• Pour un 1er mai jaune et noir ! Acte Ultime : Paris, capitale de l'émeute

    Pour un 1er mai jaune et noir ! . Paris, capitale de l'émeute

    « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »  

    Article 35 - Déclaration des droits de l'homme et du citoyen       

    Le gouvernement macronien s'est mis en tête de briser la contestation sociale actuelle par la force, atteignant un niveau de répression encore jamais vu jusqu'alors: Interdictions de manifester, déploiement de militaires, utilisation de blindés, utilisation de marqueurs chimiques et d'armes de guerre face aux manifestants, peines d'emprisonnement à la pelle, mains arrachées, manifestants éborgnés...             

    Lors de la manifestation du 1er mai 2018, la Préfecture de Police dénombrait 14 500 manifestants "en marge du cortège syndical" (soit presque autant que dans le cortège traditionnel) dont 1 200 "individus radicaux".

     Le 16 mars dernier, lors de l'acte 18, c'était 1 500 "ultras violents" qui étaient présents parmi les 7 000 manifestants selon les chiffres de cette même police.

    Aujourd'hui, ce qui fait peur à l'État, ce ne sont plus les émeutiers eux-mêmes, mais bien l'adhésion et la compréhension qu'ils suscitent parmi le reste de la population. 

    Et ce malgré les appels, semaine après semaine, à se dissocier des "casseurs".

    S'il y a bien un groupe qui frappe actuellement la France de toute sa violence, ce n'est pas le Black Bloc, ce ne sont pas non plus les Gilets Jaunes, c'est bel et bien le gouvernement lui-même.

    Nous lançons un appel à tous les révolutionnaires de France et d'ailleurs, à tous ceux qui veulent que cela change, à venir former un cortège déterminé et combatif. 

    Car si la répression s'abat sur toutes et tous, notre riposte doit être commune et solidaire.

    Contre Macron et son monde, prenons la rue tous ensemble pour faire revivre la convergence des colères et des espoirs.

    Préparons nous, équipons nous, organisons nous, pour le renverser et lui faire revivre une journée en enfer.

    La guerre est déclarée ! 

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  • Culture de mort en Hollande : la gauche veut limiter les actes chirurgicaux pour les plus de 70 ans

      par   26 mars 2019  En ces Pays-Bas déjà si soumis à la culture de mort, la mentalité euthanasique continue de croître comme un mauvais chancre inguérissable. A tel point qu’un parti de gauche, GroenLinks, la Gauche verte, veut limiter la possibilité des actes chirurgicaux pour les patients de plus de 70 ans en consentant aux gériatres hospitaliers de décider s’il faut opérer ou non et s’il faut continuer à pratiquer des soins ou non ! Corinne Ellemeet, membre de ce parti à l’orientation écolo-socialiste (fondé en 1991 par la fusion du Parti Communiste ‘Nederland’, du Parti Socialiste Pacifiste, des Radicaux et du Parti Populaire Evangélique ‘Evangelische Volkspartij’) a présenté sa proposition à la Chambre basse hollandaise.La logique de sa proposition, malgré ses dénégations, repose essentiellement sur le rapport coût-efficacité. 
    Elle a souligné que 70 % des patients dans les hôpitaux hollandais ont plus de 70 ans, ce qui devrait conduire à des traitements différents par rapport aux patients plus jeunes : « Un processus de screening devrait être mis en acte quand on est en train de prendre en considération un traitement avancé et coûteux » a-t-elle soutenu, en incluant dans sa théorie les opérations cardiaques, le traitement du cancer, les dialyses rénales et similaires.Pour faire passer cette pilule mortifère, Ellemeet a évoqué le bien-être du patient comme raison de l’arrêt de certains soins  :
    « La question centrale est celle-ci : que sommes-nous en train de faire au patient ? Hospitalisation, anesthésie, douleur et un déluge de drogues. La recherche démontre que les traitements excessifs des patients âgés est encore un événement quotidien. »
    En d’autres termes, la volonté du patient de continuer à vivre et à combattre les maladies pourrait ne plus avoir aucune valeur déterminante, seule deviendraient fondamentales l’opinion du gériatre et ses prévisions sur « les expectatives concernant la qualité de vie de la personne âgée ».
    Corinne Ellemeet a aussitôt reçu l’appui de la présidente de l’Association de Gériatrie clinique de Hollande, le docteur Hanna Willem, selon laquelle arrêter les traitements équivaudrait à « ajouter de la qualité de vie au patient ».Un quotidien de la Belgique voisine, Le Soir a commenté fort justement ce refus du « droit à vieillir » :
    « Nous pouvons deviner où tout ceci nous mènera : nous aurons une assistance médicale à deux niveaux, avec d’un côté les patients qui devront se contenter de la sécurité sociale et de l’autre côté ceux qui seront assez riches pour se payer des médicaments non remboursés et des opérations coûteuses. »
    Le Soir ajoute que dans les Pays-Bas les patients de plus de 75 ans ne reçoivent plus d’implants de pace-maker à cause de leur âge. 
    Pareillement les opérations pour substituer une hanche après une fracture et la pose de stimulateurs cardiaques sont exécutées uniquement après une évaluation des conditions générales du patient, son espérance de vie, etc. 

