• « Paradoxe du confinement : beaucoup de Français se sont habitués à cet état quasi-végétatif d'enfermement »

    Jean-François Touzé@JeanFranoisTou1
     

    Paradoxe du confinement: les Français en souffrent, mais beaucoup d'entre eux se sont habitués à cet état quasi végétatif d'enfermement, de laisser-aller et de non-agir. Le , ses inconnus et ses risques pourraient bien déclencher chez eux une dépression post-partum.

     
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  • Déconfinement : un gouvernement amok entre improvisation et autoritarisme

    « Quel est ce barbu qui s'avance, bu qui s'avance, bu qui s'avance ? »... Ce n'était certes pas le roi Agamemnon, « héros demi-divin aux idées grandes » mais seulement Édouard Philippe. « Et ce nom seul me dispense, seul me dispense, seul me dispense, d'en dire plus long. »

    L'heure n'étant ni à la légèreté ni aux liesses de l'opéra-bouffe, l'intervention du Premier ministre ce jeudi n'aura pas été accompagnée des chœurs de La Belle Hélène. La gestion gouvernementale de la crise sanitaire relève pourtant depuis le mois de février d'une tragique pantalonnade.

    Cette prise de parole consacrée aux conditions et modalités d'un déconfinement aux allures d'installation durable de la France et des Français dans l'enfermement orwellien d'une république totalitaire qui, désormais, ne dissimule plus sa vraie nature que sous les marques de surface d'un humanisme libéral, aura une fois de plus mis en lumière l'errance d'un exécutif amok, incapable et nocif à la France.

    Refusant dans un premier temps, au nom de l'idéologie globaliste, de protéger les Français par la fermeture des frontières dès les premières alarmes sonnées, impuissant à les équiper en masques, gels et tests, écartant, par soumission aux lobbies médicaux et pharmaceutiques, le recours à la chloroquine pour tous les malades, le régime, contraint par l'abominable situation budgétaire et logistique de nos services hospitaliers, a procédé à la claustration générale de la population et à l'immobilisation suicidaire de notre économie, ouvrant ainsi la voie à une crise sociale qui sera dévastatrice.

    La présentation d'Édouard Philippe et de ses ministres était claire, sobre, volontairement tempérée, et personne ne songerait à vrai dire à reprocher au gouvernement sa prudence. Mais au-delà des apparences et malgré les appels répétés à la responsabilité individuelle, le flou continue de le disputer à la tentation d'une « normalisation » réglementaire.

    Aujourd'hui, entre improvisation hasardeuse et autoritarisme, le pouvoir, du bout des lèvres, accorde aux Français un système de semi-liberté sous surveillance constante et pistage de leurs activités, de leurs déplacements et de leur comportement.

    La Macronie inflige ainsi à la France, placée sous libération conditionnelle, une peine de substitution avec pour chaque Français un bracelet électronique de contrôle civique.

    Nous ne pouvons, en conclusion que nous féliciter de la fin progressive de l'enfermement national à partir du 11 mai. Mais que personne ne s'y trompe : cette république est un régime de laxisme. Pas de libertés.

    Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France


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  • Une journaliste allemande affirme que l'ancien président français lui aurait touché les fesses lors d'une interview en 2018. Elle porte plainte pour agression sexuelle.

    L'ancien président français Giscard d'Estaing cède son château ...

    Agé de 94 ans, l'ancien président est accusé par une journaliste allemande d'un geste déplacé lors d'une interview en 2018. "VGE n'a pas le souvenir de cette rencontre avec cette dame", a indiqué son directeur de cabinet. 

    Selon une information du Monde, la journaliste allemande Ann-Kathrin Stracke, âgée de 37 ans, aurait déposé plainte contre Valéry Giscard d'Estaing pour agression sexuelle. Celui-ci lui aurait posé la main sur les fesses plusieurs fois, lors d'une interview pour la chaîne publique allemande WDR, à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance de l’ancien chancelier fédéral, Helmut Schmidt (1918-2015), au pouvoir quand "VGE" était à l’Elysée. Elle a adressé sa plainte au parquet de Paris, le 10 mars 2020.

    Selon le quotidien, dans un premier temps, la journaliste n'a pas voulu porter plainte car elle ne savait pas comment fonctionnait la justice française. Mais grâce au mouvement #metoo, la journaliste a alors changé d'avis : "Ce mouvement m’a montré à quel point il est important de débattre de ces sujets dans la société", a-t-elle confié au Monde. 

