• Lille: Damien Castelain, président de la métropole européenne de Lille, est en garde à vue

     L’homme politique, qui préside la métropole lilloise depuis 2014, a été placé en garde à vue mardi matin dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics

    Francois Launay

    Damien Castelain préside la MEL depuis 2014
    Damien Castelain préside la MEL depuis 2014 — M.Libert/20 Minutes
    • Le président la métropole lilloise est visé par une enquête au sujet de notes de frais controversées.
    • Il est entendu depuis ce mardi matin par la police judiciaire de Lille.

    Damien Castelain est dans l’œil du cyclone. Comme l’a révélé La Voix du Nord, le président de la métropole européenne de Lille (MEL) a été placé en garde à vue ce mardi matin par la police judiciaire de Lille dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournements de fonds publics.

    Des soupçons qui empoisonnent le mandat de Damien Castelain depuis la publication, en juin 2018 par le site Médiacités, d’une enquête portant au départ sur 11.000 euros de dépenses réalisées entre janvier 2017 et mai 2018.

     

    Parfums, services de bien-être, ou nuits en hôtel de luxe

    Le site affirmait avoir épluché « quelques centaines de factures » qui n’avaient « pas grand-chose à voir » avec les fonctions politiques de Damien Castelain, notamment pour des parfums, services de bien-être, ou nuits en hôtel de luxe le week-end.

    Suite à une plainte contre X et un signalement de l’association de lutte contre la corruption Anticor, le parquet de Lille avait ouvert, en juillet 2018, une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et recel.

    En octobre, l’Agence Française Anticorruption (AFA) avait effectué un signalement auprès du parquet, puis rendu en décembre un « rapport de contrôle » sur la MEL. Rapport confidentiel mais rapidement dévoilé par Médiacités. Elle y relevait selon le site des « irrégularités », considérant par ailleurs que l’analyse de certaines factures n’avait « pas permis de s’assurer » qu’elles avaient été « engagées dans l’intérêt de la collectivité ».

    Il avait remboursé ses frais controversés mi-juin

    Damien Castelain a finalement décidé, en avril, de « faire un don » de 20.542,03 euros à la métropole lilloise, correspondant à « la totalité des sommes sur lesquelles des questions sont posées dans le pré-rapport de l’AFA », avait déclaré le 16 juin son avocate Florence Rault.

    Outre Damien Castelain, le directeur général des services de la MEL a aussi été placé en garde à vue ce mardi matin selon le quotidien régional.

    https://www.20minutes.fr/politique/2554651-20190702-lille-damien-castelain-president-metropole-europeenne-lille-garde-vue


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  • Nantes : 1 000 personnes manifestent pour la disparition de Steve, Castaner verrouille l’enquête


    Crédit photo : Nantes Révoltée
     
    Suite à la répression policière de la fête de la musique où de nombreuses personnes sont tombées à l'eau, Steve est toujours porté disparu. Tandis que Castaner verrouille l'enquête, exigeons la vérité !
     
    Vendredi 21 juin dernier, à l’occasion de la fête de la musique à Nantes, se déroulait une soirée techno sur le Quai Wilson.
    La soirée a été la scène d’une répression terrible. 

    Alors que les fêtards dansaient autour du sound system, autour de 4h30 du matin la police a chargé la foule, usant de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement, mais aussi de tirs de LBD. 
    Cette violence de la part des forces de répression a déclenché un mouvement de foule, rendu confus par l’air empli de gaz lacrymogène. 
    Le quai n’étant pas muni de garde-corps, ce sont, selon les pompiers, 14 personnes qui sont tombées à l’eau.
    Depuis cette nuit du 21 au 22 juin, Steve Maia Caniço, animateur périscolaire de 24 ans qui faisait partie des fêtards, est porté disparu. 
    Steve ne savait pas nager. 
    Ses proches racontent que quelques instants avant la charge policière, il se reposait à quelques mètres du quai. 
    À l’heure actuelle, il est toujours porté disparu.
    Quelques jours après les faits et alors que les témoignages ont afflué sur la violence de la répression ce soir-là, Jérémie, qui était présent au moment des faits, expliquait à Presse Océan ce qui aurait motivé cette charge policière. 
    « Le DJ a remis une dernière musique. Pas du tout de la techno comme avant, mais une chanson antifa que tout le monde connaît. Tout le monde a chanté. » explique Jérémie. 
    C’est cela qui aurait déclenché la charge policière et d’autres témoins rapportent, selon Nantes révoltée, avoir entendu les policiers les traiter de « sale gaucho » pendant la charge.
      
