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  • De plus en plus de déséquilibrés, en France

     
    Cette semaine, après le sort tragique des usagers des transports et des commerçants privés d’usagers, le problème de l’âge pivot des futurs retraités a été au centre de tous les reportages et enquêtes médiatiques.
    Et même si tout le monde s’en fichait (excepté Laurent Berger) et réclamait le retrait pur et simple du projet, les télévisions ont continué de pivoter là-dessus et, comme prévu, au terme d’un suspense d’un mois, le Premier ministre a annoncé, samedi, son retrait et la CFDT sa grande victoire.

    Fabula acta est, la comédie est finie, les deux acteurs ont bien joué leurs rôles, suspendus à leurs grosses ficelles médiatiques…
    Mais surtout, elles nous ont alerté sur un phénomène qui a tendance à s’amplifier.
    La France, du moins celle de nos médias, connaît depuis plusieurs années, et ces derniers jours en particulier, une recrudescence de déséquilibrés, aux antécédents psychiatriques, ces consultations étant remboursées par la Sécurité sociale et les prises en charge par les forces de sécurité.
     
    À Villejuif, d’abord, un homme a sorti un couteau et tué ou blessé quatre personnes dans la rue.
    Les journalistes des diverses chaînes se sont aussitôt rendus sur les lieux du drame et ils ont mené l’enquête : à quel type de déséquilibré avait-on affaire ?
    Quelle était la forme de sa schizophrénie ou de son délire psychotique ?
    Divers spécialises de la question étaient invités pour nous l’expliquer, et le Président parlait des violences contre lesquelles il voulait lutter de toutes ses forces…
    Mais rapidement, le procureur finissait par évoquer un attentat et le parquet antiterroriste se saisissait de l’affaire.
    À peine quarante-huit heures plus tard, à Metz, un nouveau déséquilibré tentait de frapper un passant, toujours avec un couteau, qui est l’arme favorite des nouveaux déséquilibrés.

    Mais, cette fois, le parquet antiterroriste se saisissait de l’affaire avant même que les télévisions aient pu faire leur enquête.
    Mais à peine était-on revenu à l’équilibre qu’une femme en niqab, en voie de déséquilibre elle aussi, était interpellée à la gare d’Austerlitz avec un couteau caché sous son burkini d’hiver.
    Nouvelle enquête, moins approfondie, car déjà les conclusions étaient connues.
    Ces différentes enquêtes médiatiques ont permis de dresser un portrait type du nouveau déséquilibré, tel qu’on peut le rencontrer aujourd’hui dans les rues :
    – il se sert toujours d’un couteau pour accomplir les actes qui définissent et révèlent son déséquilibre ;
    – le danger vient de ce qu’il parvient à marcher droit dans la rue, mais dès lors qu’il aperçoit un passant à sa portée, il perd soudain son équilibre, se déporte sur lui et lui plante un couteau dans le ventre, la poitrine ou la gorge ;
    – surpris lui-même et affolé par le résultat inattendu de son déséquilibre, il se met à crier une sorte d’antidote psychologique que son médecin traitant lui a recommandé, et qui se résume à deux mots : « Allah akbar ! »
    Hasard du calendrier, ces différents déséquilibres sont arrivés au moment où les télévisions commémoraient la perte d’équilibre qui frappa, il y a cinq ans, le journal Charlie Hebdo et l’Hyper Casher.
    À l’époque, tous, le Président Hollande en tête, appelaient à défendre la liberté d’expression, et les fleurs et les bougies répondaient aux « Plus jamais ça ! » et aux « Il y aura un avant et un après… » Et une foule de charlots s’étaient rebaptisés Charlie, cette modification d’une voyelle faisant basculer le nom d’un grand comique du cinéma muet en celui d’un petit comique des télévisions.
    Les charlots-Charlie ayant créé, pour la circonstance, un nouvel oxymore que l’on qualifiera de comportemental ou de sociétal, et que l’on pourrait également retrouver à travers l’expression les « Charlie-pas de vague » ou « la douce violence de la haine d’amour ».
    Certains mauvais esprits prétendent même que ces oxymores seraient une autre manière de nommer la lâcheté, ou la politique de l’autruche.

    Jean-Pierre Pélaez

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  • Emmanuel Macron réunit les gagnants du loto climatique

    Quand j’étais petit, le CCC, c’était l’aujourd’hui défunt Comptoir commercial du caoutchouc. Aujourd’hui c’est la Convention citoyenne sur le climat et, en zappant par inadvertance, vendredi, on pouvait tomber sur le spectacle élyséen de la première réception des 150 gagnants de ce loto climatique de Français tirés au sort.

    Après des années de magistère, sans concurrence à l’échelle planétaire, d’un GIEC, aujourd’hui plutôt démonétisé, il faut bien le dire, ne fallait-il pas que la France, très en pointe sur le sujet, se dote d’un machin bien à elle, bien français ? Accouplez ça avec la belle idée de « démocratie participative » et vous obtenez cette CCC. Quoi de plus insoupçonnable que des citoyens tirés du chapeau pour émettre des opinions objectives sur le problème ? Ce qui suppose, quand même, de postuler préalablement que ce problème existe.

