• Soutien d’Oskar Freysinger à la manifestation parisienne !!!

    Soutien d’Oskar Freysinger à la manifestation parisienne : pour une immigration contrôlée ...

                                                  Chers amis Français,

    Soutien d’Oskar Freysinger à la manifestation parisienne !!!La question de fond qui se pose actuellement aux nations européennes est la suivante : la politique migratoire doit-elle être confiée uniquement à l’économie et ne servir qu’à produire des biens et à maximiser les profits, ou doit-on donner à l’Etat une possibilité de piloter l’immigration dans l’intérêt général ?

    On peut évidemment continuer à déplacer en masse des nomades du travail d’un pays à l’autre et y répondre par un excès de réglementation du marché du travail qui détruit le dynamisme de l’économie et la volonté de créer des entreprises, comme c’est le cas en France.

    La Suisse, elle, a fait une fois de plus œuvre de pionnière en décidant, sur la base d’un vote au suffrage universel, de se donner un instrument de régulation des flux migratoires qu’ils soient issus de l’UE ou liés à l’asile.

    Il ne s’agit pas d’exclure les étrangers, mais d’imposer des garde-fous à l’immigration débridée afin qu’elle corresponde à ce que l’on veut pour le pays. Etant donné que la politique est responsable de l’intérêt général (la gestion de la cité au bénéfice de la communauté), il lui incombe de définir le cadre de l’immigration par un contingentement flexible, adapté aux fluctuations de la situation économique, sociale et même écologique. Cela permet à un Etat souverain de fixer un cadre à l’immigration, d’intervenir de façon proactive et d’apporter des correctifs si nécessaire.

    Sans compter que la préférence nationale permet de protéger contre l’arbitraire et le dumping les gens qui travaillent déjà sur un territoire national donné.

    Si personne ne fait rien, les peuples d’Europe n’auront bientôt plus qu’à observer, impuissants, comment la pression sur les loyers, les salaires, les prix des terrains et les coûts des assurances sociales augmente. Alors que le pays se prétendra de plus en plus riche, eux seront de plus en plus pauvres, car leur pouvoir d’achat va fondre comme peau de chagrin.

    De plus, en laissant entrer dans les pays européens de manière massive et désordonnée des gens ayant une conception de l’Etat, du Droit, du vivre ensemble, des valeurs, très différentes voire totalement opposées à celles du vieux continent, ce n’est pas seulement la cohésion nationale des pays qui est mise en péril, mais, à terme, l’Etat lui-même.

    Car l’Etat de Droit hérité des lumières ne fonctionne que dans une société plus ou moins homogène et dont les membres connaissent et respectent les règles générales. De plus, l’Etat doit être prêt à imposer ces règles. Le problème est que la plupart des sociétés extra-européennes fonctionnent de manière totalement différente de ce principe : les intérêts des clans et des familles passent avant l’intérêt général qui, dans un tel cadre, n’est qu’un concept abstrait.

    Dès lors, plus le nombre d’immigrants en provenance d’Etats connaissant une structure prononcée de clans est grand, plus nos sociétés ont des problèmes. Dans ce contexte, il est par exemple choquant que l’on autorise, sous le prétexte du « regroupement familial » qui se réfère au noyau de la famille européenne, non seulement l’épouse et les enfants, mais aussi les frères, les sœurs, les grands-parents et les cousins à entrer dans l’espace UE. Le plus grand problème des Etats européens modernes provient du fait que l’immigration incontrôlée et l’affaiblissement, voire la suppression des frontières extérieures provoquent l’émergence de nombreuses frontières intérieures, parfois invisibles. Les gens ne sont plus intégrés, ils ne vivent plus ensemble mais en parallèle, voire les uns contre les autres. En ce sens, le communautarisme est un poison pour la cohésion de l’Etat de Droit. Cela se traduit par des frictions grandissantes dans les écoles, au travail, dans les quartiers dits « sensibles », au niveau des mœurs, de la criminalité, ainsi que dans la vie privée (crimes d’honneur, polygamie « tolérée », inégalités dans l’éducation entre filles et garçons etc.).

    Voilà pourquoi il est indispensable que l’UE remette en question le dogme de la libre-circulation, d’autant que certains pays membres, comme la Grande-Bretagne et la Belgique, manifestent ouvertement un malaise croissant à son égard.

    Le 9 février, le dernier pays d’Europe véritablement libre a eu le courage de donner un signal fort contre le déplacement massif d’êtres humains qui permet que des gens financièrement démunis soient confrontés à des gens encore plus démunis qu’eux et que les classes moyennes fondent à vue d’œil. Si nous voulons éviter que les êtres humains deviennent des nomades du travail, autrement dit des objets utilitaires de l’économie globalisée, nous devons poser des limites claires à la libre circulation des personnes. Si nous voulons éviter la démultiplication de ghettos, de zones « sensibles » et empêcher le chaos que représente une société fractionnée, il faut que les états nation retrouvent leur souveraineté en matière d’immigration.

    Chers amis français, je ne peux que vous encourager à engager le débat à ce sujet et vous incite à exiger que soit organisé en France, de manière parfaitement démocratique, un référendum à ce sujet.

    L’immigration concerne tous les citoyens et il est dès lors normal que tous les citoyens puissent s’exprimer à ce sujet, comme cela fut le cas en Suisse.

    Depuis le 9 février, le cœur de l’Europe bat plus fort que jamais. Il est frappé d’une croix blanche sur fond rouge.

    Oskar Freysinger

    Conseil d’Etat et Conseiller national


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