Il est encore « extrêmement choqué par la brutalité et la soudaineté de l’agression ». François rentrait chez lui, quartier Graslin, quand « trois jeunes hommes » ont tenté de lui voler ses bagages. Il ne s’est pas laissé faire, il a fini par terre. « Mes mains et ma tête ont heurté les pavés. »
Depuis cet épisode, le quinquagénaire s’est procuré un « gel au poivre » qu’il ne quitte plus à la nuit tombée.
« L’armurier m’a dit qu’il en vendait une vingtaine par jour, c’est symptomatique de l’état de la ville. » Ce que confirme, à demi-mot et sans livrer de chiffre, un professionnel nantais :
« Il y a un peu plus de demandes ces derniers temps. »[…]
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