• Je suis marin et je l’affirme : les migrants ne sont pas des naufragés !

      

    Je suis marin et donc très sensible au devoir d’assistance à des personnes ou à des bâtiments en difficulté appelant à l’aide.
    Les bâtiments les plus proches doivent se dérouter pour porter assistance et les moyens de sauvetage sont automatiquement mis en œuvre, quelquefois au péril de la vie des sauveteurs.

    Ce n’est absolument pas le cas de « migrants » qui se mettent volontairement en danger en appareillant sur des embarcations de fortune incapables de les conduire à bon port.
    Il n’y a pas, dans ce cas, droit à assistance tant que les personnes ne sont pas en danger, c’est-à-dire tant que les migrants ne sont pas devenus des naufragés dont la vie est immédiatement menacée. 
    Tout bateau est, dans ce cas, tenu de porter assistance aux naufragés dont ils sont proches.
    Je voudrais, à ce sujet, faire une remarque que je n’ai lue nulle part : la route maritime allant de Suez à Gibraltar est très fréquentée par tous les bateaux se rendant en Europe occidentale ou en venant, en particulier par la Manche et la mer du Nord. 
    Ce trafic dessert de très grands ports – Le Havre, Anvers, Amsterdam, Hambourg -, sans parler des ports méditerranéens – Gênes, Marseille, Barcelone. Chaque jour, des dizaines de cargos et de navires à passagers passent au nord de la Libye et au sud de la Sicile. 
    Or, jamais, au grand jamais, on n’a appris qu’un de ces bateaux s’était dérouté ou avait récupéré des naufragés. 
    Ceci signifie que, pour les capitaines de ces bateaux, les migrants qui s’exposent volontairement ne sont pas des naufragés.

    Les bateaux des ONG qui vont à la recherche de migrants au large de la Libye et de la Tunisie ne sont pas là pour sauver des naufragés mais pour transférer des migrants en Europe. 
    Dans ces conditions, les États riverains n’ont aucune obligation d’accueillir ces migrants. 
    Les ONG exercent un chantage qui a pour effet d’augmenter le flux des migrants dont le but unique est de débarquer en Europe. 
    Quand on sauve un ou des naufragés, on les débarque dans le port le plus proche, qui peut être en Tunisie, en Algérie, voire en Égypte, d’où ils sont reconduits vers leur pays d’origine.
    C’est ce qui se passe pour les migrants tentant la traversée de la Manche : ils sont ramenés en France. 
    Dans le cas actuel, les migrants, une fois débarqués en Europe, deviennent des demandeurs d’asile quel que soit leur pays d’origine et acquièrent des droits à des aides, et si leur statut de demandeur d’asile ne leur est pas reconnu, ils disparaissent dans la nature et deviennent des clandestins souvent inexpulsables. 

    Si on veut tarir ce flux, il faut que tous les pays d’Europe aient la même politique de fermeté et refusent à céder au chantage des ONG, dont il serait intéressant de savoir qui les finance. 

    François Jourdier

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  • Racisme anti-blanc : la réponse cinglante d’un policier au négationisme du député Aurélien Taché

    Ecrit par Pierre-Alain Depauw

    Le site internet du magazine Le Point vient de publier la tribune libre d’un policier. Celui-ci répond à Aurélien Taché, député LREM du Val-d’Oise et membre du pôle idée de ce parti, qui a diffusé un tweet la semaine dernière niant l’existence du racisme anti-blanc.

    Il faut se souvenir que c’est déjà ce député Taché qui s’était illustré en comparant le voile islamique à un simple serre-tête.

    Le policier qui a rédigé cette tribune publiée par Le Point précise qu’il n’est pas Français de souche.

    Sachez aussi que j’ai bien conscience qu’il est dangereux de s’attaquer à ce sujet. Toutefois, non seulement je suis policier et donc déjà catalogué comme facho par nos détracteurs, mais de plus, comme le prouve ce tweet, je pense que la lutte contre le racisme s’exprime trop fréquemment de manière hystérique et caricaturale. (…)

    J’en ai assez de voir beaucoup trop de nos concitoyens se rejeter cette crainte d’être assimilé comme raciste, telles une patate chaude ou une grenade. Assez de voir ce combat être utilisé comme un faux-semblant, d’autant plus quand le but est de ratisser large. Enfin, même si mon devoir de réserve m’oblige normalement à me taire, ce genre de posture influe beaucoup trop concrètement sur ma vie de citoyen et de policier, ces dernières années, pour que je me taise davantage. (…)

