• Contrôle renforcé, sanctions... les chômeurs se rebiffent !

     

    «Les chômeurs vont sortir des listes de Pôle Emploi. On ne les verra plus nulle part. Ça va les écraser.» Au micro, devant une poignée de syndicalistes et militants rassemblés, ce lundi, devant le Conseil d’Etat, à Paris, Rose-Marie Péchallat, de l’association Recours Radiation ne décolère pas. Sous l’impulsion de l’union syndicale Solidaires, elle est venue, avec d’autres associations de défense des chômeurs et des syndicats (AC !, APEIS, MNCP, CNTPEP-CGT, CIP-IdF, CIP-MP, Solidaires SUD Emploi, SUD Culture et Médias Solidaires), déposer un recours, devant la plus haute juridiction administrative, contre un décret portant sur le contrôle des demandeurs d’emploi. 

    Paru fin 2018, dans le cadre de la loi «avenir professionnel», ce dernier a précisé la nouvelle échelle de sanctions pour les chômeurs qui auraient «manqué» à leurs obligations. A l’époque, le gouvernement a défendu une nécessaire réforme, pour rendre cette échelle «plus cohérente». Mais ses détracteurs dénoncent, eux, une «soumission au travail forcé» via le renforcement des contrôles et la mise en place d’une «automatisation des règles de sanction» des privés d’emploi. 

    Dans les faits, le texte prévoit qu’en cas d’insuffisance de recherche d’emploi – comme le refus à deux reprises de deux «offres raisonnables d’emploi» par exemple – l’allocation-chômage puisse être «supprimée», et ce dès le premier manquement. Surtout, cette suppression peut désormais être décidée directement par Pôle Emploi, là où, auparavant, il ne pouvait y avoir que «suspension», décidée, uniquement, par les préfets. Un changement «inadmissible» pour Rose-Marie Péchallat, qui conteste que «Pôle Emploi soit juge et partie en étant celui qui indemnise et sanctionne». «Tout passe par Pôle Emploi qui devient hégémonique», abonde un représentant de SUD emploi, également présent au rassemblement. 

    C’est d’ailleurs, en partie, sur cet argument que les requérants ont appuyé leurs recours. «De plus, ce décret repose sur un flou complet. Qu’est-ce que c’est une "recherche active" ? Une "offre raisonnable d’emploi" ? Sur un plan juridique, cela ne veut rien dire. On laisse la place à l’arbitraire», ajoute Elie Lambert, de l’union syndicale Solidaires. Le syndicaliste dénonce un «texte destructeur» qui vise à «faire disparaître les indésirables» de la courbe du chômage.
    «Travailleurs corvéables à merci» 

    Une «invisibilisation» qui a déjà commencé, assure Rose-Marie Pechallat, ex-conseillère Pôle Emploi qui anime désormais un site internet venant en aide aux chômeurs en proie à des difficultés administratives avec l’agence de placement et d’indemnisation. «Avec ce décret, explique-t-elle, les chômeurs sont infantilisés et considérés comme coupables a priori. Beaucoup ne veulent plus aller à Pôle Emploi, ils ont peur d’être sanctionnés. Dès qu’il s’agit de s’adresser à un conseiller, ils sont angoissés. Le risque, c’est qu’ils ne viennent plus taper à la porte de Pôle Emploi.» Même discours de Véronique Ravier, de la CIP qui s’inquiète également de l’émergence d’une «société à deux couches». Avec, d’un côté, les salariés, «passés par des grandes écoles», qui pourront choisir leur parcours professionnel, et de l’autre, les «travailleurs corvéables à merci», qui ne pourront plus refuser de postes, et n’auront «plus le droit de réfléchir à leur avenir». 

    Pour Claire Pauchet, du MNCP, le Mouvement national des chômeurs et précaires, «les chômeurs ont l’impression de ne pas être des citoyens. Ils ne sont jamais entendus». Et ils ne sont, selon un représentant de SUD emploi, pas les seuls à souffrir de la réforme. «Pour nous, les agents de Pôle Emploi, c’est incohérent, brutal, violent», explique le syndicaliste qui pointe une «déshumanisation» de l’accompagnement des chômeurs. Place désormais à la bataille juridique. Selon Elie Lambert, de Solidaires, elle devrait durer, «en théorie», un mois, mais les délais pourraient être allongés, compte tenu de la période estivale. Objectif ? «Si on ne peut faire tomber ce décret en totalité, on espère au moins faire supprimer les points les plus scandaleux», explique le syndicaliste. 

    Amandine Cailhol 
    Source : https://www.liberation.fr/france/

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  • La culture subventionnée dans les villes de Province est celle d'un pays occupé


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  • De Rugy… Homard m’a tué !


