• Rubrique: ratisser large



    Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 25 avril 2019 à l'Elysée. ©Jacques Witt/SIPA

    Martin Pimentel
    - 26 avril 2019

    Et soudain, Macron a parlé « d’un islam qui veut faire sécession »
     Le président serait-il devenu "islamophobe" ?


    Mais quelle mouche a bien pu piquer le président ? L’homme qui a écarté toute question sur l’identité ou l’immigration de son « grand débat national » a, lors de sa conférence de presse d’hier soir, évoqué la question du séparatisme musulman. Emmanuel Macron serait-il devenu « islamophobe » ?
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    Emmanuel Macron a la « conviction de ne jamais avoir de répit ». 
    L’hiver a été agité. 
    Et il n’est pas évident de contenter tout le monde. 
    D’autant que « contents », les Français ne le sont que rarement. 
    Radios et télés du pays se proposaient pourtant de leur retransmettre une parole qu’on n’attendait plus. 
    Le président allait-il sortir la France de la spirale du pessimisme ?
    Lui en tout cas a semble-t-il gardé la foi. 
    Hier soir, il a donné de sa personne. 
    Comme s’il ne s’agissait plus tant de convaincre le pays de la pertinence de sa politique que d’afficher aux yeux de tous son volontarisme inentamé. 
    Formellement, il a été plutôt bon. En fermant les yeux, certains journalistes pouvaient presque entendre un Sarkozy charmeur à son meilleur, à qui des références littéraires seraient venues.

    Finalement, on peut parler d’islam


    Les mesures annoncées sont déjà décortiquées par nos éditorialistes. 
    Que ce soit la décentralisation et ses joyeux méandres, les énièmes réformes fiscales promises, l’aménagement du référendum d’initiative partagée ou le prélèvement direct des pensions alimentaires de papas indélicats, souhaitons-leur bien du plaisir ! 
    Les sondeurs, enfin, ne tarderont pas à évaluer l’impact de telle ou telle annonce sur le prochain scrutin européen.
    A lire aussi: « L’art d’être Français », c’est d’être Macron
    Alors que le Rassemblement national vire en tête dans certains sondages, les conseillers de Macron ont estimé indispensable de glisser un petit mot à ceux qui ont la « boule au ventre » à propos de l’identité nationale… 
    Au centre des préoccupations, l’islam séparatiste qui gangrène une partie toujours plus importante du pays.Et voilà l’effet « waouh » que nous n’avions pas vu venir ! 
    Alors qu’Emmanuel Macron déroulait depuis près d’une heure ses conclusions, la question identitaire a surgi. Bien à la fin, mais c’est quand même mieux que rien. 
    Le président avait écarté du débat les questions d’immigration et d’identité nationale et les a mises hier soir sur la table.
     « Quand on parle de laïcité, on ne parle pas vraiment de laïcité »

    C’est qu’avant d’évoquer les fadaises d’un « patriotisme inclusif », il fallait bien donner quelques gages au camp « laïcard ». 
    Ce dernier est inquiet du flottement entourant d’éventuels aménagements de la loi de 1905. 
    « La loi de 1905 est notre pilier » et elle doit être « réaffirmée » et « pleinement appliquée », a dit le président. 
    Ça va quand même mieux quand c’est finalement dit. 
    Mais, « aujourd’hui, nous ne devons pas nous masquer [les yeux], quand on parle de laïcité, on ne parle pas vraiment de laïcité », a sermonné en même temps le président. 
    Tiens donc ?
     A lire aussi: « Islam de France »: Macron, la laïcité sapée comme jamais?

    Mais de quoi parle-t-on exactement ? 
    « On parle du communautarisme qui s’est installé dans certains quartiers de la République, on parle d’une sécession qui s’est parfois sournoisement installée parce que la République avait déserté ou n’avait pas tenu ses promesses »a clarifié Macron.
     « J’ai demandé au gouvernement d’être intraitable »…

    Petit miracle, le président décide de mettre les pieds dans le plat : « On parle de gens qui au nom d’une religion poursuivent un projet politique, celui d’un islam qui veut faire sécession. » 
    Là encore, au moins c’est dit. « J’ai demandé au gouvernement d’être intraitable […] parce que c’est une menace sur notre capacité à tenir la nation ensemble », a-t-il même envoyé.
    Diantre, il y a donc bien urgence ! « Je souhaite que nous allions plus loin, en renforçant le contrôle sur les financements venant de l’étranger, en étant beaucoup plus dur à l’égard de cette sécession ». Là, le président change de page et passe à un autre sujet.
    franceinfo 
     
    @franceinfo
     

    Les CAF auront des "prérogatives pour prélever les pensions alimentaires impayées", annonce Emmanuel Macron

     
    franceinfo 
     
    @franceinfo
     

    Emmanuel Macron veut être "intraitable" face à l'"islam politique qui veut faire sécession avec notre République" pic.twitter.com/pXavd8DFUm

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    Rassurez-vous, Macron n’a pas tourné « islamophobe ».
    Le président joue au chat et à la souris avec la question depuis qu’il a pris les rênes du pays. 
    De mauvais esprits y verront une hypocrisie supplémentaire, alors que des élus de son camp jouent la carte du communautarisme antirépublicain, à l’image d’un Aurélien Taché.

