• Une croix vandalisée à Valcabrère (31)

    Publié par :Guy Jovelin ..

    Valcabrère
    Basilique Saint-Just de Valcabrère, Haute-Garonne. © Wikipedia

    Une croix placée sur la place du village Valcabrère, commune voisine de Saint-Bertrand de Comminges, a été détruite dans la soirée du lundi 22 avril. D’après La Dépêche, cinq ou six personnes ont grimpé sur la croix métallique, fixée sur un bloc antique surmonté d’un chapiteau et d’une colonne romaine.

    « L’ensemble a été renversé, ce qui a provoqué la destruction de la colonne et du chapiteau », rapporte Jean Verdier, le maire du village, au quotidien. Il a décidé de déposer plainte, d’autant que les actes de vandalisme sont courant depuis plusieurs mois dans ce village de 145 âmes. 

    https://www.facebook.com/ProtegeTonEglise/photos/a.434448580627155/457589504979729/?type=3&theater

    Bien que les individus aient pris la fuite, notamment par une habitation située à proximité, d’autres jeunes ont été appréhendés et questionnés par la gendarmerie. « Ils ont livré les noms des auteurs des dégradations », d’après l’élu. 

    Source : infos-toulouse


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  • Notre-Dame : Pourquoi ces experts sont exaspérés par les débats sur la reconstruction

      Deux architectes dijonnais ont imaginé une toiture en verre surplombé par une flèche d'acier et de cuivre. (Crédit : Godart + Roussel Architectes)     Ajoutée le 26 avr. 2019 
    Jeudi 25 avril, quatre experts en architecture, urbanisme, histoire ou sociologie ont débattu sur la reconstruction de Notre-Dame-de-Paris dans le hall du Centre Pompidou.
    Un débat publique qui a fait émerger un ras-le-bol du brouhaha médiatique et politique qui entoure cet épineux sujet depuis une semaine.
                             

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  • Rubrique: ratisser large



    Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 25 avril 2019 à l'Elysée. ©Jacques Witt/SIPA

    Martin Pimentel
    - 26 avril 2019

    Et soudain, Macron a parlé « d’un islam qui veut faire sécession »
     Le président serait-il devenu "islamophobe" ?


    Mais quelle mouche a bien pu piquer le président ? L’homme qui a écarté toute question sur l’identité ou l’immigration de son « grand débat national » a, lors de sa conférence de presse d’hier soir, évoqué la question du séparatisme musulman. Emmanuel Macron serait-il devenu « islamophobe » ?
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    Emmanuel Macron a la « conviction de ne jamais avoir de répit ». 
    L’hiver a été agité. 
    Et il n’est pas évident de contenter tout le monde. 
    D’autant que « contents », les Français ne le sont que rarement. 
    Radios et télés du pays se proposaient pourtant de leur retransmettre une parole qu’on n’attendait plus. 
    Le président allait-il sortir la France de la spirale du pessimisme ?
    Lui en tout cas a semble-t-il gardé la foi. 
    Hier soir, il a donné de sa personne. 
    Comme s’il ne s’agissait plus tant de convaincre le pays de la pertinence de sa politique que d’afficher aux yeux de tous son volontarisme inentamé. 
    Formellement, il a été plutôt bon. En fermant les yeux, certains journalistes pouvaient presque entendre un Sarkozy charmeur à son meilleur, à qui des références littéraires seraient venues.

    Finalement, on peut parler d’islam


    Les mesures annoncées sont déjà décortiquées par nos éditorialistes. 
    Que ce soit la décentralisation et ses joyeux méandres, les énièmes réformes fiscales promises, l’aménagement du référendum d’initiative partagée ou le prélèvement direct des pensions alimentaires de papas indélicats, souhaitons-leur bien du plaisir ! 
    Les sondeurs, enfin, ne tarderont pas à évaluer l’impact de telle ou telle annonce sur le prochain scrutin européen.
    A lire aussi: « L’art d’être Français », c’est d’être Macron
    Alors que le Rassemblement national vire en tête dans certains sondages, les conseillers de Macron ont estimé indispensable de glisser un petit mot à ceux qui ont la « boule au ventre » à propos de l’identité nationale… 
    Au centre des préoccupations, l’islam séparatiste qui gangrène une partie toujours plus importante du pays.Et voilà l’effet « waouh » que nous n’avions pas vu venir ! 
    Alors qu’Emmanuel Macron déroulait depuis près d’une heure ses conclusions, la question identitaire a surgi. Bien à la fin, mais c’est quand même mieux que rien. 
    Le président avait écarté du débat les questions d’immigration et d’identité nationale et les a mises hier soir sur la table.
     « Quand on parle de laïcité, on ne parle pas vraiment de laïcité »

