L’hebdomadaire révèle que la députée a fait construire sans autorisation une piscine en empiétant sur un terrain appartenant en partie à la ville de Nîmes.
Les faits remontent à 2012, quand la conseillère régionale – alors membre du PS, en pleine campagne électorale pour les élections législatives – avait déposé un permis de construire.
Elle se défend en expliquant qu’elle n’aurait pas reçu de réponse de la mairie.
Elle en a déduit qu’elle pouvait donc s’affranchir des règles d’urbanisme.
«Il y a eu un manque de vigilance», reconnait-elle.
Le permis de construire lui avait en fait été refusé : « Vous m’apprenez l’existence de ce refus », a-t-elle indiqué à l’hebdomadaire.
La présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale a également pris quelques libertés avec le cadastre, puisque la piscine déborde d’un mètre sur le domaine municipal.
En conseil municipal le 16 novembre
L’élue précise que le découpage des terrains « n’avait pas fait l’objet de bornage ».
Elle assure avoir fait depuis les démarches de régularisation et plaide « la bonne foi », auprès de Midi Libre.
Elle a donc fait une demande d’achat du terrain communal sur lequel déborde sa piscine.
Le dossier doit passer en conseil municipal le 16 novembre.
Reste à savoir ce qu’il va advenir de cette piscine…
20minutes