• IL FAUT SE METTRE À L'ÉVIDENCEIL FAUT SE METTRE À L'ÉVIDENCE

    Attentat de Londres

    "Un homme d'une quarantaine d'années portant un couteau d'environ vingt centimètres".
    Qu'est-ce qu'on fait ? On interdit les couteaux de cuisine ou bien, on autorise le port d'armes à feu afin de pouvoir se défendre ? .
    Il est peut-être temps de se rendre compte que toutes ces lois qui soi-disant protègent les gens en les interdisant d'avoir les moyens de se défendre sont contraires aux droits de l'Homme...
    Nous pouvons continuer à ce laissé massacré comme les Français d'Algérie l'ont vécu. Après les élections présidentielles, la France sombrera vers le pire ...
    Vous imaginez Macron et son multiculturalisme béat en situation d'attentat...
    C'est horrible, un an presque jour pour jour après les attentats de Bruxelles. À mon avis, il s'agit à nouveau d'une personne mentalement déséquilibrée qui s'est peut-être fait embrigader via des sites extrémistes. J'espère juste que les victimes ne sont pas trop gravement blessées...
    Tant qu'on n'aura pas nettoyé les milliers de ses laxistes le résultat sera toujours le même. Il ne sert à rien de commémorer les anniversaires des attentats ou de gémissement d'horreur face à ces spectacles. Il y a en France 1500 fichés irrécupérables. Il est grand temps de se réveiller, car il est grand temps ... je vous remercie ...


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  • Ce qu’on sait d’Abu Izzadeen
     
    PUBLIÉ PAR JEAN-PATRICK GRUMBERG 

    Trevor Brooks, également connu sous le nom d’Abu Izzadeen, 45 ans, est un prêcheur de haine qui a été emprisonné en 2008 pour financement du terrorisme. Il a ouvertement déclaré qu’il voulait mourir dans un attentat suicide.

    Correction : la BBC s’est rétractée, l’auteur de l’attentat ne serait pas Abu Izzadeen qui est toujours en prison selon son avocat.

    Cet imam britannique a reçu l’interdiction de quitter la Grande-Bretagne après avoir été condamné pour terrorisme. Il a été arrêté en Hongrie à Lokoshaza en novembre 2015, à la frontière roumaine, où il a présenté un coran comme carte d’identité pour passer en Roumanie.

    Izzadeen est né à Hackney à l’Est de Londres le 18 avril 1975, d’une famille jamaïcaine. C’est un ancien chrétien converti à l’islam la veille de ses 18 ans le 17 avril 1993.

    Lui et sa femme, une arabe du nom de Mokhtaria, se sont mariés en 1998.

    Il a travaillé comme électricien.

    Il a eu son quart d’heure de célébrité lorsqu’il a tenté d’interrompre le ministre John Reid en direct à la télévision. Devant les caméras, il avait hurlé que Mr Reid était un « tyran » et « l’ennemi de l’islam » avant d’être écarté par le service de sécurité.

    En 2004, à la mosquée de Regent Park, il avait fait des déclarations incendiaires contre les Etats-Unis quand l’armée américaine a livré bataille à Fallujah en Irak.

    Il a non seulement refusé de condamner l’attentat de Londres du 7/7 (7 juillet 2005), mais l’a qualifié de « digne d’éloges », et a déclaré que Tony Blair et George Bush sont « les vrais terroristes » pour avoir envahi l’Irak et l’Afghanistan.

    La veille de la célébration de l’attentat du 7/7, il était filmé en train de prêcher auprès d’un groupe de musulmans de Birmingham en se moquant et en riant de ceux qui croient à la guerre contre la terreur, et qui pensent devoir résister au terrorisme islamique. Il s’est également moqué du courage des journalistes qui ont été capturés par des militants.

    Dans ses sermons à la mosquée, Izzadeen a dénoncé les combats d’Irak, et après des affrontements avec les autorités de la mosquée, a continué ses sermons dans la rue.

    Il a fait partie du groupe extrémiste Al-Muhajiroun et a été le porte-parole du groupe extrémiste al Ghurabaa, une organisation terroriste interdite en 2006 pour glorification du terrorisme.

