• Financé par Soros, un think tank soutient la répartition des migrants dans les campagnes

    « De Callac à Crépol : les campagnes au cœur des batailles identitaires ». Une cinquantaine de pages de rapport pour analyser les ressorts de la « méthode Callac », du nom du village breton qui, à la fin de l’année 2022, a refusé l’installation d’un centre pour réfugiés. Derrière l’apparence scientifique et rigoureuse de cette étude se cache en réalité un agrégat de poncifs visant à décrédibiliser l’opposition des « identitaires » à la répartition des migrants en zone rurale.

    Combattre les identitaires

    Callac, Saint-Brevin, Bélâbre, Beyssenac… Ces noms de villages français jusqu’alors inconnus du grand public ont émergé dans la presse nationale. Tous étaient visés - et certains restent toujours concernés - par un projet d’installation de migrants sur leur territoire, lancé par une association, la préfecture ou la commune. L’un d’euxoù BV s’était rendu dès les prémices du projet, situé dans les Côtes-d’Armor, a fait couler beaucoup d’encre. À Callac (22), le fonds de dotation Merci envisageait l’installation de plusieurs familles de réfugiés. En accord avec la mairie, l’arrivée des migrants dans ce village breton ne devait plus être qu’une formalité. Mais c’était sans compter sur la mobilisation d’une partie des Callacois et d’habitants de la région qui, une fois informés, se sont battus à coups de tracts et de manifestations pour enterrer le projet. Et finalement, face à l’opposition, la mairie décidait, en janvier 2023, d’abandonner l’initiative.

    C’est sur cet épisode que revient particulièrement l’étude de « Destin commun ». Les deux auteurs, Laurence de Nervaux et Raphaël Llorca, essayent de comprendre comment ceux qu’ils nomment les « identitaires » - catégorie qui serait préoccupée principalement par « l’immigration, le pouvoir d’achat et la menace terroriste » - sont parvenus à faire plier la mairie. À les lire, ces « identitaires », aidés notamment par les médias qui installeraient une « psychose » sur l’insécurité et la violence, auraient réussi à instiller leurs idées en zone rurale. Ils auraient même imposé une « lecture complotiste » (Grand Remplacement) quant à la répartition des migrants dans les campagnes, projet qui, pour rappel, a été lancé par le gouvernement. Or, cette lecture ne serait pas partagée par la majorité des habitants en zone rurale, loin de là. Les deux auteurs affirment ainsi qu’en dehors « du groupe des identitaires, les cas d’hostilités franches et nettes […] sont rares ». Autrement dit, les « identitaires » ruraux auraient imposé une vision faussée de l’immigration à leurs voisins, ce qui aurait conduit au rejet du projet Horizon à Callac.

    Subventionné par George Soros

    Afin qu’à l’avenir l’échec de Callac ne se reproduise plus, les deux auteurs reviennent sur les étapes de l’opposition pour donner des armes aux élus locaux qui souhaitent accueillir des migrants, afin de lutter contre ces identitaires. Création d’un comité d’opposants, manifestation locale, médiatisation de l’affaire avec des médias comme Le FigaroValeurs actuelles ou encore « Boulevard Voltaire qui électrise les conversations », affrontements, « terreur »… Face à cette « méthode », le think tank préconise donc « d’acculturer les élus aux stratégies d’influence identitaire » afin que ceux-ci ne cèdent pas et que les projets de répartition de migrants puissent s’installer en douceur. Et par ailleurs, ils conseillent d'agir contre la « perception de violence » en luttant, d’une part, contre l’isolement et en appelant, d’autre part, les médias à prendre leurs responsabilités. Agir en ce sens relèverait de l’urgence car, comme le notent les auteurs, « l’extrême droite portée par sa trajectoire ascendante ne s’arrêtera pas là ».

    Ce texte, empreint de poncifs sur l’extrême droite qui imposerait la « terreur », pose tout de même quelques problèmes méthodologiques. Tout d’abord, l’étude se fonde en partie sur quatre entretiens individuels, tous réalisés auprès d’acteurs partisans d’un projet de répartition des migrants en zone rurale. Par ailleurs, l’insécurité que disent vivre ou ressentir les habitants de commune rurale auditionnés semble minorée, reléguée au rang de « charge mentale » ou de « perception », malgré la mort du jeune Thomas survenue il y a quelques mois à Crépol, petite commune de la Drôme et dont l’étude se fait l’écho. À cela s'ajoute une coquille topographique dès l'introduction du rapport dans lequel les auteurs situent Crépol en Bretagne...