    C’est qu’avant d’évoquer les fadaises d’un « patriotisme inclusif », il fallait bien donner quelques gages au camp « laïcard ». 
    Ce dernier est inquiet du flottement entourant d’éventuels aménagements de la loi de 1905. 
    « La loi de 1905 est notre pilier » et elle doit être « réaffirmée » et « pleinement appliquée », a dit le président. 
    Ça va quand même mieux quand c’est finalement dit. 
    Mais, « aujourd’hui, nous ne devons pas nous masquer [les yeux], quand on parle de laïcité, on ne parle pas vraiment de laïcité », a sermonné en même temps le président. 
    Tiens donc ?
     A lire aussi: « Islam de France »: Macron, la laïcité sapée comme jamais?

    Mais de quoi parle-t-on exactement ? 
    « On parle du communautarisme qui s’est installé dans certains quartiers de la République, on parle d’une sécession qui s’est parfois sournoisement installée parce que la République avait déserté ou n’avait pas tenu ses promesses »a clarifié Macron.
     « J’ai demandé au gouvernement d’être intraitable »…

    Petit miracle, le président décide de mettre les pieds dans le plat : « On parle de gens qui au nom d’une religion poursuivent un projet politique, celui d’un islam qui veut faire sécession. » 
    Là encore, au moins c’est dit. « J’ai demandé au gouvernement d’être intraitable […] parce que c’est une menace sur notre capacité à tenir la nation ensemble », a-t-il même envoyé.
    Diantre, il y a donc bien urgence ! « Je souhaite que nous allions plus loin, en renforçant le contrôle sur les financements venant de l’étranger, en étant beaucoup plus dur à l’égard de cette sécession ». Là, le président change de page et passe à un autre sujet.
    franceinfo 
     
    @franceinfo
     

    Les CAF auront des "prérogatives pour prélever les pensions alimentaires impayées", annonce Emmanuel Macron

     
    franceinfo 
     
    @franceinfo
     

    Emmanuel Macron veut être "intraitable" face à l'"islam politique qui veut faire sécession avec notre République" pic.twitter.com/pXavd8DFUm

    Vidéo intégrée
     
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    Rassurez-vous, Macron n’a pas tourné « islamophobe ».
    Le président joue au chat et à la souris avec la question depuis qu’il a pris les rênes du pays. 
    De mauvais esprits y verront une hypocrisie supplémentaire, alors que des élus de son camp jouent la carte du communautarisme antirépublicain, à l’image d’un Aurélien Taché.

    …et en même temps pas trop

    Est-ce à dire qu’Emmanuel Macron nous a jeté hier soir de la poudre (de perlimpinpin) aux yeux ? Alors que si peu a été fait contre les menaces depuis deux ans, et que Gérard Collomb a déserté l’Intérieur dans un discours de passation hallucinant – mais peu relevé – le président cherche peut-être uniquement à ratisser le plus large possible dans l’électorat français. 
    Dernière preuve en date du génie contorsionniste de la Macronie ? 

    L’alliance rouge-brun, sur la liste LREM pour l’Europe, entre Bernard Guetta (7e place), ancien trotskiste, et Nathalie Loiseau (la tête de liste), quasiment « gudarde » dans sa jeunesse !

    causeur.fr

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  •  Roncq:  Un collégien de 12 ans victime de coups de couteau à un arrêt de bus Le jeune garçon a été agressé à un arrêt de bus dans le quartier des Chats-Huants à Roncq. PHOTO FRANÇOIS FLOURENS

    Le jeune garçon a été agressé à un arrêt de bus dans le quartier des Chats-Huants à Roncq. PHOTO FRANÇOIS FLOURENS - VDN
     Par J. D. 

     
    Selon les premiers éléments recueillis, le jeune garçon se trouvait, ce vendredi en début de journée, à un arrêt de bus dans le quartier des Chats-Huants, lorsqu’il a été pris à partie par deux personnes. Les agresseurs ont réclamé le téléphone portable de la victime âgée de 12 ans sous la menace d’un couteau.
    Malgré son jeune âge, le collégien roncquois ne s’est pas laissé impressionner
    « Il a résisté à ses agresseurs et c’est à ce moment-là qu’il a reçu des coups de couteau », indique une source policière. 
    Il aurait été touché à trois reprises, dont au moins une fois à l’abdomen.

