• Valls essai de sauvé sa peau ..

    Départementales : Valls fait du FN « l'adversaire principal »

    L'extrême droite « n'aime pas la République et sème le poison de la division et du racisme. L'extrême droite ne mérite pas la France », a dit Manuel Valls, à Palaja (Aude), le 26 février. L'extrême droite « n'aime pas la République et sème le poison de la division et du racisme. L'extrême droite ne mérite pas la France », a dit Manuel Valls, à Palaja (Aude), le 26 février. AFP/PASCAL PAVANI

    Lors de son premier meeting électoral en vue des éléctions départementales, qu'il a choisi de tenir dans l'Aude, le premier ministre, Manuel Valls a appelé, jeudi 26 février, les électeurs à la vigilance face à l'extrême droite.

    « Face à nous, il y a évidemment l'extrême droite, c'est notre adversaire principal. Ce n'est pas seulement l'adversaire principal de la gauche, mais du pays ».

    Et de mettre en garde contre le Front national, qui « donne l'impression d'avoir changé de vitrine ». L'extrême droite « n'aime pas la République et sème le poison de la division et du racisme. L'extrême droite ne mérite pas la France », a-t-il ajouté, jugeant que son programme menait à « l'affaiblissement » du pays.

    « Je lance ici un appel solennel bien sûr à tous les électeurs de gauche, à tous les républicains pour battre le Front national dans chaque canton pour faire vivre les valeurs de la République ».

    LA DROITE « PAS AU RENDEZ-VOUS »

    La droite n'a pas été épargnée : « La droite qui tient de grands discours mais qui depuis plus de deux ans n'a rien pu proposer », a déclaré M. Valls. Et, quand il s'agit de soutenir la compétitivité des entreprises, elle « n'est pas au rendez-vous », a-t-il ajouté, en apparente référence à la loi Macron. Il l'a accusée de ne pas avoir de position claire sur le plan politique, évoquant les élections partielles du Doubs il y a deux semaines, où le Parti socialiste s'était retrouvé contre le FN au second tour. Et de conclure : « La droite aujourd'hui, c'est une opposition sans aucune proposition. »

    M. Valls a défendu le programme de la gauche, dressant un bilan positif de l'action du gouvernement engagé dans des réformes. « La France, a-t-il dit, doit aller de l'avant, évoluer, s'adapter sans renier ce qu'elle est. (…) L'urgence, c'est l'emploi, mais c'est aussi le pouvoir d'achat. » Et il a énuméré une série de mesures adoptées pour le relancer, en particulier auprès des plus démunis. Il a présenté ce soutien aux plus pauvres comme de la « solidarité ». « Je n'aime pas l'assistanat. C'est la solidarité, parce que cela correspond à la réalité. »


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