    Castaner verrouille l’enquête

    La responsabilité de la police semble presque évidente dans la disparition de Steve. 
    Le ministre de l’intérieur Cristophe Castaner l’a lui-même reconnu : « Un jeune homme a disparu et peut-être est-ce lié à une opération, à une intervention de la police sur laquelle j’ai demandé des explications à la police des polices pour y voir plus clair », a-t-il déclaré.Or, cette saisie de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices », n’est en rien le gage d’une enquête qui irait jusqu’au bout et qui ferait toute la lumière sur l’affaire. 
    Au contraire, le journal Libération souligne qu’en saisissant seulement l’IGPN, « le ministère a, de fait, verrouillé les investigations »
    La raison ? L’IGPN est dans l’incapacité d’enquêter sur la préfecture et le rôle des acteurs à ce niveau. 
    Or, le préfet et l’autorité préfectorale ont un rôle important dans ce type d’opérations.Ainsi, un ancien membre de l’Inspection générale de l’administration (IGA), seule autorité compétente pour enquêter sur l’action de la préfecture, déclare à Libération : « Faire l’impasse sur le volet préfectoral, ça conduit à une enquête tronquée, dans laquelle on cherche à mettre un plafond pour ne pas remonter trop haut, et éviter de mettre en cause les copains ».Le quotidien note également que lors de la mort de Rémi Fraisse, manifestant écologiste à Sivens en 2014, le ministre de l’intérieur (à l’époque, Bernard Cazeneuve) s’était limité à une saisine de l’IGPN et de l’inspection de la gendarmerie, sans aucun contrôle du rôle du préfet. 
    Et dans le cas des nombreuses affaires de violences policières contre des Gilets jaunes, même chose : aucune enquête confiée à l’INantes ce samedi pour réclamer la véritéGA.
    Où est Steve ? 1 000 manifestants à Nantes ce samedi pour réclamer la vérité

    Samedi 29 juin, les proches de Steve appelaient à une marche pour le jeune homme mais aussi pour les « autres victimes qui ont subi la charge policière la nuit de la fête de la musique ». 
    Le défilé s’est déroulé en musique pour rendre hommage à Steve mais surtout pour exiger la réponse à cette question, posée par la banderole de tête : « Où est Steve ? ». 
    Les manifestants ont observé une minute de silence sur le quai Wilson, là où les policiers ont chargé une semaine auparavant, avant d’effectuer quelques derniers pas de danse en musique puis de disperser le cortège.  
      Face à cette potentielle nouvelle victime de la répression policière, qui s’ajoute aux milliers de blessés de sept mois de mobilisation des Gilets jaunes et des autres mouvements sociaux ainsi qu’aux victimes de violences policières dans les quartiers populaires, il faut exiger toute la lumière sur cette affaire. 
    La répression qu’ont subi les fêtards du Quai Wilson serait peut-être passée inaperçue sans le cas de Steve.
     Pourtant, elle est inacceptable, de même que toutes les violences policières, qui ne constituent pas des « bavures » isolées mais bien la colonne vertébrale d’un système répressif.

      source

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  • Burkini : la question n’est pas « égalité, liberté, laïcité » mais « identité » !

      
     Les opérations coup de poing montées à Grenoble par une association qui se pare du nom d’Alliance citoyenne ont atteint leur objectif : faire parler d’elles et montrer la force de la communauté et la faiblesse de l’État-nation décadent que quelques « burkinis » dans une piscine grenobloise parviennent à inquiéter.
    Ce non-événement ne mérite guère de discours : il s’agit d’un acte provocateur, qui crée du désordre et le fait d’une façon perverse, puisque le but poursuivi par un groupe qui se prétend « citoyen » est, justement, de casser l’unité de la Cité, de séparer ses membres et peut-être de préparer son remplacement. 

