• Le train de vie fastueux du cabinet d’Édouard Philippe

    Le train de vie fastueux du cabinet d’Édouard Philippe

    Il y a, en politique, des hasards qui, sans doute, n’en sont pas. Hasards de calendrier, de révélations… C’est ainsi qu’une Ségolène Royal, vexée comme un pou d’avoir été ignorée et oublieuse de ses propres ratés (notamment le fiasco de l’écotaxe qui nous a coûté 1 milliard d’euros), dénonce le manque d’engagement écologique du chef de l’État. Ou bien qu’une députée LR, rapporteur spécial de la commission des finances, dénonce les dépenses somptuaires du cabinet du Premier ministre au moment où Nicolas Sarkozy donne une grande interview au Point – manière, peut-être, de faire oublier ses démêlés avec la Justice dans l’affaire Bygmalion.

    Il n’en demeure pas moins que les chiffres rapportés par ladite commission ont de quoi laisser le contribuable sans voix, surtout à l’heure où on lui annonce de nouvelles ponctions sur son modeste budget.

    Voici donc les faits marquants relevés par madame Christine Dalloz : « Alors que tous les ministres se voient imposer une réduction drastique de leur cabinet, les effectifs du cabinet du Premier ministre s’élèvent à 496 équivalents temps plein : 69 membres du cabinet, 427 personnes chargées des fonctions support », dit-elle. C’est huit fois plus, en moyenne, que les effectifs des autres cabinets ministériels mais encore bien moins qu’à l’Élysée, où quelque 850 personnes gravitent autour du chef de l’État.

    Les dépenses de personnels concernant strictement les services du Premier ministre s’élèvent ainsi à 19 millions d’euros, « alors qu’elles ne comprennent que la moitié des effectifs, les autres personnels étant mis à disposition par différents ministères », souligne-t-elle. Et parce qu’il faut bien caser tout ce monde dans les palais de la République – question de prestige et de proximité, sans doute -, « ils sont répartis dans cinq hôtels particuliers du VIIe arrondissement de Paris dont les dépenses hors loyer atteignent 4,4 millions d’euros par an ».

    À cela, il convient d’ajouter 70.000 euros de frais de représentation, des frais de déplacement pour un montant global de 4,1 millions d’euros, dont 3 millions pour les seuls vols ETEC (Escadron de transport, d’entraînement et de calibration), c’est-à-dire les avions gouvernementaux. Là encore, s’il faut compter le double pour l’Élysée, c’est toutefois sans commune mesure avec les autres ministères qui utilisent presque exclusivement le train. Enfin, il faut compter « les dépenses d’intendance de 2,3 millions d’euros, qui ne comprennent que les produits alimentaires, les prestations hôtelières et les vêtements ». C’est, encore une fois, sans commune mesure avec les autres cabinets ministériels (7 à 8 fois plus), et quasiment l’équivalent des frais de l’Élysée (2,6 millions).

    Compte tenu des ratios entre ce ministère et les autres, il est possible que le budget global des dépenses ministérielles ne soit pas plus élevé qu’il l’était sous les précédents mandats, et madame Dalloz a beau jeu de dénoncer « ce manque de transparence qui crée la suspicion et alimente les scandales hautement préjudiciables à la confiance entre les citoyens et la classe politique ». On dira que c’est de bonne guerre, ou de bonne politique, sachant que notre Premier ministre est issu de son propre parti où il tient le rôle du traître de comédie.

    Toutefois, on ne peut que s’interroger sur le bien-fondé de dépenses aussi faramineuses et la nécessité d’un personnel aussi pléthorique quand on opère des coupes sombres à côté au nom de la nécessaire restriction budgétaire. Cf. le ministère des Sports, amputé de 30 millions. On va financer les infrastructures pour accueillir les Jeux olympiques mais on n’aura plus de sportifs pour arracher les médailles…

    Marie Delarue

    Source : http://bvoltaire.fr


    votre commentaire
  • Découverte d’un lance-roquettes le soir d’Halloween dans le 9-3 !