    C’est pourquoi j’en viens enfin à son allusion au « prétendu racisme anti-Blanc », qui pour moi trahi clairement tout le reste de son œuvre. Il est inadmissible de nier ce racisme au même titre que les autres. Je croise des victimes concrètes de ce fléau chaque jour. Il suffit d’aller visiter certains forums ou même certains réseaux sociaux pour vérifier l’ampleur du phénomène. Les Blancs y ont toutes sortes de surnoms. Ça va du petit Babtou au grand Babtou, quand ce n’est pas Gouffa, Kouffar ou simple mécréant. Cependant, généralement, la victime idéale y est tout simplement décrite comme le « céfran », facile à impressionner, facile à dévaliser, facile à humilier.

    Dans beaucoup de quartiers, le petit céfran est non seulement une proie facile, mais aussi une aubaine pour se faire valoir auprès des potes. Il est déjà tellement accablant, en tant que policier, de ne pas pouvoir freiner ce phénomène convenablement et il faudrait en plus, d’après monsieur Taché et d’autres grands esprits, que nous les laissions seuls à la cave. Au nom de quoi devrions-nous nier ces plaies saignantes ?

    Je suis désespéré à cette idée que l’on n’appelle plus un chat, un chat. Ces dissimulations de la vérité ou ces mensonges par omission, peu importe comment on les nomme, sont néfastes quoi que l’on dise. Je prétends même que cette politique décadente est en fait en grande partie responsable de ces amalgames dont notre société souffre. Le rejet de la vérité est un boomerang qui nous reviendra en pleine tronche à un moment ou à un autre. La véracité du terrain est indiscutable. Et non, monsieur Taché et consorts, vous n’arriverez pas à nous convaincre du contraire de ce que nos yeux voient.

     

    Source : medias-presse.info


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  • Dire qu’un enfant a deux mères est comme dire que la Terre est plate



    Le ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé, lundi matin, que dans la perspective du débat sur la PMA pour toutes, l’état civil mentionnerait désormais que les deux femmes sont les mères de l’enfant conçu par PMA. 
    Nous voilà arrivés à ce que nous prédisions en 2017 lors de l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir : la mort de la parenté.

    En établissant que deux femmes peuvent être reconnues mères du même enfant, l’État institutionnalise un mensonge. 
    Et par ce mensonge, il tue la parenté, c’est-à-dire le lien naturel de filiation de l’enfant.
    Insidieusement, par la fraude des mots, nous sommes passés d’un fait naturel – la parenté – à la parentalité – concept élargissant les prérogatives parentales à des personnes étrangères à la filiation de l’enfant. 
    Puis les lobbies ont distillé l’idée que la parenté d’intention valait tout autant que la parenté biologique. 
    Et maintenant, il est question de supprimer clairement le père de l’enfant. 
    Voyez vous le processus ?
    Rappelons quelques vérités. 
    Un enfant doit d’abord la vie à ceux qui l’engendrent. 
    Et ce fait-là ne peut être nié ni balayé d’un revers de main. 
    Car un enfant, pour sa construction psychique, a besoin de savoir de qui il est né, et non d’abord de savoir de quel désir il est issu. 
    Décréter qu’un enfant peut, sans dommages, être amputé d’une partie de sa filiation, c’est tout simplement prendre un enfant en otage du désir, changeant, aléatoire, narcissique, des adultes.
    Mais la tentative de manipulation ne s’arrête pas là. 
    Pour parvenir à leurs fins, les partisans de la PMA pour toutes omettent de signaler tous les mensonges qu’il a fallu accumuler pour en arriver là : une conception par un tiers donneur anonyme, immédiatement relégué aux oubliettes, probablement plusieurs embryons fécondés puis congelés, une présélection sur des critères de type eugénique, l’effacement de la lignée paternelle avec la mention de l’existence factice de deux mères à l’état civil.
    Triple peine pour cet enfant qui, arrivant au monde, aura déjà échappé à une sélection mortelle, aura vu ses frères et sœurs potentiels en surnombre éliminés ou congelés dans l’azote liquide, aura vu son père éliminé de son état civil. 
    Faire naître des survivants amputés. 
    Voilà, en termes bruts, la réalité de la PMA pour toutes.
    À peine né, l’État relaie le mensonge, établissant à l’état civil que, désormais, deux femmes sont ses mères.
    Incroyable mensonge, puisque l’une seulement est la vraie mère, car elle lui a donné la vie. 
    L’autre n’a strictement rien à voir avec la naissance de cet enfant. 
    Il est évident que, d’un point de vue strictement psychologique, la deuxième femme ne peut vivre la maternité de sa compagne que comme le manque de sa propre maternité.
    La maternité n’est pas qu’un processus décisionnel. 
    C’est une expérience intime au corps de celle qui enfante.
    Cette vision fondée sur la « parenté d’intention » conduit, en réalité, à de multiples et profondes violences dont on peine à mesurer l’étendue, bien qu’on sache avec certitude, désormais, qu’elle conduira à la marchandisation de l’enfant. 
    Est-ce de cette société que nous voulons ?
    En pervertissant la filiation, l’État tente de l’arracher de la terre où elle s’enracine, où elle puise la sève de son développement. 
    Mais la filiation dépend de lois immanentes, profondément inscrites au cœur de l’homme. 
    Aucun État ne peut rien contre cette réalité qui le dépasse.