    Izzadeen est marié, père de trois enfants, à qui il a interdit de porter le « Poppy Appeal », le symbole de la légion royale britannique, en expliquant que quiconque porte ce symbole du souvenir « soutient le meurtre des musulmans ».

    Dans une interview pour la BBC le 22 septembre 2006. Abu Izzadeen a déclaré que son objectif était d’instaurer la loi de la Sharia en Grande-Bretagne, et que ceci ne serait pas accompli en suivant la loi démocratique, mais selon la « méthodologie islamique ».

    En 2008, Izzadeen a été emprisonné pour terrorisme pendant 4 ans : 2 ans et demi pour financement du terrorisme, et 1 an et demi pour incitation au terrorisme à l’étranger.

    Mais il fut libéré en mai de l’année suivante après que sa condamnation soit réduite en appel. Il fut de nouveau emprisonné pour avoir violé ses conditions de libération.

    Il est devenu pieux après avoir fréquenté la mosquée de Finsbury Park de l’imam Omar Bakri Mohammed, également connu sous le nom d’Ayatollah de Tottenham ».

    Le nom Izzadeen veut dire « Puissance de la foi » en arabe.

    En 2001, il s’est rendu au Pakistan, juste avant les attentats du 11 septembre, et a déclaré s’être rendu en Afghanistan pour suivre un entraînement dans des camps terroristes.

    Il a également été proche de l’islamiste Anjem Choudary, et comme ce dernier, il a vécu des aides sociales, recevant jusqu’à £1000 par mois alors qu’il vivait dans un logement social de Leyton, à l’Est de Londres.

    Bien qu’il fut marié à l’âge de 23 ans, il mit des annonces sur internet pour rechercher trois autres femmes et a déclaré « qu’il voulait neuf enfants ».

    Quand il a été arrêté en Hongrie, il se trouvait avec un autre britannique, Simon Keeler, qui a également fait de la prison pour terrorisme.

    Keeler, 44 ans, avait été acquitté en juillet 2015 et prévoyait de se rendre en Syrie pour rejoindre l’Etat islamique. Il a été appréhendé à l’arrière d’un camion à Douvres.

    Selon la Police, les deux hommes avaient reçu l’interdiction de quitter la Grande-Bretagne sans permission.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.


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  • Ce que nos enfants n'apprennent plus au collège ..

    • Par Dimitri Casali
    778 : Roland sonnant du cor, à la bataille de Roncevaux, où les Sarrasins ont battu l'armée franque. A son côté, son épée Durandal. L'épisode a peu à voir avec la réalité historique, mais il a nourri l'imaginaire français. (Rossignol/Editions Hoebeke)

    Le saviez-vous ? Clovis, Saint Louis ou François I er , mais aussi Henri IV, Louis XIV ou Napoléon ne sont plus étudiés dans les collèges français ! Rayés des programmes ou relégués en option. Raison invoquée par l'Education nationale: il faut consacrer du temps, entre la sixième et la cinquième, à «l'enseignement des civilisations extra-européennes», de l'empire du Mali à la Chine des Hans. C'est ce scandale pédagogique et culturel que dénonce l'historien Dimitri Casali dans son salutaire Altermanuel d'histoire de France (Perrin), dont Le Figaro Magazine publie des extraits. Superbement il lustré, l'ouvrage se présente comme un complément idéal aux manuels scolaires recommandés (ou imposés) par les professeurs de collège. Qui fixe les programmes scolaires en histoire ? L'enquête du Figaro Magazine montre que la question engage l'avenir de notre société.

    Clovis, Charles Martel, Hugues Capet, Louis IX, dit Saint Louis, François Ier, Louis XIII ont disparu des instructions officielles de sixième et de cinquième. Le programme de sixième passe sans transition de l'Empire romain au IIIe siècle à l'empire de Charlemagne, soit une impasse de six siècles. Les migrations des IVe et Ve siècles (les fameuses «invasions barbares»), pourtant fondamentales dans l'histoire de l'Europe, ne sont plus évoquées.

    Ces absences sont incompréhensibles. Comment comprendre la naissance du royaume de France sans évoquer Clovis? Comment mesurer «l'émergence de l'Etat en France » sans appréhender le règne de Louis IX? La Renaissance sans connaître François Ier? «L'affirmation de l'Etat » sans expliquer Louis XIII et Richelieu? Tous les historiens s'accordent sur l'importance de ces personnages et de leur œuvre, non seulement politique, mais aussi économique et culturelle.

