• L’Algérie à nouveau parmi les pays les plus corrompus au monde

    Billets de dinar sur une table, illustre un pot de vin.
     
    Illustration : Corruption en Algérie
     

    L’Algérie n’a pas enregistré de progrès dans sa lutte contre la corruption en 2018, selon le rapport de l’ONG Transparency International (TI), avec une note et un classement toujours aussi désastreux que ceux des dernières années.

    En effet, sur les 180 pays qui figurent dans ce classement, l’Algérie est à la 105e place avec une note de 3,5 sur 10.

    Malgré une très légère amélioration par rapport à l’indice de perception de la corruption en 2017, où l’Algérie était classée 112e avec une note de 3,3 sur 10, la 105e position de l’Algérie en 2018 reste en deçà des espérances.

    L’AACC dénonce

    L’Association algérienne de lutte contre la corruption en Algérie s’était déjà interrogée le 21 février 2018 : « Comment peut-il y avoir du progrès en l’absence d’une politique de protection des dénonciateurs ? Comment peut-il y avoir du progrès quand nombre de ces « agents publics » restent impunis face à de gros scandales de corruption et que la justice ne fait aucun effort pour déclencher des poursuites lors d’affaires de corruptions publiées par la presse ? ».

    Pour  l’AACC : « Une année plus tard, ces questions restent d’actualité et le gouvernement algérien n’est toujours pas en mesure d’apporter des réponses claires et concrètes, faute d’une volonté politique réelle sur le terrain ».

    L’Algérie 10e parmi les pays arabes et 18e en Afrique !

    En analysant le classement, on s’aperçoit que l’Algérie se situe loin derrière ses voisins maghrébins (la Tunisie et le Maroc), placés conjointement à la 73e place. Le pays fait également moins bien que le Qatar (33e),  l’Arabie saoudite (58e), la Turquie (78e) ou encore la Gambie (93e).

    Notons qu’en haut du classement, c’est le Danemark qui occupe la première place avec un score de 88 sur 100, devant la Nouvelle-Zélande, la Suisse, la Suède, le Singapour et la Finlande. La France est à la 21e place et les États-Unis à la 22e.

    En fin de classement, la Russie se positionne à la 138e place, la Libye est 170e, la Corée du Nord est 176e aux côtés du Yémen, et le Soudan du Sud est 178e aux côtés de la Syrie. Enfin, c’est la Somalie qui occupe la 180e et dernière place du classement mondial des pays selon l’indice de perception de la corruption.

    L’indice de perception de la corruption

    L'Algérie est encore classée parmi les pays les plus corrompusIndice de perception de la corruption 2018
     
    www.observalgerie.com/

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  • Photo de Paule Madeleine Lartigue D'oranie.
    Paule Madeleine Lartigue D'oranie

    de Jacques Martinez BV

    En 1962, pieds-noirs et harkis étaient moins bien accueillis que les migrants aujourd’hui.

    [[Etaient même très mal accueillis dans certains coins de France où on les a disséminés -ordre de de gaulle de nous séparer, et c'est ainsi que parfois pendant des dizaines d'années des familles ne se sont pas vues. C'est une chose que je ne lui PARDONNERAI JAMAIS.]]

    Où étaient-ils, ces gens si généreux aujourd’hui, si absents, si hostiles en 1962 ?

    Qu’il y ait en ces jours rassemblements et pétitions pour ceux qui fuient les décapitations par les islamistes, c’est louable. Mais combien de Français se sont rassemblés ou ont pétitionné pour nous défendre en 1962 –j’avais 16 ans– à notre arrivée d’Algérie (française), notre terre natale ?

    Le réalisateur Bernard Murat, suivi par 66 « pros » du spectacle, appelle à soutenir les réfugiés : « Nous ne pouvons pas rester claquemurés dans l’indifférence et le silence devant la tragédie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui meurent, faute d’être accueillis, victimes de la barbarie…» Que n’a-t-il écrit les mêmes phrases en 1962 à l’adresse des pieds-noirs et harkis, «victimes de la barbarie» d’autres égorgeurs?

