• Une réponse .......

    Une réponse .......

    Mario Ferrisi

    L’image contient peut-être : 1 personne, costume

     

    L’image contient peut-être : 6 personnes, plein air

    Pour avoir été un témoin direct durant la guerre d'Algérie. L'ayant vécu de l'intérieur, comme tout citoyen français vivant en Algérie. Ayant accompli une long travail d'Histoire sur l'Algérie d'avant l’indépendance, suivi de la publication de nombreux ouvrages sur ce thème comportant d'innombrables témoignages, je voudrais dire à Mr Macron, qui semble méconnaître totalement ces événements tragiques de l'Histoire que les crimes contre l'humanité dont il parle avec tant de légèreté et d'irresponsabilité, ont été commis par le FLN qui a toujours ses représentants aux manettes de l'Algérie en 2017.
    Voici, ci-dessous, quelques exemples, parmi tant d'autres (historiquement reconnus) de massacres perpétrés par le FLN durant cette période :

    Le massacre de Melouza est un crime de masse perpétré par le FLN contre les 374 habitants du village de Melouza (Mechta-Kasbah) en 1957 sous prétexte qu'ils soutenaient le mouvement indépendantiste MNA, rival du FLN.

    Le massacre de Hel Halia, le 20 aout 1955, qui anéantit des familles entières, fit cinquante victimes européennes, dont un grand nombre d’enfants qui furent sauvagement mutilés et égorgés.
    Le massacre d'Oran (5 juillet 1962)qui aurait causé 700 mort européens et une centaine de victimes musulmanes. Quelques heures avant la proclamation de l'indépendance, cette tuerie fut perpétrée principalement par l'ALN (Armée de Libération Nationale). C'est à ce moment-là que furent commis par centaines les premiers rapts d'Européens. L'armée française avait reçu l'ordre de ne pas intervenir. Pour les responsables algériens, il s'agissait de purifier l'Algérie de la présence européenne.
    De l'indépendance de l'Algérie à la fin de l'année 1962, 4 000 Européens ont été enlevés par des éléments algériens proches du FLN. Les historiens sont divisés sur le nombre des disparus : le Mémorial national des disparus en Algérie, inauguré en 2007 à Perpignan, mentionne 2670 noms
    Les harkis, ces indigènes musulmans regroupés comme soldats supplétifs dans des unités ou harkas, combattirent aux côtés de l'armée française pour le maintien de l'Algérie au sein de la France. A ce titre, dès l'indépendance proclamée, ils furent considérés par leurs "compatriotes" comme des traîtres ou des collaborateurs. Leur nombre était estimé à 160 000 combattants, toutes catégories confondues.
    Après le cessez-le-feu, et en dépit des garanties inscrites dans les accords d'Evian, ceux qui restèrent sur place (ne furent pas rapatriés en France) furent victimes de représailles de la part du FLN. La plupart, après avoir été désarmés par les militaires français, furent exécutés, souvent après des sévices barbares. Les historiens estiment le nombre de victimes entre 60 et 70 000. Selon les ordres, l'armée française au courant des massacres n'intervint pas.
    Un petit nombre seulement (90 000 personnes, familles comprises) fut autorisé à venir en France, De Gaulle leur refusant le qualificatif de véritables "rapatriés" et craignant une menace pour l'identité française.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :