• Publié par Thomas Joly

    Thomas Joly@ThomasJoly60
     
     

    Le gros cumulard démissionne enfin. Les pathétiques soutiens des membres du gouvernement n'auront pas suffi. Cette mascarade est tout à fait symbolique de la foireuse et injuste orchestrée par

     
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  • Les traîtres à la France <<porteurs de valises du FLN >>.

    Comment des journalistes, des artistes, des prêtres, des militants catholiques, en sont-ils venus a se faire les complices du FLN ?

    Lorsque éclate la rébellion du 1er novembre 1954, les nationalistes algériens disposent déjà de sérieuses connivences dans l'opinion métropolitaine, ainsi que dans certains milieux européens d'Algérie. En France, a partir de médias anticolonialistes, des journalistes engagés, comme Claude Bourdet, Gilles Martinet, Roger Stéphane de France Observateur, Herve Bourges et Georges Suffert de Témoignage chrétien, poursuivent un combat entamé contre l'armée française en Indochine. En Algérie, le professeur Mandouze, cofondateur de Témoignage chrétien, le docteur Chaulet, l'abbé Scotto et d'autres religieux ont favorisé le travail d'un couple de professeurs, les Jeanson, qui aboutira à la parution, en 1955, de L'Algérie hors-la-loi, pamphlet qui entend prouver la légitimité du FLN.

    Cette agitation médiatico-intellectuelle va susciter la création de ce qu'on appellera " la nouvelle gauche ", on l'on trouve chrétiens et marxistes, trotskistes et francs-maçons, syndicalistes et communistes dissidents. On y rencontre Robert Barrat, journaliste à Témoignage chrétien, ancien secrétaire général du Centre catholique des intellectuels français, Jacques Berthelet, ancien séminariste, Roger Colas de l'Action catholique, le professeur Henri Marrou.
    Les ex-communistes mettront sur pied, en novembre 1955, un " Comité d'action des intellectuels contre la poursuite de la guerre en Algérie " auquel participeront Mauriac et Sartre.
    L'attitude ambiguë des communistes mérite qu'on s'y arrête. D'emblée, le Parti communiste algérien fournit à la rébellion les premiers fabricants de bombes (Alvarez à Oran, Yveton à Alger) et les premières poseuses de bombes d'Alger (Danielle Minne, Raymonde Peschard). Mais le FLN refusera la constitution de maquis communistes (l'aspirant déserteur Maillot et Laban sont rapidement neutralisés).

    En métropole, le PCF refuse initialement toute participation officielle aux actions du FLN, se contentant de soutenir par sa presse les militants du PCA. Il interdit même la désertion de ses adhérents appelés sous les drapeaux, se bornant a conseiller l'insoumission. Cela n'empêche pas des actions individuelles. Le 15 janvier 1956, la police saisit à Nice 600 pistolets, provenant de la manufacture d'armes de Bayonne, destinés à être expédiés clandestinement en Algérie par des militants communistes. Ce qui n'empêchera pas le PCF de voter, le 12 mars 1956, les pouvoirs spéciaux à Guy Mollet qui, après avoir tergiversé, entreprend la " guerre d'Algérie ".
    Dès le début de 1956, on enregistre justement les signes d'une gangrène se manifestant par la multiplicité d'aides au FLN. Chez les progressistes chrétiens, les journalistes et les prêtres fournissent un contingent important. La police identifiera rapidement plusieurs prêtres de la Mission de France dont certains prêtres ouvriers. Iean Urvoas et Robert Davezies, ainsi que l'abbé Boudouresque, se feront particulièrement remarquer.