    Voilà, je sais, c’est bas… mais que voulez-vous je n’ai pas pu résister à ce terrible et cruel jeux de « maux »‘ à propos du ministre de l’icoulogie et ancien Président de l’Assemblée Nationale.

    Homard m’a tué pourra dire De Rugy, pas de plaisir, à la suite de la série de l’été de Médiapart qui décidément nous gâte à toutes les périodes estivales puisque l’année dernière on nous avait offert l’affaire Benalla.

    Bref, là n’est pas l’essentiel.

    La difficile exemplarité.

    Il est difficile d’être exemplaire.

    Je vais même aller plus loin, être exemplaire, c’est être assez pénible, assez chiant, assez discipliné, même une peu « rigide ».

    On ne boit pas.

    On ne dérape pas.

    On ne fait pas n’importe quoi.

    On ne cède pas à la tentation.

    On ne cède pas à la facilité.

    On privilégie l’effort et la constance.

    On favorise l’indépendance au détriment du confort.

    On refuse les compromissions.

    On refuse l’ostentation, le luxe, le clinquant, on refuse de satisfaire l’ego par la possession ou par l’image renvoyée par le paraître. On se concentre sur l’être et pas sur l’avoir.

    Ce que je veux vous dire, c’est que pour beaucoup d’hommes (et de femmes) la simplicité est loin d’être volontaire, elle ne va pas de soi et il faut un grand dépassement, une certaine opinion des grandes choses, et un immense détachement, pour ne pas céder aux sirènes des plateaux de fruits de mer luxueux bourrés de homards payés aux frais des pauvres « con-tribuables » gilets jaunes.

    La sobriété volontaire une exigence qui s’imposera aux dirigeants

    L’exemplarité dans la simplicité, dans la sobriété, sera encore plus essentielle demain qu’aujourd’hui, et notre classe politique qui ne brille pas par sa modestie, les ors de la République n’y aidant pas, est particulièrement mal préparé aux années de vaches maigres qui attendent notre pays et notre population.

    La grandeur est toujours dans une forme d’austérité. Je sais. Ce n’est pas « drôle », mais conquérir sa liberté et son indépendance réclame de gros efforts.

    Mais les travaux n’étaient pas très coûteux !!

    C’est vrai ! De Rugy aurait évidemment pu faire pire et plus, beaucoup plus ! La dépense n’est « que » de 63 000 euros dont 17 000 pour le placard ou le dressing… comme on veut !

    Oui, ce n’est pas « si » coûteux que cela quand on gravite dans ce monde-là, mais c’est tout de même inaudible dans les temps de disette actuelle, parce que c’est payé par les gueux !

    Il n’est pas possible de demander aux gueux que nous sommes de se serrer la ceinture pour payer le dressing de Monsieur.

    Ce n’est plus une question de montant.

    Le vrai sujet c’est de se comporter avec sobriété et dignité.

    C’est ainsi que l’on respecte le peuple que l’on représente, que l’on dirige, et à qui on demande des efforts.

    On commence par soi.

    L’exemplarité.

    De Rugy, n’est qu’à l’image d’une pauvre époque, et d’une classe politique assez lamentable et qui n’est pas à la hauteur de l’histoire en marche.

    Cette époque est en train de passer et de finir.

    C’est une excellente nouvelle.

    De Rugy, pourra dire « Homard m’a tué » politiquement.
    Charles SANNAT

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  • Retraites : le gouvernement veut revoir à la baisse les pensions de réversion


    Chargé de faire des recommandations au gouvernement en matière de retraite, Jean-Paul Delevoye doit rendre sa copie jeudi 18 juillet. Les pensions de réversion sont notamment pointées du doigt.

    Les pensions de réversion pèsent lourd dans le budget de l'État. 4,4 millions de personnes en bénéficient pour un montant global 36 milliards d'euros, soit 11% du budget total des retraites. "C'est un dossier très sensible. Le gouvernement assure donc qu'il ne les supprimera pas, mais il veut faire des économie, car aujourd'hui il existe 13 régimes différents", indique la journaliste Dorothée Lachaud sur le plateau du 19/20. Agriculteur, commerçant ou salarié, les conditions pour toucher ces pensions varient.

    Aujourd'hui, l'époux survivant, qui est souvent une femme, touche en moyenne 50 et 60% de la retraite de l'époux décédé. L'exécutif compte donc changer le mode de calcul en additionnant le montant des deux retraites. "La pension de réversion "devrait" laisser au conjoint survivant entre 65 et 75% du niveau de vie du couple avant le décès", ajoute Dorothée Lachaud. Seuls les couples mariés peuvent bénéficier de la pension de réversion.

