• LE MEURTRE DES DÉPARTEMENTS FRANÇAIS D’ALGÉRIE

    LE MEURTRE DES DÉPARTEMENTS  FRANÇAIS D’ALGÉRIEPosté Par: Pieds Noirs 9A..

    LE MEURTRE DES DÉPARTEMENTS 
    FRANÇAIS D’ALGÉRIE

    Les raisons profondes liées à la décadence spirituelle de la France contribuent à expliquer l’éclosion de la subversion algérienne et le désastre français final. Mais, dans l’aggravation de cette subversion et dans ce désastre final, Charles De Gaulle a eu un rôle déterminant et, vivant ou mort, il endosse une responsabilité personnelle considérable.

    Il est intéressant de revenir sur les motivations de ce politicien dont les actes ont – pour l’Algérie et pour la France – une portée historique plus vivante que jamais. On ne saurait créditer totalement De Gaulle lui-même de son idéologie anticoloniale, anti Algérie Française, qui a sous-tendu son cheminement tortueux et contradictoire…

    En fait, il puisait ses idées dans l’idéologie des chrétiens progressistes en général, et du journal «Le Monde» en particulier, complice de fait des communistes, dans cette affaire comme dans tant d’autres. Dans le meurtre de l’Algérie Française, De Gaulle a eu recours à la duplicité, au mensonge, au parjure, à la plus extrême brutalité et à la plus totale inhumanité, mais, aussi, il a régné en dictateur absolu, subjuguant des politiciens et des parlementaires lâches et prêts à tous les reniements, qui se sont avérés être des polichinelles entre ses mains.

    En 1958/1959, seul, semble-t-il, Couve De Murville était partisan d’une solution indépendantiste. Quatre ans après, tous les membres du Gouvernement l’ont suivi, perinde acadaver (perdre et mourir) , dans les décisions génocidaires qui allaient mener à la pire des indépendances. Mais, en dehors de l’idéologie anticoloniale ambiante, plusieurs facteurs rendent compte de l’acharnement de Charles De Gaulle à mettre à mort l’Algérie Française à tout prix, à toute vitesse, et dans n’importe quelles conditions.

    Il y avait, d’abord, la haine à l’égard des Européens d’Algérie. Il ignorait à peu près tout des réalités sociologiques algériennes, bien qu’il ait résidé à Alger, en particulier à partir de mai 1943. Son orgueil, la hauteur à laquelle il se plaçait, le mépris qu’il éprouvait pour tout ce qui était populaire, expliquent les années passées en Algérie sans en rien connaître en dehors des apparences extérieures.

    Plusieurs faits témoignent de cette méconnaissance. C’est l’erreur qu’il a commise en croyant que les Français d’Algérie – hormis quelques profiteurs – pourraient cohabiter avec les Musulmans dans une Algérie placée sous la coupe des terroristes les plus anti-français.

    Le 8 décembre 1961, il répond à Peyrefitte qui craint un exode massif des Français d’Algérie : «Sur le million de Français de souche, il y a cent mille colons qui profitaient du régime colonial et qui, évidemment, cesseront de pouvoir le faire, mais les autres s’adapteront à la situation nouvelle que créera l’indépendance. L’Algérie nouvelle aura besoin d’eux, et ils auront besoin d’elle.».

    Après les exactions ayant affecté des dizaines de milliers de ces Français d’Algérie, depuis le 19 mars en particulier, De Gaulle disait, le 4 juillet 1962, en Conseil des Ministres : «Même si beaucoup continuent à s’en aller, je suis persuadé que la grande majorité d’entre eux retournera en Algérie.».A la veille du massacre des Européens à Oran, l’affirmation était tout sauf prophétique !.

    Le 25 juillet, alors que les spoliations et les exactions se multipliaient en Algérie, De Gaulle affirmait : «Maintenant, l’important va être de persuader la plupart des repliés de rentrer en Algérie !».

    Quoi qu’il en soit, ces Européens, Français approximatifs, véritable mélange de plusieurs peuples méditerranéens, ne lui inspiraient, à priori, que mépris. De plus, ces Européens avaient été, en leur temps, pétainistes – comme l’avaient été, d’ailleurs, en France les «quarante millions de pétainistes» évoqués dans un titre fameux d’Amouroux. Et, dans l’ensemble, ils avaient osé lui préférer des hommes tel que Giraud et l’avaient fraîchement accueilli en 1943.