    Nous devons nous préparer à dénoncer et combattre résolument cette tentative de prise de pouvoir totalitaire sur la vie d’autrui.

    Au nom des droits inviolables de la dignité humaine. 

    Juliette Mondon

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  • Les caissières vont-elles être remplacées par des caisses automatiques ?

    Un accord national autorise les caissières « volontaires » à travailler les dimanches dans les magasins d’alimentation jusqu’à 13 heures. Passé cette heure, les hypermarchés et les supermarchés sont, en théorie, contraints de fermer, sauf s’ils font appel à des caisses robots.

    Or, celles-ci se multiplient et quelques magasins les utilisent désormais pour ouvrir le dimanche après-midi en ne vendant ni pain, ni poisson, ni alcool. Des vigiles sont là pour s’assurer que les clients ne partent pas sans payer ou pour limiter les fraudes et des intérimaires engagés par des entreprises extérieures et qui (hypocritement) ne sont pas considérés comme des caissiers (ce qui serait interdit par la convention collective en vigueur) sont présents pour conseiller les clients et parer aux nombreux dysfonctionnements des automates. Ce qui s’est passé pour la première fois à Angers, le dimanche 26 août dans l’après-midi. L’expérience a tourné au fiasco du fait de la manifestation prévue par les syndicats ainsi que de nombreux problèmes techniques. Nombre de clients ont abandonné leurs courses, générant des pertes pour le magasin.

    Les caisses automatiques ne cessent de se généraliser malgré les risques importants de fraude (changement volontaire d’étiquetage pour payer moins cher) et les innombrables bugs. Elles sont d’abord apparues pour des achats rapides à côté des caisses classiques. Des supermarchés ont ensuite misé sur ce type d’équipement pour ouvrir 24 heures sur 24. Et, récemment, ce sont des hypermarchés qui ont banni les caissiers humains. Tout cela fait craindre aux syndicats des plans sociaux importants qui tailleraient dans les effectifs des hôtesses de caisses, devenues moins indispensables. Il faut, en effet, une caissière pour superviser huit caisses automatiques.

    Formées en une journée, obligées de rester debout, soumises à une charge mentale importante, ces employées sont plus mal loties que leurs consœurs qui encaissent, assises, les achats. Les caissières sont souvent des femmes seules, engagées à temps partiel avec des horaires à trou pour se plier au pic de consommation. Elles sont actuellement 200.000, en France, et beaucoup d’entre elles n’ont aucune autre perspective de travail. Casino, qui est à la pointe de l’ouverture de magasins équipés uniquement en caisses automatiques, jure que ce système ne sera pas généralisé, mais que valent les promesses des gestionnaires qui, en priorité, recherchent le profit ? Si l’expérience est concluante (c’est-à-dire rentable !), ce modèle sera étendu et les caissières deviendront rares. À l’étranger on trouve nombre de magasins où, dès que vous mettez un produit dans votre CaddieTM, celui-ci est enregistré automatiquement. Vous payez à la sortie.

    Les syndicats sont vent debout devant cette évolution. Mais leur lutte est sans doute un baroud d’honneur. Malgré la violence employée, personne n’empêchera la mise en place des supermarchés sans hôtesses de caisse. En 1830, les canuts lyonnais ont brisé les machines qui les remplaçaient, ils ont pris les armes, mais leur combat a été vain. Plus près de nous, les pompistes ont pratiquement disparu. Quand une compagnie pétrolière a proposé de les réinstaller moyennant un supplément de 2 centimes le litre, l’expérience a fait un flop. Pour gagner quelques euros, le consommateur acceptera sans états d’âme de se passer d’humains.

    Christian de Moliner

    Source : http://bvoltaire.fr


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