    Enfin, les conclusions de cette étude qui apporte son soutien à la répartition des migrants en zone rurale sont sans nul doute liées aux acteurs qui financent le travail du think tank présent également en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Parmi les soutiens financiers, on trouve notamment l’Open Society Foundations de George Soros, milliardaire hongrois qui subventionne massivement des associations et des études qui œuvrent à la submersion migratoire. Cette étude est donc un énième moyen pour ses soutiens et pour ses auteurs d’appuyer la répartition des migrants sur l’ensemble du territoire national.

    Clémence de Longraye

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Il faut dissoudre tous ceux qui appellent à manifester contre l’islamophobie

    Le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen provoquait un séisme dans tout le pays, en se qualifiant pour le deuxième tour, face à Jacques Chirac. Lionel Jospin, qui se voyait déjà à l’Élysée, se retrouvait au tapis, et tous les dirigeants de gauche, à l’exception d’Arlette Laguiller, se ridiculisaient en appelant à voter pour le candidat corrompu du RPR.

    Pendant l’entre deux tours, nous eûmes droit à une propagande grotesque, mais efficace, de l’ensemble de l’appareil d’État, mobilisé contre le “péril fasciste”, avec instrumentalisation des enfants par les enseignants, manipulation des médias et même annulation du débat entre les deux tours, Chirac ayant compris qu’il avait tout à perdre en acceptant un débat dont il serait sorti en lambeaux.

    La symbolique est forte, 22 ans après ce jour historique, tout ce que la gauche compte de collabos et de traîtres va s’associer aux islamistes, dans une marche mensongèrement appelée contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection de nos enfants.

    https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/appel-a-la-marche-du-21-avril-2024-contre-le-racisme-lislamophobie-et-pour-la-protection-de-tous-les-enfants/

    De quoi s’agit-il ? D’une inversion accusatoire classique, dans un contexte où en France, en Europe et dans le monde, le djihad s’accélère par la multiplication de coups de couteaux mortels contre les infidèles, et même les mauvais musulmans. Alors que nos compatriotes, et à juste titre, sont de plus en plus inquiets par l’invasion migratoire majoritairement musulmane organisée par l’UE, le régime de Macron et les collabos de gauche, il s’agit de faire passer l’idée que la France serait un pays gangrené par le racisme de nos compatriotes à l’égard des paisibles musulmans, et que les policiers – régulièrement agressés par des racailles – assassineraient gratuitement, en toute impunité, les enfants des quartiers. Bien évidemment, on oublie de préciser que ceux-ci, souvent sur des engins volés, ou au volant de voitures qu’ils conduisent sans permis, comme Nahel Merzouk, refusent d’obtempérer aux demandes de contrôles des forces de l’ordre.

    Cette manifestation aura donc lieu plus de 4 années après celle du 10 novembre 2019, où toute la gauche avait cautionné un délit d’islamophobie supposé, et les cris d’Allah akbar poussés près du Bataclan.

    Nous n’avons pas oublié que le 18 décembre 2010, quand nous organisions les Assises internationales contre l’islamisation de nos pays, main dans la main, une dizaine d’islamistes et une cinquantaine de militants de gauche, dont l’ineffable Caroline Fourest et Alexis Corbière, manifestaient déjà contre ce qu’ils appelaient l’islamophobie.

    unis-contre-islamophobie.jpgSi Riposte Laïque a vraiment une raison d’exister, c’est en expliquant depuis toujours que l’islamophobie n’est pas un délit, mais un réflexe de légitime défiance, face à l’islam, qui n’est pas une religion, mais un dogme politico-religieux qui n’a qu’un objectif : la destruction de toute autre civilisation par la conquête et la guerre, afin de parvenir au Grand Califat et d’imposer la charia sur l’ensemble de la planète.

    Donc, quoi qu’en disent les islamistes et les collabos, l’islamophobie, ou le fait de se dire anti-islam, loin d’être un délit, est légitime. Nous pourrions même ajouter que ceux qui refusent de se définir ainsi sont des ignorants, des lâches, des traîtres ou des collabos.