    Le règne de Louis XIV est quant à lui relégué à la fin d'un programme de cinquième qui s'étend sur plus de mille ans d'Histoire. Faire étudier aux élèves en fin d'année scolaire cette longue période (1643-1715) tient de la mission impossible, sachant que les enseignants peinent à boucler des programmes surchargés. Ce règne est de plus noyé dans un thème «L'émergence du "roi absolu" » qui s'étend du début du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle. C'est ainsi tout un pan de l'histoire de France qui risque d'être partiellement ou - au pire - pas du tout traité. Le règne de Louis XIV est pourtant décisif, tant dans l'affirmation du «pouvoir absolu» que dans le rayonnement de la civilisation française, en France et à l'étranger, à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle. Le Brun, Le Nôtre, Hardouin-Mansart, Lully, La Fontaine, Corneille... Autant d'artistes et d'écrivains qui risquent de n'être jamais évoqués dans les classes.

    A côté des «oubliés» et des «relégués» des programmes, il y a les «optionnels»... L'une des originalités des nouveaux programmes réside en effet dans le système des options, censé permettre à l'enseignant de construire son propre parcours pédagogique. Si cette démarche est intéressante, elle n'en montre pas moins rapidement ses limites... Ainsi, dans le thème 1 («Les bouleversements culturels et intellectuels») de la partie IV («Vers la modernité») du programme de cinquième, les enseignants doivent faire étudier «la vie et l'œuvre d'un artiste ou d'un mécène de la Renaissance ou un lieu et ses œuvres d'art». Ils pourront donc enseigner, par exemple, Léonard de Vinci ou Laurent de Médicis ou la chapelle Sixtine, mais pas les trois. Dans le thème 2 («L'émergence du "roi absolu"») de la partie IV, ils doivent choisir un règne entre le XVIe siècle et 1715. François Ier, Henri IV, Louis XIII ou Louis XIV. Le choix est impossible.

    Parmi ces périodes optionnelles figure le premier Empire (1804-1815). En classe de quatrième, dans le seul chapitre consacré à la Révolution et l'Empire, «La fondation d'une France moderne», l'étude doit être menée à travers un sujet donné. Il y a cinq propositions, dont trois excluent totalement la période impériale:

    - Invention de la vie politique;

    - Le peuple dans la Révolution;

    - La Révolution et les femmes;

    - La Révolution, l'Empire et les religions;

    - La Révolution, l'Empire et la guerre.

    Bref, le premier Empire ne donnera lieu, au mieux, qu'à un éclairage thématique. Dans trois cas sur cinq, il ne sera pas étudié ! Ajoutons que cette période a disparu du nouveau programme de seconde.

    A-t-on peur des grands personnages?

    Elevé sur le pavois par ses soldats, comme le veut la coutume, Clovis est reconnu roi des Francs, à Tournai, en 481. Agé de 15 ans, il est alors maître de toute la Gaule. (Editions Hoebeke)Elevé sur le pavois par ses soldats, comme le veut la coutume, Clovis est reconnu roi des Francs, à Tournai, en 481. Agé de 15 ans, il est alors maître de toute la Gaule. (Editions Hoebeke)

    Clovis, Louis IX, François Ier, Louis XIII, Louis XIV, Napoléon Ier... La disparition ou l'amenuisement de ces souverains et de leur règne laisseraient-ils penser qu'ils n'ont plus de réalité historique? Leur importance n'est pourtant pas remise en cause par les historiens. Comment expliquer alors «l'optionnalisation» du premier Empire en quatrième et sa disparition en seconde? S'agirait-il de gommer un régime jugé trop autoritaire, trop militariste et trop expansionniste? De même, Clovis et Louis IX, dit Saint Louis, seraient-ils devenus trop politiquement «connotés» pour être cités dans les instructions officielles? La même question peut être posée concernant la relégation du règne de Louis XIV en fin de programme de cinquième. Pourquoi faire disparaître ou réduire des règnes notamment caractérisés par le rayonnement de la France à l'étranger? Il est à craindre que la règle du «politiquement correct» ait été appliquée aux programmes, conception moralisatrice de l'enseignement qui tient de la manipulation de l'Histoire.

