• Lacrymocratie, lacrymocrature et interdiction de filmer la police !


    Pour éviter que la démocratie se transforme lentement en lacrymocratie ce qui conduit inévitablement à la lacrymocrature avant la dictature définitive il y a deux grands principes à respecter.

    Le premier est de ne pas confondre le maintien au pouvoir avec le maintien de l’ordre.

    Le second est la présence systématique dans tout système de contre-pouvoirs. Il ne s’agit pas ici de dire que tel ou tel est violent, ou que tel ou tel est malhonnête.

    Il s’agit de rendre impossible la malhonnêteté ou la violence arbitraire y compris et surtout de la part des Etats vers les citoyens.

    Il n’y a là aucune tentation anarchique, mais que du bon sens. Du bons sens qui a d’ailleurs animés nos législateurs pendant des siècles et des décennies. De la répartition des pouvoirs à notre Constitution, partout il s’agit d’équilibrer les choses et d’introduire des contrôles et des garde-fous…

    Or les fous ne sont plus gardés et les plus ahurissantes mesures peuvent être proposées ce qui en dit long sur la dérive morale.

    En souhaitant interdire de filmer les policiers purement et simplement, le sénateur concerné ne propose pas de protéger les policiers d’outrances ou d’excès. Car dans ce cas il suffit de demander à ce qu’aucune image de policiers rendues publiques ne puissent permettre de les identifier ce que l’on fait par exemple pour les enfants en floutant les visages. La prise de vue est légale. Autorisée. Mais on ne peut pas exploiter comme bon nous semble et cela peut-être une bonne chose ou une chose audible.

    Mais ce qui ne peut pas être entendu c’est l’interdiction de filmer la police de manière générale.

    Car, et chaque policier le sait, il n’y a pas mieux que la vidéo comme éléments de preuve pour établir des faits de la façon la plus objective possible.

    Une police qui ne veut plus être filmée devient une milice chargée des sales besognes d’un pouvoir que l’on maintient par la force.

    Et ainsi, nous passons de la lacrymocratie, à la lacrymocrature en attendant la dictature.

    Que personne ne s’y trompe.

    Interdire de filmer la police c’est l’aveu officiel des abus et des violences policières que l’on ne saurait voir et que l’on veut cacher.

    La démocratie ne se négocie pas.

    On est pas un peu libre ou un peu prisonnier.

    On l’est ou ne l’est pas.

    La liberté ne se négocie pas.

    Charles SANNAT


    Interdiction de filmer les policiers? «On ferait mieux de changer de ministre», selon Langlois

    Le sénateur LR Jean-Pierre Grand a déposé un amendement, retoqué depuis, visant à modifier la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Une manœuvre qui a notamment pour but d’interdire la diffusion de photos ou vidéos de policiers. Alexandre Langlois, policier et secrétaire général de VIGI est contre. Il nous explique pourquoi.

    «Cet amendement proposé par Jean-Pierre Grand est indigne d’une République démocratique, il va à l’encontre des standards mondiaux et européens de la liberté de la presse et de la liberté d’information. Il ne passera jamais mais alarmant et honteux pour la France.»

    Le syndicat de journalistes SNJ-CGT a twitté toute son indignation. Le 3 décembre dernier, le sénateur LR (Les Républicains) Jean-Pierre Grand déposait un amendement en commission des lois dans le cadre de la proposition de loi de «lutte contre la haine» sur Internet. Et son contenu sent le souffre.

    ​Dans une volonté, selon lui, de «protéger les policiers», le parlementaire veut sanctionner de 15.000 euros d’amende la diffusion de photos ou de vidéos des forces de l’ordre.

    «Lorsqu’elle est réalisée sans l’accord de l’intéressé, la diffusion, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, de l’image des fonctionnaires de la police nationale, de militaires ou d’agents des douanes est punie de 15 000 euros d’amende», explique le texte.

    Les manifestations hebdomadaires des Gilets jaunes depuis plus d’un an ainsi que l’actuel mouvement social contre la réforme des retraites sont loin d’être étrangers à la volonté de Jean-Pierre Grand comme le souligne son amendement:

    «A l’occasion de mouvements sociaux comme celui des gilets jaunes, les forces de l’ordre ont été régulièrement filmées par des manifestants dans le cadre de leur opération de maintien de l’ordre. Ainsi de nombreuses images de policiers ont été diffusées sur les réseaux sociaux, les rendant facilement identifiables et donc potentiellement des cibles avec leur famille (conjoint et enfants).»