    Le JT
    D'après :  https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/retraites-le-gouvernement-veut-reformer-les-pensions-de-reversion_3537523.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20190717-[lesimages/image2]

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  • François de Rugy a utilisé son indemnité de frais de mandat pour payer ses cotisations d’élu à EELV, selon Mediapart

        
    © Fournis par France Télévisions   
    Franceinfo 


    Au total, le ministre démissionnaire est accusé d'avoir versé illégalement dans les caisses de son parti, Europe Ecologie-Les Verts, 9 200 euros puisés dans son indemnité représentative de frais de mandat.
     
    "Ces informations ont fini de fragiliser François de Rugy." Mardi 16 juillet, Mediapart a publié de nouvelles révélations concernant l'ancien ministre de la Transition écologique, François de Rugy, quelques minutes à peine après l'annonce de sa démission en début d'après-midi.Cette fois, le média d'investigation accuse l'ancien numéro deux du gouvernement d'avoir utilisé son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) pour payer une partie de ses cotisations à Europe Ecologie-Les Verts (EELV) en 2013 et 2014.Au total, il est accusé d'avoir versé dans les caisses de son parti 9 200 euros puisés dans son indemnité de frais de mandat : 7 800 euros le 26 décembre 2013, 1 400 euros en décembre 2014, toujours depuis son compte IRFM, écrit Mediapart.Or, "l’IRFM, qui a été réformée en 2017 dans le but de renforcer son contrôle, n’avait pas vocation à être utilisée pour financer un parti politique, détaille le site. De plus, François de Rugy a déduit ces versements du calcul de son impôt sur le revenu 2015, ce qui interroge sur le plan fiscal, l’IRFM étant défiscalisée."Une enquête qui "a précipité sa démission""Je suis soumis à un feu roulant de questions nouvelles et contraint de parer sans cesse à de nouvelles attaques", a déclaré sur Facebook François de Rugy, dans le message annonçant sa démission.Déplorant une "volonté de nuire, de salir, de démolir", l'ancien numéro deux du gouvernement a annoncé avoir déposé une plainte en diffamation contre Mediapart.Du côté du site, les journalistes à l'origine de ces dernières révélations dressent un lien direct entre celles-ci et la démission du ministre de la Transition écologique."François de Rugy a utilisé ses frais de mandat de député (non fiscalisés) pour 1) payer ses cotisations à EELV et 2) défiscaliser ensuite ces dons dans sa déclaration de revenus, selon la dernière enquête de Mediapart qui a précipité sa démission du gouvernement", a tweeté le journaliste Fabrice Arfi. 
    Fabrice Arfi 
     
    @fabricearfi
     
     

    François de Rugy a utilisé ses frais de mandat de député (non fiscalisés) pour 1) payer ses cotisations à EELV et 2) défiscaliser ensuite ces dons dans sa déclarations de revenus, selon la dernière enquête de Mediapart qui a précipité sa démission du gouvernement. https://twitter.com/fabricearfi/status/1151116721497026561 

    Fabrice Arfi 
     
    @fabricearfi

    François de Rugy démissionne, incapable de justifier ses frais de mandat.

    Il y a la com’ et il y a les faits. http://www.mediapart.fr/journal/france/160719/francois-de-rugy-demissionne-incapable-de-justifier-ses-frais-de-mandat?utm_source=global&utm_medium=social&utm_campaign=SharingApp&xtor=CS3-5 

     
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    "Nos questions lui ont été envoyées hier [lundi], nous attendions ses réponses pour 14 heures, et ce sera l'annonce de sa démission. Notre enquête révèle les détournements de ses frais de député", a affirmé Edwy Plenel, cofondateur et dirigeant du site, sur Twitter, en partageant l'enquête. 
    Edwy Plenel 
     
    @edwyplenel
     
     

    La nouvelle enquête de @Mediapart qui a provoqué la démission de @FdeRugy. Nos questions lui ont été envoyées hier, nous attendions ses réponses pour 14h, et ce sera l’annonce de sa démission. Notre enquête révèle les détournements de ses frais de député. https://www.mediapart.fr/journal/france/160719/francois-de-rugy-demissionne-incapable-de-justifier-ses-frais-de-mandat?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67 

    François de Rugy démissionne, incapable de justifier ses frais de mandat

    Le ministre de la transition écologique François de Rugy a démissionné ce mardi 16 juillet du gouvernement. Mediapart s'apprêtait à publier cette nouvelle enquête sur les détournements de ses frais...

    mediapart.fr
     
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