Dans une biographie consacrée à la garde des Sceaux en librairie le 15 mai (ed Plon), la journaliste Caroline Vigoureux révèle un goût certain de Christiane Taubira pour les récits épiques et romantiques, quitte à s’arranger parfois avec la réalité.
L’enjeu est de taille, il s’agit pour l’ex-candidate à la présidentielle de se façonner une histoire particulière.
Le journal Marianne du 15 mai dévoile les bonnes feuilles de l’ouvrage Le mystère Taubira et relate cette *petite* incohérence dans les témoignages.
Dans les interviews, la ministre parle souvent de la « semi-clandestinité » dans laquelle elle vivait à cette époque là, à cause des activités politiques de son compagnon.
Ainsi dans les colonnes du magazine Grazia, elle racontait en 2013 :
Tous les deux jours, je devais changer de lieu, tout en trimbalant un bébé de deux mois.Problème, interrogé par la journaliste, le premier concerné est catégorique :
Et souvent, elle ajoute que son mari a été emprisonné un an et demi. Une information que l’on retrouve dans de nombreux articles consacrés à son histoire (Iciou Ici).
Je n’ai jamais été arrêté, je n’ai jamais fait de prison.Il ajoute que de la part de la mère des ses enfants : »Il s’agit sans doute d’un peu de fantasme. »
Une façon de romancer son récit donc. (…)
Le Lab