    Quant à ceux qui réclament un délit d’islamophobie (voir la liste ci-dessous), un gouvernement au service des patriotes devrait utiliser contre eux des méthodes d’exception, seul moyen pour sauver notre pays en péril mortel d’islam. Bruno Mégret évoque cela dans son dernier livre, “Salut Populi”, et rappelle que cela était une tradition romaine. Quand la patrie est en danger, une magistrature extraordinaire se mettait en place, pour six mois, avec les pleins pouvoirs. En quoi devraient consister ces mesures exceptionnelles ? La dissolution de tous les collectifs, associations, syndicats et partis qui soutiennent cette manifestation, avec confiscation de leurs biens, la plupart du temps acquis avec des subventions indues payées par nos impôts. La destitution de la nationalité française pour tous les binationaux, et l’expulsion dans un des 57 pays musulmans que compte la planète. Enfin, expulsion de la fonction publique de tous les Français complices de l’islamisation de la France, et procès publics pour haute trahison, en temps de guerre.

    Nous assumons les risques, dans un contexte où la répression contre les patriotes se fait de plus en plus forte, et où la liberté d’expression se restreint dangereusement, de ces propos.

    Si Riposte Laïque n’écrit pas ces évidences qui feront hurler tous les bien-pensants, qui le fera ?

    C’est pourquoi nous avons lancé cet important appel aux dons, pour faire face aux procès qu’on nous intente, et garder notre liberté d’expression, au service de la défense d’une France menacée mortellement par l’islam.

    Nous sommes dans la dernière ligne droite, encore un petit coup de main, et nous allons réussir notre pari, grâce à tous les donateurs qui ont déjà contribué ou qui vont contribuer à cet appel.

    Encore merci à Giorgio Ghiringhelli et à ses amis suisses, qui en apportant 10.000 euros à notre site, l’ont probablement sauvé. Et merci surtout à Giorgio de nous avoir rappelé ces propos de Sami Aldeeb : “Oui, je suis islamophobe et fier de l’être. Ceux qui ne sont pas islamophobes face à ces normes sont des ignorants, des aveugles, des téméraires, des naïfs, des idiots utiles, des crypto-islamistes, des vendus, ou des personnes sans principes moraux tournant avec le vent comme les girouettes. C’est dire le grand nombre de catégories dans lesquelles on peut classer ceux qui accusent les autres d’islamophobie sans en comprendre le sens ou la portée”.

    Merci à tous, et comme dit Pierre Cassen tous les jours, on va y arriver.

    LISTE DES ASSOCIATIONS COLLABOS À DISSOUDRE

    1. Justice pour Nahel Merzouk
    2. Justice pour Othmane
    3. Justice et vérité pour Yanis
    4. Justice pour Souheil
    5. Justice pour Cédric Chouviat
    6. Justice pour Nordine
    7. Urgence Notre Police Assassine
    8. Justice et vérité pour Mahamadou
    9. SOS MIGRANTS MINEURS
    10. Collectif ensemble pour dire Stop !
    11. Collectif de défense des jeunes du Mantois
    12. Bruxelles Panthères
    13. Parti des Indigènes de la République
    14. Fondation Frantz Fanon
    15. Perspectives Musulmanes
    16. ALGERIA-WATCH
    17. Union Juive Française pour la Paix
    18. TSEDEK!
    19. Samidoun Paris Banlieue
    20. UDMF
    21. UCL
    22. Action Antifasciste Paris-Banlieue
    23. GLAA (groupe de logistique et d’appui antiraciste), Bordeaux
    24. Peuple Révolté
    25. Femmes Gilet Jaune
    26. Comité de soutien aux femmes du Palais
    27. The Obstetric Justice Project, Canada
    28. Planning familial du Morbihan
    29. Le Planning familial France
    30. Association féministe d’éducation populaire (Morbihan)
    31. OVEO France (Observatoire de la violence éducative ordinaire)
    32. C.L.A.F’OUTILS, collectif d’action féministe
    33. Collectif “L’Offensive” (Lille)
    34. SUD Education Paris
    35. Info’Com-CGT
    36. Stop Précarité
    37. PEPS (Pour une Écologie Populaire et Sociale)
    38. LFI Paris
    39. La Relève Féministe
    40. NPA
    41. Révolution Permanente
    42. Jeune Palestine
    43. Comité Justice pour CJ
    44. Union Syndicale Solidaires
    45. Collectif Enfantiste
    46. CCIE
    47. ATTAC
    48. BDS France Montpellier
    49. Collectif Vietnam Dioxine
    50. Association Divines LGBTQIA+
    51. La France Insoumise

    Riposte Laique


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  • L'Iran a lancé une attaque de plus de 200 drones et missiles contre Israël.

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    Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril 2024, l'Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël. L'attaque aurait été effectuée en réponse à une frappe contre son consulat à Damas.