    Il est vrai qu’ils avaient préféré des chefs militaires plutôt orientés vers le combat pour libérer la France à un politicien rusé et retors qui ramenait le communisme, qui avivait les divisions entre les Français, et qui était plus préoccupé de s’emparer du pouvoir que de libérer son pays !Pour avoir son honneur ,mais fut un grand traître .

    Ajoutons à cela que bien des officiers de l’Armée d’Afrique n’ont pas réservé un accueil enthousiaste à De Gaulle car, depuis trois ans, en bien de points de l’Empire ayant échappé à l’occupation allemande, les forces gaullistes avaient fait couler, inutilement, bien du sang Français !.

    Mais, surtout, le racisme de Charles De Gaulle à l’égard des indigènes d’Algérie était effrayant. Le fait est attesté par d’innombrables citations rapportées par Peyrefitte. Il détestait les hommes en turbans et en djellabas. La perspective de voir plusieurs dizaines de députés arabes d’Algérie à l’Assemblée Nationale était, pour lui, le summum de l’horreur ! Et il envisageait avec la plus extrême répugnance l’éventualité de la multiplication de mariages mixtes entre Français et Algériens musulmans, débouchant sur un véritable métissage…

    Il est évident qu’avec ses successeurs à la présidence de la Vème République, tels Giscard, Chirac, Sarkozy, et, aujourd’hui, Hollande, Macron, le gaullisme a fait du chemin vers… le métissage pour leurs atouts personnels.
    Dans cette réaction passionnelle, Charles De Gaulle pouvait être d’une mauvaise foi sans limite.

    Quand, avec Soustelle, il évoquait les mutilations perpétrées par les terroristes FLN en Algérie, il faisait remarquer à son vieux compagnon de route devenu Gouverneur de l’Algérie Française : «Vous voyez bien que ces gens-là ne sont pas des Français, car jamais des Français ne commettraient de telles atrocités !».Alors a ce moment là ,il aurait du regarder sa bosse .

    Il oubliait tout à la fois les quelques menues violences qu’il avait laissé commettre en France, au moment de l’Épuration. Il oubliait aussi le fait que les musulmans d’Algérie, dans leur ensemble et pendant les 132 ans de présence Française, se sont plus souvent conduits en hommes civiques et loyaux qu’en tortionnaires… Encore fallait-il que la France fut forte et juste, impitoyable dès les premières velléités du réveil de la violence.

    Le meilleur moyen d’attiser une violence latente chez ces hommes était ...,comme l’a fait Charles De Gaulle , la volonté de ne traiter qu’avec les tortionnaires. La réalité de ce dégoût qu’inspiraient les musulmans d’Algérie à De Gaulle n’empêche pas un historien (?) engagé, comme Benjamin Stora le pro FLN, de prétendre que : « L’image de Charles De Gaulle demeure celle d’un dé-colonisateur, attentif au sort des populations du sud, proche de leurs aspirations et de leurs souhaits ».

    Ces hommages confinent au paradoxe s’adressant à Charles De Gaulle, politicien pleinement responsable de la mort violente de centaines de milliers de musulmans algériens. Il demeure aussi l’homme qui a octroyé leur indépendance aux pays d’Afrique noire pour se débarrasser de ces «nègres», comme il les appelait et dont il se sentait si distant !.

    Quant à la prétention vertueuse d’un Charles De Gaulle voulant faire bénéficier chaque nation de son indépendance, ses déclarations intimes abondent qui démontrent qu’il considérait, en fait les «Algériens» comme incapables d’assumer les devoirs d’État. Citons seulement celle du 25 juillet 1962 : «Les Algériens vont s’étriper. Ils ne savent pas faire autre chose. Nous ne pouvons quand même pas recommencer la guerre d’Algérie pour arranger leurs choses…».

    Évoquons pour conclure l’ingratitude dont Charles De Gaulle pouvait faire preuve : Il lui fallait perdre l’Algérie pour démontrer qu’il ne lui devait rien alors que c’est le grand mouvement patriotique de l’Algérie, en mai 1958, habilement exploité par ses comploteurs, qui a acculé la IVe République a faire appel à lui et à lui permettre de reprendre le pouvoir.

    Pour mieux prendre ses distances, par rapport à ceux auxquels il devait le pouvoir, De Gaulle n’hésitait pas à les calomnier : ainsi, le 8 juin 1962, s’exprimant à la télévision, il dénonça le 13 mai 1958 comme «une entreprise d’usurpation venue d’Alger». Il est dommage que personne ne lui ait posé la question a ce traître . 

    «Quel était le plus grand usurpateur ? »


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :