• Les civils évacuent Marioupol grâce à l'avancée de l'armée russe et de la RPD

     Brunolelosq


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  • Missiles hypersoniques : là où mènera la coupable cécité de la caste

     

    L'utilisation par Poutine de missiles hypersoniques était annoncée par le Courrier depuis plusieurs semaines. 
     
    Elle est une fausse surprise, et les cris d'orfraie poussés hier par les journaux de la caste sur ce sujet illustrent l'impasse dans laquelle la stratégie aveuglément russophobe et manichéenne que nous sommes intimés de suivre nous mène. 
    Oui, la Russie dispose d'une supériorité stratégique sur l'Occident qui devrait nous ramener à la raison, si nous n'étions pas gouvernés par de dangereux va-t-en-guerre aux ordres d'un gouvernement profond américain qui suit une stratégie du chaos.
     

    Hier, l’armée russe a utilisé pour la première fois de l’histoire en temps de guerre des missiles hypersoniques de type Kinzhal pour frapper des cibles en Ukraine. C’est une arme nouvelle, qui peut porter des têtes nucléaires, dont nous avons parlé dès les premiers jours du conflit.

    Coupable cécité de la caste

    Bien entendu, cet avantage stratégique, connu depuis des mois et des mois par les spécialistes, n’a initialement intéressé personne, puisqu’il n’est pas dans la ligne russophobe irrationnelle de la caste et de ses médias. 

    Nous avons tous bien noté qu’un seul discours est audible et autorisé aujourd’hui par la police de la pensée : Poutine est un grand méchant dictateur incontrôlable qui doit être “neutralisé” (l’expression est dans tous les médias) comme un vulgaire terroriste parce qu’il a immoralement envahi les gentils Ukrainiens. Quiconque ne répète pas ce credo en boucle toute le journée est cloué au pilori, sous le prétexte déjà fabriqué et largement utilisé durant le COVID : complotisme, folie, irresponsabilité, anti-France, etc. 

    Il est impressionnant de voir comment nos démocraties sont devenues des machines à imposer une pensée totalitaire. Il est encore plus impressionnant de voir comment l’intolérance est devenue la norme dans nos pays qui se prétendent adeptes de la liberté d’expression.

    Terrible rappel à la réalité des missiles hypersoniques

    Il se trouve que, contraitement aux “narratifs” distribués par Mc Kinsey aux rédactions occidentales subventionnées par les Etats, l’histoire n’est pas une série Netflix : elle n’est pas un combat des gentils contre les méchants distribuée en dix épisodes de cinquante minutes. 

    L’histoire, c’est le conflit des volontés. Et la nôtre ressemble de plus en plus à un conflit entre le gouvernement profond américain qui enrégimente l’Occident à coups de vaccins et de provocations autoritaires, et l’axe sino-russe qui dispose d’une supériorité militaire dont il n’hésitera pas à tirer profit. La morale là-dedans n’a pas sa place, et elle n’est de toute façon d’aucun côté. 

    La caste mondialisée tente de nous faire croire qu’il est possible d’effacer la mémoire des peuples et de repartir d’une page blanche.

    Ainsi, Taïwan pourrait éternellement être le refuge des nationalistes chinois qui ont combattu Mao, combat que l’Occident croit pouvoir effacer de l’histoire. L’Ukraine pourrait devenir membre de l’OTAN après plusieurs siècles passés dans les frontières russes. 

    Eh bien non, mes amis, l’histoire existe, la mémoire existe, et ce n’est pas être un adepte du Poutinisme ou de la russophilie, ce n’est pas être anti-occidental que de le rappeler. 

    C’est simplement être réaliste. Et ce rappel à la réalité, Poutine, et bientôt Xi Jinping, sont en train de le réaliser.

    La caste mondialisée nous mène au chaos

    Nous le répétons souvent dans notre Agenda du Chaos : la caste mondialisée s’est dotée d’un terrible agenda pour sauver sa peau et ses intérêts dans un monde de plus en plus incertain, où les “populistes”, les “nationalistes” et les “souverainistes” contestent son hégémonie. 

    Cet agenda est celui que nous connaissons depuis deux ans : choc systémique aux allures sanitaires, mesures répressives en tous sens, dictature de moins en moins larvée sous couvert de lutte contre les “fake news” et le “complotisme”. 

    Que ne feraient-ils pas, ces oligarques court-termistes qui n’en ont jamais assez, à qui il faut toujours plus de milliards, toujours plus de biens de consommation, pour continuer à s’enrichir ? Quelle injonction ne sont-ils pas prêts à donner à leurs éditorialistes pour nous faire passer des vessies pour leur lanterne ?