    Mais il faut ajouter des noms appartenant aux milieux libertaires et trotskistes, ainsi que des cadres du PC et de la CGT, agissant a titre personnel. Dans cette mouvance, on peut citer Michel Raptis, alias Pablo, Maurice Craipeau, Henri Benoist, qui imprimera El Moudjahid.
    En novembre 1955, le professeur Mandouze est arrêté ainsi qu'Anne-Marie Chaulet et Cecile Verdusant. Robert Barrat organise défense et pétitions, soutenu par François Mauriac et ]ean-Marie Domenach. Les inculpés sont rapidement libérés. Jacques Berthelet, un des organisateurs des manifestations de rappelés tente de regrouper en Suisse des déserteurs et des insoumis.
    Sa " clientèle " ne dépassera jamais la dizaine, mais son réseau de passage de la frontière sera utilisé à d'autres fins par l'organisation qui va se mettre en place après l'arrestation de Louanchi et Lebjaoui, responsables de la Fédération de France du FLN. A la demande d'Omar Boudaoud,1er nouveau responsable du FLN en France, cette organisation clandestine se constituera rapidement autour de Francis Jeanson, gérant des Temps Modernes et proche de Jean-Paul Sartre.
    La prise en main efficace de la population immigrée, astreinte au paiement de la " cotisation " et d'amendes diverses, va provoquer un afflux grandissant de trésorerie. De province, les valises de billets sont acheminées vers Paris. Une partie des sommes collectées est utilisée sur place, en particulier pour la rémunération et le défraiement des " agents " permanents. Le reste, volumineux, est acheminé vers la Suisse, soit par la valise diplomatique tunisienne, soit par des moyens clandestins. Cette trésorerie nécessite de nombreux porteurs, très souvent féminins. Les valises pouvant d'ailleurs aussi bien receler des armes. Ainsi naitront " les porteurs de valises ", et l'appellation s'étendra à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, aideront la rébellion. Les difficultés rencontrées conduiront à rechercher d'autres solutions pour les transferts financiers. Elles seront fournies par Henri Curiel, juif égyptien, membre du PCI, dont les relations bancaires internationales seront utilisées.

    En 1957, la victoire des paras sur les terroristes de la bataille d'Alger provoque une intense campagne sur le thème de la " torture ". Avec l'affaire Audin (la disparition d'un professeur de mathématiques d'Alger appartenant au PC), la condamnation à mort de la poseuse de bombes Djamila Bouhired, se multiplient les comites ou se font remarquer Madeleine Reberioux, Pierre Vidal-Naquet et Georges Arnaud. Des campagnes de presse sont orchestrées par L'Express, Témoignage chrétien, France Observateur, Le Monde.
    La police observe une recrudescence de passages clandestins de la frontière espagnole. Il s'agit des " spécialistes " de l'Organisation spéciale du FLN, formés dans les camps du Maroc. L'abbé Davezies, Etienne Bolo, Iacques Vignes participent activement au transport, à l'hébergement, à la mise en place des tueurs envoyés par le GPRA pour intervenir en France. En Algérie, une dizaine de prêtres dont les abbés Scotto, Barthez et Cortes, ainsi que des religieux de Notre-Dame d'Afrique, sont impliques dans les réseaux de soutien. Seule, la peur du scandale évite a Monseigneur Duval, archevêque d'Alger, d'être lui-même inculpé.

    Parmi les progressistes chrétiens, les protestants ne sont pas en reste. En mars 1958, le pasteur Mathiot est inculpé avec une équipe de fidèles : responsable de boites aux lettres, de dépôts d'armes, de collectes de fonds, d'hébergement et de complicités diverses avec les terroristes.
    Les événements de mai-juin 1958, et l'arrivée au pouvoir du général De Gaulle vont bouleverser la donne. Le FLN, intensifiant la guerre, a besoin de complicités plus actives, mieux organisées.
    En octobre, l'affaire du séminaire du Prado fait la une des journaux. La police a découvert que des prêtres de la région lyonnaise couvrent une véritable trésorerie au profit du FLN. Plusieurs ecclésiastiques, l'abbé Carteron, le RP Chaize, le curé Magnin sont inculpés. Comme à l'accoutumée, l'affaire n'ira pas loin.

