Leur République ne reconnaît pas les communautés ; elle nie l’existence des races et des groupes ethniques, surtout quand cela rappelle combien les nationalistes ont raison depuis des années. Pourtant, les Africains ont droit, comme les Juifs, comme les Arabes, comme tous sauf les Blancs toujours cibles et victimes du régime, à une nouvelle série de reptations mémorielles, parce que descendants d’esclaves avant d’être Français, petits-fils de déportés avant d’être Français, victime du colonialisme avant d’être Français. Il y a pour cela une raison simple : ces gens ne sont tout simplement pas Français.
Boycottant toujours autant les Blancs, c’est dans les îles que François Hollande s’est offert plusieurs jours de vacances ces derniers jours. Il a ainsi présidé l’inauguration du Mémorial ACTe, un centre dédié aux mensonges de l’esclavage et de la traite des Noirs, un centre qui prendra soin de nier l’implication première et principale des tribus africaines dans la traite des Noirs, la censure de la traite des Blancs et des Blanches par les Ottomans mais pas seulement, la forte implication non seulement des esclavagistes arabes en Afrique, mais aussi Juifs en Occident.
Surtout, le principal objectif de cette institution qui sera principalement payée par les Blancs sera de cacher que ce sont les Blancs et eux seuls qui ont fait disparaître l’esclavage sur les terres qu’ils ont contrôlées quand, deux siècles plus tard, dans diverses parties de l’Afrique, d’Arabie et d’Asie, l’esclavage n’est pas un enjeu du racisme antiblanc, mais la réalité vécue par des centaines de milliers d’hommes et de femmes totalement oubliés par des défenseurs des droits de l’homme aux indignations très sélectives.
Durant un discours à Pointe-à-Pitre, François Hollande a évoqué la juste indemnisation obtenue par la monarchie française de la République haïtienne en 1825. Les deux États souverains, négociant d’égal à égal, s’étaient mis d’accord sur un total de 150 millions de francs-or pour dédommager les propriétaires d’esclaves libérés. Cela ne compensait que très partiellement les pertes de la France.
Elle abandonnait en effet sans contrepartie ses droits sur la terre haïtienne qu’elle avait découverte, conquise, assainie, mise en valeur et peuplée. Les Africains étaient donc plus que largement gagnants.
Pourtant, François Hollande, qui n’a jamais réclamé le moindre remboursement à la Turquie, à l’Algérie pour les millions de Blancs réduits en esclavage par les islamistes durant des siècles, a évoqué une « dette que certains ont appelée rançon d’indépendance et qui, à n’en pas douter, compromit l’avenir du pays [sic]. Quand je viendrai à Haïti, j’acquitterai à mon tour la dette que nous avons ».
Las, ceux qui pensaient avoir obtenu une nouvelle possibilité de ne rien faire pour leur pays durant des décennies grâce à l’argent des Blancs durent rapidement déchanter. Les services de l’Élysée ont précisé peu après qu’il s’agissait d’une dette « morale », une valeur avec laquelle n’ont jamais commercé les Haïtiens, qu’une grande colère a envahis. Très clairement à son arrivée, des manifestants brandissaient ainsi des panneaux : « Argent oui, morale non ». Plus que toutes les prétendues dettes, que toutes les conditions économiques ou les catastrophes naturelles, cet état d’esprit explique comment d’un paradis ils ont fait et ne pourront jamais faire qu’un enfer sans foi, sans culture, abandonné de toute civilisation.
Mardi, c’est donc à Haïti qu’il a fait escale. Il n’a pas oublié d’insulter l’Histoire et de souiller la France encore, en se vautrant dans la repentance. Dans cette île qui symbolise à elle seule tout le fiasco des revendications antifrançaises – l’île indépendante depuis plus de deux siècles a atteint un degré de civilisation à peu près aussi élevé que le taux d’honnêteté de la classe politique française –, le PIB par habitant est actuellement l’un des 20 pires du monde (avec l’Ouganda, la Gambie, le Burkina Faso, les Comores, le Rwanda, le Kiribati, le Mali, l’Éthiopie, la Guinée-Bissau, Madagascar, le Togo, la Guinée, l’Érythrée, le Mozambique, le Niger, le Libéria, le Burundi, le Malawi, la République démocratique du Congo et la République centrafricaine, tous des pays peuplés par un même type d’habitants), il n’a pas oublié de se lancer dans la repentance en évoquant une prétendue « dette morale ».
Il n’a pas précisé si celle-ci consistait à avoir amené ces populations dans cette île en les sauvant de l’esclavagisme et de la sauvagerie de leurs frères et des négriers arabes, de leur avoir accordé l’indépendance en abandonnant des infrastructures qu’ils n’auraient jamais été capables de simplement imaginer, ou d’avoir apporter des milliards d’aides depuis des décennies sans le moindre retour.
Par la faute de ces encouragements malsains d’un socialisme dégénéré, la pornographie mémorielle noire continuera à fonctionner et à paralyser toute possibilité d’une prise de conscience de ces populations. Ce mal touche toute la population jusqu’au sommet de l’État, poussé par les traîtres qui dirigent aujourd’hui les nations européennes. Dette ou non, ceux qui ont été incapables de bâtir une société en 200 ans attendent, réclament, exigent l’argent et les richesses du Blanc, au risque de rappeler que leur indépendance fut une tragique erreur.
« Aucun marchandage, aucune compensation ne peut retaper les accrocs de l’Histoire qui nous marquent encore aujourd’hui. Sous prétexte de dédommager les colons, cette dette avait pour objectif inavoué de casser l’élan de ce nouvel État dirigé par d’anciens esclaves dans un monde dominé par le colonialisme » a ainsi déclarer le complotiste président haïtien Michel Martelly, insistant sur cette prétendue « dette, la dette ignominieuse, la dette destructrice ».
Il a encore exigé que la France se joigne « à la réparation de cette grande injustice faite à la jeunesse haïtienne […] à mettre en œuvre un véritable plan Marshall pour l’éducation en Haïti ». Ou comment les Français de 2014 seraient responsables des faits commis en 1804, et comment les Haïtiens en 2015 seraient plongés dans la misère à cause de la « dette » (sic) imposée en 1825… Le message a été reçu par François Hollande déjà prêt à voler l’argent des travailleurs français pour le dilapider auprès du gouvernement corrompu d’Haïti – dans le dernier classement de Transparency International, Haïti est l’un des 15 pays les plus corrompus au monde. Les corrompus pourront profiter des 50 millions d’euros spoliés à la France dans ce but.