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  • "Je vais te donner une bonne raison de nous détester fils de pute" .

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    "Hier, je suis descendue dans la rue.", récit de Julie Joumier, une jeune fille qui a décidé de manifester contre la réforme des retraites.
      
    "14h00 : je rejoins le cortège de la manifestation à Denfert-Rochereau avec mon ami, Pierre.
     
    La marche s'effectue dans le calme, nous marchons jusqu'à la rue Vercingétorix, dans le 14ème, là où plusieurs squares nous entourent.
    Aux abords de l'un d'eux, les CRS jettent des gaz lacrymogènes, les gens paniquent, se dispersent, pour se retrouver quelques mètres plus loin.
    Nous poursuivons notre marche, toujours sans violence.
    Nous nous rendons jusqu'à Porte de Vanves en chantant des hymnes.
    Pendant notre avancée les CRS se faufilent parmi nous, nous dépassant par la gauche, par la droite, signe d'une manifestation calme.
     
    15H30 : La marche prenait fin porte de Versailles.
    Les CRS bloquent les passages pour sortir de la manifestation.
    Ils refusent de nous laisser passer pendant une heure, la « tension » montent, un petit feu de cagette est fait.
    Avec mon ami nous parvenons à sortir de ce blocus, les CRS nous fouillent, en nous demandant si nous avons d'éventuelles protections avec nous (masques à gaz, lunettes, casques...)
     
    17H00 : Nous arrivons aux halles où un rassemblement est organisé.
    La stratégie étant de se mêler à la foule de personnes présentent sur place, se fondre dans la masse. Un chant commun est lancé sous la canopé pour nous rassembler.
    Une partie des manifestants emprunte les escalators pour descendre dans le centre commercial, très vite rejoints par un groupe de CRS.

    Les manifestants se dispersent.
    Les chants se poursuivent.
    Les CRS ne savent que faire, nous sommes entourés de commerces, de touristes et de consommateurs qui se joignent parfois à nous.
    Ils finissent cependant par vider le dôme des halles.
    Nous partons, nous continuons de chanter en marchant dans les rues environnantes.
    Les CRS ne peuvent se permettre d'intervenir étant donné le public qu'il y a autour, aux terrasses des cafés.
    Nous marchons sans direction précise, pendant une heure et demi.
    Durant notre avancée quelques poubelles sont renversées, mais aucune violence n'est constatée, pas de feux, pas de casses, pas de débordements : juste nos voix.

    19H00 : A une intersection, entre Châtelet et Pont Neuf, les CRS divisent le cortège en deux.
    La fin de la manifestation est proche.
    Nous continuons dans le plus petit cortège, les derniers de celui-ci renversent deux poubelles (toujours sans feu, sans casse).
    Nous étions prêt à partir de la manifestation.
    Arrivés au bout de cette rue nous prenons à gauche sur le trottoir, quai de la Mégisserie.
    A notre droite un groupe d'une trentaine de CRS débarque, de l'autre côté du trottoir.
    Il faut qu'on s'échappe.
    Nous ne sommes plus qu'une quinzaine.
    Nous apercevons une rue à notre gauche, un peu plus loin dans laquelle nous voulons nous rendre pour leur échapper.
    Les CRS nous dépassent et nous bloquent devant, derrière.
    On est cernés.
    Je sens qu’ils vont nous défoncer la gueule.
    A ma droite, une barrière qui sépare la route du trottoir, je saute par dessus.
    A peine retombée de l'autre côté je reçois un coup de matraque sur le crâne.
    Sonnée, je m'arrête net.
    Un CRS me compresse contre la barrière, et continue de me donner des coups dans le dos.
    Mon ami, me prend par le sac et me fait repasser la barrière, je suis au sol.
    Un CRS essaye de lui donner un coup de matraque, qu’il bloque avec son bras.
    Le CRS lui attrape alors le col, et lui dit « je vais te donner une bonne raison de nous détester fils de pute » avant de lui donner un coup de point sur la tête.
    Il se baisse et se met au dessus de moi, on reçoit des coups de pieds.
    Les CRS nous tirent par le bras, et nous bouscule pour nous mettre contre le mur avec les autres.
    Je l'entends alors dire : « j'en ai une autre ».
    Je relève la tête, j’ai du sang partout sur les mains, ça ne s'arrête pas de couler.
    Nous sommes encerclés par les CRS, il n'y a pas d'échappatoire possible.
    Les manifestants me font m'asseoir ils commencent à mettre des mouchoirs pour éponger le sang et presser la plaie.
    Ils me font m'allonger, ils disent aux CRS d'appeler les secours mais aucun d'entre eux réagis ; un manifestant les appelle assit par terre à côté de moi.
    A ce moment là un CRS lui dit de raccrocher, presque rendu au point de lui donner des coups de pied. Le manifestant leur explique pourtant qu'il essaye de contacter les secours.
    A ma gauche Amandine, une jeune femme de 22 ans, s'est aussi pris un coup de matraque sur le crâne.
    Ses amis paniquent, elle a eu une tumeur au cerveau.
    Un CRS équipé de matériel de secours vient vers nous pour nous faire un bandage, il me demande comment ça va, il ajoute : « j'vais pas te cacher que tu vas avoir une bosse. »
    Je lui réponds que ça fait mal mais que je préfère la matraque aux LBD.
    Les secours arrivent, nous prennent en charge et nous mettent dans le camion.
    Nous attendons plus d'une heure sur place, en attendant de savoir dans quel hôpital nous irons.
    Je vois arriver un car de gendarmerie vide, j'envoie un message à mon ami, qui est toujours avec les CRS.
    Je lui demande si ce car leur est destiné, c'est le cas, ils sont tous interpellés.

