• Décidément, sale temps pour les vieux !  


    Ainsi, on apprend ce lundi que le président de la République a signé, le 20 septembre, un décret limitant les avantages concédés aux anciens Premiers ministres.
    Qu’on se rassure, pas question de remplacer leur voiture avec chauffeur par une carte Navigo.

    La voiture avec chauffeur, l’un des derniers symboles phalliques de notre République, c’est à vie, c’est cadeau.
    Donc, potentiellement pour longtemps, si l’on s’en tient à la statistique.
    Les choses, en plus, se feront progressivement, comme l’a expliqué, ce matin, ici même, Marie Delarue, sans doute histoire de ne pas brusquer.
    La force de l’habitude, c’est justement qu’on s’habitue.
    Ce qu’on appelle les avantages acquis ou acquis sociaux.
    D’aucuns diront privilèges.
    Mais on ne peut tout de même pas demander à Édith Cresson, qui fut Premier ministre dix mois et dix-huit jours, il y a vingt-sept ans, de renoncer comme ça, subitement, à ce petit avantage bien commode ou à cette commodité bien avantageuse.
    Du reste, c’est là qu’on voit que notre République est vraiment « sociale », comme le précise la Constitution.
    Raboter sans trop écorcher, c’est tout un art.
    Pas du bricolage.
    Puisqu’on en est au rabot, comment, alors, ne pas évoquer celui que les plus de soixante-dix ans vont connaître, l’an prochain.
    Dorénavant, ce « segment de la population française », qui, au passage, a largement voté Emmanuel Macron en 2017, ne sera plus exonéré de cotisations patronales lorsqu’il emploie quelqu’un à domicile.
    À partir de 2020, cette exonération sera réservée aux personnes en perte d’autonomie.
    Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, explique benoîtement : « L’abattement permet aussi bien d’avoir quelqu’un qui vient vous accompagner à domicile quand vous êtes dans la difficulté ou la dépendance que de vous payer un jardinier. »
    Ah, « se payer un jardinier » !
    Tout de suite, dans l’imaginaire populaire, on voit un parc avec des allées de gravier blanc, du gazon à perte de vue, des haies de buis et des arbres centenaires.
    Donc, plus question d’aider ces « salauds de vieux riches ».
    République sociale, qu’on vous disait.
    Comment ne pas être d’accord avec ça ?
    Bon, la Sibeth aurait pu évoquer ces seniors (car il faut dire comme ça, c’est mieux que vieux) qui pourraient se payer un chauffeur, mais non, elle n’a pas eu l’idée.
    Bizarre.
    Comme quoi, en tout cas, la démagogie, c’est pas seulement quand on est dans l’opposition.
    Donc, la petite dame de 72 balais et plus si affinités, veuve de son état mais qui, pour autant, n’est pas dans les clous de la dépendance, faudra donc qu’elle paye les cotisations patronales pour la taille de ses thuyas, donc qu’elle rabote sur son budget, ou bien qu’elle se remette rapidement au jardinage. Après tout, un peu d’exercice, ça ne fait pas de mal, à cet âge.
    Autre solution, encore : renoncer à habiter sa maison avec ses souvenirs pour s’enfermer dans un petit appartement.
    Dernière station avant l’hospice.
    Et puis, comme elle a déjà bien gentiment accepté l’augmentation de sa CSG en 2018, il n’y a pas de raison qu’elle se mette à râler maintenant.

    Selon Les Échos, cette mesure devrait permettre d’économiser 310 millions d’euros en 2020.

    Histoire de fixer les esprits et de rassurer ceux qui s’inquiéteraient pour les vieux jours de nos retraités de la République, l’équivalent temps plein d’environ 500 anciens locataires de l’Élysée (calcul fait par votre serviteur à partir des chiffres communiqués par Matignon en juin dernier), les cotisations patronales des chauffeurs restant évidemment à charge de l’État.

    Georges Michel

    Colonel à la retraite

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Le gouvernement de bras cassés en guerre contre le peuple de France

     
     
     

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  • Nevers: Egorgé à la sortie d'une boîte de nuit pour un mauvais regard

    Le meurtre de la rue Jeanne-d'Arc, à Nevers, devant la cour d'assises de la Nièvre
        
    La victime s'est effondrée sur un trottoir de la rue Jeanne-d'Arc, en mars 2017. Photo d'archives Philippe Dépalle 
                    
    Publié le 23/09/2019
     
    Le jeune Thibault Cochet a été tué d’un coup de couteau, au sortir d’une boîte de nuit neversoise, au petit matin du 26 mars 2017.
    La douleur de ses proches est envenimée par une question lancinante : pourquoi ? Le procès qui s'ouvre lundi 23 septembre y répondra-t-il ?

    Shems-Eddine Beggui, un Neversois de 23 ans, va se tenir devant la cour d’assises de la Nièvre pour le meurtre de Thibault Cochet à partir du lundi 23 septembre.
    Ce Vauzellien de 22 ans s’est effondré, dimanche 26 mars 2017, un peu avant 7 h, sur un trottoir de la rue Jeanne-d’Arc, à Nevers, après quelques pas erratiques, un flot de sang s’échappant de son cou.
    Une heure plus tôt, il sortait d’une discothèque, le Privilège, rue de Charleville, avec son ami Yoann Vacher.
    Les deux garçons avaient fait la fête, consommé de l’alcool… et rencontré des problèmes avec d’autres clients ?
    L’enquête diligentée par le SRPJ d’Auxerre, sous la conduite du pôle de l’instruction de Bourges, n’a pas éclairé toutes les zones d’ombre de cette nuit terminée dans l’effroi.
     
    Une chronologie confuse
     
    La chronologie est confuse.
    Les seuls repères incontestables sont apportés par des images de vidéosurveillance.
    Elles saisissent les deux copains marchant dans la rue.
    Il y a eu, a minima, une bousculade.
    Le tee-shirt de Yoann Vacher est déchiré.
    La caméra montre aussi la Twingo verte, où ont pris place Shems-Eddine Beggui et quatre camarades, faire plusieurs passages, apparemment à la recherche de Thibault et Yoann.


    La rencontre se produit dans la partie pentue de la rue Jeanne-d’Arc.
    L’accusé principal, fortement imprégné de vodka, descend en trombe de la voiture.
    Selon les témoignages, parfois contradictoires, parfois mouvants, de ceux qui l’accompagnent, Shems-Eddine Beggui se précipite sur Thibault Cochet et, sans un mot échangé, lui plante un couteau dans la gorge.

    Aucune chance de s'en sortir
     
    La lame entre sous la mâchoire, de façon presque horizontale, constateront les légistes.
    Elle sectionne la carotide droite, provoquant une hémorragie massive.
    Thibault Cochet n’a aucune chance de s’en sortir. Son décès est prononcé peu de temps après son arrivée à l’hôpital, où il a été transporté par les secours appelés par Yoann Vacher.
    « Pourquoi ? », se demandent, depuis deux ans et demi tous ceux qui pleurent le jeune homme. « Pourquoi ? », doit s’interroger Yoann Vacher, qui a été roué de coups par les autres accusés et a dû observer douze jours d’incapacité totale de travail.
     
    Trente ans de réclusion criminelle encourus
     
    Shems-Eddine Beggui a reconnu être l’auteur du coup de couteau durant l’instruction.
    Il a évoqué des mauvais coups d’œil, un manque de respect, des insultes, attribués aux victimes.
    Il a raconté qu’au moment de retrouver Thibault Cochet, il a juste croisé son regard, y a vu une velléité d’attaque et a frappé le premier.
    Une position qui a évolué au fil des auditions, mais où il n’a jamais été question que Thibault Cochet ait esquissé le moindre geste avant de voir sa vie lui couler entre les doigts.
    Shems-Eddine Beggui encourt trente ans de réclusion criminelle.
     
    Le procès
    Accusés. Shems-Eddine Beggui, 23 ans, sera jugé pour meurtre ; Giovanni Clair, 23 ans, Omar Belarbaoui, 31 ans, et Grigor Badikyan, 25 ans, pour violences en réunion (les coups reçus par Yoann Vacher) et non-assistance à personne en danger.
     
    Disjonction. Une cinquième personne aurait participé aux violences. Son cas sera traité par le tribunal des enfants, car il était mineur au moment de faits.
     
    Magistrats. La cour sera présidée par Luc Sarrazin. Axel Schneider occupera le siège du ministère public.
     
    Avocats. Les parties civiles seront représentées par Carole Boirin et Éric Blanchecotte (barreau de Nevers). La défense des différents accusés sera assurée par Thibault de Saulce Latour (Nevers), Éric Morain (Paris) et Ludivine Lamoure (Bourges).
     
    Débats. Ils sont programmés sur cinq journées. Le verdict devrait être prononcé vendredi 27 septembre, en fin de journée.
     
    Bertrand Yvernault

    lejdc

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  • PMA : du tri sélectif à la marchandisation de la reproduction

    En pleine période d’examen de la loi de bioéthique, Blanche Streb, docteur en pharmacie et directrice de la formation et de la recherche à l’Alliance Vita, revient sur son livre “Bébés sur Mesure” (Editions Artège). Un ouvrage particulièrement complet sur les véritables implications de la procréation médicalement assistée. De la marchandisation progressive au tri sélectif de la reproduction, l’auteur alerte sur cette voie qui mène à un monde des « meilleurs » au mépris de l’éthique et du bien commun.

    Source : http://contre-info.com


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