    Il ne faut donc pas s’interroger longuement sur les valeurs qui empêchent d’accepter la présence, dans les piscines, de maillots couvrant des pieds à la tête qui ont moins pour but de voiler les appas féminins que d’afficher une différence communautaire. 
    Il faut d’abord faire respecter l’ordre public, réfléchir sur les causes du phénomène et les supprimer si l’on veut éviter leurs effets.
    Le Premier ministre, celui de la Justice et celui chargé de l’Égalité entre les sexes ont cru devoir évoquer ce clapotis dans un bassin. 
    C’est abaisser l’État, c’est montrer combien la République est devenue fragile. 
    Les règlements intérieurs des piscines interdisent les vêtements inappropriés pour des raisons d’hygiène, comme les bermudas pour les garçons, ou par pudeur comme les monokinis pour les filles. L’argument brandi de l’égalité homme-femme est particulièrement stupide.
     D’abord, parce que les corps affichent des différences qui justifient des vêtements inégaux, le slip masculin ou le maillot une pièce féminin. 
    Ensuite, parce que, face à l’égalité, l’on pourra afficher la liberté de se vêtir comme on le souhaite. De même, la laïcité prouve une fois de plus sa nocivité : en prétendant lutter contre les débordements d’une religion conquérante, elle en vient à s’en prendre aux symboles de la religion qui, depuis bien plus d’un millénaire, a contribué à façonner notre culture. 
    C’est ainsi qu’un philosophe, Raphaël Enthoven, reprochait à la députée Valérie Boyer de regretter l’abandon, par les parlementaires, de l’amendement interdisant le port du voile par les mères accompagnatrices d’élèves tout en portant elle-même une croix en pendentif.
    La laïcité, en imposant la neutralité, conduit au renoncement à son identité. 
    Or, une nation qui gomme son identité culturelle, qui offre une page blanche à des identités envahissantes, devient une proie trop facile pour celles-ci. 
    Les Suisses, en refusant l’érection de minarets, ont préservé l’identité de leurs paysages. 
    Ils n’ont pas brandi les notions faciles à retourner d’égalité ou de liberté. 
    Ils n’ont pas prétendu qu’il fallait raser les clochers puisqu’on ne voulait pas de minarets. 
    La croix s’inscrit dans notre culture, comme nos clochers, comme nos vêtements, comme notre alimentation, etc. 
    L’évolution des modes et des goûts ne doit pas conduire à la confusion entre liberté et laisser-aller. Chacun devrait se convaincre qu’un effort pour être plus rigoureux et digne dans une tenue et un comportement qui correspondent à notre culture sera une barrière plus solide face aux provocations communautaires qu’un relâchement généralisé. 
    C’est ainsi que le retour à l’uniforme à l’école est la meilleure parade aux vêtements confessionnels. Comment faire accepter à des parents musulmans un peu rigoureux que l’on puisse aller en classe avec des jeans troués de partout, mais que les fichus sur la tête y soient interdits ?
    Le problème posé à Grenoble, et ailleurs depuis bien longtemps, n’est donc ni celui de l’égalité entre les sexes, ni celui de la liberté, ni celui de la laïcité, mais celui de l’identité. 
    Il n’y a pas de société stable sans une conscience collective, sans une pensée commune. 
    Plus on préservera celle-ci, plus on s’attachera à la restaurer et à la transmettre, plus la résistance aux empiétements communautaires sera forte, plus les désagréments de ne pas s’y soumettre seront insupportables, et plus l’assimilation des immigrés qui voudront devenir français sera facilitée. 

    À condition, bien sûr, que le flot n’en soit pas trop considérable, ce qui est le vrai fond de la question.

    Christian Vanneste

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  • Burkini : et si l’État faisait enfin son boulot ?