    21h00 : Les secours nous déposent à l'hôpital de Lariboisière, avec Amandine.
    Les autres sont dans le car de la gendarmerie, en attente devant Notre Dame.
    Ils ignorent ce qu'il va se passer pour eux.
    21h30 : Ils se dirigent vers le commissariat du 5ème.
    23h00 : Faute de place ils sont déplacés au commissariat du 15ème.
    23h30 : Faute de place ils sont déplacés au commissariat du 17ème.
    00h30 : Plus de nouvelles de Pierre.
    A l'hôpital, l'attente est longue. J'apprends que les patients qui sont arrivés avant moi ont eu au moins 3 heures d'attentes.
    2h30 : Prise en charge, je commence à avoir mal au crâne, aux tempes, à la mâchoire, et aux dents.
    Le médecin me désinfecte et me pose des agrafes.
    3h30 : Je passe un scanner j'attends les résultats.
    8h30 : Je sors de l'hôpital.
    Résultats des courses :
    J'ai une plaie de 5cm et 4 agrafes sur le crâne.
    Amandine a une plaie de 3cm et 5 agrafes sur le crâne.
    Et Pierre vient tout juste de sortir de sa garde à vue : il est 20h00."

    Cette violence gratuite et ordinaire, c'est un exemple perdu dans l'océan des victimes, anonymes, jamais considérées, très peu médiatisées.

    Les reporters en font également les frais, avec un nombre record de journalistes ciblés par des tirs et blessés.

    Jusqu'à quand les aficionados de l'autorité et ses bras armés vont-ils trouver des excuses à cette violence dans un pays qui donne des leçons de droits de l'Homme au monde entier ?

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  • Les Pieds-Noirs sont spectateurs de la migration massive étrangère

    Les Pieds-Noirs sont spectateurs de la migration massive étrangère 
    d'aujourd'hui et se souviennent..... Lors de l'exode de 1962, pour eux, il ne fut pas question d’Humanité, de Solidarité ou de Fraternité. Pas de mobilisation des Maires pour les accueillir.
    Nous n'avons pas entendu d’appel des artistes pour soulager leur détresse.
    Nous n'avons pas souvenir de défilés pour défendre nos Traditions d’accueil et leur venir en aide.... Ils étaient des Français abandonnés à leur triste sort.
    Des Militaires d'Honneur comparent ces deux accueils si injustement différents et prennent la parole pour dénoncer le sort tragique des Français d'Algérie passé alors dans l'indifférence et le mépris total de la population Métropolitaine, du monde artistique, des Pouvoirs publics et des Politiciens.
    JACQUES GUILLEMAIN, pilote de ligne, Officier de l'Armée de l'Air ER, est de ceux-là. En Soldat d'Honneur, il exprime son amertume :

