• La droite bourgeoise, ce radeau de la méduse de la politique française

    Selon un sondage réalisé en milieu de semaine dernière auprès de 1.037 personnes, par l'Institut Yougov pour le compte du Huffington Post, Emmanuel Macron a vu en un mois — de novembre à décembre — les opinions favorables à son endroit grimper de 18 points auprès de l'électorat LR, portant sa popularité à 44 % d'opinions favorables à droite. Forte hausse également au sein de l'électorat RN avec 12 points supplémentaires par rapport au mois de novembre, soit 15 % d'opinions favorables.

    L'incapacité des Républicains à incarner une ligne droite explique en partie cette envolée. Tout comme y participent les incohérences stratégiques, tactiques, politiques et comportementales de Marine Le Pen. L'habileté, le talent et l'art consommé de la triangulation du locataire de l’Élysée ont fait le reste.

    Mais l'essentiel est ailleurs. Cette étude montre, s'il en était besoin, la versatilité d'un électorat bourgeois à sensibilité conservatrice mais pas trop, droitiste mais modérée, libérale mais progressiste, patriote mais universaliste. À entendre un discours de Macron devant les cercueils de treize de nos soldats honorés dans la cour des Invalides, la droite bourgeoise fond et s'émeut. À contempler la posture « résistante » du Président de la République face au chantage syndical, l'électorat bourgeois frissonne, impressionné par tant de fermeté d'apparence. À vouloir croire à la détermination de l'exécutif dans la conduite des réformes, l'électorat bourgeois frémit devant l'expression d'une si mâle audace. Aux paroles vides de Macron feignant de donner la leçon au monde entier et à l'Union européenne en particulier, l'électorat bourgeois applaudit et fait la claque.

    Prêt à se donner, comme il l'a toujours fait, au plus menteur et au plus cynique, l'électorat bourgeois est un sable mouvant où s'enlisent régulièrement les espoirs de relèvement national et européen comme l'ont montré jadis ses successifs engouements gaullistes, giscardiens, balladuriens, chiraquiens, sarkozistes. Toutes les impostures le séduisent. Tous les pièges dressés fonctionnent et l'attirent. Son acédie chronique lui interdit tout engagement durable.

    La vraie droite nationale, populaire et sociale sait que le noyau de la reconstruction française est ailleurs.

    Qu'elle soit républicaine, macroniste ou conservatrice, la droite bourgeoise est toujours le radeau de la méduse des éternels naufragés de la politique.

    Même si un jour, comme l'ont fait d'autres forces nationales dans l'Histoire au moment de conquérir le pouvoir, nous saurons jouer du soutien supplétif, passif et auxiliaire de tel ou tel.

    Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France


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  • Toulouse : peines réduites en appel pour deux djihadistes partis en Syrie, qui posaient avec des kalachnikovs et une tête coupée

    Deux jeunes Toulousains partis combattre en Syrie dans les rangs djihadistes ont été condamnés en appel jeudi soir à Paris à dix ans de réclusion criminelle, des peines inférieures à celles prononcées en première instance, a appris l’AFP vendredi de source judiciaire.

    (…) En avril 2018, lors de leur premier procès, Mounir Diawara, alors âgé de 23 ans, et Rodrigue Quenum, 22 ans, avaient été condamnés à quinze ans de réclusion. Tous deux venus de quartiers populaires de Toulouse, ils étaient rejugés pour s’être rendus du 28 mai au 12 août 2013 en Syrie où ils avaient rejoint les rangs de groupes djihadistes, d’abord le Jabhat al-Nosra puis l’organisation État islamique (EI).

    Ils apparaissaient sur des photos en tenue de combat, kalachnikov en main et, pour l’un d’eux, brandissant une tête coupée.

    Outre la participation à des actions militaires et à des exactions en Syrie, la justice leur reprochait d’avoir à leur retour en France fait du prosélytisme auprès d’individus fréquentant un appartement toulousain pour les convaincre de partir combattre. Comme en première instance, vingt ans de réclusion criminelle avaient été requis à leur encontre.