    …et en même temps pas trop

    Est-ce à dire qu’Emmanuel Macron nous a jeté hier soir de la poudre (de perlimpinpin) aux yeux ? Alors que si peu a été fait contre les menaces depuis deux ans, et que Gérard Collomb a déserté l’Intérieur dans un discours de passation hallucinant – mais peu relevé – le président cherche peut-être uniquement à ratisser le plus large possible dans l’électorat français. 
    Dernière preuve en date du génie contorsionniste de la Macronie ? 

    L’alliance rouge-brun, sur la liste LREM pour l’Europe, entre Bernard Guetta (7e place), ancien trotskiste, et Nathalie Loiseau (la tête de liste), quasiment « gudarde » dans sa jeunesse !

    causeur.fr

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  •  Roncq:  Un collégien de 12 ans victime de coups de couteau à un arrêt de bus Le jeune garçon a été agressé à un arrêt de bus dans le quartier des Chats-Huants à Roncq. PHOTO FRANÇOIS FLOURENS

    Le jeune garçon a été agressé à un arrêt de bus dans le quartier des Chats-Huants à Roncq. PHOTO FRANÇOIS FLOURENS - VDN
     Par J. D. 

     
    Selon les premiers éléments recueillis, le jeune garçon se trouvait, ce vendredi en début de journée, à un arrêt de bus dans le quartier des Chats-Huants, lorsqu’il a été pris à partie par deux personnes. Les agresseurs ont réclamé le téléphone portable de la victime âgée de 12 ans sous la menace d’un couteau.
    Malgré son jeune âge, le collégien roncquois ne s’est pas laissé impressionner
    « Il a résisté à ses agresseurs et c’est à ce moment-là qu’il a reçu des coups de couteau », indique une source policière. 
    Il aurait été touché à trois reprises, dont au moins une fois à l’abdomen.

    Transporté au CH Dron     
                                
    Les pompiers de Bousbecque sont rapidement intervenus pour lui porter secours. 
    Même si ses jours ne sont pas danger, la jeune victime a été transportée au CH Dron pour y être soignée. 
    La nature exacte de ses blessures n’a pas été précisée.
    À l’heure actuelle, les deux agresseurs sont toujours en fuite et activement recherchés. 
    La police s’est immédiatement rendue sur les lieux pour lancer les premières investigations
    On ignore si des témoins ont assisté à la scène mais la municipalité de Roncq s’est mise à disposition des forces de l’ordre en fournissant les images de vidéosurveillance qui pourraient être utiles à l’enquête.

    lavoixdunord

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  • 15 ans, violée dans le TER Marseille-Aix sans que personne n’intervienne !

    Elle est montée à Gardanne pour se rendre à Aix, soit 14 minutes de trajet dans un train très fréquenté.
    C’était mercredi, en début d’après-midi, quand les collégiens vont et viennent ; pas les premières heures de la nuit, encore moins celles où des passagers énervés et avinés rentrent au bercail. 