    De nombreux journalistes professionnels ou citoyens ont crié à la censure. Le cabinet d’avocat Arié Alimi est allé jusqu’à parler de «fin de l’Etat de droit».

    ​Au sein même de la police, le texte a ses détracteurs comme le policier lanceur d’alerte et secrétaire général de VIGI Alexandre Langlois:

    «Je pense que c’est bien que l’on soit filmé dans 90% des cas. Cela permet d’éclairer certaines situations et de modérer certains comportements. Nous ne sommes pas policiers et juges à la fois mais bien au service du peuple et il est normal que l’on soit contrôlé. Nous sommes au 21ème siècle et il me semble tout à faire cohérent que l’on soit filmé.»
    Le policier craint, qu’en pleine polémique sur les violences policières, un tel amendement jette de l’huile sur le feu:

    «Cette loi va raviver les tensions entre pour et contre. Elle va soulever des questions sur les raisons de cette volonté de ne pas être filmé. Cela va donner du grain à moudre à ceux qui disent que la police à des choses à cacher. On va contribuer à continuer de creuser le fossé entre la population et sa police. Ce n’est vraiment pas le moment de balancer un tel texte, qui, en plus, est inutile.»

    S’ils sont protégés par le code pénal au regard du respect de leur vie privée, aujourd’hui, rien n’empêche de filmer ou de photographier les policiers comme le rappelle une circulaire diffusée en décembre 2008 par le ministère de l’Intérieur:
    «Les policiers ne peuvent donc pas s’opposer à l’enregistrement de leur image lorsqu’ils effectuent une mission. Il est exclu d’interpeller pour cette raison la personne effectuant l’enregistrement, de lui retirer son matériel ou de détruire l’enregistrement ou son support. Ils ne peuvent par ailleurs s’opposer à l’éventuelle diffusion de cet enregistrement que dans certaines circonstances particulières.»
    Comme le souligne CheckNews de Libération, «seuls certains agents des forces de l’ordre (les services d’interventions, comme le GIGN ou la BRI, de lutte antiterroriste ou de contre-espionnage) échappent à cette règle, et pour lesquels il est interdit de « publier leur image si celle-ci permet leur identification »».

    «Il y a déjà des unités qui méritent d’être protégées et elles le sont, ce qui est tout à fait compréhensible. Concernant le policier lambda c’est différent. Il a choisi d’être au service du peuple sur la voie publique. C’est à l’administration de faire le tri dans le rang des policiers et que ceux qui ont des comportements inadmissibles et contraire au code pénal soient virés plutôt que de les encourager à rester dans la police. Tout permettrait d’avoir une police propre. Encore une fois, c’est à nos dirigeants de la police national jusqu’au ministre Christophe Castaner de faire le nécessaire pour que les fautes soient sanctionnées lourdement au lieu d’être encouragées à se perpétuer», analyse Alexandre Langlois.

    ​Jean-Pierre Grand a peu de chance d’obtenir satisfaction. Comme le note France info, citant la sénatrice EELV Esther Benbassa, son amendement a été retoqué le 11 décembre car la proposition de loi concerne «les plateformes et non les individus». Il a jusqu’au 17 décembre, date à laquelle elle sera discutée, pour revoir sa copie. En attendant, Alexandre Langlois pense avoir la solution:

    «Plutôt que de faire cette loi, ce qui serait bien, c’est de changer de ministre.»


    Source Agence de presse Sputnik.com ici

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  • "Je vais te donner une bonne raison de nous détester fils de pute" .

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    "Hier, je suis descendue dans la rue.", récit de Julie Joumier, une jeune fille qui a décidé de manifester contre la réforme des retraites.
      
    "14h00 : je rejoins le cortège de la manifestation à Denfert-Rochereau avec mon ami, Pierre.
     
    La marche s'effectue dans le calme, nous marchons jusqu'à la rue Vercingétorix, dans le 14ème, là où plusieurs squares nous entourent.
    Aux abords de l'un d'eux, les CRS jettent des gaz lacrymogènes, les gens paniquent, se dispersent, pour se retrouver quelques mètres plus loin.
    Nous poursuivons notre marche, toujours sans violence.
    Nous nous rendons jusqu'à Porte de Vanves en chantant des hymnes.
    Pendant notre avancée les CRS se faufilent parmi nous, nous dépassant par la gauche, par la droite, signe d'une manifestation calme.
     