    Les complices du FLN constituent désormais une nébuleuse relativement importante, coordonnée par Francis Jeanson. Le monde du spectacle, comédiens, chanteurs, techniciens, fournit un contingent ou l'on retrouve les noms de Iacques Charby, André Thorent, Marina Vlady ou Serge Reggiani. Francoise Sagan se vantera plus tard d'avoir mis sa Jaguar à disposition.
    D'autres noms s'ajoutent à ceux déjà connus. Bernard Pingaud, Marcel Peju, Claude et Jacques Lanzmann, Vercors, Georges Arnaud, Simone de Beauvoir, qui prête sa voiture à la cause. Jérôme Lindon fait paraitre La Gangrène, pamphlet accusant les tortures policières.
    Le 20 juillet 1959, les journaux font état de quinze arrestations de terroristes à Lyon.
    L'opération permet de découvrir des dépôts d'armes et de saisir des plans de sabotage. Avec le responsable musulman de la wilaya est arrêtée Josette Augay, européenne, mère de famille, égérie du chef des saboteurs. D'autres arrestations suivent sur tout le territoire.
    Au grand dam de la police, les complices français du FLN bénéficient de protections à des niveaux élevés. Ainsi, au moment où, sous la responsabilité du Premier ministre, Michel Debré, le Service Action est engagé dans des opérations de contre-terrorisme sur le territoire national, le garde des Sceaux, Edmond Michelet, et son cabinet, participent activement à la protection des porteurs de valises.
    Joseph Rovan, du cabinet de Michelet, en témoignera, faisant état de filières personnelles entre le garde des Sceaux et le GPRA à Tunis. Certains affirment d'ailleurs que, par ce canal, le GPRA a été informé de la démarche de Si Salah avant De Gaulle lui-même. Un autre membre de ce cabinet, Gaston Gosselin, se vantera d'avoir informé les prisonniers de l'existence de micros dans leurs cellules du fort d'Aix. Il sera remplacé par Hervé Bourges qui, en 1962, choisira de prendre la nationalité algérienne. Dans ses confidences, Rovan se félicitera du soutien de Simone Veil, à l'époque magistrat attaché au ministère de la Justice, pour son rôle de protection des leaders FLN emprisonnés. ..

    L'événement le plus notable du premier trimestre 1960 est la chute du réseau Jeanson. Depuis longtemps, la DST était informée des agissements de ces clandestins amateurs. Si Jeanson lui-même échappe à la rafle, en quelques jours, une trentaine de ses comparses sont mis momentanément hors d'état de nuire. Les documents saisis chez Cécile Decugis, maîtresse du responsable de la wilaya III, apportent la preuve de l'emploi systématique des femmes européennes soumises à une emprise sexuelle.
    Peu après, l'abbé Corre, de la Mission de France, est arrêté ainsi que deux passeurs du " Mouvement jeune Résistance ", à la frontière suisse.
    Les accusés les plus compromis réclament l'intervention de Mr Roland Dumas. Ce dernier, après une période d'observation prudente, a décidé de soutenir Jeanson. Dans la tourmente qui vient d'éclater, il informe son client des progrès de l'enquête policière en cours, ce qui lui permet de prendre des mesures indispensables. "

    De nouvelles arrestations et le procès de l'écrivain Georges Arnaud, compromis avec Jeanson, favorisent une agitation politico médiatique intense. Les prises de position du Parti Socialiste Unifié (PSU), qui vient de naitre, celles de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), du Syndicat général de l'enseignement national (SGEN) se rejoignent. Georges Arnaud bénéficie de l'appui d'un comité de soutien où l'on trouve Yvan Audouard, Claude Estier, Armand Gatti, Ioseph Kessel, Frederic Pottecher et, quelques pétitionnaires perpétuels, Francois Maspero ou Pierre Vidal-Naquet.
    Le procès du " réseau Jeanson " s'ouvre à Paris le 5 septembre 1960. Six Algériens, dix-huit Français comparaissent. Ils sont défendus par vingt-six avocats. Roland Dumas en est le chef d'orchestre. Sa stratégie consiste à faire durer le procès le plus longtemps possible en utilisant la procédure. Le but est de ridiculiser les membres du tribunal et les discréditer aux yeux de l'opinion. Ce sera une parfaite réussite.
    Une lettre de soutien de Jean-Paul Sartre fournira aux accusés l'approbation médiatisée de cet intellectuel incontournable. On saura plus tard que cette lettre était un faux, rédigé par Marcel Peju.