    Dans sa livraison du 20 juin dernier, Le Point consacrait son dossier à la montée de l’islamisme dans l’administration, les transports, l’école, le secteur associatif…

    Dans le volet consacré au sport, on apprend ainsi qu’à Lyon, « une association propose un club de fitness pour femmes en burqa », ou qu’à Toulouse, un autre recrute en diffusant « des vidéos de sport en voile intégral ». Certaines fédérations ont bien tenté d’alerter l’État sur la dérive communautariste, en vain… Quant aux services de police concernés, ils font état d’une situation alarmante, citant en exemple ces « clubs de foot qui font la prière avant, après ou pendant le match », quand ils n’affichent pas carrément leur militantisme sur le maillot…

    Si ça prêtait à sourire, on dirait en plaisantant que les islamistes avancent voilés. Hélas, ça n’est pas une boutade. La preuve par Grenoble et ses piscines ciblées par l’offensive « burkini ».

    Pierre Mylestin le disait ici, ce lundi : « Comme il y a des frères d’armes, il y a des sœurs de burkini. » Et comme il le dit encore, « d’accommodements raisonnables en soumissions déraisonnables », nous nous laissons imposer insidieusement, méthodiquement, patiemment, le changement de nos modes de vie, de notre culture, de nos mœurs ; en un mot, cela, au nom d’une tolérance dévoyée.

    Peur de déplaire, haine de soi, compromission, lâcheté… on cède chaque jour un peu plus et, comme la digue dont on ne répare jamais les brèches, arrivera le jour où une vague un peu plus forte l’emportera…

    Pour l’heure caniculaire que nous vivons, l’agitation se fait autour des piscines. Particulièrement à Grenoble où quelques femmes prétendent goûter aux joies de la baignade bien emmaillotées dans leur burkini. Revendication derrière laquelle on aurait tort d’imaginer la moindre menée communautariste, assurent-elles.

    Après l’épisode de la semaine passée – invasion en force et évacuation consécutive sous le regard complice de la presse invitée pour l’occasion –, elles sont revenues, entourées d’idiots utiles, « pour calmer le jeu » (sic) et tenter de convaincre les baigneurs du dimanche. Elles ont, nous dit l’AFP« reçu de nombreux soutiens ». Dans le spectacle, on appelle ça « la claque ».

    Le directeur de l’Alliance citoyenne à Grenoble, un certain Adrien Roux, qui, lui, ne se baigne sûrement pas en costume trois pièces, le dit sans ambages : « On veut s’inscrire maintenant dans le temps long. »Comprenez : c’est parti pour durer jusqu’à ce qu’on obtienne gain de cause.

    Le maire Éric Piolle, qui dénonce de son côté « la stratégie du choc des professionnels du développement communautaire et des religieux politiques », en a après l’État. Reproche au Premier ministre, à sa secrétaire d’État Marlène Schiappa et son ministre Nicole Belloubet d’être entrés dans la polémique en offrant un écho démesuré à une opération locale de propagande. Il en appelle donc à Emmanuel Macron et lui demande de trancher : « Est-ce que le gouvernement veut ou pas que la piscine devienne, comme l’école, un sanctuaire qui soit protégé du religieux, et donc avoir un regard qui est contraire, aujourd’hui en tout cas, aux regards de l’Observatoire de la laïcité et du Défenseur des droits ? »

    Car c’est bien là le cœur du problème : l’incapacité à définir une règle, à s’y tenir, à la faire respecter. Et comme le déplore Éric Piolle : « Ce n’est pas aux 36.000 maires de définir l’égalité face aux lois de la République. »

    On a fait une loi sur le port du voile, elle n’est pas respectée. On a dans les piscines des règlements stricts qui reposent sur des règles d’hygiène : qu’on les respecte. C’est simple.

    La maladie qui nous ronge se résume d’une phrase : on pond des lois, au nom des grands principes, qu’on refuse d’appliquer, au nom des grands sentiments.

    Les civilisations sont mortelles. La nôtre est bien mal en point.

