• Billancourt Gauche toute !!!

    Les fascistes du Hamas, nouveau Billancourt de la gôche !!!

    candelierLes commentaires de ce matin m’incitent à revenir sur ce que j’écrivais les 23 et 25 juillet, dans le courrier adressé à mademoiselle la correspondante à Gaza, et à propos de la liberté de la presse dans le califat gazaouite des Frères musulmans.

    Ce matin, la TV française est catastrophée. Pensez, Israël (soutenu par l’Egypte) poursuit la destruction des tunnels du Hamas, au grand dam de ce bon monsieur Obama.

    Au moyen de ce labyrinthe bétonné, creusé vingt mètres sous les sables, les djihadistes frères musulmans prévoyaient de frapper un grand coup, à l’occasion de la fête du nouvel an juif (Rosh Hashana), les 25-26 septembre prochain.

    Au minimum, les centaines d’uniformes de Tsahal, découverts entreposés dans les tunnels trouvés et détruits, auraient permis d’assaillir avec des miliciens Hamas, camouflés en soldats israéliens, les kibboutz, les mochav et les petites localités proches de Gaza (Sderot, Ashkelon). Tout était prêt pour un vaste massacre.

    Stratégiquement, comme leurs devanciers nazis, pour leurs « actions spéciales » de destruction des ghettos et fusillade ou déportation de leurs habitants, les pirates djihadistes chefs du Hamas avaient décidé un moment symbolique, un moment fort pour toute la nation juive.

    Tactiquement, Roch Hachana est, avec Yom Kippour, le jour qui ramène la très grosse majorité des Juifs dans les synagogues, les non-observants et même les athées y reviennent. C’est dire, que ce jour était « le » jour le plus adéquat pour organiser des tueries, qui seraient un massacre de très grande envergure. Les miliciens Hamas, revêtus d’uniformes israéliens, avaient  le maximum de chance de tuer le plus de personnes possible, avec le moins de risques pour eux-mêmes et de revenir avec un maximum de captifs.

    C’est cela que la bataille des tunnels, et la capture de 150 miliciens Hamas s’étant rendus, a permis de découvrir.

    Le 25 juillet, j’écrivais à mademoiselle la correspondante à Gaza. Je lui faisais observer que : soit elle censurait l’information, pour la présenter sous un jour favorable aux djihadistes de la dictature califale gazaouite, soit elle était mal informée.

    Est-ce que cela a changé depuis ? Il semble bien malheureusement que non.

    Elle, et derrière elle : BFM-TV, TF1, FR3, Canal+, A2… continuent d’ignorer superbement :

    • les 150 miliciens Hamas s’étant rendus
    • le milicien Hamas de 16 ans capturé, blessé et soigné en Israël. Aucun reporter, d’aucune chaîne, n’a demandé à le rencontrer
    • les centaines d’uniformes israéliens découverts dans les tunnels bétonnés qui sillonnent sous Gaza et le quadrillent, dont les terminaux débouchaient en Egypte -jusqu’à ce que l’Egypte enfin libre les détruise-, et débouchent encore en Israël
    • les missiles iraniens performants, trouvés dans ces tunnels, pour envoyer sur tout le pays d’Israël une pluie mortelle, une pluie de mort pour laquelle tout habitant d’Israël est « cible légitime », comme l’a dit un dirigeant Hamas après l’enlèvement et l’assassinat des trois étudiants
    • les scènes de matraquages de gazaouites refusant d’être parqués, dans l’attente de la riposte israélienne aux tirs du Hamas, afin d’alourdir le nombre de morts civiles destinées à accuser Israël et ainsi alimenter les slogans mortifères des candidats pogromistes des manifestations convoquées en France par le NPA et ses amis et alliés du PCF/PG, d’EELV et les personnalités qui les suivent.