    Né en… Algérie, à Oran, mais étant depuis longtemps à Paris, il avait alors 21 ans: 
    a-t-il été parmi la minorité de Français nous ayant secourus ou parmi la majorité de «métropolitains» qui, à l’image d’un Jean-Paul Sartre ou du socialiste Gaston Defferre, futur ministre de l’Intérieur de François Mitterrand, ont été hostiles à notre venue ? 
    A-t-il protesté contre ce Defferre haineux ordonnant «que les “pieds-noirs” aillent se réadapter ailleurs»? 
    A-t-il dénoncé Jean-Paul Sartre pour ses propos sur les Français d’Algérie : 
    « … il faut tuer : abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre : le survivant.» (préface des Damnés de la terre, du tiers-mondiste Frantz Fanon, 1962)

    Ces mêmes questions sont à poser aux pétitionnaires qui, en 1962, étaient eux aussi en âge de réagir à notre exode : Line Renaud (34 ans) ou Pierre Arditi (18 ans)… Ainsi qu’aux Français ouvrant grand leurs bras à ceux qui, c’est vrai, méritent un havre de paix. Mais où étaient-ils, ces gens si généreux aujourd’hui, si absents, si hostiles en 1962 ?

    C’est un fait : les photos d’enfants (cathos, juifs, musulmans) émasculés puis égorgés par leurs amis du FLN n’étaient pas publiées mais censurées ! Et mes parents, «les oppresseurs» selon Sartre, passaient pour des gens bardés d’or après avoir fait « suer le burnous» : mon père, fort de son «certif’ de maréchal-ferrant » (et j’en suis fier) a évolué jusqu’à mécanicien sur avion et ma mère se vantait (et je l’admirais) de son «certif’ de sténodactylo». Avec cinq fils, ils ne roulaient pas sur l’or ! 
    Qui était là pour nous accueillir ? Toutefois, notre malheur était encore enviable face au drame des harkis qui, au lieu d’honneur, étaient honnis par ceux qui, en cette fin d’été, ouvrent leur porte aux victimes d’une même barbarie…

    Mais notre plus grand tort, alors, n’était-il pas, pour l’intelligentsia, que nous tous, pieds-noirs et harkis, n’étions que de modestes…Français ?


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  • Séance d'enrichissement culturel par des chances pour la France dans le métro d'Hidalgo

        

     


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  • L’islamophile Insoumis Pena-Ruiz accusé de racisme islamophobe par la clique Obono

    Ce qui se passe chez les Insoumis m’amuse au plus haut point. Henri Pena Ruiz, présenté comme philosophe, en fait professeur de philosophie, comme mon ami Maurice Vidal, se retrouve au coeur d’une tempête médiatique. Il se voit accusé de d’islamophobie et de racisme par les Indigènes de la République. Ceux-ci, avec l’accord de Mélenchon, sont entrés massivement dans le mouvement, aidant les Insoumis à conquérir des postes de députés. La pire caricature de cet entrisme est incarnée par la haineuse député Danielle Obono, mais des personnes comme Clémentine Autain ou Eric Coquerel multiplient les gages donnés à cette mouvance. Et dans un autre registre, le prétendu laïque, membre de la Libre Pensée (comme Mélenchon) Corbière, a osé dire que l’islam était une grande religion de France !

    https://ripostelaique.com/pour-le-leche-babouches-corbiere-lislam-est-une-grande-religion-de-france.html

    Qu’a donc fait de si grave Henri Pena-Ruiz ? Invité par les Insoumis, qu’il soutient ouvertement depuis leur création, il a, en marchant sur des oeufs, expliqué qu’être islamophobe, ce n’était pas être raciste. Il a ajouté (ce que je fais dans mes conférences depuis quinze ans), le fait qu’on pouvait être islamophobe, athéophobe, catholicophobe, que c’était un droit. Il aurait pu également parler d’anti-communisme ou anti-capitalisme, c’est le même registre, celui de la défense intransigeante de la liberté d’expression, et donc de la libre critique de tous les dogmes.