    Mais bien qu’ayant quitté le show présidentiel après la térébrante question des cotons-tiges, il semble qu’aucun des 150 élus, qui ont pour la plupart un niveau d’études très supérieur à celui de Greta Thunberg, ne lui ait posé les deux questions essentielles : « Quelle preuve scientifique avez-vous que l’activité humaine influence le climat ? Auquel cas, en quoi le CO2 en serait-il responsable ? » Comme lors du procès de Zola dans l’affaire Dreyfus, « la question ne sera pas posée », puisque l’adhésion au dogme réchauffiste était un prérequis de la sélection. Après plus d’une décennie de matraquage écologiste quotidien où tout – du burn out des ours blancs aux feux de forêts australiens – serait dû au changement climatique anthropique, nos nouveaux experts seront certainement unanimes sur un point : « La télé pense comme moi… »

    Attendons-nous donc à un festival de suggestions des plus fiscalistes et coercitives, sous la houlette des trois garants chargés « d’assurer l’indépendance des travaux de la convention, en veillant notamment au respect des principes d’impartialité et de sincérité. »

    Au nombre de ceux-ci se détache un certain Cyril Dion qui, selon Wikipédia, après une formation en réflexologie plantaire et une courte carrière de comédien, a organisé les deux premiers congrès mondiaux des imams et rabbins pour la paix ! « The right man at the right place », diraient les Anglais. L’agitateur multicarte s’offrait même le culot de s’associer, le mois dernier, à la campagne « L’Affaire du siècle » qui attaque l’État français en justice pour inaction face au changement climatique. Ce même État qui en attend de lui impartialité et sincérité !

    Au terme des travaux de la CCC, Macron n’exclut pas un référendum : « à valeur consultative. […] Ça ne s’est jamais fait mais je suis prêt à aller dans cette direction. […] Le référendum, éclairant, créera sur ces sujets un arc électrique, une pression. »

    Un arc électrique aussi près d’un baril de poudre, ce n’est pas bien prudent…

    Richard Hanlet

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Le pire est devant nous…

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    Quel que soit le vainqueur de l’élection présidentielle, le pire est devant nous.

    Macron, dit-on, l’emporterait au deuxième tour, mais les législatives de juin donneraient probablement la majorité à la droite parlementaire, d’où une cohabitation rendant impossible toute réforme sérieuse.

    Alors, pratiquement, que se passerait-il ? C’est très simple. Il ne se passerait rien. C’est-à-dire que, comme précédemment, tout augmenterait : l’immigration, et donc l’insécurité, le chômage, la dette et surtout la fiscalité, avec une seule diminution, celle du pouvoir d’achat. Et, si, d’aventure, une majorité se formait, non pas sur son programme (Macron n’en a pas !), mais sur son nom, ce serait pire. À la question : « Baisserez-vous les impôts qui écrasent les ménages et ruinent l’économie ? », je n’ai toujours pas eu de réponse.

    Je rappelle que les deux derniers quinquennats, ceux de Sarkozy et Hollande, ont été financièrement désastreux : une dette passée de 1 253 milliards d’euros à plus de 2 200 milliards. 600 milliards supplémentaires sont dus à Sarkozy et 350 milliards à Hollande. C’est ce que vient de publier Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’Ifrap.

    Ces deux présidents ont augmenté les impôts de 76,2 milliards (Sarkozy) et de 79,7 (Hollande). Matraquer et appauvrir les Français, c’est tout ce qu’ont su faire ces deux politiciens démagogues, incompétents, mais qui en ont bien profité sur le dos des Français.

    En outre, cette interminable campagne présidentielle cacophonique et nauséabonde a révélé une faille très grave du système politique français : la politisation de la justice. Les poursuites engagées contre le candidat Fillon, largement décrites par une presse généralement subventionnée, le démontrent amplement. Contre ceux, affichés sur un mur, le « mur des cons », c’est la présomption de culpabilité qui s’applique avec mise en examen et perquisitions à répétition. Les magistrats de gauche et syndiqués disent rendre une justice sociale. En URSS aussi, on rendait une justice sociale !

    « Une dénonciation via un journal visiblement alimenté de bonne source, écrit l’ancien procureur général près la cour d’appel de Paris, dans Le Monde du 3 mars, l’engagement, le jour même, d’une enquête illustrée de fuites bien informées et orientées d’éléments du dossier, l’ouverture d’une information judiciaire en quelques semaines, une convocation quasi immédiate… Combien de justiciables attendent bien plutôt des mois ou des années dans une douloureuse incertitude ? Des millions de Français sont convaincus qu’on veut leur voler leur élection au mépris de la présomption d’innocence. » On ne peut être plus clair.

    Une justice absolument impartiale est le fondement de la sécurité des citoyens et de la démocratie. Force est de constater que, maintenant, en France, il n’y a ni sécurité, ni démocratie.

