réquisitions et peines prononcées.

    Un verdict accueilli par les pleurs du côté de la famille de la victime et par une joie discrète pour le jeune Farhan Abchir Mohamoud, mineur au moment des faits (selon son avocat) et condamné à la peine la plus légère. Lui pourra sortir dans moins d’un an (compte tenu des années passées en prison), lui pourra continuer sa vie dans cette France « accueillante », patrie de sa victime.

    Pour la famille Colombo, comme elle l’a publié sur les réseaux sociaux, cela fait quatre ans que le verdict est tombé :
    « perpétuité sans réduction de peine possible. »

     
    Photo de Patrick Guateri.

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