• IGPN, la machine à blanchir la police

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  • Impunité pour un animateur scolaire africain accusé d’attouchements sexuels sur cinq fillettes à Grenoble

    Ecrit par Pierre-Alain Depauw

    France Bleu signale que le tribunal correctionnel de Grenoble a prononcé jeudi la relaxe d’un animateur africain de 26 ans suspecté d’atteintes sexuelles sur cinq fillettes.

    Les faits dataient d’il y a trois ans. Quatre plaintes avaient été déposées pour des agressions sexuelles sur des petites filles d’une même école. Une cinquième fillette d’une autre école avait ensuite décrit une situation similaire et désigné le même abuseur. L’animateur scolaire africain avait alors été suspendu.

    Les familles plaignantes, bouleversées, ont dénoncé un manque d’accompagnement, une lenteur, une absence de réaction de la mairie qui employait l’animateur.

    « Je suis un petit peu déçu de gens qui disaient nous soutenir, notamment Monsieur Piolle qui nous a écrit, et malheureusement je ne les vois pas à mes côtés aujourd’hui », a déploré le père d’une fillette affirmant avoir été victime de l’animateur.

    Selon les parties civiles, la caractérisation des faits ne faisait pourtant aucun doute. « On a tout de même cinq victimes qui ont dénoncé ces gestes. Il me paraît difficile de considérer qu’ils sont anodins quand on voit précisément ce qui a été décrit par ces jeunes victimes »

    La relaxe a néanmoins été prononcée à l’issue de l’audience

    Source : medias-presse.info


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  • Guerre du voile : incident de frontière dans une école

     

    Nouvel incident de frontière dans la guerre du voile.
    Pas dans l’enceinte d’un conseil régional, et le tir n’est pas le fait d’un élu du Rassemblement national.

    Cette fois-ci, cela s’est passé dans une école maternelle et c’est une rectrice d’académie qui a déclenché l’escarmouche.
    Jeudi 7 novembre, raconte Le Parisien, Charline Avenel, rectrice de l’académie de Versailles, se rendait dans l’école maternelle Charles-de-Gaulle, de Clamart (Hauts-de-Seine), accompagnée de la directrice académique et du maire de la commune, Jean-Didier Berger, ancien LR et désormais membre de Libres !, le mouvement de Valérie Pécresse.
    But de cette visite : assister à un atelier organisé dans le cadre de la journée contre le harcèlement. « Ce devait être une journée presque classique », selon L’Obs.
    Et puis, tout bascule.
    La rectrice constate que des femmes voilées sont dans l’enceinte de l’école.
    Des mères (c’est mieux de dire des mamans) qui participaient à ces ateliers de coéducation.
    La délégation décide alors de quitter les lieux et la rectrice de mettre fin à l’activité.
    Pourquoi ?
    Parce qu’elle entre dans le cadre du temps scolaire, à l’intérieur de l’école, et que la neutralité religieuse, dans ce cas, s’applique aussi aux parents volontaires.
    La rectrice s’appuie en effet sur le vade-mecum sur la laïcité, signé en octobre dernier par Jean-Michel Blanquer.
    Ce document, qui prend pour références la loi et la jurisprudence, précise que cette obligation de neutralité « s’impose aux parents volontaires pour participer à des activités d’enseignement pour lesquelles ils exercent des fonctions similaires à celles des enseignants ».
    On ne peut être plus clair.
    Mais peut-être pas pour tout le monde.
    Pour la directrice, notamment. Et aussi pour les mères.
    Bien évidemment, la machine à victimisation accélérée s’est mise en branle.
    Le Parisien nous offre en illustration la photo de la maman bénévole portant son enfant dans les bras. Celle-ci déclare au journal : « Ils sont vraiment partis à cause de moi ? Moi, je fais ça pour mes enfants, j’aime qu’ils sachent que je suis présente et que je participe à leur vie à l’école. »
    Présenté comme ça, on comprend tout de suite qui sont les gentils, qui sont les méchants.
    Et puis, la question surgit : « Honnêtement, qui va les accompagner si on enlève les mères voilées ? Il y a peu de bénévoles. »
    Argument imparable qui révèle peut-être, sans le vouloir, une stratégie globale.
    Évoquons les gâteaux apportés gentiment par les mamans à l’occasion de la kermesse et l’on finira de faire passer cette rectrice pour la réincarnation de Margaret Thatcher ou quelque chose du genre ; une femme sans cœur, quoi.
    D’ailleurs, comment peut-on ainsi stigmatiser ?
    Sur Ttwitter, on s’insurge.
    Un enseignant, syndicaliste : « Est-ce que Mme la rectrice quitterait immédiatement un lycée privé après avoir aperçu les crucifix fixés aux murs des salles de classe de la même façon ? »
    Sauf que la loi le permet.
    Un collectif « pour un enseignement critique et émancipateur » réagit : « Honte !!! Pas en notre nom, jamais. »
    Un autre professeur : « La rectrice de Versailles se ridiculise et participe à un acte de discrimination. » Tout de suite les grands mots.
    Et ajoute : « Quand Jean-Michel Blanquer donne l’exemple, la hiérarchie suit. » Intéressant.
    Cet attentat de Clamart au vivre ensemble amène quelques questions.
    Combien, en France, de femmes voilées dans l’enceinte des écoles exercent « des fonctions similaires à celles des enseignants » ?
    Combien de chefs d’établissement laissent prospérer de telles situations ?
    Par ignorance ? Par complaisance ? Par peur ?
    Notons, tout de même, que la réaction de la rectrice s’inscrit à merveille dans une séquence gouvernementale particulière.
    Précisons aussi que Mme Avenel, camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA et que l’on dit proche du Président, fut désignée en 2018 à la tête du rectorat de Versailles, après assouplissement des règles de nomination à ce type de fonction.
    Mais c’est une autre histoire.