    Marie Delarue


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  • Pour lutter contre le réchauffement, une solution : le retour au Moyen Âge

    À la réflexion, je me demande bien si on ne va pas, finalement, à un retour au Moyen Âge.
    À quelle échéance ? Difficile à dire, mais on sent comme des frémissements, des signes avant-coureurs, et pas seulement sur la plage de certaines piscines. 

    On me dira que le Moyen Âge, c’est aussi le temps des cathédrales et qu’on consommait, à l’époque, beaucoup moins d’anxiolytiques qu’aujourd’hui. 
    Il est vrai qu’on n’avait pas encore inventé la Sécurité sociale.
    Cette tentation, non pas de Venise, mais du Moyen Âge, nous en avons eu un aperçu dans un reportage de BFM TV intitulé « Ils préparent la fin du monde », diffusé samedi. 
    On y voit Yves Cochet, ancien ministre de l’Écologie de Jospin, nous expliquer comment il se prépare, lui et sa petite famille, à faire face à la catastrophe qui nous menace : épuisement des ressources naturelles, réchauffement climatique. 
    Que fait-il ? 
    Il vit à la campagne. 
    Personne n’y avait jamais pensé. 
    Si, il y a bien quelques millions de ploucs qui vivent à la campagne ou dans ces zones qui ne sont plus tout à fait la campagne mais qui ne sont pas la ville non plus. 
    Mais ne confondons pas. 
    Yves Cochet, lui, c’est par militantisme qu’il vit à la campagne. 
    Pour sauver la planète. 
    Il a tout prévu : les panneaux solaires, la citerne qui récupère l’eau de pluie et même la voiture hippomobile avec le cheval qui va avec. 
    On nous a épargné les toilettes sèches. 
    Le reportage ne nous dit pas si le ministre émérite va faire ses courses au Super U du coin avec sa carriole ou bien encore si ses enfants partent à l’aube pour l’école, pieds nus, leurs sabots à la main pour les économiser. 
    On aimerait pourtant savoir.
    Du même tonneau, en mai dernier, un groupe de réflexion appelé Autonomy a estimé que les pays de la COP21 devraient réduire leur temps de travail de façon drastique afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. 
    Un chercheur – mieux, un trouveur – a même calculé combien d’heures devraient travailler certains pays. 
    Par exemple, les Allemands ne devraient plus travailler que six heures par semaine. 
    Cela va être compliqué, vu que le travail, c’est un peu une marque de fabrique outre-Rhin. 
    La France, aussi, devrait s’y mettre. 
    Plus facile, pour le coup. 
    Et ce, afin de pouvoir tenir nos objectifs fixés par la COP21. 
    Le principe est facile à comprendre : si la voiture ne roule pas, elle ne consomme pas. 
    Et si nous travaillons moins, nous mangeons moins. 
    Toutes choses bonnes pour la planète.
    Une façon, peut-être, aussi, de nous recentrer sur les questions existentielles. 
    Le jour où je suis allé scruter les étoiles, là-haut sur la montagne, et qu’un astronome (je dis bien un astronome, pas un astrologue) m’a dit que la Terre disparaîtrait dans quelque quatre milliards d’années, je me suis alors posé cette question fondamentale en redescendant dans la vallée : finalement, est-ce que cela vaut vraiment le coup que je repeigne les volets de la maison l’an prochain ? 
    Ma femme m’a donné la réponse.
    Mais n’allons pas si loin. 
    Pour l’heure, un retour au Moyen Âge ne serait pas sans charme. 
    Des tas de métiers, malheureusement disparus au siècle dernier, pourraient être ainsi réintroduits : le bahutier, le boquetier, le charron, le cordier, le fagotier, le hongreur, le scieur de long, le valadier, etc. Et pourquoi pas le bourreau ? 

    Rassurez-vous, bonnes gens, ce serait seulement pour mettre au pilori du village les éco-criminels. Métiers d’antan qu’on s’empresserait, évidemment, de féminiser, histoire quand même de se mettre au goût du jour. 

    Le Moyen Âge a ses limites. 

    Georges Michel

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