• Un bidonville se développe dans le 18e arrondissement

    Les premières cabanes ont été construites début 2015 ; le bidonville s’est depuis considérablement développé.

    Plusieurs centaines de personnes vivent dans un bidonville construit sur les voies ferrées de la petite ceinture, entre les portes de Clignancourt et des Poissonniers, dans le 18e arrondissement de Paris. Son évacuation est envisagée, mais les solutions d’hébergement restent à imaginer.

    C’est un bidonville comme on en voit à Port-au-Prince, en Haïti, l’un des pays les plus pauvres du monde. Celui-ci étire ses baraques faites de bric et de broc dans le 18e arrondissement de Paris. Planches, bouts de plastiques et de ferraille, les cabanes ont été érigées au fil des mois sur les voies ferrées de la petite ceinture, entre les portes de Clignancourt et des Poissonniers. Elles sont parfaitement alignées. L’espace entre les voies figure la rue principale d’un quartier, où errent des chiens perdus.

    Qui sont les habitants de cette cité misérable encaissée entre deux talus ? Des familles d’origine roumaine, pour la plupart. Mais pas seulement. Et qu’importe. Il faut se pincer pour croire à la réalité d’un tel dénuement à quelques encablures de la Butte Montmartre. Près de deux-cents baraques : ça doit bien faire plusieurs centaines d’habitants. Des enfants, beaucoup. Lesquels, ce jour-là, jouent à provoquer des étincelles en cognant des barres de fer contre les voies ferrées. Des femmes aussi, qui discutent entre elles sur des paliers humides aux portes bancales.

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    La sécurité est précaire à l’intérieur des cabanes, comme dans tout le campement.

    Des hommes qui ne veulent pas parler entrent et sortent de ce village d’un autre temps en empruntant des escaliers aux planches branlantes. Lesquels débouchent, au prix de grillages arrachés, rue Belliard d’un côté, boulevard Ney de l’autre. Des cabanes sont parfois chichement décorées. La plupart semblent n’offrir qu’une seule pièce. Deux, au mieux. Toutes sont surmontées de longs tuyaux métalliques. Des cheminées reliées à des braseros d’où s’échappe une fumée acre. Ni eau, ni électricité (hormis quelques branchements sauvages). Parler d’hygiène n’a aucun sens. Ou alors pour en souligner le défaut.

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    Des remblais sous les ponts de chemin de fer freinent la progression du bidonville vers la porte de la Chapelle.

    Dire que les riverains sont excédés relève de l’euphémisme. Place Jules Joffrin, il paraît que le maire, Eric Lejoindre, se réveille la nuit en pensant à ce taudis. « La situation est extrêmement dangereuse et périlleuse pour les personnes qui y vivent, souligne la mairie. Mais nous ne pouvons pas directement agir, car le terrain appartient à la SNCF. »Une procédure judiciaire en vue d’une évacuation est en cours. Le bidonville pourrait être éradiqué dans les prochains jours. Auparavant, il convient de recenser ses habitants et trouver des solutions de relogement. Ce n’est actuellement pas à l’ordre du jour.

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    Fabriquées avec des matériaux de récupération, les cabanes sont installées à même les voies ferrées.
    http://www.dixhuitinfo.com

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    Après une petite pause quant aux communications sur Facebook, je reviens aujourd'hui en annonçant ma décision de ne plus siéger au Conseil municipal de Bompas en tant qu'élue FN.
    Il est hors de question que je cautionne la gestion et les pratiques du mouvement au niveau local.
    Démission du Conseil municipal de Bompas en tant qu'élue FN

    Par voie de communiqué de presse en date du 1er février, la Conseillère municipale et Conseillère communautaire de Perpignan, Clotilde Font a fait part de sa démission du groupe FN/RBM mené par Louis Aliot.

    Eu égard à la réponse de ce dernier, il semble de plus en plus évident que M. Aliot, grand donneur de leçons de démocratie bannit, sur le champ et sans appel, tout esprit de dialogue, de concertation et d'opposition.