    Enfin, gageons que l’indignation autour de cette affaire n’atteindra pas le niveau connu récemment au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.

    Georges Michel

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  • Était-ce bien aux contribuables de payer les obsèques de Johnny Hallyday ?

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    Si les contribuables n’ont pas payé le cercueil blanc, les obsèques leur ont tout de même coûté une certaine somme…
     
    Dans l’église de la Madeleine, face au cercueil blanc où reposait Johnny Hallyday, ce 9 décembre 2017, une « première ligne » comme on en voit rarement.

    Au bout du rang, à droite, Julie Gayet et François Hollande, puis Carla Bruni et Nicolas Sarkozy ; à leur gauche, Gérard Larcher, président du Sénat, le Premier ministre Édouard Philippe et, pour finir en beauté, côté allée centrale, Brigitte Macron et le Président son époux.
    Deux ans ou presque se sont écoulés depuis ce jour où la France a tout arrêté pour pleurer son rocker. Deux ans où les règlements de comptes entre héritiers ont émaillé l’actualité.
    De sordides histoires de gros sous, la veuve tentant d’échapper à sa citoyenneté pour mieux se soustraire au droit français, plus « partageur » que le droit californien.
    Qu’importe, la machine à cash continue de tourner puisque la voix de Johnny, mixée aux sanglots longs des violons berce nos cœurs d’une langueur d’automne : l’album posthume sorti le 25 octobre a déjà franchi le million de ventes.
    Certes, les Français ont le droit de choisir leurs héros et la façon de dépenser leur pognon. Le droit, aussi, de savoir ce qu’on prend dans leur poche et pourquoi, et là… pas sûr qu’ils en aient eu tout à fait conscience…
    C’est Benalla qui balance.
    Un gars qui peut endosser tous les rôles, ce Benalla, à la fois Alexandre le bienheureux, histrion du quinquennat et sparadrap du capitaine Macron.
    Jusqu’à ce qu’on le sorte par la grande porte c’était l’homme à tout faire, et donc l’homme à tout voir et tout entendre.
    Alors, forcément, maintenant qu’il est persona non grata, il se fait poil à gratter.
    Viré comme un malpropre, Benalla a décidé de raconter dans un livre son ordinaire en Macronie, de la campagne jusqu’au séjour élyséen : Ce qu’ils ne veulent pas que je dise (Éd. Plon).
    Comme l’écrit Le Point, qui l’a interrogé avant d’en publier en avant-première les « bonne feuilles » : « D’habitude, dans pareil cas, et comme le lui ont conseillé nombre d’amis, on la ferme et on traverse le désert. »
    Mais pas Benalla, qui entend désormais raconter « son » histoire.
    Et il en raconte une fort intéressante sur les funérailles de Johnny Hallyday, notamment comment la gentille Laeticia a voulu faire payer au contribuable la totalité des obsèques de son cher défunt, cercueil compris.
    Première surprise : la grande intimité liant les deux couples, surtout Brigitte, grande amie de Laeticia. Peut-être lui donnait-elle d’utiles cours de théâtre ?
    On se recevait, « toujours en compagnie de Line Renaud ».
    On imagine les conversations…
    Voilà pourquoi on a réveillé la première dame à 2 h 30 du matin pour lui annoncer le décès du Taulier.
    Aussitôt, branle-bas de combat à l’Élysée.
    Au petit matin, « une cellule de crise est en place […]. Une cinquantaine de personnes travaillent depuis plusieurs heures sur les demandes formulées par la famille et les proches du chanteur. » La liste s’allonge : « Prise en charge et envoi de huit cents invitations, organisation d’un défilé de sept cents bikers en Harley-Davidson, la moto fétiche de Johnny, sécurisation du public sur tout le trajet avec la mobilisation de mille cinq cents policiers. »
    Rien n’est trop beau… et « seul le survol du cortège funèbre sur les Champs-Élysées par les avions de la patrouille de France est retoqué ».
    On connaît la suite. Enfin pas toute…
    Quelques semaines après les obsèques, le manager de Johnny a envoyé à l’Élysée une note de plusieurs centaines de milliers d’euros : « les factures des fleuristes […], des notes d’hôtel pour le logement de tous les invités, ainsi que leurs notes de taxi, les frais de location de la sonorisation… Cerise sur cet étrange gâteau, la facture du cercueil est agrafée à la liasse », affirme Alexandre Benalla.
    À lire entre les lignes, on comprend que si les contribuables n’ont pas payé le cercueil blanc, les obsèques de Johnny Hallyday leur ont tout de même coûté une certaine somme : « L’État a payé 1,4 million d’euros pour l’hommage national », selon le chroniqueur Fabien Lecœuvre, cité par Gala.