    Qu'importe.
    Les remous sont profonds dans l'opinion publique apparente. L'intelligentsia de gauche témoigne son soutien aux porteurs de valises avec Le Manifeste des 121, une profession de foi dont les signataires ne sont pas tous des porteurs de valises, mais des sympathisants souvent abusés. On trouve, à coté d'intellectuels engagés, des personnalités connues du grand public : Michel Butor, Clara Malraux, Tristan Tzara, François Chatelet, Madeleine Reberioux, Laurent Schwartz, Danielle Delorme, Simone Signoret, François Truffaut, Iean-Francois Revel, Claude Roy, etc.
    Cette pétition provoque la riposte du " Manifeste des deux cents intellectuels français ", où l'on trouve les noms de Jean Dutourd, Remy, Antoine Blondin, Iacques Laurent, Roland Dorgelès, Pierre de Benouville, du professeur Richet, et d'autres.

    La déclaration du chef de l'Etat, le 5 septembre 1960, jour de l'ouverture du procès, " L'Algérie algérienne est en marche ", ajoute à la confusion.
    Les forces de l'ordre n'en continuent pas moins leur travail. Henri Curiel est arrêté le 26 octobre avec son état-major immédiat. En novembre, une cinquantaine d'autres porteurs de valises sont arrêtés en Bretagne et en Normandie. Etienne Bolo tombe aux mains de la police en décembre.
    Les premiers jours de 1961 sont marqués par les résultats du referendum relatif à l'autodétermination algérienne, qui renforcent la détermination du FLN et de ses auxiliaires français.
    Ces derniers volent maintenant vers la victoire. En ce printemps 1961, le FLN est Pressé d'aboutir les négociations qui lui sont favorables, augmente encore sa pression terroriste, multipliant les assassinats et les sabotages, resserrant un peu plus son emprise sur la population immigrée. La direction de la wilaya III décide une manifestation spectaculaire, le 17 octobre, à Paris. Elle est brisée par la police. 1

    1. L'affaire de la répression de la manifestation organisée par le FLN a Paris, le 17 octobre 1961, est un excellent exemple du travail de désinformation poursuivi longtemps après par les " porteurs de valises " et leurs émules.
    Lancée à l'automne 2000 par le parti communiste, elle avait pour ambition de faire de cette répression un " crime contre l'humanité ". Rien de moins !
    L'accusation reposait sur un ouvrage partial et fantaisiste de Jean-Luc Einaudi qui évaluait le nombre des victimes à 200 ou 300. 
    L'enquête impartiale menée par Jean-Paul Brunet (Police contreFLN. Le dmme olbctolare 1961, Flammarion, 2000) a prouvé que la répression de cette action de guerre du FLN s'est soldée tout au plus par 30 a 50 victimes.

    Vaille que vaille, la police et la justice poursuivent leur mission. Les arrestations continuent et les jugements des tribunaux aussi, de plus en plus indulgents.
    Le 19 mars 1962, les accords d'Evian sont signés. Au cours des négociations, le FLN a obtenu que les porteurs de valises bénéficient de l'indulgence la plus grande. Toutes les actions policières sont interrompues.

    Quarante ans après, les anciens " porteurs de valises " et leurs émules sont devenus influents dans les instances du pouvoir et des médias. Alors que certains ont honnêtement reconnu s'être fourvoyés, d'autres constituent un puissant lobby nullement désintéressé au service du pouvoir algérien.
    Raymond Muelle 
    La Nouvelle Revue d'Histoire N°8 Septembre-Octobre 2003

     http://exode1962.fr


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  • Une association pro-migrants bafouant les lois reçoit un prix…remis par la ministre de la la justice !

    Voici qui est révélateur de la connivence entre les mondes de la justice rouge, des fonctionnaires politisés et des associations gauchistes gavées d’argent public… unis pour opérer le Grand Remplacement.

    Source Contre-info

    Photo

    « La Commission nationale consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) vient bien de décerner la mention spéciale du prix des Droits de l’Homme 2019 au réseau briançonnais d’aide aux réfugiés « Tous migrants ». La cérémonie de remise des prix a eut lieu le 10 décembre au ministère de la justice et c’est la ministre en personne qui a remis ce prix.

