• Le soumis Gérard Miller réclame une rue Adama Traoré !

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    Si les « cons » volaient, Gérard Miller ne serait pas chef d’escadrille mais ministre de l’Aviation. Comment peut-on débiter autant d’âneries sur un plateau télé et comment peut-on inviter à débattre un aussi pitoyable représentant de la gauche française ?

    Sa dernière affirmation, vendredi, est à retenir parmi les absurdités les plus remarquables car, pour lui, il n’est pas absurde de « déboulonner » les statues des généraux et maréchaux français qui ne sont que des « assassins ».

    Sait-il que dans les guerres les armées sont en présence pour se massacrer et que c’est celle qui massacre le plus qui l’emporte ?

    Est-ce que les généraux et les maréchaux qui dirigeaient, sous son copain Staline, les armées de l’URSS et envahissaient la Pologne et la Prusse en massacrant et violant n’étaient pas également des « assassins » ?

    Est-ce que ses copains communistes qui collaboraient avec les nazis jusqu’à l’automne 1941, assassinant des partisans et sabotant les usines n’étaient pas des « assassins » ?

    Est-ce que ses amis communistes qui appelaient sur l’Humanité à massacrer les Arabes au mois de mai 1945, à Sétif, n’étaient pas des « assassins » ?

    Est-ce que ses amis communistes qui aidaient le FLN à tuer des jeunes soldats français en Algérie, et des policiers dans la région parisienne, n’étaient pas des assassins ?

    Et il explique, Gérard Miller, que l’on pourrait mettre des « plaques » sous les noms des avenues, des rues, des places, des statues, afin de renseigner sur ce que ces « assassins » ont fait de leur vivant. Il me semble qu’on devrait le prendre au mot et expliquer à la jeunesse, totalement désinformée, les millions de gens que les amis communistes de Miller ont « assassinés » durant des décennies, en France et dans le monde.

    Il va même plus loin, le Miller, « Pourquoi ne pas baptiser une rue « Traoré » » a-t-il osé répliquer ! Si l’on devait baptiser des rues, des avenues ou des places du nom de tous les « Français » qui ont été assassinés par ceux devant lesquels il est à la mode de s’agenouiller aujourd’hui, qu’ils soient de couleur ou maghrébins, Paris ne serait pas assez étendu.

    Nous vivons non pas l’une des pires périodes de notre histoire, il y en a eu bien des pires, mais l’une des plus humiliantes et des plus décevantes ! Nous avons un président de la République, un ministre de l’Intérieur et une ministre de la Justice qui nous font honte par leur comportement proche de la soumission.

    Non seulement ils permettent à des manifestations interdites de se dérouler en toute tranquillité, mais demandent aux commerçants de fermer leurs magasins afin qu’ils ne soient pas vandalisés, pillés, frappés.

    Ils laissent les statues de « nos héros » se fracasser sur le sol, être piétinées, peinturlurées et pas une voix ne s’élève, pas un geste protestation et des forces de l’ordre totalement muselées.

    Ce n’est pas sous Clemenceau que cela aurait pu se produire.

    Monsieur le Premier ministre, si vous n’êtes pas d’accord, si vous ne cautionnez pas, éloignez-vous, ne restez pas à leurs côtés : démissionnez !

    Nous n’avons pas à nous excuser, à cause de notre couleur de peau, en tant que Français, pour la mort d’un Afro-Américain aux États-Unis. Nous n’avons pas à nous excuser pour la mort d’un délinquant, Adama Traoré, une mort accidentelle qui a eu lieu à la suite d’une interpellation qui n’était pas liée, c’est important de le rappeler, à sa couleur de peau, mais aux crimes qu’il aurait commis

    Adama Traoré avait été interpellé lors d’une opération qui visait son frère Bagui, suspecté d’extorsion de fonds.

    Nous n’avons pas à nous excuser car nous n’avons colonisé personne. Nous n’avons jamais mis personne en esclavage de la même manière que tous ces groupes politiques et tous ces militants politiques eux-mêmes n’ont jamais été colonisés ou mis en esclavage en France »

    « Ils demandent non seulement de nous mettre à genoux, mais en plus de salir la mémoire de nos ancêtres, de cracher sur notre histoire, d’abattre nos statues… et demain, que nous demanderont-ils ? ».

    Manuel Gomez


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