    Cette euthanasie déguisée devient ainsi un moyen pour gérer l’augmentation des coûts de l’assistance sanitaire ! 
     Voilà le type de société parrainée par ce capitalisme-vert de la gauche radicale-chic, verte et socialo-marxiste de Hollande. 

    Rien de vraiment écologique mais tout de vraiment capitalo-marxiste : pour le profit, toujours le profit, on tue les vieux Hollandais et on fait rentrer des jeunes migrants africains à la place ! 

    Le meilleur des mondes des pires scénarios de science-fiction et de livres prophétiques devient réalité…
     Francesca de Villasmundo

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  • Quand le mépris de Macron est chassé par la porte, il revient par la fenêtre !



    On le savait un peu outrancier et très provocateur.

    Chacun garde en mémoire ses saillies pour le moins inappropriées, voire insultantes, à l’égard des Français. 
    Beaucoup seraient, à ses yeux, des fainéants et beaucoup d’autres des illettrés. 
    Nous avions compris qu’une grande partie du peuple de France était constituée de gens qui « ne sont rien » alors que les autres, dont l’origine de la richesse demeure floue, seraient ceux qui réussissent, constituant une élite supérieure, privilégiée et tête de cordée. 
    On l’avait découvert, en certaines circonstances, parfaitement désinvolte et vaniteux, en d’autres moments vraiment puéril ou, du moins, d’une audace extravagante. 
    Qui ne se souvient de sa déclaration selon laquelle il prétendait incarner une présidence jupitérienne. 
    On découvre, aujourd’hui, qu’Emmanuel Macron est incompétent, manipulateur et dénué de respect.
    Son attitude et ses comportements, autant que le corps de sa politique, sont la cause essentielle de la mauvaise passe dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui. 
    Depuis Giscard, tous ont mené, peu ou prou, la même politique qui, sur le baromètre de leur option anti-souverainiste, a mesuré un degré d’européisme quasi semblable avec une propension grandissante à l’hyperlibéralisme.
    Pourtant, aucun de ses prédécesseurs ne s’était trouvé dans la situation qui est la sienne aujourd’hui et qui installe le pays dans une problématique d’instabilité inédite et dangereuse. 
    Depuis quatre mois, à 19 reprises, et sans que ce chiffre soit l’ultime marque d’une effervescence qui est au contraire loin de l’essoufflement, un mouvement social d’une ampleur inégalée se propose de combattre les injustices dont notre société surabonde. 
    Après les avoir minimisées sinon niées, face à la force de l’évidence et de la démonstration, celui qui se voulait Jupiter s’est montré, tel Louis XVI, prêt à toutes les concessions pour préserver sont trône. Dès décembre, il a ouvert les vannes financières, répandant « un pognon de dingue » qui ne suffit pas à effacer la somme des injustices qui, si elles sont évidemment d’ordre pécuniaire, n’en ont pas moins d’autres facettes souvent écrasantes.
    Faible donc, mais aussi manipulateur, car malgré le niveau d’incompétence qui a conduit à un usage désastreux du pourtant remarquable appareil de maintien de l’ordre dont dispose la France, il réussit presque à discréditer le mouvement aux yeux de l’opinion. 
    En ne ciblant pas, dès le début, les vrais casseurs, les Blacks Blocs, venus de toute l’Europe pour enclencher un mouvement qu’ils espèrent irrésistible et qu’ils souhaitent dévastateur, Emmanuel Macron a commis une faute politique grave. 
    Cependant, « chassez le naturel et il revient au galop ». 
    Ce Président, qui un jour, dans un accès d’orgueil sans égal, avait mis au défi ses adversaires démocrates « d’aller le chercher là où il était », s’est trouvé obligé de baisser la voilure de son extrême arrogance pour se protéger d’une vindicte grandissante qui, un samedi de novembre 2018, le menaça jusque dans sa rue. 
    Cependant, les jours passant, sa vanité réapparaît lentement mais surement. 
    La première cible de ses propos de nouveaux insolents est une vielle militante pacifique mais déterminée, marchant parmi une cohorte exorbitante et hyper menaçante de 200 personnes, qui a été gravement blessée après avoir fait une chute dans des conditions sur lesquelles, du reste, la Justice va se pencher. 

    À cette menace pour la République, le Président souhaite, magnanime, un prompt rétablissement mais, surtout, juge de l’Olympe, d’accéder à la sagesse. 

    Merci, Monsieur le Président ! 

    Jean-Jacques Fifre

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  • Nice : violences policières par inexpérience



    J’ai assisté avec étonnement puis effarement, en direct à la télévision, à la charge policière qui a gravement blessé une manifestante de 74 ans à Nice, samedi dernier.

    Cette action confirme les risques observés depuis quatre mois à employer des unités de police peu formées et mal encadrées pour cet exercice très délicat qu’est le maintien de l’ordre, affaire de professionnels. 

    Mes sept ans d’expérience de commandement d’escadrons de gendarmerie mobile m’autorisent à donner un éclairage technique sur ce qui s’est passé à la vue d’images très claires et parlantes diffusées sur les médias d’information.
    La situation calme des lieux ne nécessitait manifestement pas d’effectuer une charge afin de disperser quelques dizaines de manifestants, même si les sommations ont bien été faites réglementairement, en direct aussi. 
    Je n’ai pas remarqué, non plus, d’hostilité ou de nervosité de la part des premiers rangs de manifestants, peu nombreux, à l’égard des policiers.
    Entendons-nous, il ne s’agit pas de remettre en cause la légalité de l’emploi de la force, qui a été faite réglementairement après sommations, mais de la légitimité et de la proportionnalité de la force employée. 
    Le chef qui en a donné l’ordre en porte la responsabilité ainsi que le préfet, si celui-ci lui a donné l’ordre de le faire.
    Un des grands principes de notre doctrine du maintien de l’ordre est la proportionnalité de l’emploi de la force légitime. 
    Celle-ci ne s’imposait pas, samedi dernier, à Nice, aux abords de la place Garibaldi. 
    La situation calme nécessitait d’effectuer ce que l’on appelle une « vague de refoulement », c’est-à-dire que le rang de boucliers avance lentement, en ligne, en ordre et en refoulant « en douceur » les manifestants, mais certainement pas une charge. 
    Le calme des troupes et du chef est nécessaire dans une telle situation, et non l’excitation. 
    Or, le chef a manifestement manqué de discernement et de calme, sans doute par manque de formation et de compétence, ce qui a entraîné cette erreur de jugement. 
    En effet, l’unité employée, une compagnie d’intervention de la police nationale dont la mission première et unique n’est pas le maintien de l’ordre, n’était pas constituée de professionnels du maintien de l’ordre. 
    Les sommations du commissaire de police, précédant la charge, étaient irresponsables devant une foule calme. 
    Voilà ce qui arrive quand on emploie des unités non professionnelles du maintien de l’ordre. 
    Seuls les escadrons de gendarmerie mobile (EGM) et les compagnies républicaines de sécurité (CRS) sont des professionnels du maintien de l’ordre. 
    Cet « accident » de maintien de l’ordre est aussi la conséquence de l’ordre ministériel de Christophe Castaner de ne pas hésiter à employer la force, sous-entendu : vous pouvez y aller, vous serez soutenus. 
    On le sait, à ses yeux, les gilets jaunes restants sont tous des factieux. 
    En ce sens, les propos du ministre de l’Intérieur sont aussi irresponsables car n’ayant pas différencié le traitement à infliger aux manifestants par rapport à celui des casseurs.
    Devant la généralisation du mouvement des gilets jaunes depuis dix-neuf semaines sur l’ensemble du territoire, on comprend bien qu’il faille faire appel à des unités de ce type, mais le mouvement devant s’inscrire dans la durée tant que des décisions politiques ne seront pas prises, il est urgent d’améliorer le niveau de formation au maintien de l’ordre de ces compagnies d’intervention. 

    Il en va de même pour les ordres donnés aux nouvelles unités anti-casseurs baptisées BRAV (brigades de répression de l’action violente) afin qu’elles s’imbriquent harmonieusement avec l’action des EGM et des CRS. 

    Sinon, il faut s’attendre à d’autres débordements de ce type, les mêmes causes produisant les même effets. 

    Philippe Franceschi

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  • Pour Macron les retraités sont de la chair à canon

    Par Max Demian 

    Du matraquage fiscal au matraquage tout court ?


    Geneviève Legay, manifestante de 73 ans, victime de violence policière, est le symbole de ce qui attend, dans le monde de Macron, les retraités : à ceux qui s'opposent aux contre-réformes, il sera « sagement » recommandé de rester chez eux – sans quoi, eux aussi finiront en chair à canon.