    Transporté au CH Dron     
                                
    Les pompiers de Bousbecque sont rapidement intervenus pour lui porter secours. 
    Même si ses jours ne sont pas danger, la jeune victime a été transportée au CH Dron pour y être soignée. 
    La nature exacte de ses blessures n’a pas été précisée.
    À l’heure actuelle, les deux agresseurs sont toujours en fuite et activement recherchés. 
    La police s’est immédiatement rendue sur les lieux pour lancer les premières investigations
    On ignore si des témoins ont assisté à la scène mais la municipalité de Roncq s’est mise à disposition des forces de l’ordre en fournissant les images de vidéosurveillance qui pourraient être utiles à l’enquête.

    lavoixdunord

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  • 15 ans, violée dans le TER Marseille-Aix sans que personne n’intervienne !

    Elle est montée à Gardanne pour se rendre à Aix, soit 14 minutes de trajet dans un train très fréquenté.
    C’était mercredi, en début d’après-midi, quand les collégiens vont et viennent ; pas les premières heures de la nuit, encore moins celles où des passagers énervés et avinés rentrent au bercail. 

    Bref, le moment qu’on imagine le plus sûr de la journée, assez tranquille pour laisser une adolescente prendre le TER seule.
    Elle s’est fait violer. 
    Personne n’a bougé, n’a tenté d’empêcher son agresseur de perpétrer son crime, n’a même tiré le signal d’alarme ou appelé les trois agents de la police ferroviaire qui se trouvaient à bord du train.
    Qu’ont-ils fait, ceux qui se trouvaient à proximité du violeur et de sa victime ?
    Filmé la scène avec leur portable, peut-être, avant de balancer la scène sur les réseaux sociaux ?
    Accompagnée de sa famille, l’adolescente est allée le lendemain porter plainte à la gendarmerie. « Dans les heures qui ont suivi la plainte, la brigade de recherche d’Aix a exploité les images des caméras de surveillance du TER ainsi que des gares traversées, tandis que la rame était bloquée à Gap pour permettre de procéder à des relevés d’indices », rapporte La Provence
    Dans le même temps, « un dispositif de surveillance a été mis en place par la police en gare Saint-Charles, à Marseille, pour identifier le suspect filmé par les caméras du train », et bingo ! « Trahi par sa carte de métro, un jeune homme de 28 ans sera interpellé à Marseille par les policiers et les gendarmes. » 
    Il est, aujourd’hui, en détention provisoire.
    Au moins celui-là avait-il un titre de transport… chose assez rare, si l’on en croit les statistiques régionales sur le sujet. 
    Autre remarque : à 28 ans, on n’est plus un « jeune homme ». 
    Dans une société où l’on prétend vouloir donner le droit de vote à 16 ans compte tenu de l’extraordinaire intelligence politique de nos jeunes, on peut considérer que 28 ans est l’âge d’une maturité accomplie !
    L’affaire suscite l’émoi, nous dit-on. 
    C’est bien le moins. 
    Personnellement, je pense que qualifier cela de scandale serait plus juste.
    Scandale des passagers qui se gardent bien d’intervenir d’une quelconque façon. 
    Scandale des policiers du train qui, on le craint, ne servent à rien ! 
    Scandale des gadgets inutiles que sont les caméras – visionnables en direct ? – et dont les images ne sont exploitées qu’a posteriori
    Et scandale des syndicats qui, forcément, dénoncent les cadences infernales comme le manque d’effectifs et de moyens.
    Ainsi, le délégué Force ouvrière qui s’indigne : « On ne sait même plus ce qui se passe dans nos trains ! Notre direction ne nous a rien dit : c’est seulement par la gendarmerie, présente sur la ligne jeudi, que nous avons appris, choqués, cet acte gravissime », dit-il à La Provence
    Ah bon ! Dans mon vieux cerveau à la logique archaïque, il me semblait que c’était plutôt aux agents de sécurité de savoir : 1) ce qui se passe dans les rames qu’ils sont censés surveiller, 2) d’en informer la hiérarchie !
    Même son de cloche du délégué CGT qui dénonce « la suppression de l’humain, des contrôleurs systématiques »
    Et les trois agents, qui étaient dans ce même train quand l’adolescente s’est fait violer, ils jouaient à la belote ? 
    Le même s’emporte aussi contre les caméras – 14 dans le train en question ! – car « la vérité, c’est que personne ne regarde leurs images en direct »
    S’il n’y a, comme il le dit, qu’« un seul gars pour regarder 400 caméras » au PC de la gare Saint-Charles, à Marseille, c’est en effet une aberration, mais on avait cru comprendre que lesdites caméras étaient également consultable en temps réel dans le train, comme elles le sont dans les bus… 
    À vérifier.
    Ce vendredi matin, les syndicats ont déposé « un droit d’alerte », préambule, on le suppose, à un mouvement de grève… 

    Rien d’étonnant : quoi qu’il se passe dans ce pays, ça finit toujours par une grève. 

    Marie Delarue

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