    Le RPG-18 est un lance-roquettes à un coup, jetable. Il est préchargé avec une fusée à aileron stabilisé. Cette arme a été produite pour l’armée soviétique jusqu’au début des années 1990. Son développement est inspiré de l’arme antichar jetable M72 LAW de fabrication américaine, qui a largement été utilisée pendant la guerre du Vietnam. Vous vous demandez ce que vient faire la nomenclature d’une arme de guerre soviétique utilisée durant la guerre froide ?

    Simplement que ce type d’arme a été découvert, d’après Le Point, dans le 9-3. Avouez que l’on est loin de Moscou et des terrains de guerre de l’Afghanistan ou de la Syrie. Pourtant, selon les informations de l’hebdomadaire, des policiers ont découvert, le 31 octobre, ce type de lance-roquettes dans les parties communes d’un immeuble implanté à Noisy-le-Sec. S’étant rendus dans la cité du Londeau à l’appel d’un riverain, les fonctionnaires ont décelé un lance-roquettes antichar modèle RPG-18 trouvé dans les sous-sols d’un immeuble.

    Toujours selon ce média, le lance-roquettes était démuni de sa munition, mais en parfait état de fonctionnement. Avouez qu’il est difficile d’y croire, et pourtant, un haut fonctionnaire de la police explique froidement : « Ce n’est pas la première fois que l’on découvre ce type d’arme de guerre en Seine-Saint-Denis, mais ça n’arrive pas tous les jours quand même, heureusement. Il va falloir déterminer l’origine de ce matériel militaire et comment il a pu arriver à cet endroit. »

    « La cité du Londeau est plutôt calme », poursuit le journal. « On sait qu’il y a du trafic de stupéfiants au sein de ce quartier, mais comme dans beaucoup d’autres endroits en Seine-Saint-Denis. C’est loin d’être la cité la plus difficile du secteur. »

    Alors, si ce n’est pas le premier lance-roquettes trouvé et si cette cité n’est pas la plus difficile, dans les quartiers les plus chauds, on trouve quoi ? Des canons ? Des engins blindés, des mines, des missiles ?

    Il faut dire qu’en Seine-Saint-Denis, ce territoire où l’emprise islamiste est une réalité dicible depuis le livre des journalistes Davet et Lhomme, on s’attend désormais à tout. D’ailleurs, à la fin du mois d’août dernier, un lance-roquettes, des armes et des explosifs avaient été découverts dans un pavillon à Saint-Denis.

    Hélas, il n’y a pas que dans cette banlieue parisienne que les engins de guerre se multiplient : dans une cité de Marseille (Bouches-du-Rhône), au mois de janvier 2018, des policiers ont saisi des grenades antichars et antipersonnel. Un enquêteur de la cité phocéenne a, d’ailleurs, expliqué au Point : « Depuis des années, les armes de guerre circulent dans les cités, mais des lance-roquettes, ça reste rarissime […] On a vu des livraisons de drogue couplées à des livraisons d’armes. Ces armes peuvent aussi, parfois, venir en paiement d’une dette. »

    Avec cette nouvelle découverte, un cran a été franchi. Avouez que tous ces renseignements sont effrayants. On comprend mieux pourquoi Gérard Collomb s’est tiré dare-dare du poste de ministre de l’Intérieur et pourquoi il nous a parlé de « face-à-face » préfigurant une guerre civile en Seine-Saint-Denis. Il serait peut-être temps de recommander à Castaner de faire accompagner, dans ces quartiers, les patrouilles de police par des personnels du déminage et des chars Leclerc ?

    J-P Fabre Bernadac

    Source : http://bvoltaire.fr


    votre commentaire
  • Var : un policier violemment agressé devant chez lui à Hyères

    Eric Martin

    images.jpg

    Source : ndf


    votre commentaire