    Chez Mélenchon, la chasse à l’islamophobie continue

    Histoire de se dédouaner, il a ajouté quelques rares stupidités sur sa notion de racisme, que je ne développerai pas davantage dans cet article, mais sur lesquelles j’aimerais revenir, tant il énonce des énormités qui remettent justement en cause, au nom de l’antiracisme ou de l’anti-homophobie, la parole libre.

    #ESPRITLAIQUE@ESPRITLAIQUE1
     
     

    Voici la pensée que developpait @HenriPenaRuiz et qui lui a valut les foudres numériques des habituels anti-laïques. Comme vous pouvez le constater ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. On ne peut que plébisciter. Soutien.

     
    Vidéo intégrée
     
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    https://twitter.com/i/status/1165883363401621504

    La France insoumise 
     
    @FranceInsoumise
     
     

    Si débat il doit y avoir, il ne peut se faire à partir d'une citation tronquée. Voilà la phrase mise dans son contexte, avant la diffusion de la vidéo de la conférence complète dans les jours à venir, sur la chaîne YouTube de la France insoumise.

     
    Vidéo intégrée
     
    982 personnes parlent à ce sujet
     
     

     

    Mais les quelques mots où il a défendu le droit d’être islamophobe, malgré toute la prudence des propos, ont suffi pour que les Indigènes de la République, militants ou compagnons de route des Insoumis, se déchaînent contre le professeur de philosophie, qu’on surnomme parfois, dans les milieux laïques, « Le Pape de la laïcité ».

    Sur les réseaux sociaux, cela a été pire, avec un grand silence de la direction des Insoumis. Il est vrai que Mélenchon a toujours volé au secours des revendications communautaristes islamistes, allant jusqu’à reprocher au Front national de réclamer la traçabilité de la viande, parce que 60 % des Français mangeaient halal sans le savoir ! Il paraît que la laïcité ne se passait pas dans l’assiette ! Mais il est vrai que Mélenchon ne s’est toujours pas remis de la victoire de Charles Martel à Poitiers, en 732 !

    https://ripostelaique.com/le-propagandiste-de-lislam-melenchon-regrette-que-charles-martel-ait-arrete-les-arabes-a-poitiers.html

    Il se trouve que le conflit entre Henri Pena-Ruiz, dont le discours incarne la ligne de Mélenchon,  et les Indigènes m’intéressent au plus haut point, parce que depuis 2003, je suis confronté à ces deux camps. Animateur, avec des amis, de la campagne pour une loi contre les signes religieux à l’école, j’ai assisté au comportement de ceux qui s’appelaient à l’époque « Une Ecole pour Tous », avant qu’ils ne deviennent, en 2005, « Les Indigènes de la République ». Je les ai vus essayer de culpabiliser les laïques et les féministes, ce qu’ils continuent à faire, en expliquant que refuser le voile islamique à l’école, c’était du racisme. Je les vois, actuellement, réclamer, en service commandé, une loi pour criminaliser l’islamophobie. J’ai assisté, il y a seize ans, à une insulte raciste d’Houria Bouteldja, devant plusieurs centaines de personnes, qualifiant mon ami Pascal Hilout, né Mohamed, de « bougnoule de service », parce qu’il défendait les principes laïques, et s’opposait au voile à l’école.