    À lire : sommes-nous toujours considérés comme des Français
    Les survivants de Juillet 1962...
    ►►QUAND LE MENSONGE PREND PAR L'ASCENSEUR, LA VERITE PREND PAR LES ESCALIERS. ELLE MET PLUS DE TEMPS MAIS NE VOUS INQUIÉTEZ PAS, ELLE FINIT TOUJOURS PAR ARRIVER.
    > > Les français ont la mémoire courte quand ils sont manipulés par des politiciens véreux et des médias à leur botte 
    Les survivants de juillet 1962 :
    Ils étaient français... Ils ont choisi de partir et ont été spoliés... avec la CGT comme comité d'accueil à Marseille... mais solidaires, courageux, entreprenants, ces survivants de juillet 1962 qu'on a voulu refouler de France nous ont donné une belle leçon à méditer.
    J’ai lu l’appel de Bernard Cazeneuve invitant les Maires de France à accueillir le mieux possible les Migrants qui souhaitent s’installer en France.
    J’ai entendu l’Appel des Artistes demandant que les Pays Occidentaux et les Monarchies du Golfe assument leur Devoir d’Asile, en ouvrant leurs Frontières et leurs bras aux réfugiés qui fuient la Guerre et la Barbarie.
    J’ai noté l’Appel de la CGT à défendre le Droit d’Asile et à respecter la Convention de Genève.
    J’ai vu les milliers de Manifestants qui se mobilisent dans toute la France pour venir en aide aux Populations en détresse.
    Humanité, Solidarité, Générosité, Fraternité, Assistance, Tradition d’Accueil et Droits de l’Homme sont dans la bouche de toutes nos Élites depuis la découverte du corps du petit Eylan, échoué sur une plage de Turquie.
    Partout, l’émotion est à son comble.
    Mais si tout cela me parait bien légitime, je ne peux m’empêcher de ressentir une grande amertume en pensant à l’accueil que la France avait réservé aux Rapatriés d’Algérie en 1962.

    Pour eux, il ne fut pas question d’Humanité, de Solidarité ou de Fraternité. Je n’ai pas vu de mobilisation des Maires pour les accueillir.
    Je n’ai pas entendu d’appel des artistes pour soulager leur détresse.
    Je n’ai pas souvenir de défilés pour défendre nos traditions d’accueil et leur venir en aide.
    Pourtant, non seulement ils étaient Français, mais eux aussi fuyaient la guerre et la barbarie, puisque les accords d’Évian n’ont jamais été respectés par le FLN.
    Pieds-Noirs et Harkis furent tout simplement abandonnés par les Pouvoirs Publics et les Français de Métropole.
    Qui se souvient des odieuses paroles de Gaston Defferre, maire socialiste de Marseille ? : "En tout cas je ne les recevrai pas ici… Qu’ils aillent se faire pendre où ils voudront. En aucun cas je ne veux des Pieds-Noirs à Marseille."
    Et, comble de l’ignominie, cette phrase abjecte : "Français d’Algérie, allez vous réadapter ailleurs. Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer… Jamais je ne les recevrai dans ma Cité."
    Quant à Louis Joxe, le Ministre négociateur des Accords d’Évian, il ne fut pas en reste :
    "Les Pieds-Noirs vont inoculer le Fascisme en France… Il n’est pas souhaitable qu’ils s’installent en France. Il vaudrait mieux qu’ils aillent en Argentine, au Brésil ou en Australie." Vu ce qui se passe en France et en Europe en ce moment il aurait mieux valu qu'aucun PN ne vienne vivre ici....
    Pompidou voulait les envoyer en Amérique du Sud alors que De Gaulle préférait la Nouvelle-Calédonie ou la Guyane, Terres de pionniers.
    Sans oublier la CGT, qui ne trouvait rien à redire quand ses Dockers jetaient dans le Port de Marseille les caisses des rapatriés, seuls biens qu’ils avaient pu sauver au cours de leur exode. Il est vrai qu’à l’époque, l’URSS soutenait le FLN, dans l’espoir de chasser les Français et d’implanter son Influence dans tout le Maghreb….
    Selon un Sondage de 1962, pour 62% des Métropolitains, il n’était pas question de sacrifice pour aider les Français d’Algérie, rendus responsables de la Guerre et des nombreux morts parmi les Appelés du Contingent.
    Telle fut la Véritable Tradition d’Accueil que la France réserva à ses Propres Ressortissants, il y a plus de cinquante ans !
    Une sinistre Page d’Histoire qui n’honore pas nos Élites de l’Époque et qui contraste amèrement avec les manifestations de générosité déployées aujourd’hui envers les Migrants étrangers.
    Pour beaucoup de Métropolitains, les Pieds-Noirs et les Harkis n’étaient pas Français.
    Pourtant ils n’avaient fait que servir les Intérêts de la République depuis 1830, transformant les Marécages en jardins, éradiquant les Épidémies de Typhus, de Choléra et de Peste.
    En 132 ans de présence, à force de Courage et de Volonté, ils avaient fait pousser partout des Villes magnifiques, des Ports, des Écoles, des Voies ferrées, des Hôpitaux, faisant des trois départements Français d’Algérie le Pays le plus moderne de tout le Continent Africain avec l’Afrique du Sud.
    Personne n’a jamais autant aimé l’Algérie que les Pieds-Noirs.
    Hélas, la Dictature du politiquement correct a fait table rase de ce bilan exceptionnel, ne gardant que l’image caricaturale du colon avide, faisant suer le burnous aux indigènes.
    Il est vrai que le Terrorisme intellectuel n’est pas à un mensonge près, même s’il salit la France…
    Les Français se veulent la Patrie des Droits de l’Homme et des Valeurs Humanistes, évoquant l’Accueil réservé de tous temps aux Populations persécutées : Russes chassés par la Révolution bolchévique de 1917, Espagnols fuyant Franco, Arméniens victimes du Génocide turc, Chiliens, Bosniaques ou boat people vietnamiens…
    Mais ils ont oublié qu’en 1962, ils n’ont même pas été capables d’accueillir dignement leurs propres compatriotes, lesquels n’avaient pourtant d’autre choix que la Valise ou le Cercueil.
    Heureusement, dans leur malheur, les Pieds-Noirs sont arrivés en plein boom économique des Trente Glorieuses.
    Courageux et travailleurs, ils ne mirent pas longtemps à s’adapter et à contribuer fortement à notre Croissance.
    Qu’ils en soient remerciés, car ces Battants qui avaient défriché les Terres hostiles d’Algérie pour en faire un verger ont été et sont toujours une réelle richesse pour la France.