    Il existe deux réalités incontournables aujourd’hui : la première est que le combat de l’Occident n’est pas un combat moral, mais un combat pour la puissance, exactement comme le combat de Poutine ou le combat de la Chine. La seconde est que la Chine et la Russie maîtrisent aujourd’hui les technologies hypersoniques que nous ne maîtrisons pas encore. 

    Au lieu de rappeler ces vérités simples qui devraient nous imposer un peu de modestie et de retenue, la caste mondialisée joue avec le feu. Elle autorise l’expression sans limite de la haine russophobe, notamment sur les réseaux sociaux, et elle agite les passions les plus sombres de la plèbe pour appeler à la guerre. 

    La triste vérité est que l’Occident n’est certainement pas en mesure de gagner une guerre qu’il a en réalité déjà perdue, mais la caste croit le contraire, et dans son immense cupidité, pense pouvoir en tirer profit jusqu’à la dernière minute. 

    Au fond, le gouvernement profond américain est prêt à mener la guerre jusqu’au dernier Européen, parce qu’il pense qu’il s’enrichira en récupérant nos miettes. 

    Souhaitons-nous être les idiots (in)utiles du Deep State US ?


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  • Russophobie, avatar de la cancel culture ? Aujourd’hui, Soljenitsyne

    Depuis que la guerre fait rage, l'Occident n'a pas de mots assez durs, de gestes assez courageux, de décisions assez radicales pour fustiger l'invasion de l'Ukraine par les Russes. On n'avait pas vu cette débauche d'héroïsme depuis fort longtemps, puisque les derniers actes de guerre commis contre un État européen souverain l'ont été par les États-Unis contre la Serbie, et qu'on n'a rien entendu à Paris… et que la dernière « guerre préventive » contre un État souverain date de l'invasion de l'Irak par les États-Unis en 2003. La géométrie des indignations est décidément bien variable.

    Ca y est, le Russe est redevenu l'ennemi qu'il n'avait que brièvement cessé d'être. Le seul à avoir compris que le fait russe primait le fait soviétique, c'était le général de Gaulle. Pas la meilleure des références alors que l'on commémore le soixantième anniversaire des tristes accords d'Évian, mais enfin, c'était tout de même le seul chef d'État qui avait reconnu la singularité du destin russe et sa permanence sous l'horrible joug communiste. Il disait toujours « la Russie », d'ailleurs, et pas « l'U.R.S.S. » ou « l'URRSSE ».

    Parmi les plus farouches opposants au système soviétique, il y avait par ailleurs des militants indécrottablement patriotes. Tenez, Alexandre Soljenitsyne, par exemple. Ancien officier d'artillerie, écrivain brillant, arrêté et envoyé dans les camps du goulag, il fera connaître au monde la vérité du régime soviétique que l'Occident, trop occupé (comme Éluard puis Sartre) à chanter les louanges du bloc communiste, n'aura pas le courage de regarder en face. Il ne se départira cependant jamais de son admiration pour la Russie éternelle, là où tout contempteur public d'un régime politique se devrait, dans notre vieille Europe, de cracher au moins autant sur sa patrie.

    Soljenitsyne, expulsé par la Russie soviétique, a prononcé un discours magnifique à l'université de Harvard, en 1978, dans lequel il s'en prenait à ce qu'il appelait « le déclin du courage » en Occident. Cela vaut la peine de s'y intéresser - de le relire, même, alors que la lâcheté prend, avec le conflit ukrainien, des oripeaux jaunes et bleus. On se croit malin de geler les avoirs « à consonance slave » en France (que n'aurait-on pas dit pour les noms à consonance arabe pendant la lutte contre Daech…) ; on se croit lucide de prendre au premier degré les communiqués ukrainiens, vingt ans après s'être fait balader par les Kosovars ; on se trouve héroïque d'interdire ou de brimer tout ce qui ressemble à la Russie… jusqu'à Dostoïevski, paraît-il. Consternant.