    Faire étudier aux élèves Clovis, François Ier ou Napoléon Ier n'a pourtant rien de réactionnaire en soi. Il ne s'agit bien évidemment pas d'en revenir à une lecture hagiographique, providentielle, épique, patriotique ou dogmatique des «grands personnages», que des générations d'historiens ont bien heureusement remise en cause et déconstruite. Au contraire, il faut présenter aux élèves la complexité de ces hommes, inscrits dans leur époque, sans anachronisme, ni tabou, ni mythologie, et à la lumière des dernières recherches historiques. C'est justement l'étude de leur vie, de leurs actions, de leurs œuvres, de leurs façons de concevoir le monde qui les débarrassera des clichés, des stéréotypes et des images d'Epinal. L'Histoire est toujours la meilleure réponse au mythe. Ces personnages ont aussi une valeur pédagogique car ils permettent d'humaniser une Histoire souvent désincarnée, et sont susceptibles de susciter chez les enfants une véritable émotion, assez proche de celle ressentie lors d'un spectacle.

    Ce ne sont pas seulement des personnages historiques, des périodes et des règnes majeurs qui sont écartés, réduits à la portion congrue ou devenus optionnels. Des textes fondateurs, des traités et des lois décisives sont tout simplement passés à la trappe: le serment de Strasbourg (842), l'un des plus anciens textes en langue romane, le lointain ancêtre du français; le partage de Verdun (843), qui dessine une nouvelle carte de l'Europe d'où sont issus les Etats européens; l'ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), qui impose l'usage du français dans l'administration à la place du latin, constituant ainsi une étape clé dans l'unification du royaume de France. La relégation du règne de Louis XIV en fin de programme de cinquième rend extrêmement difficile sinon impossible l'étude de la révocation de l'édit de Nantes (1685), qui marque l'interdiction du protestantisme en France et entraîne l'exil de plus de 250.000 protestants. L'histoire des arts n'est pas épargnée. Le précédent programme de quatrième prévoyait l'étude d'extraits du Bourgeois gentilhomme (1670), des Châtiments (1853) et des Misérables (1862), permettant d'inscrire Molière et Victor Hugo dans leur époque, de mesurer l'importance historique de leur œuvre et de faire prendre conscience aux élèves de leur génie littéraire. Or, les deux plus grands auteurs de la littérature française ont disparu des nouveaux programmes...

    Le risque du «zapping» historique

    Les instructions officielles imposent l'étude de plusieurs civilisations extra-européennes à certaines périodes:

    Au choix, «la Chine des Hans à son apogée», c'est-à-dire sous le règne de l'empereur Wu (140-87 avant J.-C.), ou «l'Inde classique aux IVe et Ve siècles», au sein de la partie «Regards sur des mondes lointains» représentant 10 % du temps consacré à l'Histoire de la classe de sixième  - Au choix, l'empire du Ghana (VIIIe-XIIe siècles), l'empire du Mali (XIIIe-XIVe siècles), l'empire Songhaï (XIIe-XVIe siècles) ou le Monomotapa (XVe-XVIe siècles), au sein de la partie «Regards sur l'Afrique» représentant 10 % du temps consacré à l'Histoire de la classe de cinquième. Cette partie comprend l'étude de la naissance et du développement des traites négrières (traites orientales et internes à l'Afrique noire).

    La connaissance des histoires de la Chine, de l'Inde ou de l'Afrique est importante et passionnante, notamment à l'heure de la mondialisation. Cependant, force est de constater que, mathématiquement, ces nouvelles thématiques s'intègrent dans les programmes aux dépens de parties capitales de l'histoire de France ou de l'Europe. Il ne s'agit pas, bien sûr, d'établir une quelconque hiérarchie aberrante entre les civilisations: le règne de Louis XIV (1643-1715) n'est ni supérieur ni inférieur à celui de Kankou Moussa, roi du Mali de 1312 à 1332. Il faut tout simplement parvenir à un bon équilibre entre l'étude de l'histoire de France et celle des civilisations extra-européennes.