    JACQUES GUILLEMAIN
    Ancien Officier de l'Armée de l'Air


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  • Retraites: l'âge pivot s'appliquera à tous les salariés nés après 1959 !


    La réforme des retraites ne s'appliquera qu'aux générations nées après 1975. Voilà ce qu'a annoncé ce midi le Premier ministre Edouard Philippe. Autrement dit les personnes nées avant 1975 n'auront pas le système par point. Mais il y a un hic: l'âge pivot. Cet âge fixé à 64 ans en-deçà duquel les personnes souhaitant partir à la retraite le pourront si elles ont plus de 62 ans moyennant un malus de 5% par an pourrait concerner en effet tous les Français nés après 1959.

    Edouard Philippe a en effet annoncé ce midi que cet âge pivot devrait entrer en vigueur dès 2027. Dans le dossier de presse communiqué par Matignon, il est même précisé que cet âge pivot entrera progressivement en vigueur dès 2022 (62 ans et 4 mois avec une augmentation de 4 mois par an jusqu'en 2027)
      DR -
    Or, cette mise en place progressive de l'âge pivot dès 2022 laisse entendre que les générations post-1975 ne sont pas les seules concernées par la réforme. En effet, les générations d'après 1975 partiront à la retraite au plus tôt en 2037. Or cet âge pivot doit entrer en vigueur dès 2022. Il devrait donc concerner les générations à partir de 1960 qui auront 62 ans cette année-là. Donc si vous êtes né en 1960 et que vous avez cotisé tous vos trimestres (167 trimestres) vous devrez travailler quatre mois de plus pour avoir votre retraite à taux plein. 
    Nés en 1965: 62 ans en 2027

    La génération née en 1965 aura 62 ans en 2027, elle pourra donc prendre sa retraite cette année-là. Or cette année-là, l'âge pivot sera de 64 ans. Cette génération devrait donc théoriquement pâtir d'un malus de 10% (deux années de moins) car elle n'aura pas atteint les 64 ans qui permettra cette année-là de toucher leur retraite à taux plein. Et ce même s'ils ont validé l'ensemble des 169 trimestres qui dans l'ancien système leur garantit une retraite à taux plein.