    Le Figaro via fdesouche


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  • Tours : les pompiers quittent la cérémonie célébrant la Sainte-Barbe au moment du discours des élus

    VIDÉO - Le grand ras-le-bol : les élus devaient prononcer leur discours ce matin à  lors de la cérémonie de la Sainte-Barbe, patronne des . Alors que le maire s'est avancé pour prendre la parole, les pompiers ont quitté les lieux. (La Nouvelle République -NC)

     
    Vidéo intégrée
    […]
    Anthony Moreau, sapeur-pompier professionnel de la caserne de Tours Centre, s’est invité à la tribune. « Année après année, concertation après concertation, nous avons tenté de vous informer, de vous alerter… (…) Rien n’a changé ! » regrette le syndicaliste qui dénonce le manque de moyens en Indre-et-Loire, et particulièrement à Tours : « 82 professionnels pour assurer 11.000 interventions! »
    […]
    Le discours des élus boycotté

    Après cette déclaration largement applaudie, les élus devaient à leur tour prononcer leur discours. C’est un tout autre scénario qui s’est produit. Alors que Christophe Bouchet, maire de Tours, s’est avancé pour prendre la parole, les pompiers professionnels ont quitté la cour du collège.

    Malaise dans les rangs des officiels… La cérémonie a tourné court. Le vin d’honneur a lui aussi été boudé par les pompiers qui, à la place, avaient placardé des affiches.

    La Nouvelle République via fdesouche


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  •  L'homme responsable de la France !


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  • Ce n'est pas "Zemmour" "PN 9A" "Christine Tasin" qu'il le dit ?

    OUI LA FRANCE EST DANS LA MERDE !

    Propos anti-immigrés, anti-Europe et anti-fonctionnaires : quand le mari de la préfète du Puy-de-Dôme se lâche sur Twister 

     
    Propos anti-immigrés, anti-Europe et anti-fonctionnaires : quand le mari de la préfète du Puy-de-Dôme se lâche sur Twitter
        
    Christophe Clerc est arrivé à Clermont-Ferrand en décembre 2018, date de la prise de fonctions de son épouse, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. © Francis CAMPAGNONI
     
    112 tweets seulement en sept ans : l’époux de la préfète du Puy-de-Dôme n’est pas vraiment un utilisateur compulsif de Twitter.
    La lecture des messages postés par Christophe Clerc révèle pourtant quelques surprises détonantes.  

    Sur son compte à la portée confidentielle (*), mais totalement public, le mari de la représentante d’un État « neutre et impartial » affiche à plusieurs reprises ses positions anti-immigration. Exemple en mars 2018 :


    Un soir de victoire de la sélection algérienne de foot, suivie de scènes de liesse dans les rues de l’Hexagone, le même s’insurge : « Hier Algérie française, aujourd’hui c’est la France algérienne ! »

    Le « peloton d'exécution » pour les « traîtres » de la droite
    En mars 2018 encore, Christophe Clerc dénonce l’irruption de migrants et de sans-papiers dans la basilique de Saint-Denis.
    « Ces personnes », écrit-il, « n’ont strictement rien à faire » dans l’édifice.
    Très en phase avec le courant catholique traditionaliste de Sens commun et de La Manif pour tous - il suit d’ailleurs l’un et l’autre sur Twitter -, le quinquagénaire a également relayé cet été un texte d’Éric Zemmour, une autre de ses références revendiquées.
    Alors que le polémiste stigmatise « cette droite française si bête », Christophe Clerc surenchérit :


    Les syndicalistes ? « Toujours aussi menteurs », tranche-t-il en 2016, alors que son épouse était en poste à Tarbes.
    L’Europe ? « Je ne sais plus très bien si l’on doit parler d’Union ou de secte. » (juin 2019)

    « Incompétents » et « fainéants »
     
    Le 18 janvier 2019, quelques semaines après l’arrivée du couple à Clermont-Ferrand, Christophe Clerc signe même une charge virulente contre… les fonctionnaires :


    Ces salves successives ne sont pas passées inaperçues dans les rangs puydômois des services de l’État.
    « C’est hallucinant. On a tous tiqué », glisse un agent « scandalisé ».

    La préfète, « atterrée », dénonce des propos « abjects »
    Contactée ce vendredi, la préfète du Puy-de-Dôme s’est dite « atterrée » par le contenu des messages postés par son mari.
     « Je ne découvre pas qu’il est de droite, mais je ne partage pas du tout ses positions. Sur le fond, les tweets que vous me lisez me révulsent. »
    Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc « savait » que son époux, « qui n’intervient pas du tout dans sa vie professionnelle », avait un compte Twitter.
    Mais elle n’était, assure-t-elle, « pas du tout au courant de l’usage qu’il en faisait ».
    « Ce qu’il relaie me semble abject, mais ce sont des choses proférées par des partis politiques autorisés, qui relèvent du débat public », poursuit la préfète.
    Et de conclure : « Je vais lui demander de fermer ce compte immédiatement. Tout en sachant que j’en subirai les conséquences avec amertume. »

    Stéphane Barnoin

    (*) Douze abonnés et cinquante-deux abonnements ce vendredi matin. 

    lamontagne

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