    15H30 : La marche prenait fin porte de Versailles.
    Les CRS bloquent les passages pour sortir de la manifestation.
    Ils refusent de nous laisser passer pendant une heure, la « tension » montent, un petit feu de cagette est fait.
    Avec mon ami nous parvenons à sortir de ce blocus, les CRS nous fouillent, en nous demandant si nous avons d'éventuelles protections avec nous (masques à gaz, lunettes, casques...)
     
    17H00 : Nous arrivons aux halles où un rassemblement est organisé.
    La stratégie étant de se mêler à la foule de personnes présentent sur place, se fondre dans la masse. Un chant commun est lancé sous la canopé pour nous rassembler.
    Une partie des manifestants emprunte les escalators pour descendre dans le centre commercial, très vite rejoints par un groupe de CRS.

    Les manifestants se dispersent.
    Les chants se poursuivent.
    Les CRS ne savent que faire, nous sommes entourés de commerces, de touristes et de consommateurs qui se joignent parfois à nous.
    Ils finissent cependant par vider le dôme des halles.
    Nous partons, nous continuons de chanter en marchant dans les rues environnantes.
    Les CRS ne peuvent se permettre d'intervenir étant donné le public qu'il y a autour, aux terrasses des cafés.
    Nous marchons sans direction précise, pendant une heure et demi.
    Durant notre avancée quelques poubelles sont renversées, mais aucune violence n'est constatée, pas de feux, pas de casses, pas de débordements : juste nos voix.

    19H00 : A une intersection, entre Châtelet et Pont Neuf, les CRS divisent le cortège en deux.
    La fin de la manifestation est proche.
    Nous continuons dans le plus petit cortège, les derniers de celui-ci renversent deux poubelles (toujours sans feu, sans casse).
    Nous étions prêt à partir de la manifestation.
    Arrivés au bout de cette rue nous prenons à gauche sur le trottoir, quai de la Mégisserie.
    A notre droite un groupe d'une trentaine de CRS débarque, de l'autre côté du trottoir.
    Il faut qu'on s'échappe.
    Nous ne sommes plus qu'une quinzaine.
    Nous apercevons une rue à notre gauche, un peu plus loin dans laquelle nous voulons nous rendre pour leur échapper.
    Les CRS nous dépassent et nous bloquent devant, derrière.
    On est cernés.
    Je sens qu’ils vont nous défoncer la gueule.
    A ma droite, une barrière qui sépare la route du trottoir, je saute par dessus.
    A peine retombée de l'autre côté je reçois un coup de matraque sur le crâne.
    Sonnée, je m'arrête net.
    Un CRS me compresse contre la barrière, et continue de me donner des coups dans le dos.
    Mon ami, me prend par le sac et me fait repasser la barrière, je suis au sol.
    Un CRS essaye de lui donner un coup de matraque, qu’il bloque avec son bras.
    Le CRS lui attrape alors le col, et lui dit « je vais te donner une bonne raison de nous détester fils de pute » avant de lui donner un coup de point sur la tête.
    Il se baisse et se met au dessus de moi, on reçoit des coups de pieds.
    Les CRS nous tirent par le bras, et nous bouscule pour nous mettre contre le mur avec les autres.
    Je l'entends alors dire : « j'en ai une autre ».
    Je relève la tête, j’ai du sang partout sur les mains, ça ne s'arrête pas de couler.
    Nous sommes encerclés par les CRS, il n'y a pas d'échappatoire possible.
    Les manifestants me font m'asseoir ils commencent à mettre des mouchoirs pour éponger le sang et presser la plaie.
    Ils me font m'allonger, ils disent aux CRS d'appeler les secours mais aucun d'entre eux réagis ; un manifestant les appelle assit par terre à côté de moi.
    A ce moment là un CRS lui dit de raccrocher, presque rendu au point de lui donner des coups de pied. Le manifestant leur explique pourtant qu'il essaye de contacter les secours.
    A ma gauche Amandine, une jeune femme de 22 ans, s'est aussi pris un coup de matraque sur le crâne.
    Ses amis paniquent, elle a eu une tumeur au cerveau.
    Un CRS équipé de matériel de secours vient vers nous pour nous faire un bandage, il me demande comment ça va, il ajoute : « j'vais pas te cacher que tu vas avoir une bosse. »
    Je lui réponds que ça fait mal mais que je préfère la matraque aux LBD.
    Les secours arrivent, nous prennent en charge et nous mettent dans le camion.
    Nous attendons plus d'une heure sur place, en attendant de savoir dans quel hôpital nous irons.
    Je vois arriver un car de gendarmerie vide, j'envoie un message à mon ami, qui est toujours avec les CRS.
    Je lui demande si ce car leur est destiné, c'est le cas, ils sont tous interpellés.