    Or, voilà que la lâcheté se marie harmonieusement, une fois de plus, avec la bêtise, qui elle-même fait les yeux doux au militantisme. Des enseignants vendéens souhaitent débaptiser le lycée Soljenitsyne d'Aizenay, près de La Roche-sur-Yon, pour lui donner le nom d'un poète ukrainien. C'est brillant. On ne met pas un centimètre carré de sa propre peau en jeu, on instrumentalise Soljenitsyne parce qu'il est russe et ça permet, par rebond, de faire disparaître le nom d'un penseur réactionnaire, qui, comme souvent les fachos, est le défenseur le plus efficace de la véritable liberté. Les syndicats, en salle des profs, doivent se congratuler mutuellement pour l'habileté diabolique de ce coup de billard à trois bandes.

    L'époque est propice à ce genre d'initiative. Il y aura du monde pour saluer ces courageux professeurs - dont je rappelle que, par construction, ils doivent, en théorie, transmettre aux enfants qui leur sont confiés des outils de compréhension du monde. Ne faisons pas partie de la meute. Dans cette guerre qui ne propose ni méchants ni gentils (ce qui est souvent le cas des guerres), ne tombons pas dans le panneau de la communication américaine, ni dans cet énième avatar de la cancel culture. Jünger observait que la différence principale entre un anarchiste et un nihiliste était que le nihiliste voulait faire de l'humanité un désert, tandis que l'anarchiste voulait en faire une jungle. Nos progressistes n'ont pas l'air de considérer que ces paysages soient exclusifs l'un de l'autre.

    Où s'arrêtera la haine antirusse la plus primaire et la plus stupide ? Va-t-on interdire Tchaïkovski ? Faire passer une loi mémorielle (très français, cela) qui ferait de la Russie l'auteur des plus grands génocides du monde - de la Russie, mais surtout pas du communisme ? Bannir le thé noir sur les cartes des cafés parisiens ? Renommer les auteurs dont les noms sonnent un peu slave ? Cette vertigineuse soif de destruction, cette idiotie (pour rester poli) perçue comme le parangon de l'engagement personnel et de la hauteur de vue ne se sont, à ma connaissance, jamais rencontrées avec un pareil degré d'intensité et une si large diffusion dans notre pauvre société… sauf avant la chute de Rome, peut-être, mais cela ne plaide pas en notre faveur.

    Arnaud Florac

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Vente de bébés ukrainiens : les bébés nés de mères porteuses dans l'impossibilité d'être récupérés par leurs acheteurs.


    Des bébés nés de mères porteuses en Ukraine ne peuvent être récupérés par leurs parents d'intention à cause de l'invasion russe.

    La commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a plaidé mercredi pour leur évacuation.

    Les bébés nés de mères porteuses, victimes collatérales du conflit en Ukraine. Trois semaines après le début du conflit, des nouveaux-nés ne peuvent pas être récupérés par leurs parents d'intention. Une situation dénoncée par la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, qui a plaidé, mercredi 16 mars, pour leur évacuation.

    "Pendant la pandémie, beaucoup de ces nouveaux-nés n'ont pas pu être récupérés, se sont retrouvés coincés et pris en charge dans des orphelinats", a déclaré Ylva Johansson devant des eurodéputés. Avant d'ajouter : "S'agissant des mères porteuses qui accouchent en ce moment, les bébés ne peuvent pas non plus être récupérés et se retrouvent dans une situation incertaine", a-t-elle averti. "Donc, de mon point de vue, il y a un besoin énorme d'évacuer ces enfants".
    2500 à 3000 naissances par an

    Si la commissaire suédoise tire la sonnette d'alarme, c'est que l'Ukraine est un des rares pays au monde à autoriser la gestation pour autrui (GPA) commerciale pour les étrangers. Par conséquent, il est devenu incontournable pour les couples souhaitant avoir un enfant : selon des estimations, 2500 à 3000 bébés naissent chaque année pour des clients résidant en dehors du pays, en Chine, aux États-Unis et dans l'UE.

    Déjà compliquée durant la pandémie de coronavirus – une clinique de Kiev avait publié une vidéo de dizaines de bébés que les parents ne pouvaient pas venir chercher à cause de la fermeture des frontières -, la prise en charge des nourrissons est devenue critique depuis le conflit. La clinique BioTex, située à Kiev, a mis en ligne une vidéo montrant des bébés mis à l'abri.

    Reste que, même sauvés des bombes russes, les bébés concernés risquent d'être confrontés à un imbroglio administratif. En effet, les parents doivent être présents pour revendiquer la nationalité de leur enfant. Or, du fait de la guerre, les services d'état civil ukrainiens ne fonctionnent plus. Les parents étrangers ne peuvent donc plus obtenir un acte de naissance à leur nom, ce qui risque de compliquer leur départ du pays.

    Thomas Guien

    Source

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