Dans une décision courageuse rare, mais pétrie de bon sens, la justice a relaxé aujourd’hui l’abbé Xavier Beauvais, injustement poursuivi pour s’être opposé à la destruction du mariage par Christiane Taubira. Les antifrançais avaient pris prétexte d’une manifestation, dans laquelle il avait lancé comme slogan « Y’a bon Banania, y’a pas bon Taubira » pour le traîner devant les tribunaux.
L’ancien curé de la paroisse parisienne Saint-Nicolas du Chardonnet, qui officie aujourd’hui à Marseille avait démontré à l’audience l’absence de caractère raciste de ce slogan et l’absurdité des attaques portées contre lui par le parquet aux ordres et les associations habituelles de l’anti-France. Cela n’avait pas empêché le procureur de réclamer 3.000 euros d’amendes.
Ce mardi, les juges ont confirmé qu’il n’a pas tenu de propos raciste en lançant ce slogan le 20 octobre 2013.
« Si les expressions “y’a bon” et “y’a pas bon” sont parfois perçues comme choquantes leur caractère véritablement outrageant et raciste n’est toutefois pas totalement avéré, sauf à considérer, ce qui n’est pas démontré, qu’elles ne pourraient [!] être employées que par des personnes de couleur noire » ont déclaré les juges semblant considérer qu’en France, les Blancs n’auraient pas droit d’utiliser certains mots et expressions de leur propre langue qui seraient réservés aux étrangers. Les colons avaient obtenu en mai 2011 la scandaleuse interdiction de ce slogan au prétexte de « colonialisme » (!) et de « racisme ».
« [L’accusé a pu] utiliser le slogan litigieux en privilégiant son côté pseudo-humoristique et la possibilité de faire à la fois rimer le produit concerné avec le nom de Madame Taubira et coïncider le nombre de pieds des deux propos dans une formule, procédé d’usage courant dans toute manifestation, ainsi qu’en attestent par exemple, dans un registre similaire, les formules “Mitterrand fous le camp” ou “Sarkozy ça suffit” » a précisé le tribunal qui a en outre déclaré irrecevable la constitution de partie civile du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié [sic] entre les peuples (MRAP).