    21h00 : Les secours nous déposent à l'hôpital de Lariboisière, avec Amandine.
    Les autres sont dans le car de la gendarmerie, en attente devant Notre Dame.
    Ils ignorent ce qu'il va se passer pour eux.
    21h30 : Ils se dirigent vers le commissariat du 5ème.
    23h00 : Faute de place ils sont déplacés au commissariat du 15ème.
    23h30 : Faute de place ils sont déplacés au commissariat du 17ème.
    00h30 : Plus de nouvelles de Pierre.
    A l'hôpital, l'attente est longue. J'apprends que les patients qui sont arrivés avant moi ont eu au moins 3 heures d'attentes.
    2h30 : Prise en charge, je commence à avoir mal au crâne, aux tempes, à la mâchoire, et aux dents.
    Le médecin me désinfecte et me pose des agrafes.
    3h30 : Je passe un scanner j'attends les résultats.
    8h30 : Je sors de l'hôpital.
    Résultats des courses :
    J'ai une plaie de 5cm et 4 agrafes sur le crâne.
    Amandine a une plaie de 3cm et 5 agrafes sur le crâne.
    Et Pierre vient tout juste de sortir de sa garde à vue : il est 20h00."

    Cette violence gratuite et ordinaire, c'est un exemple perdu dans l'océan des victimes, anonymes, jamais considérées, très peu médiatisées.

    Les reporters en font également les frais, avec un nombre record de journalistes ciblés par des tirs et blessés.

    Jusqu'à quand les aficionados de l'autorité et ses bras armés vont-ils trouver des excuses à cette violence dans un pays qui donne des leçons de droits de l'Homme au monde entier ?

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  • Les Pieds-Noirs sont spectateurs de la migration massive étrangère

    Les Pieds-Noirs sont spectateurs de la migration massive étrangère 
    d'aujourd'hui et se souviennent..... Lors de l'exode de 1962, pour eux, il ne fut pas question d’Humanité, de Solidarité ou de Fraternité. Pas de mobilisation des Maires pour les accueillir.
    Nous n'avons pas entendu d’appel des artistes pour soulager leur détresse.
    Nous n'avons pas souvenir de défilés pour défendre nos Traditions d’accueil et leur venir en aide.... Ils étaient des Français abandonnés à leur triste sort.
    Des Militaires d'Honneur comparent ces deux accueils si injustement différents et prennent la parole pour dénoncer le sort tragique des Français d'Algérie passé alors dans l'indifférence et le mépris total de la population Métropolitaine, du monde artistique, des Pouvoirs publics et des Politiciens.
    JACQUES GUILLEMAIN, pilote de ligne, Officier de l'Armée de l'Air ER, est de ceux-là. En Soldat d'Honneur, il exprime son amertume :

