• Un pseudo-confinement pour donner des gages aux fanatiques du lobby sanitaire ?

    Il n'y a pas de troisième confinement en réalité. Les restrictions sont théoriques et l'attestation elle-même prévoit deux cents manières de les contourner (elle a même d'ailleurs été supprimée en journée). Beaucoup de commerces restent ouverts (tant mieux) et Darmanin demande aux préfets de dire aux flics d'être le plus pédagogues possible et de « faire preuve de compréhension avant de verbaliser ».

    La question que je me pose est la suivante : pourquoi le gouvernement utilise le mot « confinement » et l'assume, alors qu'il est évident que ce qui s'applique depuis samedi ne ressemble en rien à un confinement tel que nous l'avons connu l'année dernière. Du strict point de vue de la communication, il avait la possibilité d'utiliser un autre terme que celui, terrifiant, de « confinement » : il pouvait se contenter par exemple de parler de « nouvelles mesures ». Mais il a décidé d'assumer le terrible mot de « confinement », et c'est cela qui est étrange.

    Je persiste à penser que c'est pour donner un os à ronger aux nervis de la dictature sanitaire qui font pression en coulisse. Il n'y a aucune logique à appeler « confinement » quelque chose qui n'est pas un confinement, sauf à vouloir faire plaisir aux gens qui depuis des mois réclament un... confinement.

    L'État profond semble se déchirer en ce moment. Certains corps s'opposent à d'autres en coulisses.

    Jonathan Sturel


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  • L’étrange défaite de la France contre le Covid-19

    En 1940, l’écrivain Marc Bloch, dans son livre L’Étrange Défaite, démontra que la cause immédiate de la débâcle était liée à l’incapacité du commandement, tant militaire que politique.

    Pour beaucoup d’observateurs, l’année qui vient de s’écouler témoigne des mêmes insuffisances de nos gouvernants et de ses experts à faire face à un virus qui, à ce stade, a occasionné le décès de 0,14 % de la population française.

    Résultat de ces insuffisances : une augmentation dramatique du désarroi moral dans la population avec une explosion des maladies mentales et des suicides, des libertés publiques suspendues, une jeunesse privée d’instruction, de formation, d’emplois, et de plus en plus déboussolée, un pays déclassé économiquement, devant un mur de dettes qui amenuise chaque jour le peu d’indépendance nationale qui lui restait, des secteurs vitaux de notre économie à l’arrêt, le monde de la culture sinistré… et un virus (ou ses variants) qui circule toujours.

    Quatre citations présidentielles illustrent cette stratégie perdante.

    , en février 2020, affirme « Le coronavirus ne connaît pas de frontière. » C’est par pure idéologie que le chef de l’État et ses soutiens ont refusé un contrôle strict des entrées sur le territoire, dès le début de l’épidémie, contrairement à d’autres pays qui, en fermant leur frontière, ont réduit plus rapidement la circulation du virus et ses effets sur la santé des populations.

    « Nous sommes en guerre » fut le premier cri émis par le Président afin de justifier le confinement de mars 2020. Mais encore fallait-il des armes. Sur ce thème, tout a été dit concernant les défaillances en matière de gestion des masques, des tests, d’isolement des plus fragiles, de lenteur et d’incohérence vaccinale. L’insuffisance notoire des lits de réanimation est patente et justifie les couvre-feu et confinement à répétition. Bien sûr, il convient de ne jamais oublier cette obstination des responsables à ignorer, voire parfois sanctionner les professionnels de la santé qui se sont hasardés à proposer un traitement. La liberté de prescription des médecins a été limitée comme rarement. Cette stratégie a conduit à privilégier le vaccin comme seul salut.

    La conséquence directe du désarmement sanitaire fut le fameux « quoi qu’il en coûte ». À ce stade, le Covid-19 aurait coûté à l’État plus de 160 milliards d’euros.

    La dette française a atteint, en 2020, près de 2.800 milliards d’euros, soit un taux de 120 % du PIB (richesse nationale). Les gouvernants prennent goût à l’endettement. Mais gare à l’atterrissage ! Il n’y a pas d’argent magique. La France devra bien, un jour, envisager le règlement de cette dette, au risque de perdre définitivement la confiance de ses créanciers, par là sa souveraineté économique et la maîtrise de son destin.

    Enfin, le chef de l’État, lors d’un discours à Montauban, a eu cette formule choc : « Le maître du temps, c’est le virus. » Imaginons le général de Gaulle s’exprimant de la sorte ! En réalité, de tels propos en disent long sur l’absence de maîtrise de la situation sanitaire par le pouvoir en place. Il navigue à vue et ne présente aucune stratégie cohérente de sortie. En agissant ainsi, il prive les Français de vraies perspectives.

    C’est donc dans ce contexte d’échec et de stratégie de la peur qui détruit la confiance du pays envers ses dirigeants que le Premier ministre décrète un nouveau quasi-confinement pour plus de 20 millions de personnes, à partir de ce vendredi 19 mars, à minuit.

    De cette étrange défaite contre le Covid-19, la France sortira affaiblie, face à la réussite éclatante de l’Asie, mais aussi face à ses principaux partenaires dans le monde occidental. N’oublions pas que sur le plan économique, notre pays a connu, en 2020, une récession de 8,3 %, supérieure à la moyenne de celle de l’Union européenne (7,3 %) et nettement supérieure à celle de l’Allemagne (5 %).


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  • De la francophonie à la francité

    Ce samedi 20 mars, c'est la journée de la Francophonie.

    L'organisation internationale (OIF) qui prétend en être l'expression pourrait être, s'il existait une volonté nationale et un État digne de ce nom, une machine puissante de développement offensif de la langue française dans le monde en même temps qu'une arme de force au service du rayonnement et de l'influence de notre pays.

    Hélas ! Regroupant 88 États dont plus de la moitié ne sont ni francophones ni francophiles, ni même liés à nous par un destin commun — les Emirats arabes unis, le Qatar, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Mexique, la Bosnie, par exemple — cette institution molle et sans effet autre que la dilapidation de notre argent public et le reclassement de caciques du régime battus aux élections ou de Hauts-fonctionnaires en mal de sinécure, consacre désormais le plus clair de son temps à la promotion des droits-de-l'homme, du développement durable, de la défense des minorités, des questions climatiques et de l'accueil des réfugiés.

    La droite nationale au pouvoir devra procéder à la dissolution pure et simple de cette organisation fantoche et la remplacer par un outil efficace, de rang ministériel, porté par un projet ambitieux au service global de notre langue française, de notre civilisation française, de notre esprit français, de nos intérêts français, culturels, économiques et politiques, de notre grandeur française.

    Ce projet, c'est la Francité.

    Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France


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