    Les médias français refusent de faire leur métier, à l’anglaise ou à l’allemande. Les informations que j’évoquais sont, pour eux, comme un secret d’Etat. La cause n’en est pas bien mystérieuse. Il s’agit de ne pas désespérer ou contrarier leur nouveauBillancourt*1.

    Ce nouveau « Billancourt », que se disputent, comme base organisée et/ou électorale, le PCF/PG, le NPA, EELV, ce sont ces petites foules priant Place de la République, -invoquant Dieu pour obtenir la mise à mort des Juifs- avant de la transformer en champ de bataille.

    Ce nouveau « Billancourt », le Billancourt du NPA, PCF/PG/EE-LV, ce sont les pogromistes de Sarcelles-Garges ; ce sont les incendiaires de boutiques tenues par des Juifs et des Chaldéens ; ce sont ceux qui tenteront  d’incendier la gare de Sarcelles ; ce sont ceux qui mettront le feu à de nombreux véhicules ; ce sont ceux qui arracheront les rails du tramway et briseront les abribus.

    Ce nouveau « Billancourt », qu’il ne faut ni désespérer ni contrarier, ce sont, le samedi de Barbès, les lanceurs de blocs de goudron jetés sur la police, les incendiaires de portions de chaussée et de véhicules, les destructeurs de véhicules destinés à la collecte des ordures ou au nettoyage des rues de Paris…

    Ce Billancourt n’est pas choqué par les tueries répétitives, les massacres en masse (même de Palestiniens) si c’est en Syrie-Irak. Ces tueries beaucoup plus vastes de Palestiniens ne l’ont jamais amené dans la rue, pour protester.

    Ce Billancourt-là, n’est pas indigné, par l’enlèvement, par les djihadistes du « califat », de 160 enfants Kurdes (des musulmans eux-aussi pourtant) ; il ne lève pas un sourcil quand des églises sont brûlées et que des fidèles sont tués, presque chaque semaine au Nigéria. Ce nouveau Billancourt du NPA-PCF/PG-EELV n’est pas le moins du monde ému que des tueries djihadiques se produisent, au nord-Cameroun cette semaine. Mieux, vous serez accusé de « botter en touche », quand vous ferez observer ces faits et ce comportement sélectif des participants et organisateurs de manifestations pro-Hamas.

    Alain Rubin

    *1 Jean Paul Sartre invoquera, pour justifier sa lâcheté politique et sa complicité avec les crimes massifs du stalinisme en Hongrie en 1956 : « qu’il ne fallait pas désespérer Billancourt ».

    Le pape de l’existentialisme et du « marxisme existentialiste », -dont le champ de bataille quotidien était le café de Flore et les boites de nuit de Saint-Germain des prés- avait inventé cette formule. Elle exprimait, que son « marxisme » mettait un signe égal entre le prolétariat des métallos parisiens (plus de cent  mille travaillaient à Billancourt, chez Renault, Farman, LMT et bien d’autres usines dans les années 50-70) et la bureaucratie totalitaire « socialiste » qui écrasera la classe ouvrière et le peuple hongrois, à coup de canons (de chars et de pièces d’artilleries de campagne) et par les déportations massives, d’hommes, de femmes et d’enfants, dans le goulag.

    Avec les ancêtres du NPA, Sartre avait choisi son camp.

    Ce « camp », c’était celui du Moscou de la bureaucratie, celui de la répression contre les conseils ouvriers élus, contre le gouvernement indépendant de la bureaucratie dirigé par le vieux dirigeant communiste Imre Nagy (qui sera pendu au printemps de 1958 avec toute son équipe rapprochée, à la suite d’un procès à huis-clos, pour avoir refusé de dire : que le soulèvement hongrois, ce mouvement de toute la classe ouvrière et de la nation, était une « contre-révolution fasciste »).

    Aujourd’hui, les disciples de Sartre et les débris du stalinisme ont un Billancourt à ne pas désespérer : ce sont les candidats pogromistes et les supporters du djihadisme.

    Alain Rubin           http://www.islamisme.fr/


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