• Surreprésentation des étrangers dans les affaires de violences sexuelles

    Surreprésentation des étrangers dans les affaires de violences sexuelles

    « Violeurs étrangers dehors ». Trois mots inscrits sur une pancarte brandie par une militante du collectif féministe identitaire Némésis qui lui valent une plainte pour « incitation à la haine raciale » et dix heures de garde à vue. Trois mots repris sur des affiches agitées par le groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté qui entraîne à nouveau le dépôt d’une plainte pour « incitation à la haine raciale ». Et un mot-dièse [une tendance, NDLR] devenu viral sur les réseaux sociaux qui suscite l’indignation des néo-féministes, outrées qu’on puisse établir un lien entre immigration et violences sexuelles. Depuis l’action militante du collectif Némésis lors du carnaval de Besançon, le 7 avril dernier, le débat sur les auteurs de violences sexuelles revient au cœur du débat public. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes…

    13 % d’étrangers dans les agressions sexuelles 

    « Violée par un migrant sous OQTF »« Agressée par un étranger en situation régulière »« Un Algérien sous double OQTF en garde à vue après le viol d’une femme de 20 ans »… À lire la rubrique faits divers, les étrangers semblent surreprésentés parmi les agresseurs de violences sexuelles. Si les mis en cause d’agressions sexuelles restent majoritairement français, comme aiment tant à le souligner les néo-féministes et l'extrême gauche pour ne pas regarder la réalité en face, force est de constater que la part des étrangers auteurs de violences sexuelles est non négligeable. En effet, selon les dernières données complètes du ministère de l’Intérieur (page 13 du rapport), c’est-à-dire selon le cadre de l’INSEE, les individus qui résident en France mais qui ne possèdent pas la nationalité française représentent 13 % des mis en cause pour agressions sexuelles. Or, en 2022, les étrangers représentaient 7,8 % de la population, selon l’INSEE. Statistiquement, il y a donc bel et bien une surreprésentation des étrangers parmi les mis en cause dans les affaires de violences sexuelles.

    Et, dans le cas précis des agressions sexuelles dans les transports en commun, la part des étrangers impliqués explose : 31 % au niveau national, 61 % en Île-de-France (page 10 du rapport), avec 23 % des mis en cause originaires d’Afrique, 17 % du Maghreb et seulement 5 % originaires de l'Union européenne hors la France.

    Un fléau européen

    Un fléau qui est loin de concerner seulement la France. Comme le résumait l’essayiste américano-néerlandaise, Ayaan Hirsi Ali, d’origine somalienne, dans son ouvrage Proie : immigration, islam, et l’érosion des droits des femmes (2021) : « Un nombre croissant de femmes européennes s’interrogent sur leur sécurité. […] Ce n’est un secret pour personne – même s’il est impoli ou politiquement incorrect de le souligner – que les auteurs de ces actes sont, de manière disproportionnée, de jeunes hommes immigrés originaires du Moyen-Orient, d’Asie du Sud et de diverses régions d’Afrique. » Allemagne, Italie, Autriche, Suède… nos voisins européens sont confrontés au même phénomène.

    Depuis la tragique nuit de la Saint-Sylvestre de Cologne en 2015 au cours de laquelle 1.200 femmes furent agressées - dont environ 650 agressions sexuelles - par des hommes majoritairement issus de l’immigration, l’Allemagne connaît, elle aussi, cette surreprésentation des étrangers mis en cause dans les affaires de violences sexuelles. Bien qu’ils ne représentent que 16 % de la population outre-Rhin, les étrangers représenteraient 37 % des mis en cause dans les affaires de viol. Même constat en Italie, où les étrangers ne représentent que 9 % de la population mais 42 % des suspects de violences sexuelles.

    L'Allemagne accepte, désormais, de faire le lien entre immigration et délinquance. À quand la France ?

    Clémence de Longraye

    Source : http://bvoltaire.fr


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