    Un électorat pro-Macron qui a rapidement déchanté

    Les retraités, électorat particulièrement mobilisé, ont contribué de façon importante à l’élection d’Emmanuel Macron en 2017.
    De même, au début du quinquennat, Macron a joui auprès d’eux d’une certaine popularité, l’emportant même sur le candidat de la droite, François Fillon.
    Comme l’écrit Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique et opinion de l’Institut Harris Interactive, le discours idéologique centré sur les valeurs de mérite, ainsi que la promesse de mener à bien les contre-réformes a pu un temps séduire l’électorat retraité : « Le soutien était non négligeable au début du quinquennat. Il y avait un espoir des retraités. Les notions de partage de l’effort et de réussite individuelle qu’avait annoncées Macron pendant la campagne avaient été appréciées. »
    Cependant, rapidement, les retraités, bien que constituant un électorat clé de Macron, ont été eux aussi la cible des contre-réformes.
    Le premier coup a été porté avec la hausse de la CGS, grévant particulièrement les budgets des retraités les plus modestes, dont le revenu est inférieur à 1200 euros.
    Ce coup, qui ne fut pas le premier, était loin d’être le dernier.
    Après la hausse de la CSG, c’est le quasi-gel des retraites, avec la désindexation des pensions de retraite sur l’inflation, qui a heurté les retraités les plus modestes.
    S’attirant la colère de nombre d’entre eux, surtout les plus précaires et suite à des mobilisations importantes des retraités, le gouvernement avait été contraint de faire marche arrière, du moins en partie.

    La répression n’attend pas le nombre des années

    Ce sont ces seniors justement, issus des milieux les plus populaires, qui ont été les plus mobilisés contre le gouvernement d’Emmanuel Macron – et que l’on a retrouvé sur les ronds-points et au cours de tous les actes des Gilets Jaunes, dénonçant la dégradation de leurs conditions de vie imposée par le macronisme.

    Car le mouvement des Gilets Jaunes a démontré, depuis 19 actes désormais, sa composition éminemment populaire, nombre de retraités aux revenus plus que modestes y participant activement depuis le début.
    Paradoxalement pourtant, Emmanuel Macron a pu, dans une certaine mesure, capitaliser sur la crise des Gilets Jaunes, surjouant la posture du retour de l’ordre, en appelant à des valeurs traditionnelles d’ordre et de respect de la république, lui permettant de se reconsolider chez les retraités, particulièrement sur la droite.
    Comme l’écrit le JDD : « La crise des Gilets jaunes va paradoxalement permettre à ­Emmanuel Macron de regagner un peu de terrain auprès des plus de 65 ans. D’abord grâce à son allocution du 10 décembre, au cours de laquelle il a annoncé l’annulation de la hausse de la CSG pour les retraites de moins de 2.000 euros mensuels. Ensuite par le réflexe légitimiste des aînés qui, effrayés par les violences et les saccages commis dans le sillage des Gilets jaunes, se tournent de nouveau vers le pouvoir, séduits par la posture d’inflexibilité et de défense des institutions adoptée par le chef de l’État depuis janvier. »

    Pourtant, les contradictions traversent aussi ce secteur social hétérogène que composent les retraités. Gertrude, la foulard rouge, n’a pas les mêmes intérêts que Geneviève, la manifestante blessée par une violente charge policière au cours de l’acte 19.
    Et la brutalité avec laquelle Macron traite les retraité – et il faut entendre ici les retraités les plus modestes – est sans équivalent.
    L’objectif des contre-réformes, avec la réforme des retraites en ligne de mire, est prioritaire pour Macron ; et le recul de l’âge du départ en retraite, pour l’instant fixé à 62 ans, est une ligne rouge que le gouvernement a maintes fois franchi dans ses déclarations, qu’il s’agisse d’Agnès Buzyn (« L’âge, évidemment, est en discussion ») ou Benjamin Griveaux (« c’est une question qui est à la concertation »), profitant du grand débat pour faire passer « en douce » - mais surtout par la matraque – leurs réformes.
    Car là est l’enjeu central.
    Pour mater la contestation que soulèvent ses contre-réformes, le gouvernement est acculé à user de la répression la plus brutale, doublée de mépris.
     
    Geneviève Legay, manifestante de 73 ans, victime de violence policière, est le symbole de ce qui attend, dans le monde de Macron, les retraités : à ceux qui s’opposent aux contre-réformes, il sera « sagement » recommandé de rester chez eux – sans quoi, eux aussi finiront en chair à canon, brutalisés par la police.
     

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