    L'Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril 2024, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien.

    Dans le même temps, les alliés de l'Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant deux salves de roquettes en quelques heures sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien. Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité est prévue dimanche, après que le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné "une grave escalade". Dimanche également, les dirigeants du G7 seront convoqués afin de coordonner une "réponse diplomatique unie" à l'attaque iranienne "éhontée", a annoncé le président américain Jo Biden, dans un communiqué. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont l'armée est engagée dans une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, s'est entretenu au téléphone avec le président américain à l'issue d'une réunion du cabinet de guerre israélien, a indiqué le bureau du Premier ministre. M. Biden a réitéré à cette occasion son soutien "inébranlable" au Premier ministre israélien.

    Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril 2024, l'Iran a attaqué pour la première fois Israël en lançant plus de 200 missiles et drones sur le territoire.© AFPTV

    L'intervention des forces américains

    Affirmant vers 03H20 locales (00H20 GMT), le dimanche 14 avril, que l'attaque iranienne était toujours en cours, l'armée israélienne a indiqué que l'Iran avait "lancé un essaim de 200 drones tueurs, des missiles balistiques et des missiles de croisière", dont "la grande majorité" a été interceptée. "Des missiles iraniens sont tombés en territoire israélien, provoquant des dégâts mineurs sur une base militaire mais sans faire de victimes", a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.

    De son côté, l'agence officielle iranienne Irna a fait état de "sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev (sud)". Alors que l'Iran a demandé à Washington de "rester à l'écart" du conflit, les forces américaines présentes dans la région ont aidé Israël à abattre "presque tous" les drones et les missiles iraniens, a annoncé Joe Biden. Cette attaque est une réponse à la frappe le 1er avril qui a détruit le consulat iranien à Damas et coûté la vie à deux hauts gradés des Gardiens, ont-ils précisé. L'Iran a accusé Israël de cette frappe, mais ce dernier n'a ni confirmé ni démenti.

    Le ciel piqué de lumières rouges

    Peu avant 02h00 dimanche matin (23h00 GMT samedi), une série de détonations a figé Jérusalem. Le ciel s'est piqué de lumières rouges et jaunes filmées par l'AFP, et par de nombreux habitants qui ont partagé les images sur les réseaux sociaux.

    "Les rues sont vides, tout le monde se dépêche de rentrer chez soi", a déclaré Eliyahu Baraka, un commerçant du centre-ville. Des images saisissantes de projectiles frôlant l'emblématique coupole dorée du dôme du rocher, sur l'un sites les plus saints de l'Islam, au cœur de la vieille ville, font le tour des plateformes. Les sirènes d'alerte ont retenti à Jérusalem, selon des journalistes de l'AFP, ainsi que dans la région du Néguev et dans le nord du pays. Une heure environ après l'annonce du lancement de l'opération iranienne, baptisée "Promesse honnête", l'agence Irna a indiqué qu'"une première vague de missiles balistiques" avait été lancée "en profondeur" du territoire israélien. "L'armée de l'air des Gardiens de la révolution a tiré des dizaines de missiles et de drones sur des cibles spécifiques", selon la télévision d'Etat citant les Gardiens, l'armée idéologique de l'Iran. En annonçant l'attaque iranienne peu après 23H00 samedi (20H00 GMT), le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari a affirmé: "nous surveillons de près les drones tueurs envoyés par l'Iran et en route vers Israël". Il a dénoncé comme une "escalade dangereuse" cette "attaque directe lancée depuis le sol iranien". D'autres "vagues de drones" visant Israël sont possibles, a prévenu un responsable militaire israélien.


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  • NAVIRE POUR L’ “AVENIR” OU POUR “DÉTRUIRE” ? ( Gilles William Goldnadel)

    Petits veinards que vous êtes , car avec vos impôts , vous contribuez à la fabrication d’un beau bateau qui accélèrera l’anéantissement de notre civilisation. Vous vouliez plus d’attaques au couteau, plus de burqa pour nos femmes, plus d’agressions dans les zones de non-droit, plus d’antisémitisme, plus d’inculture, plus de drogue ? En bref , plus d’insécurité?
    SOS Méditerranée  vous a entendu et vous promet un bateau encore plus rapide et plus grand pour vous ramener encore plus de migrants qui ne repartiront jamais et qui vous imposeront leurs modes de vie.
     

    Long de 69 m, doté de trois ponts pouvant accueillir 370 rescapés, l’Avenir pourrait être mis à l’eau en 2025.