    La mise en place de cet âge pivot entre 2022 et 2027 pose d'autres questions. Pour ceux qui souhaiteraient partir dès leurs 62 ans sans avoir cotisé le nombre requis de trimestres se verront-ils imposer une double peine à savoir une décote pour les trimestres manquants et un malus pour ne pas avoir atteint l'âge d'équilibre?

    Du côté de la majorité, on assure qu'il n'y a encore rien de définitif dans le système présenté ce mercredi. C'est ce qu'affirme Gilles Le Gendre, le patron des députés LREM. Mais en souhaitant que l'équilibre financier soit atteint en 2027 et en ne voulant pas négocié sur l'âge pivot.  Source :  https://www.bfmtv.com/economie/retraite-l-age-pivot-s-appliquera-a-tous-les-salaries-nes-apres-1959-1822424.html

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  • Grèves des syndicats : chapeau, Macron, c’est bien joué !


    Les Monty Python, ce groupe de joyeux farfelus britanniques, ont dû largement influencer Macron. Je m’explique.
    Le groupe avait créé The Royal Society for Putting Things on Top of Other Things. Intraduisible, mais on peut dire qu’il s’agit de « remplacer une chose par une autre chose plus importante ».

    À l’évidence, ce qui foutait « une trouille bleue » au gouvernement, c’était le « mouvement » des gilets jaunes : un « machin » protéiforme sans queue ni tête, sans structures, sans chef(fes), sans revendications précises, un truc incontrôlable et ingérable.
    C’était une constante implacable sur les plateaux de télé que de voir un ou une « porte-parole » des gilets jaunes se faire systématiquement « allumer » par ces « experts-débatteurs » qui ne comprennent strictement rien à ce que revendique cette « populace ».
    Et, d’ailleurs, cette populace sait-elle, elle-même, ce qu’elle revendique ?
    Et puis la manière extrêmement brutale dont les samedis étaient gérés par « les forces de l’ordre », ça commençait à faire vraiment désordre !
    Alors, quoi de plus intelligent que de remplacer « une chose par une autre » ?
    En termes clairs, remplacer les gilets jaunes par les syndicats ?
    C’est super sympa, les syndicats, même si cela ne représente quasiment rien des « travailleurs », c’est super structuré, c’est sans surprise et, surtout, ils ont une capacité de nuire sans pareille !
    Et puis, il ne faut jamais oublier que les syndicats, c’est l’État qui les fait vivre, les subventionne, leur attribue des postes-clés dans toutes sortes d’organisations diverses et variées.
    Savez-vous que l’employeur verse une cotisation de 0,016 % de sa masse salariale au titre de « contribution au financement des organisations professionnelles et syndicales » ?

    Macron avait cru pouvoir se passer des « corps intermédiaires » et donc des syndicats car ils ne représentent pas grand-chose : 11 % des salariés, fonction publique incluse – en baisse constante.
    Grave erreur dont il est vite revenu !
    Ces syndicats, pourtant si atomisés, ont une capacité d’action incroyable et il serait, évidemment bien bête, de s’en priver !
    Le cinquième de la population Française vit en Île-de-France et une seule  des conducteurs de trains, métros et bus et « le tour est joué » : des pugilats pour monter dans les rares transports qui fonctionnent..
    Qui l’eût cru, en France au XXIe siècle, à Paris ?
    Mais c’est une bien belle mise en scène concertée que tout cela.
    Dans ma jeunesse, quand il y avait des grèves, absolument tout était à l’arrêt et on ne pouvait savoir ce qui s’était passé que le lendemain.
    Maintenant, tout est en « direct live » !
    J’entendais, ce soir, l’hallucinant contre-programme de la CGT sur le sujet des retraites.
    Tellement absurde que c’est « cousu de fil blanc ».
    Mais il est probable que le Premier ministre va « lâcher un peu de lest » et que tout cela va être reporté aux calendes grecques.
    Les syndicats seront contents, le gouvernement pourra dire « Voyez, nous avons écouté vos représentants » et les gilets jaunes seront remisés au fond de la boîte à gants du vieux diesel polluant.
    Bien joué, mais c’est une bien vilaine chose qui aura remplacé une chose qui portait pourtant un beau nom : l’espoir de jours meilleurs.

    Surtout pour .


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