    Le contraste est saisissant avec le nouveau programme de seconde qui est, quant à lui, marqué par un européocentrisme caricatural. Le monde n'y est en effet perçu qu'à l'aune de l'Europe: «Les Européens dans le peuplement de la Terre», «Nouveaux horizons géographiques et culturels des Européens à l'époque moderne»... L'ancienne partie consacrée à «La Méditerranée au XIIe siècle: carrefour de trois civilisations», qui permettait de mesurer les échanges, les contacts (pacifiques et conflictuels) et les influences entre l'Occident chrétien, l'Empire byzantin et le monde musulman a disparu, au profit d'une lecture strictement européenne du Moyen Age. Il aurait bien mieux valu prioriser en collège l'étude de l'histoire du bassin méditerranéen, de la France et de l'Europe pour approfondir au lycée l'étude des civilisations extra-européennes en leur consacrant une vraie place dans les programmes, bien loin du «zapping» proposé en cinquième.

    La place des traites négrières dans les programmes de collège soulève un autre questionnement. Elles sont mentionnées cinq fois dans le seul encadré du programme consacré à la partie «Regards sur l'Afrique», avant de donner lieu à un thème du programme de quatrième, «Les traites négrières et l'esclavage», puis à une étude de l'abolition de l'esclavage en France en 1848 dans le thème 2. Il aurait probablement mieux valu resserrer l'étude des différentes traites négrières sans, bien entendu, dénaturer cette réalité historique fondamentale.

    L'histoire de France facilite l'intégration

    L'argument souvent utilisé selon lequel ces nouveaux programmes ont notamment été conçus pour épouser la diversité culturelle des élèves est contestable. Ce raisonnement risquerait d'aboutir à un éparpillement des thèmes et des champs d'étude, rendant encore plus difficile l'assimilation des connaissances. Pourquoi ne pas considérer que les élèves, quelle que soit leur origine, sont français et, à ce titre, ont droit à l'histoire de France la plus complète? Il serait ainsi particulièrement intéressant d'intégrer dans les programmes des séquences de cours sur l'histoire de l'immigration en France et en Europe, du Moyen Age à nos jours. Pourquoi ne pas proposer des dossiers consacrés à ces immigrés qui ont fait la France, qu'ils soient des anonymes ou des « grands personnages»? Selon une enquête de l'Ined (rapport «Trajectoires et origines», 2010), bien que de nationalité française, 37 % des jeunes d'origine étrangère ne se sentent pas français. Pour épouser la diversité culturelle des élèves, rien ne vaut l'histoire de France... Les parcours de Blaise Diagne, premier ressortissant d'Afrique noire à devenir ministre, ou de Romain Gary (Roman Kacew de son vrai nom) sont, à ce titre, exemplaires. «Je n'ai pas une goutte de sang français dans mes veines mais la France coule dans mes veines», aimait à rappeler ce dernier. En étudiant les Guyanais Félix Eboué et Gaston Monnerville, premier homme noir à devenir président du Sénat, on peut montrer toute l'importance de l'Outre-Mer dans l'histoire de France. La culture est la base de notre société et cette culture est notamment fondée sur la connaissance de l'histoire du pays où l'on vit, quelle que soit son origine géographique. Comme dit l'adage, on ne comprend que ce que l'on connaît. L'Histoire est une garantie d'intégration, car elle est un moyen d'accéder aux modes de compréhension de notre société.

    Rétrograde, la chronologie ?

    La disparition de dates et de périodes capitales de l'histoire de France ainsi que le système des options aboutissent à une Histoire à trous, lacunaire, atomisée, qui rend beaucoup plus difficile l'assimilation par les élèves de la chronologie, cette juste représentation de la profondeur historique. Le nouveau programme de première est à ce titre édifiant. Il repose sur un système de modules non pas chronologiques mais thématiques, qui peuvent être disposés dans n'importe quel ordre: «La guerre au XXe siècle»; «Le siècle des totalitarismes»; «Les Français et la République»... Avec ce système, il devient beaucoup plus difficile d'expliquer le rôle déterminant de la Première Guerre mondiale dans la genèse des totalitarismes, ou même le rôle du totalitarisme nazi dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. La chronologie serait-elle devenue démodée? Un comble, car l'Histoire est comme une langue dont la chronologie est la grammaire. Sans elle, notre connaissance du passé est vouée à l'anachronisme, cette incapacité d'inscrire un événement ou un personnage dans son contexte. Sans elle, nous sommes voués à l'amnésie...»