    Également contacté par le journal, le directeur de cabinet de l'ancien président, a indiqué que "VGE" ne gardait "aucun souvenir de sa rencontre" et que "si ce qui lui est reproché était vrai, il en serait bien sûr navré, mais il ne se souvient de rien".

    RTL

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  • Sans les nationalistes, le jour d’après sera comme celui d'avant

    En ces temps sombres où seule la petite lumière de l’espérance consent à nous être un fanal, grande est la tentation de croire à une automatique inéluctabilité transformatrice du « jour d’après ».

    On se souviendra donc avec profit du sage conseil de Pythagore : « N'entretiens pas d'espoirs qui ne peuvent être espérés ».

    Tout indique, en effet, que, sans un absolu bouleversement politique qui ne peut être que le fruit de combats militants renforcés, le monde post  COVID-19 qui, au demeurant, sera nécessairement celui de l’avant prochaine crise quelle qu’en soit la nature, ressemblera fraternellement à celui d'avant.

    En pire !

    Jamais, en effet, le Système ne se réformera de lui-même, sinon il ne serait pas le Système, absolutiste et cupide. Globalisation des échanges, financiarisation de l’économie, désindustrialisation et délocalisations, soumission à l’ordre mondial étoilé, flux migratoires massifs, totalitarisme idéologique des droits de l'homme et de la planète continueront d'être pour l'Occident une tunique de Nessus dévorante. La Chine demeurera l'atelier du monde et, forte de son économie d’État comme de la dictature qu'y pratique le parti communiste, exercera sur le monde, par le chantage industriel et financier mais aussi par le développement de ses capacités militaires, une pression accrue et majeure tandis que l'Europe foudroyée par la crise sanitaire et économique attendra des États-Unis aide et assistance, serrant ainsi elle-même un peu plus les entraves qui l'emprisonnent depuis le traité de Versailles, puis la déferlante américaine de 1945.

    Trop heureux de leur très relative « libération », les Français, quant à eux, s’empresseront dès la fin du confinement et au rythme des autorisations progressives que voudra bien, dans sa générosité créatrice, leur accorder le pouvoir, d'oublier leurs angoisses et de mettre de côté leur rancœur. Il en fut ainsi au lendemain de toutes les épidémies que connut notre pays. Comme l’a subtilement montré l’historienne médiéviste Claude Gauvard, la grande peste noire du quatorzième siècle n'eut d'autre conséquence que le renforcement du pouvoir central. Les deux épidémies de choléra de 1832 et 1844 débouchèrent, quant à elles, sur l'empire bourgeois et consumériste de Napoléon III, et la terrible  grippe chinoise faussement nommée espagnole de 1918 et 1919, fut suivie des années folles vitrine jouisseuse de la République de l'affairisme et de la trahison nationale.

    Pour la France, tout sera donc « comme avant ». En pire, écrivais-je.

    Pire car le régime ayant pris l'habitude du contrôle des populations et constatant les avantages d'une telle emprise, y renoncera d'autant moins qu'il a pu constater combien docilement la population de souche en acceptait les contraintes et la logique.

    Pire car l’affreuse récession dans laquelle nous allons entrer plongera notre pays dans les affres d'une crise sociale dont il nous faut commencer à envisager les terribles conséquences : faillites d'entreprises, chômage exponentiel, taxes nouvelles, durée du travail étendu, effondrement du pouvoir d'achat, recours massif aux  soupes populaires, exploitation syndicale de la misère.

    Trois scénarios sont alors possibles :

    • Le premier est, nous l’avons dit, celui d'une pérennisation du Système qui, dès lors qu’auront été enterrées les différentes enquêtes et commissions parlementaires sur la gestion gouvernementale de la crise, initiées «pour la forme » par groupes politiques d'opposition et associations professionnelles ou sociétales, saura trouver, en lui-même, les moyens de sa survie, quitte à opérer quelques aménagements de façade ou à permettre en son sein quelque alternance cosmétique.
    • Le deuxième est celui d'une prise en main par l’extrême gauche des revendications sociales menant à une situation insurrectionnelle que la poudrière des cités viendra très vite attiser.
    • Le troisième est celui de la révolution nationale, seule voie pour fonder un État fort, dominant dans ses devoirs régaliens, puissamment identitaire mais fédératif des spécificités provinciales, capable, par une direction politique et économique affirmée de refuser les situations de fait créées par la finance internationale et le mondialisme, intransigeant dans sa vision d’indépendance et sa volonté de retrouver sa place militaire et diplomatique,  mais susceptible d'œuvrer à une union nouvelle  des nations d'Europe.

    La réalité de ce scénario ne dépend que de nous. Le peuple ne suivra que si une avant-garde politiquement déterminée le précède.