    Marie Delarue

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  • Nantes : six mineurs interpellés après des actes de violence devant plusieurs lycées

    Deux voitures ont été brûlées à proximité du lycée Gaspard-Monge
    Deux voitures ont été brûlées à proximité du lycée Gaspard-Monge © Radio France - Manon Klein
    Vendredi 8 novembre 2019               
    Par France Bleu Loire OcéanFrance Bleu
     
     Nantes, France

    Des dégradations ont été commises ce vendredi matin devant plusieurs lycées nantais.
    Des voitures et des poubelles ont été incendiées. Six mineurs, âgés de 16 et 17 ans, ont été interpellées.
     
    Il s'agit probablement de nouvelles tentatives de blocus dans des lycées de Nantes, ce vendredi 8 novembre : des poubelles et des voitures ont été incendiées à proximité de cinq établissements.
    La vitre d'un abribus a également été saccagée.
    Six mineurs ont été interpellées. Ils sont âgés de 16 et 17 ans. Le lycée Sacré-Cœur est fermé pour la journée.

    Cinq voitures brûlées

    Trois voitures ont été incendiées, rue Francis Portais, à proximité du lycée Sacré-Cœur, et deux rue de la Fantaisie, juste à côté du lycée Gaspard-Monge.
    Les propriétaires des voitures brûlées à proximité de l'établissement situé au nord de Nantes ont porté plainte.
    Des feux de poubelles ont également été déclenchés près du lycée des Bourdonnières, du lycée Albert Camus et du lycée de Carcouet.
    Au lycée Gaspard-Monge, la police et plusieurs témoins évoquent un groupe d'une cinquantaine de personnes.
    Ces derniers auraient, selon les forces de l'ordre, jeté des projectiles sur la vitre d'un tram et sur des ouvriers, qui travaillent sur un chantier voisin.
     
    Des poubelles ont brûlé devant plusieurs établissements - Radio France
     
    Des poubelles ont brûlé devant plusieurs établissements © Radio France - Manon Klein
     
    Des pavés ont été jetés sur les portes vitrées de l'établissement, et des poubelles ont été incendiées.
     
    Six mineurs en garde à vue

    Les six mineurs placés en garde à vue ont tous été interpellés aux alentours du lycée Gaspard-Monge. Parmi eux, trois adolescents de 16 ans.
    L'un d'entre eux est soupçonné d'avoir dégradé une voiture à l'aide d'un pavé, avec lequel il a brisé une vitre.
    L'autre, qui est élève au lycée, est suspecté d'avoir mis le feu à l'une des deux voitures incendiées près de l'établissement.
    Il aurait également jeté des projectiles sur les forces de l'ordre.
    Un troisième adolescent de 16 ans est soupçonné d'avoir également participé aux jets de projectiles.
    Un autre mineur, âgé lui de 17 ans, a été interpellé dans la rue du lycée pour "participation à un groupement en vue de la préparation de dégradations ou destructions".
    Un autre jeune homme de 17 ans a été interpellé dans une rue à proximité du lycée Monge.
    Connus des services de polices, il est soupçonné d'avoir dégradé des biens en dissimulant son visage. Enfin, un adolescent a été interpellé avec sur lui un briquet chalumeau.
    C'est ce qu'indique la police.
    Âgé de 17 ans, il est également connu des forces de l'ordre.
     
    Les élèves évoquent une mobilisation pour protester contre la réforme du Bac - Radio France

    Les élèves évoquent une mobilisation pour protester contre la réforme du Bac © Radio France - Manon Klein

    William Marois, recteur de l'académie de Nantes, condamne fermement ces violences. "C'est scandaleux et dramatique" précise t-il.

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