• Le socialisme, une machine à fabriquer des pauvres.

    La chasse aux pauvres, c’est maintenant 

    Le socialisme, une machine à fabriquer des pauvres.

    Un article de Baro Tinderbert..

    Dans les années 1980 et 1990, les pisse-froid et les pince-sans-rire disaient, non sans raison, que les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent chaque jour des nouveaux par milliers ou, suivant les jours ou leur humeur, par dizaines de milliers. Ce fut de la belle production de masse, où ils se montrèrent plus stakhanovistes que Stakhanov en personne. Sans les pauvres, ils ne seraient rien, contingents, sans nécessité. Les pauvres sont leur raison d’être.

    Aujourd’hui donc, les socialistes n’ont pas renoncé à cette belle ambition de fabrication à la chaîne, en dépit des démentis que leur a infligés l’Histoire. Car  l’Histoire, pour un baron du socialisme, même s’il est - ou surtout s’il est – prof d’histoire et géo, n’existe pas ; ou, si ça existe, ce n’est bon que pour les autres, jamais pour soi. De toute façon quand on est socialiste, baron ou piétaille, on ne tire jamais de leçon de l’Histoire : ce serait se tirer une balle dans la tête. On veut bien, quand on est socialiste, tirer des balles dans la tête des autres, à bout touchant de préférence, mais pas dans la sienne, ni dans celle des camarades (encore que…). L’Histoire a beau démontrer que 2 et 2 font 4, ce que l’on sait depuis que l’homme est homme, pour un socialiste, 2 et 2 font 3 ou font 5 ou font 22. Ils croient aux propriétés de l’addition aléatoire ou, comme Dali, à l’arithmétique molle. Chaque jour, des avions, des bateaux, des camions, des voitures automobiles déversent en France des dizaines de milliers de nouveaux pauvres venus de tous les pays de la terre, plus particulièrement de ceux qui font payer à leurs ressortissants (et aux étrangers a fortiori) les frais médicaux, les écolages, les dépenses de logement, d’électricité, de gaz, de chauffage, etc. Comme la France est le seul pays au monde qui offre tous ses services gratuitement aux étrangers, à condition qu’ils se déclarassent pauvres, elle est l’Eldorado du Nouveau Monde. Les conquistadors avaient le Pérou ; les pauvres du monde entier ont la France. L’absence de frontières les fait venir en masse. En veux-toi, en voilà. Les socialistes pourraient en faire venir d’un coup cent millions, mais il faudrait attendre dix ans ou plus pour que ces nouveaux pauvres devinssent électeurs, électeurs socialistes évidemment. En théorie, il n’y a pas d’urgence à la fabrique de pauvres : il suffit de les importer. Pourtant, les socialistes se croient obligés d’ajouter de nouveaux pauvres à ces pauvres venus de pays exotiques et aux pauvres installés en France dans la pauvreté depuis trente ans.

    En fait, pour les socialistes, il y a pauvres et pauvres, bons pauvres et mauvais pauvres, pauvres qu’il faut aimer et pauvres qu’il faut haïr, pauvres à plaindre et pauvres à chasser, pauvres à protéger comme s’ils étaient des espèces en péril et pauvres qu’il faut éliminer comme s’ils étaient des nuisibles.

    Les bons pauvres sont ceux qui exigent RSA, AME, ATA, CMU, APL, etc. etc. etc. (ce qui fait beaucoup d’allocations, d’aides, de bourses, de revenus, etc.) et qui s’en satisfont, à condition qu’ils puissent grâce à des tours de passe-passe ou des trafics divers ou des embrouilles, non pas arrondir les fins de mois, mais faire de ces fins de mois de larges avenues passantes ou de vrais Champs Elysées de l’Assistance gratuite et obligatoire, comme le fut jadis l’Instruction publique. Ces bons pauvres-là, les socialistes ne les aiment pas, ils les adorent, ils les vénèrent, ils les célèbrent, ils les honorent. Ils sont pauvres ad vitam aeternam.

    La pauvreté n’est plus une condition, c’est un statut ou une identité ; c’est l’appartenance à un ordre ou à un état, celui des assistés sur qui l’argent public se déverse par milliards. A ces seuls dieux, honor et gloria, chantent les socialistes dans les media à leurs bottes. Y en a-t-il qui ne soient pas à leurs bottes ? Ces pauvres fournissent à Mme la marquise de Touraine ou Mme la baronne Taubira du Moroni ou à Lalla Najat, la femme-lige du roi du Maroc en ses palais de Rabat, etc. d’innombrables occasions de larmoyer en crocodiles (doit-on dire crocodilesses ?) et d’étaler, toute honte bue, leur belle âme, leur esprit de solidarité, leur charité, leur bonne conscience replète et grasse : elles sont l’aristocratie de la vertu, celle à laquelle elles s’agrègent en puisant l’argent public à grandes brassées. 