    En outre, comment reprocher à Mme Font de conserver son mandat d'élue pour poursuivre son travail « au sein de diverses structures dans lesquelles [elle a] entrepris une réflexion » ?
    Monsieur Aliot semble oublier qu'un de ses sports favoris consiste à se faire élire, quel que ce soit le mandat, mais de préférence bien rétribué, d'encaisser les indemnités et de battre ensuite des records d'absentéisme. Il suffit pour preuve de vérifier les procès-verbaux des séances de l'ancien Conseil régional ou des conseils municipaux et communautaires de Perpignan.

    Respecter les électeurs, c'est également être présent dans les institutions dans lesquelles on est élu, être à l'écoute de tous, même de ses contradicteurs. Déclarer que les Perpignanais ont porté leurs suffrages sur une étiquette et une tête de liste atteste d'un rare mépris tant pour les électeurs, considérés comme des décérébrés, que pour les colistiers, ramenés au rang de simples marionnettes sans aucun intérêt.

    Par son communiqué, Mme Font a simplement indiqué qu'elle ne s'identifiait plus dans l'orientation prise par le groupe FN/RBM. Elle n'a en rien recherché la « gloire médiatique » et ne mérite certainement pas les mots lourds de sens de Monsieur Aliot.

    Ne me reconnaissant plus, depuis plusieurs mois, dans ce mouvement principalement préoccupé à placer les copains et les transfuges de tous poils aux manettes, plutôt de que défendre ces fameux « oubliés » dont il brigue les suffrages, je m'associe à la démarche de Mme Font. Désormais, je ne souhaite plus siéger au Conseil municipal de Bompas au nom du FN, mais conserve mon mandat d'élue auquel, pour mon plus grand plaisir et ma plus grande liberté, aucune indemnité n'est rattachée.

    Il convient ici de rappeler à M. Aliot une de ses phrases préférées: « Lorsque l'on veut monter au cocotier, il faut avoir le slip propre ». Aussi, il serait opportun que le chef incontestable et non contestable du FN/RBM dans les Pyrénées-Orientales surveille les promotions sur les poudres à laver et procède d'urgence à une petite lessive ......

    Irina Kortánek


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  • Anciens combattants : quand l’Algérie dicte sa loi à la France

    L’Algérie dicte sa loi à la France sur les… anciens combattants ! Paris refuse le titre de « prisonniers » aux harkis victimes du FLN car, dixit un ministère, ce « serait très mal interprété par les autorités algériennes » !

    Quel scandale, ce mépris pour nos harkis ! Mais l’État français – de De Gaulle à l’actuel villégiateur de l’Élysée en passant par tous les intermédiaires intérimaires – n’a jamais voulu rendre l’hommage dû à ces soldats musulmans ayant, pour la France, combattu les terroristes du FLN, responsables de la mort d’enfants, de femmes, de vieillards désarmés, européens ou arabes… Terroristes devenus dès l’indépendance d’« honorables élus » d’un inique parti unique mais choyés par tous nos chefs d’État : serrer la main d’un de ces… « as », ça symbolisait la tache honteuse au fronton de la République française, celle en 1962 de l’abandon de nos harkis ayant eu le tort d’aimer la France… Tache qu’aucun Élyséen n’effaça ni n’atténua ! Et ce n’est pas l’expulsable en fin de bail qui le fera… La preuve : ce document rejetant la demande du président d’une association d’anciens combattants connus sous l’appellation de harkis.

    Samedi (6 février), à L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), lors de l’assemblée annuelle de l’Association nationale des anciens supplétifs d’Algérie, Boulevard Voltaire s’est procuré un document prouvant l’allégeance du gouvernement français au FLN au mépris de Français : Les Harkis. Le document émane du secrétariat d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire (sélective ?), dépendant du ministère de la Défense de M. Le Drian.