    Dimitri Casali
     http://www.lefigaro.fr

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  • Quarante-deux tombes profanées dans un cimetière de Saône-et-Loire

    Selon le maire du village de Saint-Cyr, il s’agit d’un pur acte de vandalisme, « de la casse pour la casse ». L’édile a porté plainte auprès de la gendarmerie.

    Quarante-deux tombes ont été profanées le week-end dernier dans le cimetière du village de Saint-Cyr, en Saône-et-Loire, dans un apparent acte de vandalisme, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

    (…) Europe 1


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  • La sainte colère des migrants : « donnez-nous plus d’argent ou nous vous égorgerons »


    La sainte colère des migrants : « donnez-nous plus d’argent ou nous vous égorgerons »

    Ceux qui s’attendent à la reconnaissance des réfugiés peuvent se préparer, ils vont être servis…

    Ils débarquent en Italie fuyant la misère et la guerre. On leur offre l’hospitalité, des repas, des vêtements, de l’argent de poche et en guise de remerciement, ils menacent d’égorger leurs hôtes. Quoi de plus naturel, de la part des musulmans.

    Début décembre, un Nigérien et deux Gambiens ont séquestré et menacé d’égorger deux travailleurs de la coopérative de Potenza qui gère une structure d’accueil pour demandeurs d’asile.

    « Si vous ne nous donnez pas plus d’argent et de meilleurs repas, nous vous égorgerons », ont menacé les réfugiés.

    Quelques jours en cellule et les auteurs de la menace furent à nouveau libres – il faut respecter le droit à la liberté d’expression de nos invités.

    Mais de quoi étaient donc coupables les responsables du centre pour avoir suscité une telle ire de la part de ces malheureux réfugiés africains ? Etaient-ils victimes de racisme, de violence, d’insultes xénophobes ? Pas du tout. La seule faute dont ils se plaignaient était qu’on avait refusé d’augmenter l’argent de poche perçu par chaque demandeur d’asile, soit 4 euros par jour, à un montant ultérieur réclamé par les Africains sans que personne ne sache à quel titre.

    Une requête absurde, qui dégénéra en agressions et tentatives de révoltes, auxquelles seule l’intervention policière mit fin.

    Résultat : l’arrestation des trois individus.

    Mais les accusations à leur encontre ne furent pas considérées suffisamment graves pour les garder plus longtemps en prison.

    Sans doute aurait-il fallu que ce sympathique trio venu en Italie pour enrichir ce pays de leurs fières traditions tribales, et y apporter sa belle culture, passe à l’acte et égorge un ou deux employés du centre pour que la justice réagisse et les condamne à la prison, et encore … rien n’est moins certain.

    Laxisme et indulgence envers les délinquants non italiens sont les mamelles de la justice gauchiste italienne.

    La dénonciation des victimes et le rapport de la police mettent pourtant en évidence les intentions criminelles d’une partie des supposés réfugiés.

    Dans l’armée de ceux qui attendent les bras croisés la reconnaissance de leur statut de réfugiés, les têtes brûlées ne manquent pas, et elles ne se gênent pas pour exiger plus d’argent, des repas plus respectueux de leur origine et des conditions de vie meilleures.

    Ils ne manquent pas d’air, ces frères si chers aux gauchos. Ils exigent respect et humanité, puis ils menacent d’égorger celui qui lui tend la main.

    Travailler ? Pas la peine d’en parler, même à voix basse. Ce mot barbare, beurk ! Évoquer publiquement l’idée qu’on pourrait leur demander de travailler est se voir accusé d’islamophobie. Et on appelle cela « l’intégration ».

    Ce fait divers n’est pas un cas isolé. Il fait désormais partie du quotidien des Italiens, sans oublier les nuisances et autres délits qui accompagnent la vie des citoyens de la Botte. Et gare à celui qui se plaint ! La justice pro-multiculturalité veille !

    © Rosaly pour Dreuz.info.

    Source : « L’ira dei migranti al Cie: « Dateci più soldi o vi scanniamo » Il Giornale.it


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