    À lire : sommes-nous toujours considérés comme des Français
    Les survivants de Juillet 1962...
    ►►QUAND LE MENSONGE PREND PAR L'ASCENSEUR, LA VERITE PREND PAR LES ESCALIERS. ELLE MET PLUS DE TEMPS MAIS NE VOUS INQUIÉTEZ PAS, ELLE FINIT TOUJOURS PAR ARRIVER.
    > > Les français ont la mémoire courte quand ils sont manipulés par des politiciens véreux et des médias à leur botte 
    Les survivants de juillet 1962 :
    Ils étaient français... Ils ont choisi de partir et ont été spoliés... avec la CGT comme comité d'accueil à Marseille... mais solidaires, courageux, entreprenants, ces survivants de juillet 1962 qu'on a voulu refouler de France nous ont donné une belle leçon à méditer.
    J’ai lu l’appel de Bernard Cazeneuve invitant les Maires de France à accueillir le mieux possible les Migrants qui souhaitent s’installer en France.
    J’ai entendu l’Appel des Artistes demandant que les Pays Occidentaux et les Monarchies du Golfe assument leur Devoir d’Asile, en ouvrant leurs Frontières et leurs bras aux réfugiés qui fuient la Guerre et la Barbarie.
    J’ai noté l’Appel de la CGT à défendre le Droit d’Asile et à respecter la Convention de Genève.
    J’ai vu les milliers de Manifestants qui se mobilisent dans toute la France pour venir en aide aux Populations en détresse.
    Humanité, Solidarité, Générosité, Fraternité, Assistance, Tradition d’Accueil et Droits de l’Homme sont dans la bouche de toutes nos Élites depuis la découverte du corps du petit Eylan, échoué sur une plage de Turquie.
    Partout, l’émotion est à son comble.
    Mais si tout cela me parait bien légitime, je ne peux m’empêcher de ressentir une grande amertume en pensant à l’accueil que la France avait réservé aux Rapatriés d’Algérie en 1962.

    Pour eux, il ne fut pas question d’Humanité, de Solidarité ou de Fraternité. Je n’ai pas vu de mobilisation des Maires pour les accueillir.
    Je n’ai pas entendu d’appel des artistes pour soulager leur détresse.
    Je n’ai pas souvenir de défilés pour défendre nos traditions d’accueil et leur venir en aide.
    Pourtant, non seulement ils étaient Français, mais eux aussi fuyaient la guerre et la barbarie, puisque les accords d’Évian n’ont jamais été respectés par le FLN.
    Pieds-Noirs et Harkis furent tout simplement abandonnés par les Pouvoirs Publics et les Français de Métropole.
    Qui se souvient des odieuses paroles de Gaston Defferre, maire socialiste de Marseille ? : "En tout cas je ne les recevrai pas ici… Qu’ils aillent se faire pendre où ils voudront. En aucun cas je ne veux des Pieds-Noirs à Marseille."
    Et, comble de l’ignominie, cette phrase abjecte : "Français d’Algérie, allez vous réadapter ailleurs. Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer… Jamais je ne les recevrai dans ma Cité."
    Quant à Louis Joxe, le Ministre négociateur des Accords d’Évian, il ne fut pas en reste :
    "Les Pieds-Noirs vont inoculer le Fascisme en France… Il n’est pas souhaitable qu’ils s’installent en France. Il vaudrait mieux qu’ils aillent en Argentine, au Brésil ou en Australie." Vu ce qui se passe en France et en Europe en ce moment il aurait mieux valu qu'aucun PN ne vienne vivre ici....
    Pompidou voulait les envoyer en Amérique du Sud alors que De Gaulle préférait la Nouvelle-Calédonie ou la Guyane, Terres de pionniers.
    Sans oublier la CGT, qui ne trouvait rien à redire quand ses Dockers jetaient dans le Port de Marseille les caisses des rapatriés, seuls biens qu’ils avaient pu sauver au cours de leur exode. Il est vrai qu’à l’époque, l’URSS soutenait le FLN, dans l’espoir de chasser les Français et d’implanter son Influence dans tout le Maghreb….
    Selon un Sondage de 1962, pour 62% des Métropolitains, il n’était pas question de sacrifice pour aider les Français d’Algérie, rendus responsables de la Guerre et des nombreux morts parmi les Appelés du Contingent.
    Telle fut la Véritable Tradition d’Accueil que la France réserva à ses Propres Ressortissants, il y a plus de cinquante ans !
    Une sinistre Page d’Histoire qui n’honore pas nos Élites de l’Époque et qui contraste amèrement avec les manifestations de générosité déployées aujourd’hui envers les Migrants étrangers.
    Pour beaucoup de Métropolitains, les Pieds-Noirs et les Harkis n’étaient pas Français.
    Pourtant ils n’avaient fait que servir les Intérêts de la République depuis 1830, transformant les Marécages en jardins, éradiquant les Épidémies de Typhus, de Choléra et de Peste.
    En 132 ans de présence, à force de Courage et de Volonté, ils avaient fait pousser partout des Villes magnifiques, des Ports, des Écoles, des Voies ferrées, des Hôpitaux, faisant des trois départements Français d’Algérie le Pays le plus moderne de tout le Continent Africain avec l’Afrique du Sud.
    Personne n’a jamais autant aimé l’Algérie que les Pieds-Noirs.
    Hélas, la Dictature du politiquement correct a fait table rase de ce bilan exceptionnel, ne gardant que l’image caricaturale du colon avide, faisant suer le burnous aux indigènes.
    Il est vrai que le Terrorisme intellectuel n’est pas à un mensonge près, même s’il salit la France…
    Les Français se veulent la Patrie des Droits de l’Homme et des Valeurs Humanistes, évoquant l’Accueil réservé de tous temps aux Populations persécutées : Russes chassés par la Révolution bolchévique de 1917, Espagnols fuyant Franco, Arméniens victimes du Génocide turc, Chiliens, Bosniaques ou boat people vietnamiens…
    Mais ils ont oublié qu’en 1962, ils n’ont même pas été capables d’accueillir dignement leurs propres compatriotes, lesquels n’avaient pourtant d’autre choix que la Valise ou le Cercueil.
    Heureusement, dans leur malheur, les Pieds-Noirs sont arrivés en plein boom économique des Trente Glorieuses.
    Courageux et travailleurs, ils ne mirent pas longtemps à s’adapter et à contribuer fortement à notre Croissance.
    Qu’ils en soient remerciés, car ces Battants qui avaient défriché les Terres hostiles d’Algérie pour en faire un verger ont été et sont toujours une réelle richesse pour la France.