     « Tous migrants », engagée depuis 2015 auprès des personnes traversant la frontière italienne, a salué « un acte politique fort » mais également contradictoire avec leur action, « criminalisée » par le gouvernement. « Le devoir de fraternité est récompensé d’un côté alors qu’il est bafoué, réprimé et criminalisé de l’autre, tout comme le sont le devoir d’assistance à personne en danger et, encore plus grave, les valeurs de la République française », a dénoncé l’association. Ces derniers mois, les procès pour « aide à l’entrée » de personnes étrangères se sont multipliés. […] « Le fait que Nicole Belloubet vienne nous délivrer cette récompense en personne, c’est qu’elle a conscience que les droits de l’homme sont bafoués en France », a déclaré Stéphanie Besson, cofondatrice de « Tous migrants », à la Provence.

    Des membres nommés par le Premier ministre

    […] Si en droit français, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) est une autorité administrative indépendante, ses membres sont nommés par le chef du gouvernement. Les membres de la CNCDH sont en effet nommés par décret du Premier ministre, après l’avis d’un Comité composé du Vice-président du Conseil d’État, du Premier président de la Cour de cassation et du Premier président de la Cour des comptes, qui est rendu public.

    Il n’est donc pas exagéré d’écrire que cette association pro-migrants [est soutenue par l’Etat] d’autant que c’est la ministre de la justice en personne qui a remis ce prix à cette association qui enfreint régulièrement nos lois en se faisant complices, consciemment ou pas, des passeurs de migrants. » (source)


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  • Nouveaux tweets d'Agnès Cerighelli, ancienne élue LREM, sur les agents RATP

    Nouveaux tweets islamophobes d'Agnès Cerighelli, ancienne élue LREM, sur les agents RATP
    © LP
     
    À l'occasion de la grève de la SNCF et de la RATP, Agnès Cerighelli s'est fendue de nouveaux tweets islamophobes accusant la direction de la RATP d'avoir "embauché trop d'arabo-musulmans" qui traiteraient les usagers "comme du bétail". 
    Il y a quelques semaines, Agnès Cerighelli a déjà lourdement dérapé, commentant sur Twitter un baiser entre deux chroniqueuses de l'émission TPMP sur C8 : "En raison du délit de diffamation publique à raison de l’orientation sexuelle, rien désormais n’est critiquable. Tout acte homosexuel peut être montré à la TV devant les enfants. La propagande LGBT se poursuit en toute licité sur toutes les chaînes françaises. Honteux ! #TPMP" .
     
    Voilà que ce vendredi, elle s'en prend cette fois-ci à l'une de ses cibles favorites : les musulmans.
     
    Trop d'agents "arabo-musulmans" selon Agnes Cerighelli
     
    En effet, à l'occasion de la grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement, l'ancienne élue de la majorité s'est à nouveau fait remarquer sur Twitter en réagissant aux perturbations du trafic des métros et RER parisiens, à la suite de la mobilisation de la RATP et de la SNCF.
     
    "Le DRH de la #RATP a une immense responsabilité dans la grève qui paralyse métro et RER depuis le 5 décembre., écrit-elle. Il a recruté des milliers d’agents arabo-musulmans qui méprisent #Noël et considèrent les usagers comme du bétail. En décembre, ils sont tj en grève. #grevedu13decembre" .

    Bis repetita
     
    Un tweet ouvertement islamophobe, donc, qui a fait réagir de nombreux internautes.
    Ils l'accusent notamment de faire des amalgames et des raccourcis, ou encore de stigmatiser une frange de la population sur des supputations infondées.
    Mais il en faut bien plus pour arrêter Agnès Cerighelli qui s'est empressée d'en rajouter une couche : "La #RATP a supprimé en 2007 la clause de nationalité française pour tous ses agents. Responsables de la sécurité de millions d’usagers, les agents RATP sont en majorité arabo-musulmans. Le prosélytisme islamique s’est aggravé. A l’approche de #Noël, la grève est systématique."