    Autre constat. L’agression politique et diplomatique du Turc Erdogan contre les Pays-Bas et, de façon générale, contre l’Europe chrétienne, est très significative de l’évolution générale dans le monde et, plus particulièrement, en Europe. Malgré un chaos apparent, cette politique démontre, en effet, l’invasion méthodique par les foules musulmanes de l’Europe où l’on compte déjà quelque 5 millions de Turcs et au moins 40 millions de musulmans, la France étant le pays le plus atteint.

    Dans son dernier ouvrage, « Républicains, osez ! », Alain Mathieu, président honoraire de « Contribuables associés », a fort bien décrit le processus d’invasion : « Tant que la population musulmane ne dépasse pas 2 % de la population d’un pays, les musulmans y sont considérés comme une minorité pacifique et non comme une menace. C’est le cas des États-Unis, du Canada, de l’Australie, etc. De 2 à 5 %, ils commencent à exercer un prosélytisme envers les autres minorités ethniques, recrutant souvent parmi les détenus et les bandes urbaines. C’est ce qui se passe au Royaume-Uni, en Allemagne, etc. Au-delà de 5 %, ils exigent l’introduction de nourriture halal. Ils font pression sur la grande distribution pour qu’elle fasse figurer des produits halal dans ses rayons. Ils exigent que leurs femmes ne soient pas soignées par des hommes, demandent des heures d’ouverture spéciales pour les femmes dans les piscines. Dans les entreprises, ils demandent des pauses pour la prière et des menus spéciaux dans les cantines. Les fêtes musulmanes doivent devenir chômées. Des tribunaux spéciaux appliquant la charia sont demandés. La construction de mosquées se multiplie. En France, il y en avait 4 en 1965, plus de 2 500 maintenant. Et on en manque toujours. Comme le dit Dalil Boubakeur [recteur algérien de la Grande mosquée de Paris] “pour les 7 millions de musulmans de France, les mosquées actuelles ne suffisent pas”. »

    Qui va arrêter cette invasion, alors que la gouvernance française est, de facto, complice des envahisseurs, parce qu’un musulman ayant reçu la nationalité française, distribuée surabondamment, votera socialiste ?
    La France est bradée par des politiciens avides de privilèges et souvent ne maîtrisant pas leur langage – l’un d’entre eux, candidat connu, ne vient-il pas, dans un pays musulman, d’accuser les Français de crimes contre l’humanité et de barbarie. Comment élire à la tête du pays un démagogue hostile à la France et à son histoire ?
    Telles sont les perspectives dans un pays en état d’anarchie dont la politique politicienne méprisable et destructrice est l’une des formes les plus apparentes de la décadence évidente qui le fera disparaître.

     

    Source : les4verites


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  • Le 49-3 envisagé par le gouvernement pour imposer la réforme des retraites


    Après avoir fait savoir aux organisations syndicales et patronales qu'il était disposé à retirer provisoirement l'âge pivot du projet de loi sur la réforme des retraites, l'exécutif envisagerait-il le recours à l'alinéa 3 de l'article 49 de la Constitution ?

    Selon une information rapportée ce 12 janvier par Le JDD, «l'opportunité» d'utiliser ledit article 49-3 pour faire passer la réforme des retraites serait actuellement «débattue au plus haut niveau de l'exécutif». La procédure en question permet au gouvernement de faire passer un texte de loi sans le vote des parlementaires, qui ont alors 24 heures pour voter une motion de censure forçant le gouvernement à démissionner.
    «A-t‑on vraiment envie de se taper une réforme des retraites qui dure des mois et des mois ?»

    Un tel scénario aurait en effet été évoqué à l'occasion d'un dîner politique à l'Elysée le 7 janvier. «Pas parce que la majorité est trop courte et le vote de la réforme incertain, mais pour s'éviter un feuilleton politique dangereux», explique le journal hebdomadaire dominical, qui cite à ce sujet un proche d'Emmanuel Macron : «Plutôt que de se payer une guérilla parlementaire majeure à quinze jours des municipales, on pourrait passer d'un coup. Mais c'est extrêmement brutal pour les oppositions.»

    Egalement cité par Le JDD, un ministre, dont le nom n'est pas révélé, aurait abondé en faveur de l'utilisation du 49-3, en ces termes : «On entre dans les municipales, les régionales, les départementales ; on se rapproche de la présidentielle… A-t‑on vraiment envie de se taper une réforme des retraites qui dure des mois et des mois ?».

    Toujours selon les informations de l'hebdomadaire, l'option n'aurait toutefois pas encore convaincu Edouard Philippe.

    Inscrite dans les recommandations de la Commission européenne adressées à la France en juin 2019, la réforme portée par le gouvernement continue de faire l'objet d'une vive contestation en France. En effet, visiblement peu convaincus par la récente position du gouvernement qui s'est dit «disposé à retirer provisoirement» l'âge pivot de la réforme, ses opposants se montrent pour l'heure toujours déterminés à obtenir son retrait. En tout état de cause, un potentiel recours au 49-3 en pleine crise sociale présage de nombreuses réactions du côté des opposants à la réforme des retraites.
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