    J’ai fait un bout de chemin avec Henri Pena-Ruiz, qui faisait partie de la commission Stasi, et qui y a mené un travail remarquable. J’ai animé plusieurs réunions où il était à la tribune. C’est un brillant conférencier. C’est même grâce (ou à cause) de moi qu’il a rencontré Jean-Luc Mélenchon dans les Yvelines. J’avais, avec la regrettée Brigitte Bré Bayle, en 2004, organisé une réunion sur le thème de la laïcité, où nous avions invité les deux hommes, qui firent connaissance en cette occasion. J’avais déjà remarqué que l’un et l’autre étaient capables de parler laïcité des heures, par ailleurs de manière fort brillante, sans jamais prononcé le mot « islam ». Pascal Hilout l’avait fait remarquer un jour au professeur de philosophie, qui avait mal pris la chose…

    https://ripostelaique.com/L-affligeante-complaisance-d-Henri.html

    https://ripostelaique.com/aux-responsables-de-riposte-laique.html

    Et puis un jour, en 2006, à Marseille, nous étions à la même tribune, et cela a été un conflit public assez violent entre lui et moi. Je me rappelle que dans la salle, il y avait, outre Brigitte Bré Bayle, mon ami Robert Albarèdes et le regretté Roger Heurtebise, qui seront au départ de l’aventure Riposte Laïque. J’intervenais, en compagnie de la militante féministe Michèle Vianès, devant cinq cents invités. J’avais expliqué qu’on ne pouvait pas, dans le contexte actuel, continuer à renvoyer dos-à-dos les trois religions, parce que cela ne correspondait plus à la réalité, et que nous devions en tenir compte. J’avais naturellement cité quelques exemples pour expliquer, neuf ans avant les attentats de Charlie Hebdo, que l’islam représentait une menace particulière, que nous devions prendre en compte dans notre discours. Henri Pena-Ruiz avait eu une réponse dogmatique et violente, me faisant le coup de la stigmatisation, de l’islam et de l’islamisme, des musulmans modérés et du Choc des Civilisations, sans oublier bien évidemment l’extrême droite et les intégristes cathos. L’échange, devant une salle ébahie, avait été « musclé ». La fin de la soirée avait été entre nous glaciale, alors qu’auparavant nous avions des rapports plutôt conviviaux. Cette soirée avait marqué notre rupture, et je créais, avec des amis, Riposte Laïque quelques mois plus tard.

    Il n’y a aucun problème personnel, aucun problème d’ego, Henri Pena-Ruiz est par ailleurs un homme fort sympathique. Il y a simplement deux visions radicalement différentes de la situation française, et surtout des réponses à apporter à la situation actuelle. Et juste un détail : notre mouvance, diabolisée, est interdite de média, interdite de forums, interdite de débats contradictoires, par les amis de Pena-Ruiz.

    Certes, dans ce conflit, qui l’oppose aux Indigènes, on pourrait avoir envie de soutenir Henri Pena-Ruiz, comme le font les sites Causeur et Marianne (où il collabore chaque semaine) contre la malhonnêteté de la clique Obono. Bien évidemment, même avec les limites de son discours, qu’on se sent plus proche des propos du conférencier que de ceux qui veulent interdire toute critique de l’islam, au nom de l’antiracisme.

    Pour autant, je considère que des hommes comme Henri Pena-Ruiz, par leur islamophilie (et leur catholocophobie), par leurs silences criminelles devant l’offensive de l’islam, par leur défense d’une immigration qui n’a fait que renforcer l’offensive des soldats d’Allah sur notre territoire, par leur dénonciation permanente d’une extrême droite fantasmée, porteront une énorme responsabilité devant l’Histoire. Paul Le Poulpe, d’une manière féroce, avait qualifié Pena-Ruiz de « porteur de valises de l’islam, déguisé en laïque ». Cela peut paraître sévère, car Pena-Ruiz n’est pas Plenel, mais Paul, à l’issue de son article, avait monté un dossier assez solide et convaincant pour étayer son titre.

    https://ripostelaique.com/pena-ruiz-est-un-porteur-de-valises-de-lislam-deguise-en-laique.html