    Exclue du parti en 2018
     
    Pour rappel, Agnès Cerighelli, ancienne conseillère municipale dans la ville de Saint-Germain-en-Laye et adhérente LREM de 53 ans, n'en est pas à son coup d'essai.
    C'est même peu dire ! À de nombreuses reprises, elle a ciblé plusieurs communautés, que ce soit à la télévision ou sur les réseaux sociaux.
    Dès septembre 2018, le comité départemental LREM a donc demandé son exclusion, laquelle est actée en quelques jours.
    Elle a reçu sa notification d'exclusion par courrier avec accusé de réception le 27 septembre 2018. Mais malgré les demandes répétées des responsables du parti pour lui faire retirer la mention d'adhérente sur Twitter, celle-ci apparaît toujours en guise de bio.
    SOS homophobie 
     
    @SOShomophobie
     
     

    .@SOShomophobie étudie la possibilité d’agir en justice contre cette personne. Nombre de ses tweets sont et répandent la haine. Ils doivent disparaître des réseaux sociaux et leur auteure doit être sanctionnée par la justice.

    Voir l'image sur Twitter
     
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    Proche de la députée Agnès Thill

    "C'est très ambigu, justifie Agnès Cerighelli pour Le Parisien.
    Je reçois toujours les invitations aux événements du parti. J'ai même assisté au meeting de Nathalie Loiseau pour la campagne des Européennes à Aubervilliers."
    Aujourd'hui, elle se dit proche de la députée Agnès Thill, elle-même menacée d'exclusion pour ses propos homophobes.
    Le 13 décembre 2019 à 17:45 • Baptiste Regnard

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  • 50 % des hypermarchés Carrefour en fortes pertes !

     Selon cette information rendue publique par le magazine Capital, les difficultés du groupe Carrefour ne semblent pas s’arranger et la grande distribution souffre terriblement du changement des usages.

    Ainsi la moitié des hypermarchés Carrefour accuserait de fortes pertes; en perdant de l’argent avant même d’avoir payé les loyers de leurs locaux.

    Cette information officielle corrobore ce que peuvent me raconter certains membres impertinents de notre communauté et qui travaillent chez Carrefour.

    D’après leurs témoignages la situation semble même être encore plus grave et je ne vous parle même pas de ce que peuvent me dire ceux qui travaillent du côté des activités de contrôle de gestion…

    « Dans le détail, sur les 191 Carrefour Hypermarchés SAS que compte le groupe, 89 afficheraient un déficit, sans même prendre en considération les loyers et les amortissements. Pire, l’an passé, Carrefour a enregistré pour la première fois un résultat d’exploitation négatif ».

    En attendant un hypothétique redressement qui ne viendra sans doute jamais, parce que nous avons à faire à un changement massif des usages des consommateurs, qui ne veulent plus aller passer 3 heures dans des hypers le samedi et perdre leur vie à pousser des caddies dans des univers sans âme, au moment même où il faut réduire notre consommation et revoir nos modes de vie. Le modèle économique des hypers semble avoir vécu. Bref, en attendant un hypothétique redressement disais-je, c’est du côté social que l’on va pouvoir tenter de faire des économies rapidement !

    « Quant aux personnels, l’entreprise a déjà mené un plan de départs volontaires en 2018 portant sur 500 postes. Cette année, une rupture conventionnelle collective a été ouverte sur 3.000 postes, avec à la fin du mois de novembre quelque 2.800 départs validés. Sollicité par Capital.fr, Carrefour n’a pas encore commenté l’ensemble de ces informations ».

    Vous voyez un peu le ratio ?

    500 personnes en départs volontaires, pour 3 000 départs avec ruptures conventionnelles. Lorsqu’un groupe de la taille de Carrefour signe 3.000 ruptures conventionnelles, cela pourrait ressembler fort à un plan de licenciements déguisé, que dis-je, excusez-moi à un plan de sauvegarde de l’emploi…

    Peut-être que la direction du travail devrait se pencher sur ce dossier.

    Charles SANNAT

    Source Capital.fr ici

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