• Montpellier : la "justice" interdit au docteur Denis Agret d'utiliser les réseaux sociaux

    Montpellier : la "justice" interdit au docteur Denis Agret d'utiliser les réseaux sociaux

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    Le médecin est sorti de garde à vue jeudi 7 octobre, dans la soirée, avec une nouvelle convocation pour être jugé le 18 janvier prochain devant le tribunal correctionnel.

    Après avoir passé 48 heures en garde à vue, le médecin montpelliérain Denis Agret, figure du mouvement antivax, est ressorti libre ce jeudi soir du tribunal judiciaire de Montpellier, mais avec un nouveau rendez-vous en perspective. Il sera jugé le 18 janvier prochain pour "menaces de mort à l'encontre de chargés de mission de service public" et "détournement de données à caractère personnel". Le procureur de la République a demandé son placement sous contrôle judiciaire, lequel lui impose plusieurs obligations et interdiction.

    Interdiction de manifester et de quitter le territoire français

    Il est désormais obligé de résider sur le territoire français et de se présenter à intervalles réguliers au commissariat. Mais surtout, pour activiste engagé dans le mouvement antivax est désormais interdit de participer à toute manifestation sur la voie publique, et ne peut plus utiliser les réseaux sociaux où il avait coutume d'être très actif, même s'il avait fin septembre supprimé ses comptes Facebook et Twitter, en même temps qu'il avait annoncé démissionner de ses fonctions de médecin. 

    Il doit se soumettre à un suivi psychothérapeutique

    Il devra également se soumettre à un suivi psychothérapeutique.

     Denis Agret, qui est défendu par l’avocat montpelliérain Jean-Charles Teissèdre, devra le 18 janvier s’expliquer face aux juges sur des propos menaçants qu’il a proférés contre des responsables de l’ARS Occitanie, et sur la publication de l’identité d’une infirmière héraultaise. Il devra faire face le 23 février à une autre échéance judiciaire, celle liée à l’épisode survenu en janvier dernier près d’une école à Montpellier, où il avait demandé à des enfants d’enlever leur masque, avant de poster leur photo sur Facebook. Son procès, initialement prévu mercredi 6 octobre, a été renvoyé à cause de son placement en garde à vue.

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