    Bref, le moment qu’on imagine le plus sûr de la journée, assez tranquille pour laisser une adolescente prendre le TER seule.
    Elle s’est fait violer. 
    Personne n’a bougé, n’a tenté d’empêcher son agresseur de perpétrer son crime, n’a même tiré le signal d’alarme ou appelé les trois agents de la police ferroviaire qui se trouvaient à bord du train.
    Qu’ont-ils fait, ceux qui se trouvaient à proximité du violeur et de sa victime ?
    Filmé la scène avec leur portable, peut-être, avant de balancer la scène sur les réseaux sociaux ?
    Accompagnée de sa famille, l’adolescente est allée le lendemain porter plainte à la gendarmerie. « Dans les heures qui ont suivi la plainte, la brigade de recherche d’Aix a exploité les images des caméras de surveillance du TER ainsi que des gares traversées, tandis que la rame était bloquée à Gap pour permettre de procéder à des relevés d’indices », rapporte La Provence
    Dans le même temps, « un dispositif de surveillance a été mis en place par la police en gare Saint-Charles, à Marseille, pour identifier le suspect filmé par les caméras du train », et bingo ! « Trahi par sa carte de métro, un jeune homme de 28 ans sera interpellé à Marseille par les policiers et les gendarmes. » 
    Il est, aujourd’hui, en détention provisoire.
    Au moins celui-là avait-il un titre de transport… chose assez rare, si l’on en croit les statistiques régionales sur le sujet. 
    Autre remarque : à 28 ans, on n’est plus un « jeune homme ». 
    Dans une société où l’on prétend vouloir donner le droit de vote à 16 ans compte tenu de l’extraordinaire intelligence politique de nos jeunes, on peut considérer que 28 ans est l’âge d’une maturité accomplie !
    L’affaire suscite l’émoi, nous dit-on. 
    C’est bien le moins. 
    Personnellement, je pense que qualifier cela de scandale serait plus juste.
    Scandale des passagers qui se gardent bien d’intervenir d’une quelconque façon. 
    Scandale des policiers du train qui, on le craint, ne servent à rien ! 
    Scandale des gadgets inutiles que sont les caméras – visionnables en direct ? – et dont les images ne sont exploitées qu’a posteriori
    Et scandale des syndicats qui, forcément, dénoncent les cadences infernales comme le manque d’effectifs et de moyens.
    Ainsi, le délégué Force ouvrière qui s’indigne : « On ne sait même plus ce qui se passe dans nos trains ! Notre direction ne nous a rien dit : c’est seulement par la gendarmerie, présente sur la ligne jeudi, que nous avons appris, choqués, cet acte gravissime », dit-il à La Provence
    Ah bon ! Dans mon vieux cerveau à la logique archaïque, il me semblait que c’était plutôt aux agents de sécurité de savoir : 1) ce qui se passe dans les rames qu’ils sont censés surveiller, 2) d’en informer la hiérarchie !
    Même son de cloche du délégué CGT qui dénonce « la suppression de l’humain, des contrôleurs systématiques »
    Et les trois agents, qui étaient dans ce même train quand l’adolescente s’est fait violer, ils jouaient à la belote ? 
    Le même s’emporte aussi contre les caméras – 14 dans le train en question ! – car « la vérité, c’est que personne ne regarde leurs images en direct »
    S’il n’y a, comme il le dit, qu’« un seul gars pour regarder 400 caméras » au PC de la gare Saint-Charles, à Marseille, c’est en effet une aberration, mais on avait cru comprendre que lesdites caméras étaient également consultable en temps réel dans le train, comme elles le sont dans les bus… 
    À vérifier.
    Ce vendredi matin, les syndicats ont déposé « un droit d’alerte », préambule, on le suppose, à un mouvement de grève… 

    Rien d’étonnant : quoi qu’il se passe dans ce pays, ça finit toujours par une grève. 

    Marie Delarue

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  • Déchets électroniques et plastique contre réchauffement climatique : l’écologie du tiroir-caisse

    Seulement un objet électronique sur cinq est recyclé. 1 sur 5. Les autres ? Ben, les autres sont là. Ici, ailleurs, quelque part. Il y en aurait 48,5 millions de tonnes dont on ne sait que faire. Broyés, concassés, réduits en poudre, enterrés, entassés. Téléphones portables, téléviseurs, ordinateurs, frigos, imprimantes, sèche-cheveux. Combien étaient en état de marche lorsqu’ils furent jetés ? Sans doute beaucoup. Et même énormément. Et puis, il y a les défectueux qu’on ne se donne plus la peine de réparer. « Ah, c’est trop compliqué. Regardez, il y a le nouveau modèle. »

    La société marchande est parvenue à instaurer l’idéologie du nouveau modèle. La dictature de la nouvelle version. Celle qui n’apporte rien de plus que la précédente mais dont le visuel différent place l’utilisateur dans la crainte d’être à la traîne du modernisme. Pour le constructeur, l’enjeu n’est plus d’apporter une réelle amélioration mais de mettre au point un objet à l’apparence modifiée et comportant quelques minuscules variantes de manière à faire passer l’ancien modèle pour complètement ringard. D’où les millions de tonnes dans la nature. En réalité, personne n’a besoin du dernier iPhone. Aucun automobiliste n’a jamais souffert de ne pas avoir d’essuie-glaces qui démarrent automatiquement lorsqu’il commence à pleuvoir. Pas un seul conducteur ne s’est plaint que les phares de sa voiture ne s’allument pas tout seuls lorsque la nuit tombe. À défaut d’une vraie innovation tous les quatre matins, l’industriel se torture les neurones pour offrir une illusion de nouveauté technologique. Parce qu’il faut vendre, faire du chiffre et vendre encore.

    À ces montagnes de déchets électroniques, il faut ajouter les 300 millions de tonnes de plastique produites chaque année. Production qui pourrait augmenter de 40 % d’ici 2030. Des particules de micro-plastique ont été retrouvées dans les entrailles de poissons vivant dans les abysses. Avec le temps, ces matières seront réduites à l’état de nanoparticules et, donc, respirées et ingérées au quotidien par les générations à venir.