    Des gens comme Henri Pena-Ruiz, comme la totalité des associations dites laïques, ont été, et demeurent, en-dessous des enjeux de civilisation qui sont les nôtres. Ils préfèrent insulter Riposte Laïque, s’en démarquer, avec une pince à linge sur le nez, nous situer à l’extrême droite, se réjouir de la multitude de procès qui nous accablent, Christine Tasin et moi – mais aussi tant d’autres comme Eric Zemmour, sur lequel ils crachent leur haine – que de dire la vérité aux Français. Ils préfèrent rester islamiquement corrects, quitte à ce que la France en crève ! C’est impardonnable, parce que ce sont eux qui auraient dû être au premier rang de la résistance contre l’islamisation de notre pays. Ce sont eux qui devraient dire que l’objectif des islamistes, c’est de briser notre modèle laïque. Ce sont eux qui devraient dire que l’islam est incompatible avec la démocratie, avec la République, avec la laïcité, avec la France, tout simplement. Ce sont eux, avec leurs immenses moyens et leur poids médiatique, qui auraient dû organiser les manifestations de rue que nous avons essayé d’impulser, avec nos faibles moyens. Ils porteront, devant l’Histoire, une part de responsabilité énorme devant la catastrophe qui s’annonce, qu’ils ne veulent pas voir.

    Dans son intervention chez les Insoumis, Pena-Ruiz s’est réclamé du combat de Charlie-Hebdo, de celui de Charb, et n’a pas caché son émotion, quand il les a évoqués. C’est bien beau de rendre hommage aux disparus, de dire que leurs assassins sont les frères Kouachi, (sans préciser à quelle religion ils appartenaient), mais quelles leçons a tirées le philosophe des attentats islamistes ? Quelles mesures propose-t-il ? Aucune, si ce n’est de continuer d’ânonner des contre-vérités évidentes lénifiantes sur l’islam, et des mensonges historiques sur Al-Andalus, dans lequel lui, d’origine espagnole, ose voir une paisible cohabitation entre les trois religions du Livre, thèse totalement démentie par plusieurs historiens, dont Sérafin Fanjul.

    Finalement, quand on écoute une conférence de Pena-Ruiz, comment ne pas penser à Bossuet ?

    Voilà deux types de discours très différents, sur le concept de laïcité. Ceux du philosophe, qui nous fait l’éloge de l’unité d’une société multiculturelle, de manière fumeuse, en oubliant juste qu’un pays avec plus de dix millions de musulmans, en période de radicalisation des disciples de ce dogme, n’est pas le même qu’un pays avec quelques milliers de musulmans ! Mais surtout, en ne disant pas au public que la nature de l’islam, c’est la conquête, et que de bons musulmans doivent, dans les textes sacrés, imiter le beau modèle Mahomet, il contribue à endormir les Français, alors que son rôle serait de leur ouvrir les yeux.

    Et puis il y a des discours comme le mien, aux Assises de l’Enracinement, à l’invitation de la Ligue du Midi, que l’Insoumise Muriel Ressiguier veut faire dissoudre. Et celui d’Eric Zemmour, que Mélenchon a dénoncé sur les réseaux sociaux, ce qui a coûté son émission à I-Télé au journaliste du Figaro. Ou celui de Christine Tasin, qui croule sous les procès pour dire la vérité sur l’islam. Et d’autres, que je ne citerai pas tous, pour ne pas en oublier. Eux, ne parlent pas philosophie, mais sont dans le concret, et définissent clairement les enjeux. J’explique que la laïcité à la Française n’est pas viable des millions de musulmans, dont beaucoup trop d’adeptes de la charia. Eric explique la réalité de l’invasion de ce qu’il appelle les nouveaux colons. Christine parle de la répression judiciaire subie par les résistants à l’islamisation de notre pays, avec, par ailleurs, le silence complice de tous les Pena-Ruiz de gauche, quand ils ne sont pas dans le camp des plaignants.