    JACQUES GUILLEMAIN
    Ancien Officier de l'Armée de l'Air


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  • Retraites: l'âge pivot s'appliquera à tous les salariés nés après 1959 !


    La réforme des retraites ne s'appliquera qu'aux générations nées après 1975. Voilà ce qu'a annoncé ce midi le Premier ministre Edouard Philippe. Autrement dit les personnes nées avant 1975 n'auront pas le système par point. Mais il y a un hic: l'âge pivot. Cet âge fixé à 64 ans en-deçà duquel les personnes souhaitant partir à la retraite le pourront si elles ont plus de 62 ans moyennant un malus de 5% par an pourrait concerner en effet tous les Français nés après 1959.

    Edouard Philippe a en effet annoncé ce midi que cet âge pivot devrait entrer en vigueur dès 2027. Dans le dossier de presse communiqué par Matignon, il est même précisé que cet âge pivot entrera progressivement en vigueur dès 2022 (62 ans et 4 mois avec une augmentation de 4 mois par an jusqu'en 2027)
      DR -
    Or, cette mise en place progressive de l'âge pivot dès 2022 laisse entendre que les générations post-1975 ne sont pas les seules concernées par la réforme. En effet, les générations d'après 1975 partiront à la retraite au plus tôt en 2037. Or cet âge pivot doit entrer en vigueur dès 2022. Il devrait donc concerner les générations à partir de 1960 qui auront 62 ans cette année-là. Donc si vous êtes né en 1960 et que vous avez cotisé tous vos trimestres (167 trimestres) vous devrez travailler quatre mois de plus pour avoir votre retraite à taux plein. 
    Nés en 1965: 62 ans en 2027

    La génération née en 1965 aura 62 ans en 2027, elle pourra donc prendre sa retraite cette année-là. Or cette année-là, l'âge pivot sera de 64 ans. Cette génération devrait donc théoriquement pâtir d'un malus de 10% (deux années de moins) car elle n'aura pas atteint les 64 ans qui permettra cette année-là de toucher leur retraite à taux plein. Et ce même s'ils ont validé l'ensemble des 169 trimestres qui dans l'ancien système leur garantit une retraite à taux plein.

    La mise en place de cet âge pivot entre 2022 et 2027 pose d'autres questions. Pour ceux qui souhaiteraient partir dès leurs 62 ans sans avoir cotisé le nombre requis de trimestres se verront-ils imposer une double peine à savoir une décote pour les trimestres manquants et un malus pour ne pas avoir atteint l'âge d'équilibre?

    Du côté de la majorité, on assure qu'il n'y a encore rien de définitif dans le système présenté ce mercredi. C'est ce qu'affirme Gilles Le Gendre, le patron des députés LREM. Mais en souhaitant que l'équilibre financier soit atteint en 2027 et en ne voulant pas négocié sur l'âge pivot.  Source :  https://www.bfmtv.com/economie/retraite-l-age-pivot-s-appliquera-a-tous-les-salaries-nes-apres-1959-1822424.html

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