    Si la responsabilité de l’homme est largement mise à mal dans les causes du fameux réchauffement climatique, la question de la pollution plastique et électronique ne fait, en revanche, aucun doute quant à son origine. Sur ce terrain, excepté quelques mesurettes comme le projet d’interdire certains objets à usage unique (pailles, gobelets, cotons-tiges, couverts), les forcenés des COP21, 22 et tutti quanti sont extrêmement silencieux. Nous n’avons guère entendu les Macron/Merkel, sauveurs de planète agréés, émettre le souhait d’établir des normes pour les emballages ou s’inquiéter du recyclage des portables et autres écrans plats. Le diesel présente le grave inconvénient de coûter moins cher que l’essence et le portable, l’énorme avantage de rimer avec rentable. C’est d’écologie du tiroir-caisse qu’il est question.

    Jany Leroy

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Une riche Saoudienne poursuivie à Paris pour traite d'êtres humains

    Une riche Saoudienne poursuivie à Paris pour traite d'êtres humains 

    afp.com/GERARD JULIEN
    Par LEXPRESS.fr 
     
    Une riche saoudienne résidant à deux pas de la Tour Eiffel est poursuivie à Paris pour traite d'être humains, travail dissimulé et emploi d'étrangers non munis d'une autorisation de travail. 


    LIRE AUSSI >>Traite des êtres humains: "L'esclavage moderne existe en France"
     
    Shalimar Sharbatly, première artiste saoudienne à avoir eu l'autorisation du gouvernement de son pays pour réaliser des fresques murales et autres graffitis dans plusieurs villes du Royaume, a été dénoncée par ses employés de maison originaires d'Érythrée ou de Somalie, rapportent France Inter et Le Point ce jeudi. 
    Des personnes sans papiers très vulnérables. 

    Trois personnes dans une chambre de 7m2

    Une employée a par exemple indiqué à la police qu'elle était séquestrée par l'artiste, qui a été interpellée et placée en garde à vue le 18 avril, avant d'être convoquée au tribunal le 7 mai prochain. Les enquêteurs ont indiqué au Point que "les domestiques étaient soumises à des conditions de travail et d'hébergement contraires à la dignité humaine".
     
    Le témoignage de Mehdi Guenfoud, qui a travaillé pendant onze ans comme chauffeur pour Shalimar Sharbatly, sans jamais recevoir de fiche de paie, va dans ce sens.
     "Il y a une chambre, elle fait moins de 7m2, c'est comme une cellule de prison, y avait trois personnes qui dormaient à l'intérieur, mais il faut voir... C'est vraiment des esclaves, [elles] mangeaient des déchets...", a-t-il confié à France Inter. 

     
    LIRE AUSSI >>Esclavage domestique: 18 mois avec sursis pour avoir exploité une ado de 13 ans

    Il ajoute : les employées de maison "ne touchaient pas beaucoup. Elles touchaient 300 dollars par mois, à Djeddah, et quand elles sont venues à Paris elle [Shalimar Sharbatly] leur a donné 200 euros. Elle a augmenté Maida, je pense 500 ou 600 euros par mois, mais les deux autres filles c'était 300 euros." 
    Les employées étaient toutes payées en espèces, selon lui. 
    Mehdi Guenfoud affirme par ailleurs avoir vu la Saoudienne maltraiter ses employées : "Quand elle rentre, tout le monde se met debout devant l'entrée. Y a pas un jour où y a pas des insultes (...) Elle a son cendrier, parce que c'est une femme qui fume beaucoup, quand la fille oublie de ramener un café, le cendrier part directement vers la fille. Ce sont des agressions visibles, devant des invités qui sont des Français qui viennent voir Madame..." 

    "Il n'y a aucune atteinte à la dignité humaine"

    Un ancien agent de sécurité de l'artiste, employé sans contrat de travail ni bulletins de salaire, avait lui saisi l'inspection du travail, rapporte France Inter. 
    Il a également relaté que des employées de maison étaient entassées dans une chambre de bonne, mal nourries et payées de manière dérisoire. 
    D'après lui, leur patronne retenait leurs passeports. 
    L'inspection du travail avait saisi le parquet de Paris le 31 août. 
    La radio publique affirme qu'une dizaine d'employés ont été entendus par la police. 

    De son côté, Elie Hatem, l'avocat de l'artiste, a réfuté tout mauvais traitement auprès du Point
    Il a affirmé que si les employées de maison de Shalimar Sharbatly n'ont pas été régulièrement déclarées "c'est simplement par méconnaissance des procédures du droit du travail de la part de ma cliente. Il n'y a aucune atteinte à la dignité humaine dans cette affaire. Il ne s'agit pas d'esclavage moderne".

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