    Combien d’années de retard a Henri Pena-Ruiz ? Comment ne pas penser à cette réponse de Pascal Hilout, qui date de 2009, à la réponse que lui avait faite Henri Pena-Ruiz ?

    https://ripostelaique.com/m-pena-ruiz-vous-avez-une-guerre.html

    C’était il y a dix ans. A l’époque, il avait déjà une guerre de retard. Que dire aujourd’hui ? Il y a eu Charlie, le Bataclan, Nice, deux cent cinquante morts en France. Tous les jours notre pays subit un djihad silencieux, les résistants connaissent un véritable djihad judiciaire, une véritable invasion de nouveaux venus, majoritairement musulmans, vient renforcer la cinquième colonne des soldats d’Allah, déjà très active sur notre territoire.

    Et Henri Pena-Ruiz, et nombre de francs-maçons, comme si rien n’était, continue à enchaîner des conférences sur la laïcité qu’ils auraient pu faire en 1905, à renvoyer dos-à-dos les trois religions, et à planter des arbres de la laïcité tous les 9 décembre…

    Qu’est-ce qu’ils doivent se marrer, les islamistes !

    Pierre Cassen


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  • Convention citoyenne pour le climat : une mascarade qui coûte cher !

       

    Les apparences de la démocratie sont loin de garantir l’exercice réel de la démocratie.
    Le magazine Le Point en fournit une illustration, en expliquant le recrutement et le fonctionnement de la « Convention citoyenne pour le climat ». 

    Ce n’est pas seulement le coût de cette consultation qui pose problème, mais la crédibilité même de cette assemblée tirée au sort.
    La Société de sondage Harris Interactive a été chargée de recruter les 150 Français qui participeront à cette convention annoncée par le président de la République après le grand débat national. 
    Il faut que le panel représente le mieux possible la population française : on tient donc compte, parmi les 250.000 personnes qui doivent être contactées par téléphone, de critères comme la répartition des sexes, la pyramide des âges, le niveau de diplômes, la catégorie socioprofessionnelle, l’origine géographique… 
    Peu de chances que les 150 personnes sélectionnées soient aussi représentatives que l’échantillon de 1.000 personnes, habituel chez les instituts de sondage.
    Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), organisateur de cette opération de démocratie participative, sait que tous ne seront pas au fait des problèmes environnementaux. 
    Pour répondre à la question « Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030, dans un esprit de justice sociale ? », il faut posséder certaines connaissances et y avoir déjà réfléchi. 
    Ils seront donc épaulés par des « experts » : trois d’entre eux seront choisis au titre de leurs compétences en matière de « démocratie participative » ; trois autres, membres du CESE, seront issus du champ économique et social ; enfin, s’ajouteront trois spécialistes, dont l’incontournable Jean Jouzel.
    Il faut être naïf pour ne pas pressentir que les résultats de cette convention dépendront surtout de l’influence, et donc du choix, de ces experts. 
    Ceux qui ont participé à des missions de réflexion sur l’avenir de l’école et le métier d’enseignant savent que, loin de traduire la diversité des opinions, leurs conclusions étaient préétablies. 
    C’est une semblable parodie de participation que met en œuvre l’exécutif, en soulignant son caractère démocratique, comme si, dans ce domaine, l’habit faisait le moine. 
    La meilleure preuve de cette duplicité est que le gouvernement n’attend pas les propositions de la Convention citoyenne, prévues début février 2020, pour prendre ses premières décisions.
    Beaucoup de Français ont conscience que cette consultation n’est qu’une mascarade, mais cette mascarade coûte cher.
    Un budget de quatre millions d’euros y sera consacré. 
    Il n’est même pas certain qu’il soit suffisant pour couvrir les indemnisations, les frais de déplacement, voire de garde d’enfants auxquels auront droit les citoyens sélectionnés pour passer six week-ends, dont le vendredi après-midi, à Paris. 
    D’aucuns expliqueront que la démocratie a un prix, ce qui est indiscutable. 
    À condition, toutefois, qu’on ait affaire à un véritable exercice de démocratie.

    En l’occurrence, on peut en douter ! Emmanuel Macron, une fois de plus, veut mener les Français en bateau. 

    Philippe Kerlouan

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