    Qu’y lit-on ? Que, lors d’une réunion, les harkis avaient abordé un « sujet qui lui tient à cœur : la modification de l’intitulé du statut des porteurs de la carte de victime de la captivité en Algérie ». Les harkis souhaitent simplement que ce charabia si inepte, si abject soit changé en « prisonnier de guerre » ou « prisonnier du FLN » à l’image de l’Indochine avec le statut de « prisonnier du Viêt-Minh » ! Refus catégorique ministériel. La raison ? Parce que la dénomination « prisonnier du FLN », lisez bien, « ne peut être envisagée du fait du contexte politique bilatéral entre la France et l’Algérie. En effet, à l’heure actuelle, la priorité est de préserver les relations avec ce pays et le titre sollicité de “prisonnier du FLN” serait très mal interprété par les autorités algériennes. » On rêve ? Non, c’est dit ! Mieux : c’est écrit ! Les autorités « très démocratiques » algériennes tiennent toujours – sinon dans une main de fer, du moins sur un fauteuil du même métal – l’État français en vue de décisions concernant des… Français !

    Réponse des harkis, furieux, au gouvernement : « Nous sommes particulièrement choqués d’apprendre que les autorités algériennes dirigent d’une certaine façon la France et qu’il est plus important de satisfaire des gens qui ont fait des milliers de morts plutôt que de rendre justice à ceux qui ont combattu à ses côtés. » Une missive en forme de missile…

    Jacques Martinez

    Source : http://www.bvoltaire.fr


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  • Les allemands de souche quittent les écoles à forte population immigrée à Munich

    imageLa question était réglée : Marie ira à l’école primaire de son quartier à l’ouest de Munich où la proportion d’immigrés est plus importante qu’ailleurs. Son père, Mathias, en avait décidé ainsi, il ne voulait pas d’un traitement de faveur pour sa fille. Combien de fois avait-il moqué les autres parents, inquiets pour leurs enfants, qui allaient les inscrire à l’école dans des lieux plus huppés ? Mathias appréciait le caractère multiculturel de son quartier.

    La soirée d’information à l’école était prometteuse. L’enseignant avait l’air bien, le directeur engagé et actif, le programme éducatif intéressant. La seule chose irritante était la manière qu’avaient les responsable de l’établissement à courtiser sa fille. « Elle a été élevée dans une sorte de position de célébrité», dit Matthias. Bientôt, il comprit pourquoi: il y avait initialement seize enfants d’origine allemande dans la classe, mais un couple de parents après l’autre avait fait une demande de changement d’école. Marie était la dernière allemande de souche de sa classe.

    Le système écolier allemand assigne les places dans les écoles par lieu de résidence. La méthode est faite pour que chaque élève puisse rentrer dans un établissement proche de chez lui. Le problème survenu depuis quelques années est celui-ci : de plus en plus de parents transfèrent leurs enfants hors des écoles assignées parce que le niveau de l’enseignement prodigué dans les établissements écoliers à fort taux d’immigrés est tellement élémentaire que les allemands autochtones se sentent délaissés.

    Mathias s’est finalement résigné à changer sa fille d’école. « C’était un crève coeur » dit Mathias. Et il se sent toujours coupable. « Je n’aurais jamais pensé que je deviendrais comme tous ses parents stressés »

    Aujourd’hui, Marie va dans une école, avec un haut pourcentage d’enfants immigrés, mais où elle n’est plus la seule allemande de souche de sa classe.

    Sources : – http://www.sueddeutsche.de/bildung/grundschule-eltern-fuerchten-sich-vor-migrantenkindern-1.2837237

    http://www.fdesouche.com/698651-white-flight-les-allemands-de-souche-quittent-les-ecoles-forte-population-immigree-munich


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  • Communiqué du Général Didier Tauzin

     Par :Luc Ruy dans Nos brèves..
     
     
     
                                                                                            
    Paru aujourd’hui sur le compte twitter officiel du Général Tauzin, à propos du Général Piquemal, arrêté hier par la police lors d’unemanifestation à Calais et qui doit passer en comparution immédiate demain lundi 8 février :
     

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