    Le jour d’après doit donc aussi être le jour de l’après découragement et de l'après renoncement qui, ces dernières années, ont endormi les énergies nationales et écarter tant de nos camarades de la lutte. Sortons de notre résignation et de notre torpeur. Et entreprenons !

    J’évoquais Pythagore au commencement de mon propos ; qu'il me soit permis pour le conclure de citer Virgile : « L'espoir, il ne faut le placer qu'en nous-mêmes ».

    Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France

    Source  : http://synthesenationale.hautetfort.com


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  • Emmanuel Macron : entre enfilage de perles et calinothérapie

    Ce lundi-là, c’était donc atelier « enfilage de perles » à l’Élysée. Alors qu’Édouard Philippe n’avait pas achevé son discours devant les sénateurs, Emmanuel Macron donnait une conférence impromptue au pied du grand escalier du palais. Comme une envie qui vous prend entre deux rendez-vous et la signature du courrier. Le Figaro, qui est toujours poli, parle de « cacophonie » au sommet de l’État. On va dire ça comme ça.

    Et Emmanuel Macron a pris la parole pour dire quoi ? Pour inviter les Français à aborder le déconfinement avec « beaucoup d’organisation », de « calme », de « pragmatisme et de bonne volonté ». Merci, on n’y avait pas pensé. Des fois qu’il leur prendrait l’envie, aux Français, d’aborder le déconfinement avec beaucoup de confusion, d’agitation, de poésie et de mauvaise volonté.

    Prenons les choses à l’envers. Jusqu’à ce jour, il semble bien que les Français aient montré plutôt pas mal de bonne volonté. Ils ont bien fait tout comme on leur a dit, notamment remplir leur attestation pour aller chercher le pain, faire pisser le chien ou aérer les gamins. Même si la date de la remise des prix n’a pas encore été fixée – c’est un peu prématuré -, on peut d’ores et déjà envisager un prix collectif de bonne conduite ou de civisme. Possible, aussi, des prix de civisme individuels à ces bons Français, dignes héritiers de leurs aïeux, qui se sont fendus de lettres anonymes pour dénoncer leurs voisins qui ne respectaient pas bien les règles de confinement. Le pragmatisme ? Il en aura fallu aussi, aux Français, durant ce confinement. Pragmatique : qui est fondé sur les faits, nous dit le dictionnaire. Et c’est un fait que les Français se sont adaptés, au jour le jour, aux discours changeants qu’on leur servait. Exemple : la saga des masques… Du calme ? Pareil, il en aura fallu pour ne pas être pris d’une envie de meurtre sur ce pauvre téléviseur, qui pourtant ne vous a rien fait, lorsque, vers 19 heures, apparaissait le professeur Salomon. Quant à l’organisation, il aura forcément fallu s’organiser. Par exemple, pour que les quelques mètres carrés de l’appartement ne se transforment pas en scène de crime.

    Lundi, atelier « enfilage de perles » et, mardi, atelier calinothérapie avec force pédagogie. Et quoi de mieux qu’une école primaire pour faire de la pédagogie ? En l’occurrence à Poissy, dans les Yvelines. Ça tombe bien, le maire est un ancien LR, rallié à Macron. Un bon élève, comme les aime Macron. Calinothérapie, donc, à l’égard des parents d’élèves, du corps enseignant et des élus. Car Emmanuel Macron a bien compris que le pivot d’un déconfinement réussi est planté quelque part entre la salle de classe et la cour de récréation. Pas de retour au travail pour ceux qui ne peuvent pas télétravailler, sans retour des enfants à l’école. On a habillé tout cela dans les jolis atours du combat contre les inégalités et autres risques de décrochage scolaire, mais c’est un fait. Qui est dupe, d’ailleurs ? Alors, il faut rassurer : parents, profs, élus. Être « progressif »« concerter », faire preuve de « pragmatisme » encore, pas de contrainte, pas de baïonnettes aux fesses des profs pour qu’ils aillent bosser, appel à l’« intelligence collective ». Ajouter un zeste de poésie. Normal, nous sommes à l’école Pierre-de-Ronsard (« Mignonne allons voir si la rose… »), sur la question des vacances d’été, avec un appel à « revisiter la vie de la nation France ».

    En attendant, moins poétique, plus rébarbatif, le protocole sanitaire de 63 pages (pas moins) que les directeurs d’école et les maires doivent rapidement assimiler et surtout essayer de mettre en application avec, on le répète – la répétition étant à la base de la pédagogie -, organisation, calme, pragmatisme et bonne volonté.

    Georges Michel


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