     
     
     
    À cette occasion, nous ne résistons pas à l’envie de republier l’excellent article, du non moins excellent Gilles William Goldnadel, paru dans le Figaro en 2018 
     
     
     

    Toutes les questions que vous vous êtes posées sur la crise migratoire à travers l’odyssée de l’Aquarius, sans avoir osé le demander.

    Et pour cause, dans le climat actuel d’hystérie, le fait de demander risque de vous exposer à être soumis à la question par la grande inquisition.

    Vous pourriez, tout d’abord, vous interroger sur la question du droit maritime international dont on a dit un peu vite que l’Italie l’avait foulé aux pieds.

    Et vous n’auriez pas tort. Les spécialistes les plus pointus, dans ce domaine mouvant, estiment que l’Aquarius n’était pas dans une situation de détresse qui commandait juridiquement son entrée au port.

    Vous pourriez également vous étonner du manque de précisions sur l’origine des passagers du bateau. Un esprit chagrin pourrait être porté à penser que, précisément, cette absence de précision par ceux qui les transportent signifierait qu’il s’agissait de migrants économiques et non de réfugiés de guerre éligibles au droit d’asile, au moins dans sa conception extensive actuelle.

    Vous pourriez également vous interroger légitimement sur le propriétaire de l’Aquarius.

    L’auteur du présent article l’a fait à voix haute au micro de RMC en suggérant que, peut-être, George Soros, spéculateur international autant que philanthrope internationaliste se cachait, via sa fondation Open Society, derrière SOS Méditerranée qui est l’affréteur de l’Aquarius. Le site Checknews de Libération a passé au crible mes prudentes mais hérétiques déclarations. Évoquant un « raccourci » de ma part tout en empruntant un long tunnel, les décodeurs libérés ont admis, en gentlemen, que l’Open Society était indirectement en lien avec les affréteurs. Cela autorise amplement à se poser la question des arrière-pensées d’une fondation qui milite, et c’est son droit, pour l’immigration sans limites et pour la fin des frontières. Mais ces arrière-pensées métapolitiques sont très loin du discours officiel d’une association SOS Méditerranée qui déclare ne penser qu’au sauvetage des migrants.

    Dès lors, vos soupçons commanderaient cette question de bon sens de l’orientation : pour quelle raison, si seul le sauvetage dans l’urgence des migrants venus de la Libye incertaine leur importe, les gens de l’Aquarius ne les ont-ils pas acheminés vers les côtes assurées algériennes et tunisiennes, plus proches que l’Italie ? Un peu embarrassée, leur représentante, Sophie Beau, a déclaré que le droit de ces pays était plus impérieux que le droit européen. Voilà qui en dit long pour ne pas dire tout : c’est parce que l’Europe est plus laxiste qu’on dédouane sans question des pays intransigeants mais pourtant plus proches des migrants, ne serait-ce que par la géographie et la religion.

    Dans la profondeur de ce déni se niche, comme je l’observe souvent, l’anti-occidentalisme culpabilisateur le plus sournois. Seule l’Europe devrait être comptable du sort des migrants, dès lors que c’est elle qui est coupable. C’est ainsi par exemple que l’ONU le lui a fait souvent grief sans un mot par exemple pour l’Arabie Saoudite et le Qatar, richissimes et déserts, qui expliquent ingénument la fermeture de leurs frontières, y compris à des frères en culture et en langue, au nom d’une exigence de sécurité qui ne se pose évidemment pas pour les peuples d’Europe…

    Dès lors que le soupçon vous habite, des questions saugrenues d’intendance vous taraudent.

    C’est ainsi par exemple que les responsables de l’Aquarius expliquaient avec insistance que les passagers étaient en surnombre et que la faim les menaçait. Mais pourquoi, dans ce cas hautement prévisible, accepter la présence à bord d’une journaliste d’Euronews et ne pas limiter strictement les passagers au personnel indispensable de bord aux fins de réserver une place supplémentaire à un naufragé ?

    Enfin et surtout, dès lors que le sauveteur autoproclamé est avant tout un idéologue mondialiste, une question vous hante – et qui a hanté des juges italiens- sur les rapports entretenus avec des passeurs qui n’hésitent pas à saborder les embarcations pour placer les autorités européennes devant le forfait accompli.

    En réalité, on peut se poser toutes les questions du monde, on ne trouvera la réponse la plus satisfaisante à une question douloureuse désormais existentielle que lorsqu’on se débarrassera des deux obstacles qui empêchent toute appréhension rationnelle.