    Il y a les autres pauvres ou les pauvres qui sont Autres. Ce sont les mauvais pauvres, les pauvres de souche, ceux qui ont une certaine idée de la dignité et qui savent qu’en leur qualité de citoyens, ils ont des devoirs : devoir de se loger, devoir de gagner leur vie par le travail, devoir d’élever leurs enfants.

    Les bons pauvres des socialistes sont riches de droits ; eux sont riches de devoirs. Ils se lèvent tôt le matin et se couchent tard le soir, ils bossent et ils triment, ils préfèrent travailler dur plutôt que de se prélasser au soleil du bled. Ils sont routiers, paysans, ouvriers (pas dans le secteur public), artisans, manoeuvres, conducteurs d’engins, etc.

    Leur crime, leur seul crime, mais un crime abominable, impardonnable, le crime pour lequel n’existe aucune autre sanction que la mort ou l’hallali, c’est de faire des heures supplémentaires ; c’est de travailler, non pas 35 et demain 30 heures par semaine, comme l’exige la duchesse de Lille, mais 45 heures. Ils font cela librement. C’est la rare liberté qui leur est encore laissée. Ces pauvres-là, les socialistes ne les haïssent pas, ils les abhorrent, autant qu’ils vénèrent les bons pauvres. Ils sont leurs boucs émissaires, ceux sur qui, quand on pète dans la soie ou quand on pisse dans le marbre, mais de la soie et du marbre socialistes, on peut déverser sa haine. On a le droit de les stigmatiser, de les montrer du doigt, de les désigner à la vindicte publique, de les clouer au pilori de la faute morale. Les heures supplémentaires, c’est ce qui fait passer le salaire des pauvres de 1200 euros à 1500 euros par mois : à peine trois cents euros de plus, c’est-à-dire ce que dépense en une heure Monsieur de Hollande quand il bâfre chez Laurent, le restaurant BCBG, mais discret, du XVIe, qui est au Fouquet’s de Sarkozy ce que la Roll’s Royce est à la Twingo.

    Le crime de ces pauvres, c’est de ne pouvoir pas se payer un dîner chez Laurent. Voilà pourquoi Monsieur de Hollande, Monsieur Ayrault de Saint-Herblain, les marquis et les marquises de leur gouvernement, les députés et sénateurs de leur Bannière, etc. hurlent, la bave aux lèvres, les yeux rouges de haine, toutes canines dehors, « haro sur les pauvres », car ces pauvres sont la peste, le choléra, le sida, la vérole, la grippe A,  Ebola, les MST et toutes les maladies de la terre. Les voilà privés d’heures supplémentaires et ramenés d’office aux 35 heures, ou, s’ils s’obstinent à vouloir travailler plus de 35 heures par semaine, tout ce qu’ils vont gagner va être accaparé par le Léviathan de la Bible, la Pieuvre des abysses marins, l’Ogre aux cent mille dents acérées, l’Etat socialiste, et au seul profit de la clientèle socialiste des camarades fonctionnaires, des militants du Grand Clergé de l’Ecole, des permanents syndicaux et politiques, en bref au profit de tous ceux qui vivent en parasites sur le dos des pauvres.

    Et qui prive ces pauvres de ces deux cent ou trois cent euros mensuels ? Je vous le donne en cent, en mille, en cent mille, en un million, etc. Pour continuer la série de ces chiffres, qui n’est pas de Fibonacci, lisez Mme de Sévigné. Oui, ceux qui vont enfoncer les pauvres dans la pauvreté dont ils cherchent à sortir, ce sont des députés, des sénateurs, des ministres, des politiciens, des permanents politiques qui, eux, qui n’ont pas besoin de faire d’heures supplémentaires pour palper au minimum 6000 ou 7000 euros par mois totalement défiscalisés. Ce sont donc les nantis, les dominants, les privilégiés, les exploiteurs, les profiteurs qui organisent, à peine élus, la chasse aux pauvres. Les humoristes qui ne sont pas en train de cirer les bottes socialistes (mais y en a-t-il encore) ou de lécher aux propriétaires de ces bottes un endroit que, comme dirait Brassens, rigoureusement ma mère m’a interdit de nommer ici, diront, en haussant les épaules : il en a toujours été ainsi depuis la nuit des temps ou rien de nouveau sous le soleil. La chasse aux pauvres, c’est la seule guerre que sachent faire les socialistes.

     © Baro Tinderbert pour LibertyVox


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