    Le premier obstacle est d’ordre juridique autant que politique. Tant que les déboutés du droit d’asile ne seront pas reconduits hors des frontières européennes, il n’y a aucune chance et même aucune raison que les peuples d’Europe, soucieux de la sécurité et du bien-être de leurs enfants comme de l’identité (le mot dit maudit) de leur pays, acceptent la situation actuelle. Et au-delà de la question de l’asile, et notamment en France, il est normal que le fait que des centaines de milliers de sans-papiers se maintiennent illégalement autant qu’ouvertement inspire aux citoyens chaque jour plus exaspérés un sentiment de révolte légitime. Ainsi, c’est le bafouement flagrant des lois républicaines sur la régulation des flux migratoires qui est le premier ennemi du réfugié éligible au droit d’asile qui mérite notre protection.

    Que penser, par ailleurs, de ce slogan qui attendait les migrants de l’Aquarius à leur arrivée à bon port espagnol : « Bienvenus chez vous »? Bienvenus chez nous, pourquoi pas, mais… « chez vous »!

    Le diable se cache derrière une lettre à la place d’une autre. C’est lui qui tyrannise et déboussole les peuples. Pourquoi des migrants illégaux seraient-ils chez eux ? Et même les réfugiés éligibles au droit d’asile, n’ont-ils pas vocation un jour de rentrer chez eux ? Mais derrière cette question, on sent bien qu’il n’y a plus en Europe de « chez nous » pour personne sinon le monde entier, dans la tête des idéologues sans frontières, et que le mot « hôte » justifie plus que jamais son double sens absurde.

    Le second obstacle découle du premier. Mais il est de l’ordre de la psychologie et de la morale collective. Ainsi, il existe en Europe, et notamment en France, des gens, peu nombreux mais puissants médiatiquement et socialement qui refusent sans le dire ouvertement le respect des lois migratoires précisément dans le même cadre métapolitique que l’Open Society mondialiste de George Soros et de bien d’autres ONG.

    Il leur arrive parfois de l’avouer par mégarde puis de le regretter. C’est ainsi par exemple que j’ai réussi à faire dire à Iann Brossat, future tête de liste du Parti Communiste aux élections européennes et surtout adjoint au logement de Madame Hidalgo, qu’il ne saurait être question de reconduire les personnes déboutées de leur revendication au droit d’asile (RMC).

    Dès lors, que penser de la politique de la mairie de Paris qui, le lundi matin, joue à guichets ouverts l’accueil bruyant et entraînant de tous les migrants et, le mardi soir, se lamente de l’indignité de leur situation et incrimine la carence d’état ?

    Dans ce cadre rien moins que sincère et rationnel, les ennemis déclarés de l’Europe des frontières continuent d’user de leur arme favorite : l’antinazisme fantasmé.

    C’est ainsi par exemple que l’ineffable mais combien populaire à Cannes et dans les médias, Cédric Herrou a twitté ainsi cette obscénité :

     « Quand Éric Ciotti dit en 2018 « mettons les migrants en Libye » il dirait en 1940 mettons-les dans des chambres à gaz ».

    Bref l’utilisation nauséabonde d’un gaz incapacitant par voie de gazouillis écœurants.

    Mais ces petits maîtres-chanteurs de Nuremberg et de l’antinazisme devenu fou ont, pour cause d’avoir trop crié au retour du loup, une voix enrouée qui porte désormais moins loin.

    Tout cela marche moins bien et les peuples ne marchent plus du tout. De l’Italie jusqu’en Autriche en passant par l’Allemagne. Et même en Israël. La semaine dernière, un tabou jusque-là entretenu avec une vigilance obsessionnelle autant que névrotique a été levé. Le chancelier autrichien Sébastien Kurz, pourtant allié à la droite dure, s’est rendu en Israël. Accompagné d’un ministre israélien, il s’est rendu au mémorial de Yad va Shem pour s’incliner devant les victimes de la Shoah. Il venait de décider d’expulser des imams islamistes radicaux inféodés à Erdogan. Il va être très difficile, malgré tous les efforts, de le faire passer pour un nazi antisémite, quand bien même il se montrera attaché au sort de ses compatriotes germaniques.

    Vous verrez que bientôt les populistes passeront pour plus intelligents et même plus généreux que les fausses élites aux cœurs artificiels.

    Gilles-William Golnadel

    18 juin 2018


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